2 élèves s'accrochent et chutent de 15 m

Ah, le français !!!

Il manque le ‘ne’ après ‘je’, il s’agit d’une négation. Et pourtant, je ne suis pas un expert, loin de là. :sors: Grillé…

Wowo, encore :fume:

Tu ne me connais pas et tu dérive sur ma façon de voler… Pourtant, ceux qui me connaissent trouve que je suis bon, que j’explique bien l’aérologie du site où je suis souvent… Il me remercie pour l’aide que j’apporte. Je partage mes réflexions avec les instructeurs qui les trouvent pertinentes. J’apporte aussi de l’aide aux élèves et tout le monde est content. :dent:
J’ai fait un stage cross avec Ken et Kari, deux “anciens” pilotes et instructeurs, des références ici. Ils ne m’ont pas dit : tu vole comme une brêle, tu ne comprends rien, va voir ailleurs… Plutôt le contraire et j’ai énormément appris à leur contacte, surtout à centrer les thermiques pour être efficace et terminer mon premier “sprint”. :rando: :ppte:

Oui, mes débuts commence en 1991 avec le brevet de pilote planeur et en 1992 celui d’avion. J’ai aussi le brevet pour l’utilisation : des volets, hélice à pas variable et train rentrant. Et encore d’autres qualifications… Pourquoi doutes-tu de ma formation ? Dois-je prouver ma bonne foie ? :bang:

Si tu pouvait éviter de dériver sur ceux que tu ne connais pas… Merci d’avance. :bisous:

Je fais référence à ceux qui est dit sur le site de St Hil. pour ce type d’accident. Mais c’est vrai qu’il y en à beaucoup en ce moment.

Jean-Nono

… Ahh, Jean Nono. T’as pas un FAI de 9km à faire ? Juste histoire qu’on se repose un peu…

Remarque moins hors-sujet : je pense qu’on sous-estime les “presque” collisions. Autant a priori il n’y en aurait eu que deux avec “impact” (?), autant j’en ai vue plus d’une qui auraient pu se solder par des gros dégâts (il y a en a eu une à l’Ouest de la Sainte-Victoire l’année dernière par exemple).

Il était une fois une marchande de foie qui vendait du foie dans la ville de Foix, elle se dit “ma foi c’est la dernière fois que je vends du foie dans la ville de Foix” …
Mais bon … :slight_smile:

Bonjour à tous,
Je ne souhaite pas ici démarrer ou entretenir une polémique, mais juste faire un retours d’expérience et un parallèle avec mon ancienne profession.
Durant Quinze ans j’ai enseigné la conduite automobile (auto - moto), j’ai géré une équipe d’enseignants et si il y a bien une chose qui m’est apparue cruciale des le début et jusqu’à aujourd’hui, même si je n’enseigne plus, c’est l’engagement et la responsabilité qu’a l’enseignant envers l’élève, pas simplement par obligation d’une réussite quelconque ou par contrat, mais bien en terme de sécurité.
Quand un jeune motard embarque sur la moto auto école pour ensuite aller s’insérer sur une Cinq voix en périphérie d’une mégapole à 9H00 AM, il a conscience du risque potentiel pour son intégrité et sa vie, ses parents en ont consciences, sa soeur en a conscience mais à ce moment là ils vous confient tous, ce à quoi pour la plupart, ils tiennent le plus.
Donc partant du principe, j’ai toujours clamé à mes enseignants ainsi qu’à moi, qu’un élève ç’en va vivant et entier et doit revenir dans le même état, si il y a le moindre doute, quel qu’il soit, santé de l’élève, condition pas en rapport avec le niveau, condition ou santé de l’enseignant … la leçon se doit d’être annulée, au risque parfois d’être incompris, même par l’intéressé lui même, mais tout le reste, aspect financier, réputation, n’est que secondaire !
Est même si l’on sait bien que sur la route, il y a beaucoup de risques imprévisibles et de facteurs annexes pouvant mettre l’élève en danger je n’ai eu à déplorer aucun accident mettant m’ont élève en danger physique grave ou mettant sa vie en péril, et ce en quinze ans, simplement en respectant toute la confiance placée en moi.
Malheureusement, j’y ai vu aussi beaucoup d’enseignants faire passer ce critère bien après d’autres plus … personnels dira t-on ?
Je ne dis pas ici, que les deux moniteurs n’ont pas pris assez au sérieux la responsabilité qui leur incombait, mais je sais pour l’avoir vu dans d’autre régions, que ce problème d’engagement personnel n’est pas limité à l’enseignement de la conduite automobile.
Enfin voilà, juste une mince contribution pour rappeler que lorsqu’un élève en init accepte de décoller pour un grand vol, c’est parce qu’il a entière confiance en sont moniteur, une confiance en rapport avec le danger potentiel tel qu’il le perçoit, donc rien d’anodin, et qu’il est parfois préférable d’avorter une séance au risque de déplaire à beaucoup ou même perdre beaucoup plutôt que de risquer la vie de quelqu’un qui n’est à la base, pas la pour ça !

@Choucas : j’ai bien aimé ta sincérité dans ta réponse, mais je me permettrai juste un petit commentaire, étant débutant moi même donc souvent guidé : je ne suis pas sur que d’entendre que mon moniteur puisse me donner un ordre aberrant, tende à me rassurer avant le grand saut.
Qu’il se trompe oui, mais qu’un ordre soit aberrant aurait plutôt tendance, pour moi, j’entend bien, à le discréditer un tant soit peu !
Mais n’est ce peut être qu’un avis personnel.
Bon vol à tous

karma+ pour Laurent et Ducato.

C’est ma vision de l’enseignant et ça me plait de lire que l’on est plusieurs (nombreux ?) à penser ainsi.

Aberrant ou erreur ou prévaloir ou prévaut ou ne ou pas ne… C’est sur qu’utiliser les bons termes et/ou de les utiliser de la bonne façon est important. Cela peut aussi faire ou défaire la sécurité dans un enseignement de pratique sportive.

Sur le fofo, pour disserter entre nous, c’est probablement moins crucial néanmoins améliorer son orthographe, grammaire et vocabulaire ne se refuse pas, alors merci a Benhoit et Brandi et Jean-Nono et …

Bonne soirée,

peut être qu’en début de stage expliqué au élèves ces éventuel problème de perspective permettrait aussi de responsabilisé plus tôt les future pilote ?
personnellement, dire qu’avec les problèmes de perspective on peut avoir des erreurs de guidage et que si il y a un autre parapente a proximité, il faut bien vérifier avant d’effectuer l’ordre, cela ne me choque pas !

Nous voila donc tous rassurés.

Non parce que un moment, je me disais que s’il en savait autant sur ses activités antérieures, planeur etc… que là où visiblement je maîtrise plus que lui, ça faisait peur.

Mais là ! Il ne reste plus qu’à nous incliner tous bien bas.

Je promets devant donc devant tous ici de m’auto-flageller pendant 7 jours avec le câble de ma souris sans fil pour avoir oser profaner.

Plains-toi ! C’est quand même top d’avoir des “bons” en parapente qui viennent s’exprimer ici, ça comble un vide en l’absence de Pob (malgré son changement de pseudo).

Attention, de par mes propos je ne cherchais pas du tout à dire qu’il ne faut pas analyser, ni en tirer les conséquences, je voulais dire qu’il ne faut pas dire de conneries car après ça reste.

Pour donner mon avis sur cet accident, pour moi, les seuls et uniques responsables sont les moniteurs, et je pense qu’ils sont d’accord avec ça et qu’ils en ont pleinement conscience… Je ne veux pas non plus minimiser l’accident sous prétexte qu’il n’y en a eu “que” deux à St. Hil en 20 ans… Soyons clair, deux c’est déjà beaucoup trop…

Par contre, responsable ne veut pas forcément dire fautifs, je suis pleinement persuadé que toutes les actions des moniteurs n’ont été guidée que par le fait de faire poser leur élèves en sécurité et qu’ils ont fait tout ce qu’ils ont jugé bon de faire sur le moment pour y arriver. Et je pense qu’il faut être pleinement conscients de ça, que ce soit pour une école pleinement installée ou pour une toute nouvelle école, c’est la même chose, c’est crucial et c’est la base de la vie et de la survie d’une école.
Après réfléchir à des solutions pour éviter les accidents c’est une très bonne chose, mais gardons en tête que les moniteurs sont avant tout motivés par la sécurité de leurs élèves.

C’est un des aspects étranges de l’apprentissage du parapente. A mon avis dès que l’apprenti pilote quitte la pente école il endosse le statut de commandant de bord. Le moniteur avec sa petite radio a bien peu de pouvoir d’intervention si le pilote choisi consciemment ou pas de faire un truc étrange. Je déteste le rôle de “téléguideur” que je ne joue que quand le pilote est “aux fraises”, la plupart du temps j’assiste des pilotes en leur donnant des conseils et des repères.

Dans mon briefing avant le premier grand vol, j’explique clairement le rôle que le futur pilote doit assumer une fois en l’air, si la marche parait trop haute, il reste la possibilité de faire un ou plusieurs biplaces pédagogiques. Je parle aussi de la possibilité d’une panne radio et de l’erreur de guidage toujours possible. La consigne claire est d’éviter toute possibilité d’abordage.

Perso, je préfère largement la PTU dès que le site est un peu trop fréquenté.

je suis pas modo mais : le titre du fil n’est il pas :

[quote]2 élèves s’accrochent et chutent de 15 m /… blessés que légèrement.
[/quote]
???
Je pense que les moniteurs, les éléves, les “autorités compétente” et les voleurs heu les assureurs sont en train ou on déjà fini de retourner cette triste affaire dans tout les sens…les HS sur les qualifs de jean nono ou de michel, on s’en fou comme du nom des monos. Ca avance à quoi? je sais qu’il y a des coins plus fréquenté et forcement plus accidentogene que d’autre, ca me suffit comme info pour mes choix de tranquilité.
Certes, ça craint…Mais, à la décharge des moniteurs, j’ai du mal parfois à comprendre le fonctionnement de certains élèves pilotes que je croise (bon ok le stress, ca aide pas à etre serein). La viscosité mentale chez l’élève pilote, je l’ai vu en live plusieurs fois, c’est pas un mythe et ça fait peur ! Pourtant la radio marchait bien, les indications était claires mais personnes au rayon viande, tout le monde au rayon légumes…

Le parapente c’est un peu comme le ski, vous avez des pistes vertes le matin et le soir, des rouges à 14h et des noires versant sud à la même heure et du hors piste sous le vent, réservé aux experts qui acceptent le risque et comme en ski la dureté de l’aréologie est à prendre en compte.
(je ne connais pas les stats) mais je pense qu’il y a plus d’accident sur la verte bondé, que sur les hors pistes. les accidents en écoles de ski arrive aussi et les mecs soit disant autonomes en chasse-la-neige sur la noire verglacée, j’en ai croisé des régiments !

ce qui me fait dire que si on veux se tuer : on a le droit , le suicide assisté : c’est pas bien , et le suicide collectif : je trouve que ça fait secte :stuck_out_tongue:

c’est d’autant plus facile quand il y a du monde et que les principes élémentaires de géométrie, comme droite et gauche, ne sont pas assimilés par le candidat…
(c’est d’autant plus malheureux quand il prends en otage son voisin qui n’a rien demandé et qui ne connaissait pas plus la réponse à ce fameux problème de mécanique quantique : vais-je mourir ou pas?)

Sinon j’ai entendu dire que le pourcentage d’eleves qui continuent l’activité est faible. Preuve si c’est avéré, que la formation, c’est pas de la rigolade et que ça filtre: en fait les gens ne sont pas majoritairement suicidaire (ou alors la météo et la réglementation aérienne font peur? a moins que ca ne soit la mécavol?)

Je pense aussi que tout le monde n’est pas préparé à voler ou à se retrouver “à l’aise” dans une configuration non naturelle qu’est le vol. Idem pour l"enseignement. C’est une vocation je pense, car vu le statut des mono de parapentes, ils le font pas pour les RTT, les 2 mois de vacances en juillet/aout et encore moins pour la sécurité de l’emploi. ( bon ok il ont des avantages en nature : un bon vomi de temps en temps pendant un bi :shock: ) . C’est pas un boulot facile, bon courage! car j’imagine aisément que parfois, il serait plus facile d’apprendre à voler aux moutons qu’à certains élèves !

Enfin, vu comment les moniteurs me parlent et parlent à leurs élèves de sécurité à longueur de rot et de débriefing, je confirme ce que dis Choucas et Patrick, la sécurité c’est mis beaucoup en avant (un peu “relou” les “vieux” parfois, mais je pense que au fond ils tiennent à nous :bisous: )

Sinon pour revenir à l’accident :
Je ne sais pas ce qui sait passé, peut etre qu’aucun des protagonistes ne rentrent dans cette catégories “moutons” évoquée plus haut mais je sais que ça existe comme les réunions entre adultes calme et éclairé (sinon Messieurs : http://fr.wikipedia.org/wiki/Duel_(combat), mais c’est passé de mode depuis une centaine d’année)
et je souhaite quand meme un bon rétablissement aux deux chanceux et des discutions apaisés entres eux, autour d’une bonne :trinq:

car comme dirais M@thieu : ce qui ne tue pas, rend plus fort …ou pas !

:floodstop: :sors: et :forum: :canape:

Quand court t on le plus un risque d accident avec blessure en parapente lors de chaque vol?

Réponse : au contact avec le sol
Et donc:

R1)collision en vol
2)atterrodf

En stage init ( et même après plus de 1000 vols pour moi parce que le ne suis pas doué )
Je suis très attentif aux 2 aspects ( collision et atterro )

Et si les moniteurs professionnels payés avant tout pour mettre des élèves en situation de sécurité ne sont pas capables de gérer ça en stage init et perf ça pose question sur la qualité de leur formation de moniteur et leurs compétences à former des pilotes en sécurité .

N’importe quoi…

:+1:

sinon pour completer mon propos, tout les jours je croise des “oui oui” :
“L’élève repete la consigne et le moniteur demande
-as tu compris?
-oui oui
-tu le sens?
-oui oui
-on y va?
-oui oui
-essai radio?
-oui oui
-ok c’est parti…”

“tu n’as pas de bobo?
-oui oui

car le oui oui est con mais souvent chanceux :tomate:

Je crois que tu es jeune cyril anakis, tu apprendras avec l’âge que savoir détecter les “oui oui” fait partie du savoir faire que doit avoir un enseignant.

L’humain, surtout en groupe, n’osera pas dire “non non” de peur de passer pour un “con con” aux yeux des autres ou de son enseignant.
C’est de la psycho de base de l’enseignement…

Donc tu ne peux rejeter la faute sur “oui oui”.

Dans le contexte du “oui oui”, tu peux demander au “oui oui” de répéter les consignes que tu viens de lui transmettre et selon le degré de restitution tu ré-expliques ce qu’il n’a pas compris.

Mais tout ca c’est du travail du “prof prof”…

:+1: :+1:
:trinq:

blague a part, c’est pour ça que dis que enseigner, ce n’est pas un boulot facile, et pas que en parapente. Perso ,je n’aurais pas cette patience requise.
chapeau les gars !

là non plus effectivement (en plus tu arrives à répéter la même chose que Brandi 35’ plus tard) !
Je suis désolé mais vu le peu de contenu de ce fil, je m’arrête sur la forme … m’étonnerai que vous trouviez la solution ici mais bon … on peut toujours être (positivement) surpris !
D’ailleurs, il me semblait que la charte n’autorisait pas à disserter sur les fils d’accidents ???

:coucou:

je ne sais plus quel parapote (yeager ?) m’a mis dans la tête une citation qui me va très bien

[quote=Bernard Werber] : “L’important n’est pas de convaincre, mais de donner à réfléchir”
[/quote]
et en droite ligne de cette citation, je réagit :

à la décharge des élèves, j’ai vu un paquet d’écoles qui s’organisent se partagent le terrain en faisant en sorte que certains posent dans un sens et d’autres dans l’autre sens … du coup quand la brise se lève, les élèves se posent de plus en plus vent de cul :confused: où sont les bases de l’enseignement :?: est-ce que ça permet d’éviter les abordages ? ou est-ce que ça repousse le risque mais que ça augmente l’impact en cas de :?:
J’ai vu des écoles maintenir un circuit de piste dans un sens alors que la fameuse brise se lève … et les élèves continuent à se poser à contre QFU, malgré les autres pilotes et au risque d’une rencontre/gène avec les autres pilotes

Enfin, les questionnaires de satisfaction sont :tomate: (menfin au moins ceux qui posent ces questionnaires s’intéressent à l’avis de leurs stagiaires … c’est rare) est-ce que l’accueil était bon, est-ce que le café était assez chaud …
mais aucune question

  • avez vous compris toutes les consignes ?
  • avez vous compris les enjeux des exercices ?
  • avez vous mesuré les risques pris et les façon de les limiter ?
  • vous êtes vous senti en sécurité ?

C est quoi qui est n importe quoi ??
C est toujours très instructif d avoir l avis d un professionnel du parapente sur un accident et ses causalités à ses yeux.

il m’est arrivé sur l’attéro de st hil de sentir une aile frotter dans le dos de ma sellette,
il m’est arrivé plusieurs fois en stage de rattraper des pilotes partis avant moi,
je suis sous toilé, donc sur des petites conditions je tombe plus vite que les autres pilotes,
je pense qu’en tant que pilote, il faut très vite prendre conscience que le meilleur point de vue pour assurer l’anti collision est celui du pilote,
et que tant que les sites ne seront pas équipé de tour de contrôle avec radar Doppler 3d cela restera le cas “et je ne suis pas pressé de voir des tours de contrôle sur les sites de vol libre”
a mon sens plutôt que d’apprendre aux élèves a se partager un terrain, il serais plus judicieux de leur apprendre a s’étager,
ce qui impose très tôt au cours du vol de prendre conscience des autres voiles autour, de leur vitesse relative, et de prendre la décision de soit optimiser son vol pour laisser poser un pilote qui descend plus vite,
soit au contraire dégrader sa finesse pour libérer plus vite la place,
mais surtout, lorsque l’on prend la décision de dégrader, le faire assez tôt et de façon suffisamment compréhensive pour le pilote que l’on veut “doubler”