
je souhaiterai partager mon experience et avoir l’avis de pilotes plus experimentés ou qui peuvent être dans la même situation que moi. Je soumet un cas concret qui s’est présenté à moi plusieurs fois:
- cheminement le long d’une pente qui déclenche, en prospection pour s’extraire (config. début de vol)
- thermiques étroits et plutôt faibles (+1 ou +2 m/s)
- pas de possiblité de tenir en dynamique
- vent orienté travers pente environ 10km/h, disons de face en cheminement
- la pente est à ma droite
dans ce ces conditions il m’arrive souvent de croiser un thermique, je sens que ça monte, le vario bip, j’amorce mon virage systématiquement vers la gauche (pour s’éloigner de la pente), avec commande + sellette, la premiere rotation se passe généralement bien (sur les premiers 180deg, face au vent), lorsque j’arrive vent de dos je sors du thermique et je dois enfoncer plus la commande pour tourner plus vite, la montagne se rapprochant alors grande vitesse :affraid: et vu que l’aile est plus incliné et que je suis hors du thermique le taux de chute est alors dramatique… quand je suis revenu face au vent la voile revient à plat et je peux re-rentrer également dans le thermique -> ressource + thermique je remonte mais sans compenser forcement la perte dans la seconde moitié du tour.
Au final des fois j’arrive à monter mais souvent non, et j’ai remarqué que d’autres pilotes arrivent à monter (même parfois rapidement) alors que moi pas.
Avez-vous ce même problème? L’avez-vous eu par le passé dans votre progression? Comment-avez vous fait?
Je pense que c’est une clé fondementale dans ma progression mais aujourd’hui je n’ai pas encore trouvé la réponse par moi-même (voler plus lentement? tourner encore plus fort? sortir volontairement au vent du thermique pour rentrer dedans dans le seconde moitié du tour? tourner d’abord face à la pente?). Et cela fait souvent la différence entre un beau vol et un plouf, en regardant les autres en haut… :fume:
En regardant mon carnet de vol je constate que c’est quelque chose de récurrent et je trouve ça assez agaçant, d’autant plus que du coup je me mets souvent la pression au déco en me disant “pourvu que je fasse pas un plouf”. Je ne me sens pas confiant non plus car la seconde moitié du tour quand la montagne se rapproche face à moi j’ai quand même bien les jetons, une fois au-dessus du relief généralement tout va bien. Je sais pas si vous voyez ce que je veux dire…



@ Makumba pour tes explications.