Accidentologie 2016

Je reçois un mail d’Aigle Futé disant que l’accidentologie en ce début d’année est en augmentation mais je n’arrive pas à en savoir plus sur le site FFVL.

Quelqu’un en sait il plus?

Bonjour,

Deux liens pour répondre, au moins partiellement, à ta demande:

http://federation.ffvl.fr/pages/securite-et-technique

et

http://www.parapentiste.info/forum/incidents-accidents-de-parapente/1-an-daccidents-t41793.0.html

Mais je n’ai pas de données pour le début de cette année.

A+

Problème de prévol/tempo/condition aero inadapté/approche non construite…

Conclusion : il faut reprendre les base, repasser en école de manière humble pour travailler les bases, pas pour faire des cross de 50km.

Oui, quand on vol une fois par mois, on prefere passer 1h à 2h en vol plutôt que d’enchaîner 3-4 ploufs de 10 minutes. Mais 1h de vol, c’est 1 décollage et un attérro, et quand on est pas sur avec ça, on évacue plus vite le problème. Quitte à se mettre dans des conditions trop forte pour tenir.
4 plouf c’est 4, donc 4 fois plus de travail sur ces phases qui sont les plus critiques de nos vols.

les declarations des accidents des 6 premiers mois sont là :
http://federation.ffvl.fr/pages/d-clarations-d-accidents

(en bas de la page)

C’est aussi multiplier par 4 le risque de ces phases !

Pas sur que cela soit vrai statistiquement/mathématiquement parlant :wink:

Si tu te sers de ces phases de déco/attéro pour apprendre à tenir ton aile, alors c’est plutôt vrai statistiquement parlant! (Sauf si, éventuellement, vu que l’on parle de plouf, il n’y a aucune difficulté, aucun risque, aucune surpise, aucun apprentissage…)

C’est pourtant parfaitement démontré par les spécialistes du parawaiting, 0 vol = 0 accident ! :wink:

Ben non il y a des accidents lors de gonflage donc hors vol (même sur terrain plat) :wink:

Nous faisons tous les 2 raccourcis, et probablement exprimons en + mal notre pensée.

En simplifiant, si nous considérons qu’il faut N couples déco-atterros pour se mettre à l’abri des fautes de débutants, que cela soit fait intensivement en multipliant des ploufs ou en enchainant régulièrement des vols plus longs, cela ne doit changer que peu les risques sur ces N décos et atteros.
Bien entendu, un atterro fait par pilote fatigué par son vol sera plus risqué qu’à la suite d’un plouf. Mais à l’opposé au 4ème plouf dans la même journée, il pourra y avoir de la fatigue, ou du relâchement,…
De même un pilote avec peu de vols, mais beaucoup de temps en l’air sentira mieux sa voile, et pourra réagir mieux à une aérologie un peu inhabituelle au déco ou à l’atterro.

J’ai un pote, alors qu’il était en train d’étaler sa voile au déco, a vu son casque se faire la belle dans la pente. Sa course héroïque pour sauver l’objet c’est transformée en vol plané tête première avec atterrissage :taupe:
Il a récupéré l’objet mais c’est cassé un bras.
Je ne sais pas si ce genre d’accident est à considérer comme un accident de parapente, et le cas échéant si il rentre dans la case ‘accident de decollage’ ou ‘accident d’atterrissage’. Pas facile tous les jours de faire des stats.

@plumocum je ne vois pas en quoi cela rentre dans un accident de parapente pour moi pas du tout il n etait pas arnaché ni attaché a sa voile donc non

@Patrick chez les parawaiting il y a aussi des choses accidentogènes la :trinq: :trinq: :trinq: :trinq: :trinq: :sors:

pour certain il ne suffi pas d’enchainer les déco et attéro, en recommençant éternellement les meme erreurs… mais ils leurs faudrait réapprendre les bases, avoir consience de leurs défauts et avoir envie de les corriger…
ce n’est pas facile pour un pilotes qui par ailleurs fait des super cross, de ce dire qu’il doit retourner en école parce qu’un copain de vol lui fait remarquer que c’est déco sont souvent pourri…

Cet accident à eu lieu pendant la pratique, il donc à considérer comme un accident de parapente. Si son casque avait fini par fracasser un badaud c’est sa rc aérienne qui aurait pris en charge les indemnités.
D’ailleurs, à ce sujet le contrat d’assurance prend en charge les activités annexes lié à l’accès au déco et à l’atterro, ce qui sous entend que la définition de l’accident ne commence/fini pas au moment ou le gars est arnaché, mais comprend un cadre de la pratique plus large.

Surtout que souvent les accidents relèvent bien plus de mauvaix choix et décisions que de mauvaises gestuelles ou autres lacunes techniques.

Lisez les obsevations et commentaires des pilotes accidentés ou victimes d’incidents qui accompagne les déclarations. Sans faire de statistiques, on peut quand même s’étonner sur l’angélisme pour ne pas dire le déni dans l’appréciation personelle des pilote quant à leur propre responsabilité de ce qui leur est arrivé.

Visiblement “Pas de Chznce” à toujours encore bon dos.

Après, je ne doute pas que l’équipe fédérale, la commission sécurité par exemple, qui analysera cette base de données. Que cette équipe saura faire le tri et lire entre les lignes pour en tirer des conclusions pertinentes sur les causes réelles des incidents et accidents survenus. Ce n’est qu’en identifiant les vraies causes qu’on peut espérer trouver des solutions probantes.

Le raccourci me rappelait les fameux cours de probabilité :

  • on tire à pile ou face
  • 4 fois consécutivement on tombe sur la face pile
  • quelle est la probabilité de tomber sur pile la 5 ème fois ?
  • Toujours une chance sur deux …

Encore récemment j’ai fait une après midi à écourter mes vols pour travailler mes décos et mes atteros sous ma ‘nouvelle’ voile (une trentaine de vol avec celle ci).

Je comprends mieux ce que tu veux dire …

Je t’invite a decouvrir le livre de probabilite bayesienne de Jaynes. c’est captivant si tu t’interesse aux probas.
http://bayes.wustl.edu/

Il s’amuse a demonter les probas sur les lancers de des et pieces parce que

  • un c’est ultra rare (voire ca n’existe pas) dans la nature d’avoir qquechose de random “pur” (bruit blanc)
  • deux la pluparts des phenomenes sont insuffisamment modeles, et on utilise plutot une distribution de probabilites

Ce qui est hallucinant, c’est que la plupart des distribution de probas se modelisent avec une cloche (Gaussienne) et qu’on peut faire des calculs de oufs avec.

Si on reprends ton exemple , en calcul bayesien, on peut comparer 2 modeles de lancer de pieces,
1 avec une distrib => 50 % de pile 50 % de face
1 avec une distrib => 80% de pile 20% de face

Sachant les donnees on peut evaluer la proba de chaque modele et la certitude de celui ci. On peut enchainer les experiences jusqu’a avoir une certitude a 95% ou meme 99%.

Dans l’exemple donne, il y a plus de chances que le lancer soit plutot pile que face sur le prochain lancer.

:shock:

Tachez d’avoir la bonne pièces à lancer pour savoir avant de décoller si ça va le faire ou pas.

:sors:

Bonsoir,

Je confirme et j’ai d’ailleurs été très surpris par la réponse : à partir du moment où tu montes à pied à un décollage d’où tu as l’intention de t’envoler, tu es couvert par la RC et éventuellement par l’IA de ton contrat d’assurance FFVL !

C’est-à-dire que si tu blesses quelqu’un pendant ta montée à pied (chute de pierre par exemple), tu es considéré comme étant dans ton activité parapente (il faut quand même avoir sa voile sur le dos !) et l’assureur fédéral te couvrira en RC si nécessaire !
J’étais persuadé du contraire, mais cela m’a été confirmé.

Bon, cela doit être assez marginal pour la RC : faire des dégâts à un tiers en montant à pied au décollage, cela me semble assez théorique.
Quant à la blessure personnelle à la montée, IA ou pas, la Sécurité Sociale et/ou ta mutuelle prend cela en charge, alors…

Mais la montée à pied sur glacier ou sur itinéraire alpin difficile pour effectuer un vol en paralpinisme est bien couverte par l’assureur FFVL !

A+ Marc