1er Championnat de France de précision d'atterrissage

ça c’est toi qui le dis ! Certes le parapente c’est voler, mais je connais plusieurs pilotes, dont moi même, qui adorent décoller et atterrir: entre les deux, on apprécie c’est sûr, mais ce n’est vraiment pas notre saint graal que de faire des bornes en vol. Pour un de mes amis, son trip, c’est de pouvoir s’octroyer plusieurs pauses au milieu des alpages, et re-décoller quand ça lui chante. Et la X-Alps, tu oublies les phases à pied ? Le parapente, c’est voler, mais c’est aussi simplement regagner la vallée après une super-rando tout aussi gratifiante qu’un long cross, c’est aussi les jeux le long d’une dune, où l’on enchaine décollages, posés, glissades, qui demandent beaucoup de précision pour les meilleurs, c’est aussi les figures d’acro… et l’acro tu trouves que c’est du vol, ça s’apparenterait pas plutôt à du plongeon ? :canape:
Et peut-être que si les constructeurs recherchaient des volies de compet PA plutôt que de sortir des lames à cross, ils nous produiraient des ailes impossibles à décrocher ?

édit: un peu grillé par alpyr…

ah la la ! un sale plouffeur qui aimes faire des tas ! Tu me dégoutte !
Sinon, j’ai une paire de vieilles merdes bouses que je vends pas chère et qui ne planes pas trop, si ça peut dépanner : au déco, t’es sûr de te faire plaisir et de laisser couler quelques gouttes de sueur de ton échine à ton slip. Faut avoir de bonnes capacités de récup, car l’atterro arrive vite, enfin, peu de temps après, parce que question vitesse, c’est pas ça non plus.
Au début, je voulais les envoyer dans des pays trumpistes histoire de leur permettre d’accéder au graal de la PA, mais je me dis que si ça peut faire chier bander un pinzu, c’est pas mal non plus !

edit : orthographe

Sur cette épreuve française, décrochage -> poignet cassé
Cette compétition donne une image de l’inverse de ce qu’on enseigne, pas de cible , pas de base vitesse, comment l’expliquer après ça ?

Je ne suis pas d’accord, sur un grand atterro, on nous dit toujours de se fixer une “cible” et non pas de poser “n’importe où” afin d’être précis !

on a du te dire d’avoir un point d’aboutissement et de viser la fenêtre d’entré, on moment du posé le regard doit être au loin.
on a aussi te dire de ne pas chercher à faire absolument la cible.

Oui et non, on m’a dit, tu dois te fixer une cible sans chercher à la faire si tu n’est pas dessus. En fait une zone, plus qu’une cible. Par contre, pas de basse vitesse, ça non bien sûr. Vitesse = sécurité :wink:

Pour s’amuser, on peut faire ce qu’on veut même des compétitions de lancer de fromage en l’air, celui qui en fait tenir un sur l’extrados de son adversaire marque un point! Mais le sport de compétition, dépendant d’une fédération délégataire de son sport doit se reposer sur des critères comme dans les autres disciplines.
Y-a-t-il encore de la course en sac en athlétisme?

Par chez nous la fédé pourrait organiser des compets de ramassage de coulemelles en vol. En automne y en a plein les estives, faudrait passer en rase motte et installer 30 cm sous la sellette un taille haie thermique suivi d’un filet destiné à recueillir les champignons. Celui qui ramasse le plus de coulemelles a gagné, une jambe tailladée par le taille haie donne une pénalité. Bien sûr tout le monde décolle en même temps du même endroit et interdit de poser pour ramasser les champignons à la main.
Ca serait très rigolo à regarder!

Le roi des champignons dans cet exercice serait sans nul doute Hervé du Clair Logis de Saint André les Alpes :bravo:

quand j’ai passe mon permis moto, dans l’optique d’une pratique loisir, on m’a explique de ne pas essayer de poser le genou au sol, de ne pas rouler a 200km/h, de ne pas prendre de risque inconsideres…et ca n’empeche pas que des pilotes de motoGP fassent ca tous les week-ends.
Le sport de competition n’est pas la, a mon avis, pour donner une bonne image de la pratique (sinon ca ferait longtemps qu’on ne diffuserait plus le foot a la tele), et chacun devrait etre en mesure de faire la difference entre un competiteur et un pilote loisir.
Ce qui est rigolo, c’est que pas grand monde trouve a redire quand Chrigel Maurer decolle en marche arriere dans un pierrier (pour l’exemple que ca donne, on repassera), mais on se permet de critiquer des pilotes dont on ne connait pas les capacites sur le PA :grat:

Je crois que c’est surtout qu’à l’image du Ferret Legging ou du championnat du monde de combat de regards, ça fait pas vraiment rêver les parapentistes…
Pourtant nul doute que ce soit très technique et que ça nécessite des aptitudes et de l’entraînement.
Et puis la PA c’est un truc qui branche les para, des mecs qui ne pensent qu’à descendre le plus vite possible…

Je te rappelle quand même que c’est grâce aux paras qui voulaient s’entraîner pour la PA dans les années 79 que nous faisons du parapente ! ROTFL

Non ils ont juste eu l’idée de décoller d’une montagne pour faire de la PA moins cher qu’en sautant d’un avion. Dans l’idée de la FFP ça n’allait pas plus loin que ça!

Tout de même, sans nécessairement aller jusqu’à tenter de “faire la cible” à tout prix, c’est pas une mauvaise idée de travailler sa précision d’atterrissage à chaque occasion (c’est à dire à chaque vol). C’est une compétence qui renforce la sécurité. Si tu poses où tu veux, disons à une dizaine de mètres près, à tous les coups, même en présence de légères perturbations aérologiques en approche, tu es quand même plus en sécurité qu’en faisant des hors-terrain à chaque fois, voire en te payant le muret en entrée de terrain (aye les chevilles) ou en pompant comme un malade en fin de finale pour ne pas te payer les arbres du fond (aye les vertèbres en décrochant en basse vitesse). Et je ne parle que des atteros officiels, relativement spacieux et dégagés, même pas des vaches improbables dues à un cross qui n’aurait peut-être pas du être aussi ambitieux.

Donc, oui, une certaine précision d’atterrissage fait partie des outils qui renforcent la sécurité. A partir de là, je ne trouve pas choquant du tout qu’on en fasse un thème d’entraînement et une discipline de compétition.

Après, comme dans toute compétition, c’est au pilote de gérer son équilibre risque/ambition de résultat. Pas différent en manche de distance classique, comme je disais au dessus.

Ah mais tout à fait d’accord pour l’intérêt de savoir poser assez précis, disons à 10m près si ça turbule un peu, mais pas faire n’importe quoi en approche pour poser pile dans une cible à 1 cm près.

Oui mais du coup ça a donné naissance au parapente :wink:

Dans ce cas, on peut faire des compétitions de tout, par exemple, en athlétisme, il y a plein de choses , comme le pas chassé, la course à cloche-pied,…différentes qui sont faites pour s’améliorer… et pourtant on en fait pas des compétitions officielles avec des titres!

Peut-on trouver une épreuve qui aurait le même rôle que la PA en athlétisme, en natation, en cyclisme, en ski,… ou tout autre sport?

Le parapente, c’est voler. Les compétitions officielles le représentant doivent focaliser là dessus, avec de la distance, de la voltige ou même des balais (c’est pour Marc celle-là!) aériens, style Ma Sorcière Bien-Aimée.

Mais oui.
Je me répète, mais… de même d’accord pour l’intérêt de savoir optimiser ses trajectoires et son placement aérologique, pour pouvoir parcourir un circuit de 40km plus vite que les autres, mais pas faire n’importe quoi au ras des cailloux sous le vent de la crête pour doubler son dernier concurrent sur le glide final.

Toute discipline en compétition (hormis le macramé freestyle, et encore) porte en elle la gestion d’un équilibre effort/risque/recherche de performance, qui est à la main du compétiteur. C’est intrinsèque à tous les sports dits “engagés” (moto-cross, VTT, rallye auto/moto, plongeon de haut vol…), et encore plus aigü en milieu naturel non-sécurisable (voile au large, ski freeride, ski-alpinisme, … parapente). La PA n’est pas différente en cela.

La natation, c’est nager. Le plongeon ne sert qu’à aller nager plus vite. Pourtant certains ont développé la technique et en font des compétitions.

Il y a des dizaines de sports qui ont été découpés, développés sur un aspect de l’activité : en ski : les bosses, le saut. En équitation : le dressage. En voiture, le drift etc… Initialement, chacun des sports n’était pas conçu pour juste un mini aspect.