[quote]Maintenant je ne suis pas le messie, je ne suis pas le gourou,
[/quote]
Ben évidemment, tout le monde sait que c’est pas moi qui t’ai envoyé sur terre!
Whaoh…17 pages !!! Et j’ai tout lu ( Y compris les envois au flood)mais j’ai un peu mal à la tête :bang:
Mais sinon pour Noêl je sais tj pas si je fais viande ou volaille :grat:
…C’est du flood ? Ah…désolé.
A titre de comparaison, si les secours sont ce que sont les crashs, chutes en F1, rallyes, motos ou chutes en skis, je crois que nous sommes pas si mal.
Il est clair que les autres fédérations enquêtent méthodologiquement avant de prendre une décision affectant la discipline. Je n’en ai jamais vu exclure du jour au lendemain tout le matériel compétition du jour au lendemain. S’il y a un problème, on regarde ce qu’on peut faire et on passe d’un système à un autre sans prendre une mesure extrême inadaptée à la situation.
Pourquoi avoir exclu les voiles utilisées sans problème les années précédentes? Sur les 12 manches Est-Vosges de 2011 avec une participation de 50% de VNH environ, les 2 seuls blessés sont des pilotes de voiles homologuées.
En F1, en WRC, en Moto-GP et en descente (ski) il y à eu et il y aura encore (malheureusement) des blessés graves et aussi des morts (malheureusement bis) et on pourrait citer de nombreuses autres disciplines et jamais cela c’est conclu par un changement de règles aussi brutale (et irréfléchi) que l’interdiction des VNH par la FAI et en cascade par toute les fédé nationales.
Attention, je ne dis en aucun cas que les VNH soient bonnes … ou mauvaises d’ailleurs. Je n’ai pas les compétences pour, ni assez de connaissances et de recul sur la compétition parapente.
Maintenant, dans ma 1ère saison de compétition, je dois tout de même avouer que j’ai été surpris par la proportion de VNH sur des compétition “B”. Il faut croire que la France dispose vraiment de beaucoup de pilote de (très) haut niveau et tans-pis si tous ces pilotes de (très) haut niveau finissent parfois au tas avant des voiles EN-D, EN-C, EN-B peut-être même EN-A si on cherche bien dans les résultats.
Pour moi, c’est évident, le problème se situe avant tout chez les pilotes qui ne savent mettre en correspondance la performance qu’ils veulent et celle qu’ils sont capable d’assumer.
Ceci étant dit, je n’ai pas d’idées lumineuses apte à amélirer la sécurité en parapente que ce soit en compétitions de très haut niveau, en “B”, en cross, sur site ou même en stage init.
Que la FFVL engloutisse notre pognon avec leur arnaque d’interdiction des VNH ou autre, je suis hors sujet.
C’est bien la tendance : garder les trois A et se faire enculer avec plaisir.
Ne pas moufter.
Blablater à n’en plus finir sur la maitrise de sa voile et le choix de celle ci (c’est bon pour les débutants mais ils n’ont pas ce soucis non ?)
Rester dans le rang !
J’veux pas voire un poil qui dépasse !
Un autre sujet de réflexion:
A l’AG de la league il y a 2 semaines, Martin Scheel nous a présenté sa vision des choses pour l’avenir:
Apparemment les accidents graves arrivent en majorité durant les championnats du monde et à peu près jamais en PWC, semble-t-il à cause du mode de sélections de ces évenements respectifs.
Fort de ce constat, pourquoi ne pas organiser la compet de haut niveau comme suit:
Un championnat du monde “nations” où chaque pays envoie ses 3 meilleurs pilotes. Cette compet se ferait dans un endroit tranquille avec des EN B (par exemple) et serait organisé par la FAI.
Un championnat du monde (peu importe le nom et le format) “pilotes” où les X meilleurs pilotes selon le classement WPRS seraient sélectionné. Celui-ci se ferait en VNH dans un endroit où ça turbine un peu plus et serait organisé par la PWC et la FAI (si ils arrivent à se mettre d’accord).
Qu’est-ce que vous en pensez?
Perso ça me semble une excellente solution.
Nous (la société) avons besoin d’une homologation, c’est pareil dans la plupart des domaines.
La chose qui me parait difficile c’est de lier homologation et sécurité ?
L’homologation des voiles n’a pas réduit l’accidentologie, ça a juste rassuré :
-les assurances
-les fédérations
-les organisateurs
-les pilotes qui choisissent leur matériel qu’avec le critère résultat d’une homologation.
d’autres…;
En diminuant l’importance du résultat de l’homologation et en mettant l’accent sur une démarche qui me parait couler de source:
-formation des pilotes à tous les niveaux(débutants, compétition), investissement des pilotes (le vol libre est un sport à risques), remise à jour des connaissances techniques et théoriques, et même pour les pilotes de compétition.
-remise à niveau, recyclage des moniteurs.
-revendeurs, importateurs qui conseillent du matériel en fonction du niveau du pilote et non du volume de vente(pression commerciale).
-des constructeurs qui sont clairs sur le niveau requis pour chacun de leur modèle.
(je dirai même que la manière dont on utilise les résultats de l’homologation devient accidentogène car on enlève tous les points cités ci-dessus).
Il est normal que les constructeurs jouent au limite d’une homologation. (la plus perf dans telle catégorie d’homologation).
Il n’est pas normal qu’un pilote test de labo se retrouve pilote test d’une marque pendant une procédure d’homologation (c’est un retour en arrière avec quelques cuisants souvenirs d’une époque révolue).
Bon rétablissement à Alain Z. Cet accident, leur expérience, leur réflexion va poser des limites et faire avancer, c’est con de passer par la cartouche.
Créer un certificat de navigabilité (la voile est saine si on pense au trio : voile/pilote/conditions) pour les voiles de compet NH+ test structurel + formation des pilotes semble être une bonne voie.
Pour ce certificat de navigabilité(homologation adaptée) , le fait d’intégrer l’action du pilote semble évident.
Bonne journée
jérôme C
ps:JC va être content, il balance une info et derrière 18 pages de réflexions et de flood
[quote]Tu viens de résumer l’idée générale qui ressort de 18 pages de post
[/quote]
Je ne suis pas du même avis car l’essentiel de la problématique et des recommandations de Jérôme C sont centrées sur le pilote et très peu sur le matériel.
Sans remettre en cause l’évidence que le pilote est au centre de ses décisions et responsabilités, il faudrait aussi s’attarder un peu plus sur les voiles qui ont été développées ces derniers temps. L’accident de Zoller n’est pas dû qu’à une prétendue absence de réaction de sa part (ou une trop basse altitude). Il me semble que Air Turquoise a fait passer un message un poil différent.
dans les points interessants évoqués dans ces 18 pages, il y a la mise a dispo des videos, qui peuvent etre plus parlante que le bout de pdf avec A,B,C,D …
la logique voudrait qu’en amont les constructeurs procedent de memes pour que les testeurs voient à quoi s’attendre.
concernant le “matériel”, il reste tj ce flou sur le risque réel d’une voile qui secoue et twiste tellement son pilote que le secours devient impossible ou inopérant;
dans les “solutions” évoquées :
secours automatique : qui est encore de la science fiction a ce jour
interdire les carateristiques trop “extremes” (alongement, suspentage) : reste à démontrer quelles valeurs sont extremes, et ca nous vaudra surement encore 18 pages de flou :bang:
Je ne connais pas en détail le système français, donc si j’ai rien compris à son fonctionnement je vous saurai gré de me corriger.
On pourrait imaginer faire les compets A (plus haut niveau?) en VNH et B en VH.
Si les championnats de France sont sur sélection par pilote, ça pourrait être en VNH aussi àmha.
En laissant le plus haut niveau des grandes nations en VNH, les pilotes peuvent se préparer pour les coupes/championnats du monde “pilotes”.
Ca évite donc le problème de se retrouver sous une voile inconnue en coupe/chpt du monde.