2018 "Bilan accidentalité"...

Peut être parce que justement on est entre pilotes et pas face à des familles ou des autorités.

On est tous d’accord sur le fait que même un seul accident est intolérable. Par contre dire que malgré une année où les conditions météorologiques ont entrainées des records en nombre de vol sur de nombreux sites (à Samoens c’est clair) ceci accompagné de conditions souvent fortes à très fortes, le résultat d’accidentologie est ‘raisonnable’ ne me parait pas délirant. Au vu des conditions j’aurais imaginé une année noire.

Personnellement c’est une mauvaise année, j’ai assisté en live à l’accident d’un moniteur fédéral avec qui j’encadrais un groupe. Beaucoup plus difficile que de lire une statistique. A se demander si le jeu en vaut la chandelle.

:frowning: Je le connaissais aussi et avait eu l’occasion de l’apprécier en partageant aussi des moments de vol avec lui et du coup, j’ai ressenti une vraie peine à l’annonce de son accident et c’est justement cela, cette peine dont je ne peux/veux pas imaginer à quel point elle doit être pour ses vrais proches, qui m’a fait réagir ci-avant à l’image de Marc.

Que le plaisir indicible de voler vaille la chandelle, je n’en doute pas MAIS il me semble que l’on devraitt pouvoir en protéger plus la flamme en évitant ici ou là de la soumettre à des coup de vent pour lesquels elle n’est pas armé.

Je fais de la prose de comptoir mais je crois que des idées fortes (chacun les siennes) comme des images fortes peuvent nous aider à mieux cerner nos limites et ainsi rester dans un cadre encore “sûr”.

Dans son accident, dont je ne connais pas les détails, je n’ai aucun doute sur le fait qu’il ne s’est pas mis consciemment en situation de risque et donc je ne peux que faire des supposition sur ce qui a pu l’amener à se retrouver dans ces circonstances et cette situation à l’issue fatale. Et le connaissant, connaissant ses compétences de pilote et sa vision plutôt porté sur la raison et la sécurité que l’ambition et la performance, je cherche à comprendre pourquoi lui (et d’autres) finissent tout de même à ne pas arriver à éviter le vol de trop. Je ne crois pas à la malchance, que aux erreurs.

Mieux comprendre comment fonctionne notre réflexion quand elle nous conduit à l’erreur, peut me semble t-il nous aider à peut-être apprendre à fonctionner différemment et nous eviter ces dites-erreurs.

Attention je ne prétends pas y arriver pour moi mais je suis convaincu que d’y réfléchir avant, pendant et après mes vols peut m’aider à y tendre. Et je me nourris aussi pour cela des visions des autres, qu’elles aillent dans un sens positif ou négatif de mon point de vue ne change rien à leur intérêt. Et c’est en cela que de telles discussions me semble intéressantes et constructives pour moi et… je l’espère pour d’autres.

:trinq:

Nous avons eu l’AG annuelle de notre club hier soir.
A été évoquée l’évolution de l’accidentalité ces 3 dernières années des pilotes du club et des pilotes volant sur les sites que nous gérons.
En 2016 il y avait eu en particulier un accident dramatique (plus d’autres accidents) : un des meilleurs pilotes du club, particulièrement apprécié de tous, s’était tué juste après le décollage sur un site qu’il connaissait parfaitement.
En 2017 et 2018 on constate une très nette diminution des accidents : un seul un peu sérieux (survenu à un pilote de passage extérieur au club) et quelques très légers, ce qui correspond à une réelle décrue par rapport aux années précédentes.
On pense (et beaucoup de pilotes présents étaient d’accord avec ça) que l’accident mortel de 2016 a beaucoup marqué les esprits et a probablement modifié la façon de pratiquer d’un certain nombre de pilotes, en particulier de ceux qui volent beaucoup.
Il est vraiment dommage qu’il ait fallu passer par cet épisode dramatique pour qu’un certain nombre de pilotes remettent en cause la façon dont ils pratiquaient jusque là…
Il aussi été confirmé qu’il y a parfois un très faible écart entre un incident de vol, même sérieux, qui se termine bien, et un accident grave.

Marc

…“voler mieux” ben oui Marc la FFVL a bien eu raison de faire cette chose avec les Club et les écoles :ppte: car si le nombre des accidents reste important ceci aura évité son augmentation (avis perso) , pour le pilote qui a eu des soucis à Samoens je le connaissais aussi depuis pas longtemps , quinze jours avant son accident lors d’une journée dévidoir en plaine dans les Deux Sèvres nous avions échangés sur la sécurité…comme quoi…
Patrick je trouve tes “interventions/remarques” assez justes en général et plus particulièrement sur le bilan accidentalité. .
Cordialement . Pierrot capt . :vol:

Pour mettre un peu les choses en perspective, 120 000 personnes meurent en France du tabac ou de l’alcool.
Pourtant le discours et les actions gouvernementales ne me semblent pas du même niveau que vis à vis des 3-4000 de la route.

5 à 10 accidents mortels pour + de 10 000 dans une activité comme le parapente est acceptable, à mon avis.

Est-ce que les opérations voler mieux concernent aussi des sessions théoriques : météo, aerologie, etc?

Absolument !

Voir ici :

[b]http://federation.ffvl.fr/sites/ffvl.fr/files/2019%20-%20Courrier%20lancement_VM%202019.pdf

http://federation.ffvl.fr/sites/ffvl.fr/files/2019%20-%20Procédure%20subvention%20VM%202019.pdf[/b]

Voir aussi pièce jointe à ce message.

Marc

Marc Lassalle a écrit:

[quote]Il est vraiment dommage qu’il ait fallu passer par cet épisode dramatique pour qu’un certain nombre de pilotes remettent en cause la façon dont ils pratiquaient jusque là…
[/quote]
Je ne partage pas cette vision moralisatrice.

J’ai été également très touché par la perte de cet ami que nous avions en commun et pourtant, je n’imagine pas un instant avoir une pratique moins engagée. L’aérologie alpes du sud qui déchire à l’heure d’été est quelque chose qui me fait particulièrement vibrer depuis longtemps et je ne vois pas comment je pourrai m’en passer… c’est tout simplement une drogue et ma vie me paraitrait bien triste sans ces doses d’adrénaline. Je sais parfaitement que ma vie est en jeu à chaque fois que je m’y frotte mais personne ne m’y oblige et c’est mon choix. Je fixe les limites de ce que je peux supporter en terme de baston je n’attends pas d’un club qu’il me dise de lever le pied. Désolé.
Pire encore, j’espère que c’est un accident de vol qui m’emportera et pas le cancer du pancréas.
Voilà qui ne va pas dans le sens de ton prêchi prêcha.

:canape:

Je ne partage pas cette vision moralisatrice.
J’ai été également très touché par la perte de cet ami que nous avions en commun et pourtant, je n’imagine pas un instant avoir une pratique moins engagée. L’aérologie alpes du sud qui déchire à l’heure d’été est quelque chose qui me fait particulièrement vibrer depuis longtemps et je ne vois pas comment je pourrai m’en passer… c’est tout simplement une drogue et ma vie me paraitrait bien triste sans ces doses d’adrénaline. Je sais parfaitement que ma vie est en jeu à chaque fois que je m’y frotte mais personne ne m’y oblige et c’est mon choix. Je fixe les limites de ce que je peux supporter en terme de baston je n’attends pas d’un club qu’il me dise de lever le pied. Désolé.
Pire encore, j’espère que c’est un accident de vol qui m’emportera et pas le cancer du pancréas.
Voilà qui ne va pas dans le sens de ton prêchi prêcha.
[/quote]
Mais il ne s’agit pas de prêchi-prêcha et le club n’a jamais demandé à quiconque de “lever le pied” !
De quel droit d’ailleurs le ferait-il ?

Je signalais simplement que lors de l’AG du club, au moment où nous avons parlé d’accidentalité, des pilotes ont signalé que depuis l’accident mortel survenu en 2017 à notre ami pilote (accident qui nous a tous assez “secoués”), ils avaient quelque peu réduit leur degré d’ “engagement” lorsqu’ils volent.

C’est juste un constat et non pas un conseil ou une histoire de morale.
Et chacun vole évidemment comme il le souhaite.
Je crois que tu n’as pas bien compris ce que j’ai écrit !

Marc

Alors disons que je n’ai pas bien compris :trinq:

@ Jamaille, salut,
D’entrée je précise qu’il n’y a aucune tentative de moraliser ta pratique dans mon post.

Ton post est très intéressant car il met en évidence ce que des études ont démontré (un tas de documentations existe à propos) Tu es un cas typique de “sensation-seeker” et les mêmes études laissent penser que c’est un trait de nos facteurs humains directement lié à notre évolution et à celui de nos modes de vie. C’est comme si le fait de vivre dans un environnement de plus en plus sûr, aseptisé, provoquait un besoin de se mettre en danger en se surpassant dans des activités sportives extrêmes. On peut supposer qu’aucun homme des cavernes n’est jamais allé tirer la queue d’un tigre à dent de sabre pour se sentir pleinement vivant, quoique… non sérieusement, cela devait être déjà assez difficile de devenir trentenaire qu’il n’en avait certainement pas besoin même sans craindre un cancer du pancréas.

Toi visiblement tu en es conscient et prêts à assumer tes choix de pratique en y laissant ta vie. Après on peut même penser que tu crains un peu de simplement vivre puisque tu emets l’espoir de plutôt mourir d’un accident de parapente que d’un cancer de pancréas. Et pourtant si on prend les stats que l’on peut trouver sur le web, tu as de fait déjà 3 ou 4 x plus de “chances” de mourir en parapente plutôt que d’un cancer du pancréas. Donc sous cet angle tu peux déjà être rassuré. Maintenant pour mettre toutes les “chances” de ton côté de voir ton voeux exaucé, tu devrais choisir quelque chose de plus extrême que le parapente, wingsuit, base-jump ou Tourist-Trophy de l’ile de Man.

Maintenant il existe semble t-il du sensation-seeker en chacun de nous et particulièrement parmis les pratiquants de sports extrêmes dont le parapente fait partie. Seulement vu que l’on est pas tous égaux devant notre nature humaine. Il existe des sportifs de l’extrême qui gère très bien leurs besoins de sensations fortes et certains d’entre arrive même à transformer ce qui est dans le fond un handicap (être atteint d’une addiction me semble bien être un handicap) en avantage pour tirer le meilleur d’eux-même. D’autres ne gèrent pas du tout et finissent par y trouver un vrai handicap moteur qui met un terme de fait à leur pratique quant ce n’est pas carrément la mort. Et enfin, il existe une grande majorité, la plupart d’entre nous parapentistes qui en somme plus ou moins conscients et plus ou moins en capacité de le gérer et dont la très très grande majorité se fera juste de temps en temps rappeler à l’ordre mais où aussi, certains ne capteront pas ces rappels à l’ordre et finiront plus ou moins abîmés sans jamais l’avoir espéré, préférerant encore tenter leur “chance” avec les cancers et autres accidents de la route et de la vie.

C’est plutôt à eux que je pensais pour comprendre moi un peu mieux comment me préserver de mon côté obscur de sensations-seeker, comment mieux interpréter les rappels à l’ordre pour les intégrer pleinement dans ma pratique future et tans pis si cela m’amène à mourir d’un cancer dans… trente ans.

Du coup Jamaille, tu n’es pas en capacité de m’aider moi et d’autres dans ce sens et… personne sans doute ne peux rien pour toi.

Je te souhaite néanmoins et cette période de début d’année s’y prête idéalement, de voler encore longtemps avant de t’envoler pour du bon pour échapper à tes craintes.

:trinq:

Mon association à travaillé fort pour faire dire le contraire.

http://news.voiles4saisons.com/2018/03/le-vol-libre-nest-pas-un-sport-extreme.html?m=1

@wowo,

Je ne sais pas de quelle branche hominidé tu parles, mais les homo-sapiens, chasseurs-cueilleurs. d’il y à 70 000 ans, qui avaient atteint l’âge adulte avaient une espérance de vie jusqu’à 60 ans, et certains atteignaient les 80ans si l’on en croit un fameux historien israelien auteur d’un livre sur l’homo-sapiens.
Le tigre à dents de sabre, comme la plupart des grands prédateurs, a disparu du fait de l’homme et non l’inverse!

@ Charognards, ce n’est pas moi qui prétends que la parapente serait un sport extrême, c’est la société en général qui le considère ainsi. Par exemple ci dessous un article dans la grande presse ou encore on pourrait faire référence à l’appréciation faite par les compagnies d’assurances dans la cas de prêts immobiliers, par ex.

https://www.lexpress.fr/tendances/voyage/sport-extreme-decouvrez-comment-pratiquer-un-sport-d-aventure_1266000.html

[Quote]"Ski freestyle, skydiving, slackline, saut à l’élastique, en parachute, en parapente… Avec ces nouveaux sports extrêmes, les amoureux de sensations fortes et d’aventure vont pouvoir s’en donner à coeur joie. "
[/quote]
Pour moi perso ce n’est pas un sport extrême puisque je suis convaincu que sans souci majeur de santé, c’est un sport que je pourrai exercer jusqu’à un âge assez avancé MAIS il est vrai, que je fais de mon mieux dans mon approche de l’activité pour ne jamais me retrouver dans des situations “extrêmes”. Il me parait clair que dans le cas du parapente, c’est non pas l’activité en soi qui est extrême mais bien le choix du pilote de la rendre telle. C’est dans ce sens que je conseillais à Jamaille de se tourner vers le base-jump, le wingsuit ou encore la compet moto au TT de l’Isle of the Man. La il me semble que l’on est bien plus dans le sport extrême car le simple choix de vouloir y participer nous amène à accepter de fait de nous retrouver dans des situations extrêmes.

Maintenant pour votre vidéo très sympa au demeurant, on peut tout de même sourire que les réalisateurs ont cru utile voire nécessaire de la débuter avec des image de voltige parapente. Perso il me semble que faire du tumbling en parapente c’est définitivement choisir d’en faire une activité sportive extrême.

@ Fabrice,

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Médecine_dans_la_Préhistoire_et_la_Protohistoire

[Quote][i]"Estimations de l’espérance de vie moyenne des hommes préhistoriques

On ne dispose que d’une vision très partielle des populations préhistoriques et protohistoriques, dépendante des conditions de conservation mais aussi des rites funéraires variant au cours du temps (sépulture, crémation, traitements post-mortem différents en fonction du sexe, de l’âge, de la classe sociale, etc.). Plusieurs études utilisent l’analyse des squelettes trouvés en un site et établissent des statistiques sur l’âge de la mort, et par extrapolation donnent une espérance de vie. La plupart de ces études montrent que les squelettes les plus représentés sont ceux des personnes ayant environ 15 ans, les femmes étant plus représentées que les hommes. Voici la compilation que W. Krogman publie en 1940[3]:
Homme de Néanderthal : 80 % des personnes meurent avant l’âge de 30 ans, 95 % avant l’âge de 40 ans ;
Homme de Cro-magnon : 62 % des personnes meurent avant l’âge de 30 ans, 88 % avant l’âge de 40 ans ;
Homme du Mésolithique : 86 % des personnes meurent avant l’âge de 30 ans, 95 % avant l’âge de 40 ans.
À titre de comparaison, 70 % des sinanthropes meurent avant l’âge de 15 ans[/i]"
[/quote]
Alors là comme sur beaucoup d’autres sujets, on peut trouver toutes les affirmations que l’on veut. Comme par exemple l’hypothèse de la cohabitation de l’homme des cavernes et du tigre à dent de sabre :

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Préhistoire

[quote][i]"Début de la PréhistoireModifier

La Préhistoire commence avec l’apparition de l’Homme. Or celle-ci est le fruit d’une lente évolution sur plusieurs centaines de milliers d’années, depuis un hominine encore indéterminé[a]. L’apparition de l’Homme dépend des critères utilisés pour définir le genre Homo, qui varient selon les chercheurs.

Pour certains chercheurs, le genre Homo serait attesté il y a environ 2,8 millions d’années, d’après un fossile actuellement attribué à ce genre découvert en Éthiopie en 2013 (LD 350-1)[2]. Plusieurs espèces se sont développées au Pléistocène inférieur, dont Homo habilis (2,3 Ma) et Homo rudolfensis (2,4 Ma[b]), qui ont coexisté en Afrique de l’Est. Ces deux espèces montrent une bipédie plus avancée et un cerveau un peu plus volumineux que les Australopithèques, et on leur a généralement attribué les outils trouvés dans les mêmes couches stratigraphiques que les fossiles humains, alors que ces couches ont aussi livré des fossiles de Paranthropus boisei.

La fabrication d’outils a longtemps été considérée comme propre au genre Homo. Des découvertes récentes ont montré que les Australopithèques, qui précédaient les humains et dont ces derniers sont probablement issus, ont peut-être eux aussi produit des outils de pierre. En 2012, la découverte d’un site d’industrie lithique à Lomekwi 3 au Kenya, daté de 3,3 Ma, a montré l’existence d’outils lithiques à une date nettement antérieure à l’apparition du genre Homo[3]. Les comportements traditionnellement associés au genre Homo pourraient donc être partagés par plusieurs genres chez les Hominines.

Selon que l’on considère que la lignée humaine est représentée par le seul genre Homo ou par la sous-tribu des Hominina, ou que le critère déterminant est l’apparition des outils, la Préhistoire débute donc respectivement il y a 2,8 Ma (premiers Homo), 3,3 Ma (premiers outils) ou 7 Ma (datation de Toumaï, surnom de Sahelanthropus tchadensis). [/i]"
[/quote]
Et

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Smilodon

[Quote]"Smilodon (prononcé [smilɔdɔ̃]) est un genre de félidés qui vivaient en Amérique entre 2,5 millions d’années et 10 milliers d’années avant notre ère. Ils sont appelés smilodon ou tigre à dents de sabre, cette deuxième appellation étant étendue à d’autres machairodontinés. Semblable au lion, il était caractérisé par ses longues canines supérieures émergeant devant la mâchoire inférieure. "
[/quote]
:trinq:

:+1:

J’ai aussi été très surpris que pour un film qui veut présenter le parapente comme un activité tranquille et apaisée, on commence par montrer des pilotes effectuant des manœuvres d’acro et en particulier des “infinity tumblings” !
Est-ce la façon habituelle de pratiquer le parapente ?
Cela me semble vraiment incohérent avec le discours (sympa d’ailleurs) de ce film… :grat:

Marc

C’est à mon avis justement pour créer un contraste avec les images suivantes, pour dire que ce n’est pas que ça (= les acrobaties) le vol libre, tout en admettant que c’est une partie de l’activité, visible, mis en avant et qui fais rêver tout type de pratiquants.

Les statistiques valident elles que l’acro est une pratique plus risquee ? que le cross par exemple ?
Pas certain …

Je ne crois pas qu’il y ait beaucoup d’accidents en acro (en plus ils volent avec deux, voire trois secours, alors… :pouce: ).
Mais il est clair que l’activité, pour des non initiés, apparaît comme particulièrement dangereuse, ce qu’elle n’est sans doute pas au vu du niveau de ceux qui la pratiquent et du faible nombre d’accidents (à vérifier).
Le tableau récapitulatif annuel de l’accidentologie de la fédération ne cite pas spécifiquement l’acro, alors que l’on dispose du nombre d’accidents pour la compétition, le cross ou la pratique biplace.
Jean-Marc, il faudrait demander à la fédération de ventiler aussi les accidents en acro (s’il en existe ?).

Marc

Je crois qu’en faisant la vidéo, ils ont voulu prendre le taureau par les cornes de façon à devancer les réflexions prévisibles.

S’ils avaient mis juste des images paisibles en disant que le vol libre n’est pas un sport extrême, c’est prévisible que plusieurs personnes auraient dit; ouais mais j’ai déjà vu quelqu’un faire des acrobaties.