2 (et 3) lignes : contrôle du suspentage

Mauvaise manip, voila la suite,

Donc pour le reste, disais-je, j’ai remplacé les 6 suspentes avants basse qui présentait des gaines abimées au niveau de leurs attaches sur les maillons des élévateurs “A”. Je les avais mesuré avec mise sous tension à 5 kg (dynamomètre électronique du type pesée de bagages) et avait trouvé un raccourcissement d’environ 20 mm. J’ai laissé refaire les 6 nouvelles aux cotes actuelles, ma voile ayant un comportement exemplaire (à mon avis) et je n’ai pas pris la peine, le temps, de vérifier tout le reste du cône de suspentage, peut-être cet hiver …

Ce qui est certain, c’est que un des critères dans le choix de ma future aile sera sa durabilité espéré au vu de sa construction. Ah oui, mon Artic 2 = ~250 heures en 275 vols avec une 1ère révision au bout de 2 ans et 120 h et une seconde (peut-être) cet hiver.

A ce propos, y-a-t’il des ateliers de révision qui proposent dans leurs contrôle en plus des habituels, celui métrologique de l’ensemble du cône de suspentage et si oui, à quel prix ?

Bonne après-midi,

Au vu du post de Man’s,

Qui construit des voile avec des suspentage pensé ainsi ; suspentes hautes en dyneema et les basses en aramide.

Beaucoup de constructeurs, comme Niviuk par exemple (ce n’est pas moi qui ai inventé cette solution) ; mais vu les soucis de calage rencontrés sur les IP6, il semble que ce soit insuffisant dans certains cas.

Le suspentage de la Ucross est garanti 200h!

C’est bien que Ucross garantisse 200 h, maintenant cela ne fait que deux ans pour quelqu’un qui vole suffisamment au niveau de l’aile et à peine trois ans, au mieux quatre ans pour ceux qui volent moins ou encore avec d’autres ailes de temps à autre.

Et puis, quand un problème de suspentage se posera sur une Ucross et que l’on affirmera qu’elle n’à que 150 h ou même 199,99 h (pour l’exemple) Il appartiendra à qui de prouver la véracité ou non de l’affirmation.

Vous me direz, que garantir ou non d’ailleurs ou plutôt prévoir une durée de vie de ~200 h pour le suspentage et donc le début de couts élevés de maintenance n’est pas un mauvais plan, commercialement parlant. Avec 200 h qui correspondrait à +/- 3 ans d’utilisations on rapproche une certaine usure du matériel avec le calendrier plus ou moins partagé (tous les trois ans) du futur nouveau modèle.

Cette réflexion ne s’applique évidemment pas de façon spécifique à Aircross mais bien au système commercial général de notre microcosme parapentesque.

Bonne après-midi

[quote=“Man’s,post:140,topic:42083”]
Le premier étage, A/B centraux en dyneema et le reste (C et A/B extérieurs) en aramide, solution Swing, zéro souci de calage et durabilité potable vu que l’aramide est mis seulement sur les suspentes les moins sollicitées. Dernier étage en dyneema, ça je crois que c’est devenu la norme. Je cite Swing pour l’exemple mais y’a beaucoup de marques qui ont résolu ces problèmes de décalage depuis bien longtemps, d’ailleurs c’est vraiment pas normal de voir encore ça à notre époque…

Il y a d’intéressantes questions qui ont été posée dans ce post.

Je met en lien la question que j’avais posé :
http://www.parapentiste.info/forum/ailes-de-performance/incidence-et-importance-de-lelagage-du-suspentage-t30418.0.html

C’est bien ils ont progressé : j’ai un pote qui a dû changer le suspentage complet de son Usport à 150h car elle ne volait plus, et d’après lui, ce n’était pas un cas isolé…

Ou alors tout en aramide, comme Ozone, ça bouge pas mais ça dure moins longtemps (en théorie).

Intéressant, mais cela reviendrait plus cher. C’est plus cher d’une part parce que la tresse (Dyneema, Kevlar ou autre) est plus chère à diam. égal que la suspente gainée, et d’autre part parceque que les suspentes fines non gainées sont épissurées alors que les susp. gainées sont simplement cousues, ce qui est moins cher à réaliser.
Malgré tout, un supentage fin légèrement surdimentionné peut être un compromis intéressant, car offrant une marge de vieillissement supérieure avant d’atteindre des risques de rupture. C’est je pense ce qui a cours sur les voiles EN D ‘normales’ et pas mal de C.
Sur ma Sky Antea2, le supentage supérieur est dégainé, mais le diamètre des suspentes est beaucoup plus important que sur les guns que j’ai pu voir (IP6&6, R10, R11).
Le problème est crucial sur les voiles de compétition, où on cherche le moindre gain de trainée. Je trouverait ça con qu’on hérite de ces problèmes là sur les voiles grand public.

l’ensilage, c’est pour nourrir les vaches. L’enduction des fibres c’est l’ensimage :prof:

Oups “je m’a trompé”. On va dire que le “l” et le “m” sont à côté sur le clavier. :canape:

juste pour revenir sur le diamètre des supentes ( sur les Bi c est surdimensionné et ca tient plus logntemps) ce nes ont pas des guns ( sauf certains), y a t il des constructeurs qui utilisent cela diamètre plus important que les autres

autre question : comment faire ses suspentes soit même j ai rien trouvé sur internet juste de la suspente au mètre mais pas de manuel et de technique bien décrite , quel matériel faut il : machine à coudre etc ? ( je devis un peu du post on ?)

J’ai refait quelques suspentes en tresse compétition, et c’est finalement assez simple. Matos : une aiguille à épisser, environ 2€ chez Decathlon, rayon pêche. La suspente est en fait une gaine tressée, un peu comme une chaussette. On rerentre le bout de la suspente dans la supente elle-même et la chaussette se serre et fait blocage. Il faut quand même faire un point de couture pour éviter que ça glisse, surtout sur le Dyneema qui est très glissant. Si on est vraiment pressé, une goutte de colle peut faire l’affaire.
La technique est la même que celle utilisée par les pêcheurs :
http://www.carpealsace.com/Technique-montage-realiser-une-epissure-avec-du-lead-core-h203.htm
Tant qu’on n’a pas fait le point d’arrêt (ou mis la colle), il est encore possible d’ajuster la longueur, ce qui peut être pratique pour le réglage fin de la longueur.

heu :grat:
faut quand même faire des marques de la bonne longueur sous tension , une étape de plus , ça commence a faire long pour faire un cône …
il y a des voiles plus simples que d’autre aussi dans le plan de suspentage , la M4 est très simple et c’est aussi un bon point pour moi
au moins si il faut le changer c’est plus facile et moins long

Je n’envisage pas une seule seconde de refaire un cône complet.
A moins d’avoir beaucoup de temps à perdre ou d’être très fauché, ça ne vaut pas le coup à mon avis.
Mais pour réparer ou remplacer quelques suspentes, c’est très utile de savoir se dépanner.

allez voir sur ce post j’ai ajouté la communication de Niviuk sur le sujet ; c’est intéressant.

http://sylvaingattini.blogspot.com/2013/07/le-bric-brac-de-lentretien-de-mon-aile.html

@gattou tipia
on avait deja eu ces infos, cependant je trouve que c’est pas très précis, pour des compétiteurs comme vous 100 ou 150h ce n est pas la même chose, et une révision du calage à 30 h ou 50 h ce ne st pas non plus la même chose, 30 h c’est vraiment peu

point positif la baisse de tarif du cône complet ( presque moitié prix par rapport aux 1ers prix annoncés)

encore merci pour tes tests sur le suspentage très très intéressant

Ma Marvel à 100h de vol, je ne fais pas de “gros 360”, je ne fais jamais de gonflage. J’ai eu un contrôle de calage en novembre 2012 en usine.
je viens de passer un contrôle: Mes suspentes sont en fin de vie ?? elles sont notées à 20% alors que le tissus est à 80% (résultat d’un pliage soigné, certainement)
c’est un type de suspentage très standard donc cela concerne tout le monde
Pourtant je n’ai pas vraiment constaté de différence de calage.

je me demande combien d’heure je peux garder encore ce cône avant d’être obligé de le changer
si quelqu’un a la réponse ?

la vache 100h et plus que 20%
c’est quoi la charge de rupture ?
fait le calcul vite tu fait 6(les g en 360) * ton poids et tu divise par la charge de rupture X A et B (14 sur la marvel )
2*(4(2A+1A’/4B) d’après para2000 …

Salut sylvain.
Heu concernant les tests de rupture des suspentes, je pensais que les donnes constructeur c était le mini et si en dessous on devait les changer? :grat:
Car la ça fait vachement moins! :koi:

Norbert

non les données constructeur c’est quand les suspentes sont neuves (elles sont données par le constructeur de la suspente, pas de la voile) ; ensuite ce sont les recommandations du fabriquant de la voile qu’il faut suivre ; c’est ce qu’il manquait et que l’on a maintenant. Maxi 150h et entre 100 et 150h en fonction du type d’utilisation. Mon contrôle de rupture à 160h le confirme.

Ce serait intéressant de d’autres pilotes fassent la même démarche que moi pour voir le vieillissement sur plusieurs voiles, et avec des usages différents.