Advance PI

Totalement d’accord… Un petit bémol si on fait un peu de vol rando à ski, je trouve plus confortable de désolidariser la sellette de l’aile pour se préparer et chausser les skis. Mai pour les décos à pied, c’est bien mieux d’avoir la sellette attachée à l’aile. Sinon avec un peu d’habitude, le démêlage avec des élévateurs drisse ne pose pas de problème.

oui, comme Marc, pour une autre raison: j’utilise des maillons connects entre mon everest2 et mon UL16, c’est galère à enlever et monter. Donc j’ai appris à les laisser montés, et depuis j’ai pris la même habitude sur ma voile de cross, malgré la présence de maillons autos

Diantre ! Il existe une Ultralite 16 et je ne le savais pas ?
En tout cas je suis une fois encore totalement en accord avec Marc :
1 - une voile ultra-légère comme l’Ultralite est destinée au vol rando / montagne, pas à voler sur site ni à faire du cross.
2 - passer son temps à monter / démonter la voile de la sellette ultra-légère qui lui est associée n’a aucun sens.
Cette observation est valable pour toutes les voiles montagne, avec lesquelles il serait absurde de voler sur site.

Pendant la Red Bull Elements (et dans les jours précédents) j’ai vu quelques Advance Pi aux mains de pilotes de haut niveau. Bien peu ont posé sur la cible de l’atterro de Planfait, alors que mon copain Bob la faisait à chaque vol avec mon Ultralite 19.
Les pilotes de Pi n’ont pas été plus rapides que les autres pour préparer leur voile à Planfait, vu qu’ils étaient tous complètement cuits après une montée effectuée à un train d’enfer.
Je m’interroge aussi sur la pertinence des “winglets” qui ne servent à rien d’autre qu’à signaler une voile Advance, et qui ajoutent du poids et de la traînée. Si cela peut à la rigueur être acceptable sur une Sigma ou une Alpha, je trouve ça débile sur la Pi.
Le graphisme est lui aussi assez craignos, on sent la voile qui a été conçue et produite à toute hâte. La Pi 2 sera probablement plus aboutie.

Préparer l’Ultralite sur un déco est très facile, quand on en a l’habitude et que la voile a été légèrement modifiée au niveau de l’accrochage des freins. Ceux qui daubent sur les suspentes dégainées ont tort dans ce cas. Je suis une daube, tout le monde le sait, mais depuis 2009 je n’ai JAMAIS eu un moindre emmêlement avec mon Ultralite 19, idem les copains à qui je l’ai prêtée.

Tous les constructeurs mettent maintenant au catalogue des voiles montagne, c’est à qui sortira la plus légère. Ozone fait fort cette année avec sa voile sans intrados, 1,5kg seulement. Je l’ai vue en vol et elle m’a paru lente, avec une ressource faible à l’atterro. C’est un concept que j’ai du mal à comprendre et je doute de son avenir, mais qui sait ?

Bons vols à tous*

Cette Pi n’est rien d’autre que du rattrapage raté !

Quand je ne suis pas avec ma mini voile je suis tout le temps en
Aile montagne pour voler sur site … Ou est le problème ? les suspentes fines ne posent pas de soucis ni les élévateurs sangle non plus !
Voler avec une aile montagne sur site ça donne la possibilité de pouvoir monter à pied Tranquillou , d’avoir une aile super sage pour faire du thermique et de pouvoir décoller ultra serein Meme si c’est fréquenté avec des conditions bof bof (mon UL monte toute seule avec un
Pet de mouche et décolle sans vitesse)

désolé c’est en allemand

http://www.youtube.com/watch?v=4UBLFPEGbUg&feature=youtu.be

Tu as bien sur longuement testé cette voile pour être aussi affirmatif ?

Sinon, tu aurais pu t’abstenir.

honorin hamard a tester la PI au RBE
http://vimeo.com/50930207

C’est plutôt bien qu’un constructeur de plus s’intéresse à ce secteur non? + de choix en général c’'est plutôt positif.

Sinon, une remarque pripordiale pour faire avancer le schmilblik : En fait quand on regarde bien les images, c’est pas la Pi, c’est la PiPi … :sors: :vol:
Ca existe pas - 1 en karma ???

Il serait sympa de voir une sygma légère aussi.
Sinon j’en ai vu une a murren avec la xxlite ca a l’air de bien voler, pour la xxlite c’est bizarre, on dirai une voile pas fini.
Pour la pi le décollage sans vent ca monte tout seul, une belle voile pour faire de la rando, et décoller de partout.

Pas d’accord pour les élévateurs drisses dans la mesure ou ils sont plus légers que des élévateurs sangles. Je pense qu’on est tout aussi plein à penser aussi que le gain de poids des élévateurs drisses en vaut la peine.La Pi est une Ultra-light, la MCC Orbea une light. Ce n’est pas la même catégorie. Visiblement seule la catégorie light t’intéresse. Ton message donne l’impression que les voiles ultra-light devraient toutes devenir des lights, je comprend pas trop le but. Sinon la LOL est très agréable en thermique même si c’est pas fait pour crosser, la Pi et les UL je ne sais pas. Quand tu décolle en haute altitude après une voie alpine, t’a généralement juste envie de faire un beau vol balistique en direction du premier bar pour savourer la victoire et pas l’énergie pour faire du cross ! Quand tu décolle en automne et qu’il y a pas de thermiques, tu t’amuse bien plus avec une petite surface (encore plus si elle est détrimable…).

Le message aux constructeurs ça serait plutôt: proposez l’option trims (n’est-ce pas Ozone?). Mais bon vraisemblablement l’homologation devient plus difficile.

Mais bref parlons de la Pi. Deux élévateurs c’est plus simple que 4, mais qu’en est-il de la performance en accélération?

Cette PI n’est vraiment pas révolutionnaire, par contre je trouve que la sellette réversible qui va avec est sympa … (moi qui suis contre les réversibles :jump: )

Bien d’accord. Plus le temps passe et plus Advance est connu comme concepteur et fabricant… de sellettes !

Quelques remarques :
1 - On voit Mme POB (en T-shirt RBE) sur le film de Honorin Hamard de 3.59 à 4.01 mais de dos. Frustration.
2 - Il a pris un bain alors que mon copain Bob, avec mon Ultralite 19, s’est posé tranquillou sur le ponton.
3 - Les tresses Dyneema ne posent strictement aucun problème sur un déco (haute) montagne, pas plus que les suspentes non gainées, c’est une simple question d’habitude. Bob avait volé toute la semaine avec ma voile, pour se familiariser, mais tant à la Tournette qu’au-dessus de l’Aulp de Montmin il l’a découverte en déco-rando. Quand il arriva à Planfait, où je faisais la régulation, il n’eut aucune difficulté pour la préparer et il décolla très vite, alors que Julien Irilli - un pilote de très haut niveau - eut toutes les peines du monde et perdit beaucoup de temps.
4 - J’ai une sellette Advance (Success 2+) qui est très confortable mais je vais en changer : je suis trop ballottée dedans et le blindage de mousse dense, s’il est très efficace contre les chocs en poinçonnement ou un éventuel posé sur le cul, est la cause indirecte de mon tassement de vertèbres lié à l’impact dans le lac lors de mon SIV de mai. Cela ne me serait pas arrivé avec un airbag.
Autre “défaut” : pour faire entrer cette énorme sellette dans un sac de transport, ce n’est pas de la tarte. Même le gigantesque sac Aérodyne est trop petit et il faut ruser. Conséquence : la voile étant fixée dans la sellette par la ventrale, je m’arrange pour libérer les bretelles et je porte mon barda comme ça, avec le bord de la planchette dans les mains à la manière d’Obélix.
Autre défaut : le conteneur du secours est trop grand pour mon secours SupAir, il m’est arrivé une fois de voir le secours qui s’était évadé, je vous garantis que cela graissa abondamment mon fond de culotte et que je poussai un gros OUF une fois posée.
Autre défaut : la sellette est très peu compatible avec un secours ventral, à cause de la sangle des élévateurs qui a tendance à sortir de sa gaine et à faire sortir le début du suspentage du secours. C’est énervant.
Autre défaut : le bouclage. Il est difficile de sortir de la sellette pour se poser, il faut vraiment se jeter dans la ventrale pour ne pas retomber dans la sellette au moment de la ressource, ce qui produit un posé “airbag”.
Qualités : le confort en air calme :mrgreen: et la solidité.

Pour ce qui est de la conception, bonnet d’âne aux concepteurs de ce matériel.
Advance, j’ai donné.
Cela dit, si on me propose une Pi à l’essai, je ne bouderai pas mon plaisir.

Bons vols à tous*

Perso, après voiles et sellettes Advance (j’ai bien aimé les Sigma 4 et 6)(et ma 1ère voile l’Epsilon 2), je trouve que l’EASINESS est bien foutue pour marcher et voler confortablement. Elle accompagne la PI … qui me laisse perplexe par rapport à la concurrence.

Salut

Je cherche un équipement pour la rando-vol et je pense PI
Même fatigué, on essaie toujours de faire durer la descente, sauf en cas de crampe …
Sur les 4 pages de discussion, il n’y a pas beaucoup de réel essai…javascript:void(0);
J’ai regardé le film sur la YUKON, elle me semble plus belle que la PI, plus de couleurs, pas de winglet …
Je me demande si je serais serein sous une 23m2 avec seulement deux lignes de suspentes et sans secours …javascript:void(0);
Aujourd’hui, je mets ma Mentor 2 dans un sac à dos, avec mon alti-rando à planchette carbone, un T-shirt sec et un Kway, le tout pour 13kg ! Ca devrait changer !javascript:void(0);

Avez vous réalisé de nouveaux essais ?

Ca y est, nous avons une PI dans le placard prête à l’essai. Quand la météo reviendra je vous ferais un petit rapport.

Pour l’instant c’est petit et facile à ranger sur une étagère ! :wink:

Je n’ai pas pris la PI, mais l’Easiness à combiner avec une Atis 3. OK, c’est un peu plus lourd … mais à suivre. Le problème des planchettes, c’est l’encombrement supérieur.

Alors, tu vas te la faire “Hike and Fly Intense” ou “Mountain Pleasure” ? :mdr:
Sont trop forts en marketing dans c’te marque. Il ne leur manque plus que Clooney en train de dire “Advance… What else ?”. ROTFL

Salut Patrick,
Serais-tu le Patrick qui m’a déniaisé derrière une colline de Flaine ? Je parle de speed-riding…

Avec 95 kg, je suis au top du Hike&Fly et je vais frôler le pleasure Intense . Waou ! Je veux que mon aile pilote toute seule quand je suis crevé et sans secours … et bien sûr je veux me poser le dernier quand je randonne avec les potes !
La YUKON plane mieux, mais c’est parti pour la PI et ses deux élévateurs… Si je n’ai pas la tige verte en descendant du char à putes (si l’essai ne me fait pas peur) je l’achète …
Dis moi vite si je me trompe !