50% des richesses possédées par 1% de la population

Haaa !

Pourrais-tu aussi stp nous donner les références des publications du Vatican sur le catholicisme romain ?

D’avance, merci.

Le peuple ? au lendemain de la révolution on lui a promis un système représentatif (oui, Rousseau voulait une démocratie, mais Sieyès a gagné).
depuis, le peuple, à qui on explique qu’il a la chance de vivre en démocratie et que c’est formidable, élit des professionnels qui sont sensés les représenter.
Dans les faits, les représentants ne le sont pas et s’il commence à faire les choses de travers, deux assemblées non élues par le scrutin universel sont là pour bloquer toute décision déviante.

du coup, le peuple, il peut s’agiter comme il veut, il reste soumis à une petite élite qui fait ses études, vit et se reproduit dans son propre microcosme (un peu comme les profs, mais en mieux payés). Le tout avec la bienveillance de la finance et de l’industrie.

chacun à sa place et les hippopotames seront bien gardés. :pouce:

Le peuple est un con !

(me souffle PwC dans l’oreillette)

sinon un bon film à voir en plusieurs partie sur dailymotion :
http://fr.web.img6.acsta.net/medias/nmedia/18/78/50/11/19540767.jpg

ou en une seule fois sur preuve par l’image… :wink:

http://preuves-par-images.fr/#/inside-job

Oui, avant c’était l’église qui était toute puissante et qui faisait peur avec enfer et paradis pour les plus con, maintenant c’est la finance, rien de change, le peuple de base il a le droit de travailler pour pas grand chose et se taire ! :slight_smile:

oui mais, si tu commences à noyer le poisson en nous racontant une histoire sur le lobby des pêcheuses lesbiennes espagnoles, nous on perd le fil … et du coup… on a du mal à mordre à l’hameçon…du coup… :sors:

http://www.contrepoints.org/2015/02/04/196732-voila-pourquoi-je-nembaucherai-pas-marcel

[quote]Mon nom est Alcide Repart, j’ai 53 printemps au compteur de ma vie. Après de nombreuses années passées en Autralie, je suis revenu voici quelques mois afin de reprendre la petite entreprise de mon père, qui était fabricant de brouettes. Chacun se souvient de ce célèbre slogan des années 1960 : « Quand toutes les autres s’arrêtent, seule la brouette Repart… »

En fin d’année 2014, j’ai mis au point une nouvelle brouette, plus légère et plus stable, avec laquelle je pense augmenter mon revenu, qui sinon demeurera bien modeste. Si les ventes suivent, je ne pourrai pas assumer seul la fabrication, et il me faudra embaucher un compagnon dans l’atelier. J’avais pensé demander à Marcel, qui est un brave gars du village et qui recherche justement du travail. Mais ne connaissant rien aux lois françaises, car je suis resté longtemps loin du pays, j’ai parlé avec des amis artisans, je suis allé à la chambre des métiers, j’ai consulté internet, et je vais vous expliquer pourquoi je n’embaucherai pas Marcel.

Je pensais donner à Marcel 100 euros par jour, s’il me fabrique quatre brouettes. Enfin moi je peux en construire quatre, parce que je ne compte pas mes heures. Mais j’ai appris qu’une loi interdisait de faire travailler un employé plus de sept heures. Alors je ne comprends pas pourquoi Marcel, travaillant moins que moi, et fabriquant donc moins, gagnerait plus que moi sans avoir aucune responsabilité.

Voilà pourquoi je n’embaucherai pas Marcel, parce que, voyez-vous, je suis constructeur de brouettes, pas philanthrope.

Ces 100 euros journaliers, je comptais lui donner chaque vendredi soir, à l’issue de la semaine de travail, comme le faisait mon père autrefois, soit 500 euros tout rond s’il travaillait du lundi au vendredi, et 400 euros si la semaine compte un jour férié. Mais j’ai appris que désormais, on devait payer les salariés chaque mois, ce qui est totalement niais vu que, chacun le sait bien, les mois n’ont pas le même nombre de jours et sont semés de jours fériés… Ce n’est peut-être pas la faute de Marcel, mais en tous cas pas de la mienne. Je ne vois pas pourquoi je lui donnerais la même somme en février qu’en janvier, car mon père m’a toujours appris qu’à tout salaire doit d’abord correspondre un travail.

Voilà pourquoi je n’embaucherai pas Marcel, parce que, voyez-vous, je suis constructeur de brouettes, pas une banque chargée de compenser les bosses du calendrier.

Je croyais aussi qu’il suffisait de lui donner cet argent, et de le déclarer aux Impôts, pour être en règle avec la loi. Mais j’ai appris qu’il fallait écrire un bulletin, avec une bonne vingtaine de lignes, et prendre à Marcel, sur l’argent que je lui dois, un certain pourcentage, pour aller le donner à une palanquée d’organismes divers aux noms exotiques : Urssaf, pôle emploi, etc. Sur les 500 euros hebdomadaires que je comptais donner à Marcel, une fois servis ces organismes, il lui en restera moins de la moitié. J’ai objecté qu’alors, il ne pourrait pas vivre. On m’a répondu que certes il ne vivrait pas bien du tout, mais que par contre il était assuré contre tous les accidents de la vie : la maladie, la vieillesse, les coupures de doigts, la maternité (pour ceux qui n’ont pas suivi, Marcel est un mâle…), le chômage, la petite et la grande vérole (la petite c’est en standard, mais la grande c’est avec supplément), la grippe espagnole, et même le décès…

Alors j’ai dit que tout ça était idiot, puisque Marcel pouvait très bien s’assurer lui-même pour ce qu’il voulait et que sa vie privée ne me regardait pas. En outre son grand-père possède un joli vignoble, donc il ne sera jamais dans le besoin en cas de chômage car il héritera bientôt de cette vigne. En outre, sa grand-mère va lui léguer deux ou trois maisons qu’il pourra louer, donc cotiser pour la retraite ne servira à rien. Et cotiser pour le décès ne veut rien dire non plus puisqu’il est célibataire et que s’il meurt il ne pourra toucher cet argent.

Et enfin j’ai argué que je ne comprenais rigoureusement rien à leurs paperasses et que j’avais autre chose à faire le soir, après avoir assemblé mes quatre brouettes, que de remplir des papiers et faire des chèques pour des risques qui ne me concernaient pas. On m’a méchamment répondu que c’était comme ça la solidarité en France depuis la guerre et que c’était pas autrement, et que si je ne payais pas tout ça on me traînerait devant une cour de justice et on me prendrait cet argent de force.

Voilà pourquoi je n’embaucherai pas Marcel, parce que, voyez-vous, je suis constructeur de brouettes, pas scribouillard et redistributeur d’argent. Et que la nuit, j’ai besoin de me reposer. Et que, pour avoir donné un travail à quelqu’un de mon village, je ne veux pas courir le risque de finir devant un tribunal.

J’ai toutefois demandé ce qui se passerait, si j’étais assez fou pour m’occuper de ces problèmes, au cas où Marcel se trouverait immobilisé par une brutale lombalgie après avoir riveté toute la journée. Avec un tel montant de cotisations, je ne doutais pas que Marcel fut choyé comme un prince, et que ladite assurance me fournirait pronto un Marcel bis pour continuer le travail. On m’expliqua alors que Marcel percevrait 80% de son salaire, puisque ce n’était pas de sa faute s’il était sans revenu, mais que moi, par contre, je devrais fournir les 20% restant, soit quasiment 300 euros par mois, jusqu’à ce que le Rhône se jette dans l’Euphrate, au nom d’une mystérieuse convention signée autrefois par une secte très occulte qu’on appelle partenaires sociaux. J’objectais que si Marcel avait une lombalgie, ce n’était pas ma faute non plus et que son assurance n’avait qu’à s’en occuper (c’est d’ailleurs à ça que ça sert, une assurance…). Et que si moi, je devais construire encore plus de brouettes pour payer ces 300 euros, c’est moi qui aurais la colonne vertébrale en quenouille. On me rétorqua alors que je n’aurais droit à rien du tout, vu que la colonne vertébrale d’un patron, c’était son problème à lui et pas celui de la solidarité nationale.

Voilà pourquoi je n’embaucherai pas Marcel, parce que, voyez-vous, je suis constructeur de brouettes, pas assureur ni réassureur. Et que si je travaille, comme la majorité des gens, c’est pour moi et ma famille, et pas pour les autres.

Je me suis aussi inquiété de ce que je ferais de Marcel si mes brouettes ne se vendent plus un jour et si je dois me séparer de lui. On m’a alors imprimé un document décrivant par le menu la procédure de licenciement. Je l’ai lue trois fois, avant d’abandonner. J’ai seulement compris que Marcel serait payé à ne rien faire un certain nombre de mois, et que l’argent pour le payer à ne rien faire sortirait de ma poche, alors même que je n’aurais plus de rentrées. Et pour pimenter la sauce, il faudrait que je lui verse une indemnité de licenciement, au moment où l’entreprise n’aurait plus d’argent, et moi les poches vides et plus de boulot…

J’ai objecté que si les clients ne veulent plus de mes brouettes, ce n’est bigrement pas ma faute, et que s’ils ne les achètent plus, je n’ai donc plus de trésorerie, donc je ne vois pas, sauf à puiser dans mes économies, comment je pourrais rémunérer Marcel, qui ne fabrique plus, avec de l’argent que je n’ai pas. On m’a rétorqué qu’un contrat c’est un contrat, et que je dois le respecter et qu’un patron se doit de fournir à ses salariés un minimum de sécurité. À quoi j’ai répondu ne pas comprendre comment je pourrais fournir à Marcel une sécurité que moi je n’aurais jamais… Je leur susurrais aussi que si je voulais embaucher Marcel, c’était pour lui donner un travail, pas pour lui assurer un salaire…

Voilà pourquoi je n’embaucherai pas Marcel, parce que, voyez-vous, je suis constructeur de brouettes, pas nounou sociale.

Un monsieur, se prétendant contrôleur du travail, avec des mains bien trop blanches pour savoir vraiment ce qu’était le travail, est venu visiter l’atelier de mon père. Il a poussé des cris de choucas en rut devant l’emboutisseuse, hurlant qu’elle n’était pas aux normes, et que si je mettais un employé devant cette machine, j’irais droit en prison. J’ai répondu que mon père avait travaillé 40 ans sur cette machine vénérable, et qu’il était seulement mort d’être trop vieux. Que de toute façon je n’avais pas le premier sou pour acquérir une nouvelle emboutisseuse, et qu’il y avait mille autres possibilités pour se blesser dans un atelier que d’aller mettre la main sous cette satanée machine.

Voilà pourquoi je n’embaucherai pas Marcel, parce que, voyez-vous, je suis constructeur de brouettes, pas ange gardien.

Puis un jour, quelques mois après mon retour en France, un gentil courrier m’a annoncé que j’allais devoir, moi aussi, donner plus de la moitié de mon bénéfice, après avoir rémunéré Marcel, afin de bénéficier d’une protection sociale contre une montagne de calamités (curieux le lapsus légal qui vous fait « bénéficier » de choses diverses avec votre propre bénéfice…). J’ai décliné l’invitation, puisque j’avais, durant ma vie dans le Pacifique, économisé suffisamment pour être à l’abri. On m’a répondu que la protection, dans le doux pays de France, n’était pas une option personnelle, mais obligatoire, sous peine des pires sanctions financières et même de la prison.

Voilà pourquoi je ne vais sans doute pas continuer l’entreprise, et donc pourquoi je n’embaucherai pas Marcel, parce que, voyez-vous, je suis constructeur de brouettes, pas un coffre-fort où vont puiser des gens que je ne connais pas pour me garantir des choses dont je n’ai nul besoin.

À cet instant de mes réflexions sur l’avenir de cette petite entreprise familiale, j’ai regardé l’allure des bâtiments où créchaient ces gens qui voulaient ma peau, je les ai trouvés tristes et laids. J’ai regardé la tête des employés de ces machines bureaucratiques auxquelles je m’adressais, je les ai trouvés déprimés et déprimants. J’ai regardé les imprimés que j’avais reçus, je les ai trouvés illisibles et incompréhensibles. Et j’ai pensé à mon grand-père et à mon père, fiers de leurs brouettes et heureux de satisfaire leurs clients. J’ai pensé au rêve que j’avais, en revenant en France, de retrouver ce bonheur simple durant une dizaine d’années, avant de goûter aux joies de la pêche à la ligne. Je me suis demandé pour quelles obscures raisons j’irais me crever le derrière pour faire vivre cette armée de parasites et entretenir un système qui est à l’absolu opposé de mes valeurs les plus sacrées. Parce que, voyez-vous, le travail a toujours été pour moi synonyme de bonheur. Et ce bonheur-là, tous ces organismes en ont fait un bagne…

Le problème dans tout ça, c’est que nous sommes cinq millions de petits artisans dans ce pays qui n’embaucherons pas Marcel… C’est ballot, n’est-ce pas… Mais après tout est-ce vraiment un problème ? Ne pas embaucher Marcel, ça fera plein de boulot pour les assistantes sociales, les pôlemployistes, les distributeurs de revenus minima, et bien sûr les fabricants de brouettes chinoises… Et la France, vue d’Australie, passera encore un peu plus pour le dernier pays communiste d’Europe de l’ouest.

Quant à Marcel, il se demandera longtemps pourquoi je ne l’ai pas embauché. Il se trouvera bien quelques bonnes âmes pour lui susurrer que les patrons sont tous les mêmes, ils préfèrent se dorer la pilule dans le Pacifique que de jouer en France un rôle social de solidarité. Je n’ai jamais voulu jouer de rôle social, moi, parce que, voyez-vous, je suis un simple constructeur de brouettes… Et les autres, là-haut, les hauts fonctionnaires qui savent tout sur tout alors qu’ils n’ont jamais travaillé de toute leur vie (dans le sens où mon père entendait le mot « travail »), ils se demanderont longtemps pourquoi je suis reparti. Pas le temps de leur expliquer… Si à Bac+20 ils n’ont toujours pas compris, il est définitivement trop tard…

Dans quelques jours, je vais cesser de riveter des brouettes et je vais repartir dans le bush australien. Je vais fermer la porte du vieil atelier, qui a fait vivre ma famille pendant deux générations, et jeter la clé dans la rivière. J’aime toujours ce pays où je suis né, mais je n’ai pas le courage d’apprendre à devenir aussi abruti que ceux qui le dirigent aujourd’hui.
[/quote]
je ne suis pas d’accord avec tout, mais c’est bien écrit :pouce:

oui, oui, ça fait partie de ton argumentaire ou tout se mélange et dans lequel tu essayes de faire passer l’ultralibéralisme pour l’anarchie dans son sens noble. ROTFL

il doit exister le même argumentaire inverse point par point dans les tiroirs de Lutte Ouvrière.

va falloir arrêter, toi et Jean nono avec vos fablettes caricaturales à deux balles, ça ne fait pas du tout avancer le débat. (et oui, j’ai tout lu, c’est bien écrit et bien démago)

sinon, je vais commencer à expliquer l’attaque de Charlie Hebdo avec la fable du loup et de l’agneau, ça sera pas mieux.

Pfffff, t’aurais dû mettre ça avant, parce que je l’ai embauché moi Marcel :frowning: merde je suis cuit.

et sous quel prétexte il faudrait que je vous laisse raconter vos fablettes à vous sans raconter les miennes ?

mais oui, ne t’inquiètes pas, je limite mes participations (mais j’ai quand même le droit de venir de temps en temps ! non ?)

Tiens Piwaille, ça c’est pas une petite histoire inventée mais un exemple réel et actuel présenté dans un article de Mediapart.

Les mésaventures d’une PME dépecée par des fonds vautours

Qu’est-ce qu’ils en penseraient, selon toi, les libéraux de contrepoints.org?

Désolé pour les couleurs dégueulasses, je ne connais pas ce site mais visiblement ils ont pompé tout l’article de Mediapart.

non, non, ne te limite pas, au contraire. On est pas d’accord sur tout, mais en général j’aime bien te lire (toi, pas les conneries d’Alcide Repart -on dirait un nom groslandais soit dit en passant).
tu auras noté, j’espère, que je parles DES fablettes en général et pas seulement des tiennes :slight_smile:

Je vais aller lire … mais d’ores et déjà, loin des fantasmes des vautours du cac 40 et autres golden boys, l’histoire d’Alcide Repart causera à beaucoup d’artisans, commerçants et autres “petits” entrepreneurs.

bon, je suis allé lire …
ça doit certainement exister … je répète encore une fois : est-ce représentatif ?

l’histoire d’alcide est certes une gentille fabulette, mais encore une fois, je la trouve très représentative de ce que vivent les petits employeurs …
quand je lis les aventures de FPEE, une boitge de 650 personnes, pour moi on est déjà plus dans la majorité des cas

http://www.merkapt.com/wp-content/uploads/répartitiond-des-entreprises-en-france-selon-la-taille-insee-merkapt.jpg

FPEE c’est un (ou peut être plusieurs cas) dans un segment qui représente 5% du secteur entrepreneuriale …
Alcyde Repart c’est un des 66% qui n’arrive pas à passez parmi les 28% ou bien ce sont les regrets de quelques uns des 28% qui ont franchi le pas

On parle bien de 94% des entreprises françaises (données 2011, je n’ai pas trouvé de graphique plus récent, des données brutes sont accessibles ici : http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?ref_id=NATTEF09203 )

je pense que tu part du principe que tous les entrepreneur solo veulent devenir plus gros.
mais tu oublie que ce 66% c’est aussi les médecins, artistes indépendants, kinés, consultants indépendants, etc etc, et pas seulement les commerçants et petites entreprise qui peuvent grossir.

on fait dire ce qu’on veut aux statistiques :slight_smile:

juste pour être clair : je ne défend en aucun cas l’état de notre organisation nationale autour du travail. bien au contraire.

Pour avoir eu pendant 17 ans ma “petite entreprise” je comprends très bien le discours d’Alcyde Repart.
A un moment je me suis posé les même questions que lui, et comme lui je n’ai pas embauché mon Marcel.
J’ai travaillé 12h/j et 6j/7 pour compenser.

Quand j’ai fondu les plombs j’ai eu droit à rien, peau de balle, après 17 ans de cotise tout azimut.

Depuis je cultive mon jardin.
j’ai lu qqpart que de faire pousser ses légumes à partir de ses propres graines, c’est comme d’imprimer ses propres billets de banque :mrgreen:
… ma façon à moi de lutter :roll:

tous non ! bien au contraire (déjà parce qu’il y a un paquet d’alcyde Repart)

mais beaucoup d’entrepreneur voudraient bien sécuriser un peu leur entreprise, un truc style pouvoir continuer à gagner un peu d’argent s’ils se vautrent en parapente ou autre.
Leur but n’est pas forcément de venir une multinationale, simplement avoir deux outils de production (un alcyde et un marcel) pour que la machine ne tombe pas complètement en panne si jamais un des deux grippe.

oulala…Alcide Repart :fume: :fume: …rarement lu autant de demago…et de fausses verites, ce texte est plein d’inexactitudes et d’un egoisme rare

Pourquoi Alcide est un gros menteur:

  • aucune loi n’impose un maximum de 7 heures pas jour, la loi precise une coupure de 11 heures (de memoire) entre deux cycles de travail, les heures supplementaires existent au dela des 35 heures hebdo, et il n’y a plus de plafonnement haut
  • les jours feries, 11 en France, pas de quoi se rouler par terre, sachant que ceux qui tombent en week-end ne sont pas decomptes (on arrive souvent a 7/8 jours par an)
  • le salaire mensuel paye les jours travailles, point barre, donc en Fevrier la paye est moindre (sauf pour les boites qui pratiquent un lissage sur l’annee, mais ca n’est en aucun cas obligatoire)
  • les cotisations: ben oui en France on cotise, mais en l’occurence le brave Alcide, il ne paye pas pour la retraite de Marcel, mais pour celle de ses contemporains deja retraites, parmi lesquels il y a sans doute de la famille de cet Alcide…ca s’appelle la solidarite…et en plus, les brouettes d’Alcide, c’est principalement des papys a la retraite qui les achetent, donc c’est tout bon pour lui - on retrouve aussi le vieux fantasme de la creation de la retraite par ses propres moyens, chimere ultra liberale qui, on le sait bien, ne peu etre payante que pour des gens ayant deja un minimum de moyens (le smicard n’arrive pas a finir les fins de mois, il ne va pas epargner pour faire du logement locatif, il n’est meme pas proprietaire de sa propre maison, qu’il loue a la mere d’Alcide depuis 30 ans…)
  • les accidents du travail, la maternite, la maladie sont couverts a 100% par la securite sociale, non a 80% comme avance par Alcide, il ne va rien payer pour ca…l’employe verra lui son salaire amoindri au fil du temps, en cas d’arret long, mais ca ne coute rien a Alcide, qui peut avoir recours a l’interim pendant cette periode s’il le souhaite
  • cet Alcide ne doit sans doute jamais utiliser la route, les transports en commun, il n’a pas besoin de la police, de la justice, il se passe de meteo, il n’est jamais malade et ne va donc jamais a l’hopital, il n’aura pas de traitements lourds…donc il ne comprend pas l’interet de payer des taxes sur la richesse generee par son entreprise, c’est a dire par son travail ET celui de Marcel

J’ai du en laisser passer des contre-verites, mais c’est deja pas mal en quleques lignes

C’est bien les textes bien rediges (et encore que, on est pas dans du Flaubert non plus hein), mais c’est encore mieux quand ils collent a la realite

PS: je me remet pas en cause les difficultes de PME, et le fait qu’il faille les soutenir bien plus que ca n’est le cas actuellement, mais c’est pas une raison pour propager des betises, ca ne fait pas avancer le debat

C’est surtout un gros égoïste, ça m’épate qu’on puisse donner ce texte en exemple pour vouloir dire autre chose…

Mais ce que j’aime bien, c’est qu’à la fin de son histoire… Alcide repart ! :mrgreen: Bon débarras !