Je suis d’accord qu’il faille faire prendre conscience rapidement, de la responsabilité du pilote, mais contrairement à un pilote d’avion, d’ulm, de planeur, d’A380 qui lui aura fait au minimum 10 à 15 heures de double commande avant le lâché solo, un pilote de parapente/paramoteur/delta, suivra 3 - 4 heures de théorie, 10 à 15 ploufs en pente école (parfois 20 minutes de bi-péda) et puis youplala le v’la seul à bord :shock:
Dans ces conditions, il me parait normal à mon avis, que pour ce ou ces premiers grands sauts dans l’inconnu, un élève se repose entièrement sur le mono à l’autre bout du fil, le moniteur qui oserai dire le contraire à certainement oublié ses débuts et dans ce cas devrait envisager une petite remise en question, ou alors il était extrêmement doué, mais est-ce une généralité ?
Attention je ne parle toujours pas de l’accident pré-cité, car en l’absence d’information, l’on ne peut/doit tirer aucune conclusion, mais plus dans un contexte général et suite à deux stages effectués à titre perso qui m’ont permis de revenir avec quelques anecdotes croustillantes que je traine aujourd’hui comme des casseroles !
Accepter d’enseigner une activité considérée à risque, c’est aussi accepter la responsabilité qui en découle, ou alors enseigner la belote, mais peut-être moins passionnant … Quoi que !
Pour terminer, je dirai que ce n’est pas parce qu’un comportement n’engendre pas d’accidents régulier, qu’il n’en est pas pour autant dangereux et je suis convaincu que certains stage sont mené à terme en dépit du bon sens et sur la simple fait, qu’habituellement ça passe !!!
Mais aucune vie ne devrait être sacrifiée sur l’hôtel de la rentabilité, l’enrichissement personnel voir pire, sur le fait qu’il n’est jamais rien arrivé en 20 ans, car un jour ou l’autre quelqu’un en paye le prix !!!