Altitude max d'où vous avez décollé ?

Boivin était un alpiniste de ma génération, à peine plus jeune que moi mais beaucoup plus talentueux et encore plus audacieux.
Je l’avais croisé à Chamonix à la fin des années 70 mais je ne l’ai pas connu.
Son vol en delta depuis le Huascaran, puis son vol en parapente (avec une voile de l’époque, chapeau !) furent deux exploits fantastiques, la limite était très mince entre la réussite grandiose et le vrac mortel.

C’est con de se tuer à 38ans mais c’est la dure loi du base-jump. Au moins il est mort en montagne, là où il aimait vivre, et en faisant ce qu’il aimait, on peut penser qu’il est mort heureux.

Ouaip, Jean-Marc était un GRAND.

Son aînée de 3 ans, je suis encore là et, très modestement, j’aimerais bien décoller de l’Aiguille Verte, de l’Aiguille d’Argentière et de la calotte de Rochefort, mais sans mettre ma vieille carcasse en danger. Il ne me reste plus beaucoup de temps avant que l’âge ne me rende définitivement incapable d’aller crapahuter là-haut.
:trinq:

Il est décédé au Salto Angel en Amazonie vénézuelienne, pas vraiment de la montagne comme celles dont il avait l’habitude. De mémoire c’était parallèle au tournage d’un Ushuaia.

Absolument !
Au cours du saut en base jump au Salto Angel il a tapé la paroi (mauvaise ouverture de son aile de saut) et a atterri violemment dans un arbre.
Il était encore conscient.
Comme une autre sauteuse était aussi blessée au même moment, il a signalé par radio d’aller d’abord porter secours à cette blessée avant que l’on ne s’occupe de lui.
Quand les secours sont arrivés pour lui, il était alors décédé (hémorragie interne sans doute ?).
Il avait en particulier dit ceci :
“Il vaut mieux vivre peu de temps comme un lion plutôt que vivre longtemps comme un mouton…”.
C’était sa philosophie de la vie.
Il n’était pas absolument le meilleur au monde dans les différents disciplines qu’il pratiquait (sauf peut-être en ski de pente raide), mais il était au top niveau dans chacune d’elles : alpinisme, cascade de glace, escalade, ski extrême, parapente., delta…).
C’était un personnage fantastique qui a fait rêver toute une génération de montagnards (dont moi).

Marc

Eh ben ça a du être une toute bonne journée de tournage…

:koi: :koi: :koi:

Nostalgie ON
Je l’ai croisé en sept 83 sur la rimaye du Mt Maudit. Nous avons partagé le thé et parlé quelques minutes, je lui ai dit mon admiration de ce qu’il faisait comme exploits, et , tout simple et avenant, il m’a répondu que chacun est spécialiste de quelque chose, que la montagne était sa passion et son métier.
Je n’oublierai jamais ce moment, cette gentillesse, cette facilité de contact. Comme tous les grands humains confrontés à la Nature, beaucoup d’humilité. J’ai plus fait carrière dans la voile ensuite, avec aussi pas mal de rencontres du même type.
Nostalgie OFF

Salut Viviane,

Concernant les sommets que tu cites :

1/ Je te souhaite vraiment de décoller un jour du sommet de l’Aiguille Verte. :pouce:
J’ai eu la chance immense de réaliser ce vol le 18 juin 2000 et il restera à jamais le plus beau vol de toute ma vie de pilote ; j’y repense à chaque fois avec une émotion immense !

2/ Je ne connais pas le sommet de l’Aiguille d’Argentière (je n’y suis jamais allé).

3/ Quant à la Calotte de Rochefort, elle est quand même assez difficile d’accès et dans le même coin il y a un vol pratiquement équivalent, beaucoup plus facilement accessible, qui est celui où on décolle de la grande pente de neige régulière et peu pentue qui se situe juste à l’est de l’Aiguille de Rochefort.
Pour y accéder il suffit de parcourir les arêtes (peu difficiles) de Rochefort et de contourner l’Aiguille de Rochefort.
C’est ce que nous avions fait avec Zébulon et mon fils (Zébulon l’avait descendu en biplace à Chamonix).
Sur la vidéo de notre virée là-haut :
http://vimeo.com/75573699
on voit très bien :

  • à 4’04" : de droite à gauche : la Dent du Géant, les arêtes de Rochefort, l’Aiguille de Rochefort et juste à sa gauche la pente de neige ensoleillée d’où nous avons décollé ;
  • à 4’10" : de droite à gauche : l’Aiguille de Rochefort, la pente de neige d’où nous sommes partis, le Dôme et la Calotte de Rochefort, puis les Grandes Jorasses.

Je pense que pour toi il ne devrait y avoir aucun problème pour rejoindre notre zone de décollage (la course n’est pas très longue, avec peu de dénivelée depuis le refuge Torino accessible en téléphérique !) et le vol est de toute beauté avec le survol intégral de la Mer de Glace. :pouce:

Je te souhaite vraiment de vivre ces vols !

:trinq:

Marc

Je retiens la suggestion à l’Aiguille de Rochefort si c’est trop compliqué pour aller à la Calotte.

Autre suggestion : on pourrait faire équipe pour l’Aiguille d’Argentière : je connais bien cette montagne, que j’ai gravie par presque toutes ses voies, ne me manquent que l’arête sud (avec le Yatagan, le Minaret et le Casque) et la voie Dittert en face NE.
Je l’ai même descendue à skis en avril 71, à l’époque le glacier du Milieu était large et peinard, 45° à tout casser.
Après avoir fait en couple le débonnaire (mais étroit) couloir en Y, je m’étais dit que j’y reviendrais pour le descendre à skis mais je n’en ai jamais eu l’occasion.
En regard des descentes de Sylvain Saudan et de Patrick Vallençant, que j’ai bien connus, ou de Jean-Marc Boivin, mes petites descentes de couloirs (en VR17, nostalgie) furent des entreprises tout à fait anodines.

Le sommet de l’Aiguille d’Argentière est tout à fait débonnaire, c’est une arête arrondie comme le Mont Blanc et assez spacieuse, il y a de la place pour installer une voile et le décollage est évident tant en face S vers le glacier d’Argentière qu’en face N vers le glacier de Saleina… ce qui oblige à passer la fenêtre de Saleina puis le col supérieur du Tour si on veut revenir sur la France. J’ai fait ce parcours à peaux de phoque, ce serait sympa de le faire en volant.
En décollant à 3900m, on arrive sans mal à Chamonix, même avec une voile lente ou une minivoile.

Il faut que je m’entraîne un peu et que je fasse de la peau de phoque cet hiver pour me mettre en jambes et en souffle. 3900m ce n’est pas un problème en arrivant de Planfait, sans acclimatation à l’altitude je ne commence à peiner qu’à 4500m.
Pour l’Aiguille Verte, j’en suis à me demander si je ne vais pas engager un guide, pour la première (et unique) fois de ma vie, parce que je ne veux pas crapahuter en solo sur le glacier de Talèfre et risquer de me mettre dans un pot ou dans la rimaye.
J’ai des copains de jeunesse qui sont guides à Chamonix, ils me feront peut-être un prix ?
:trinq:

moi j’ai répondu 4/5000, déco du dôme du goûter, car j’ai compris déco donc vol, sinon j’ai fais un plouf de 30 m au dessus du CB du Satopan dans le Garwal face au fabuleux Shiviling au dessus de 5000
j’ai eu la chance de connaitre Jean Marc, nos routes se sont croisé régulièrement, oui c’était un sacré bonne homme. il devait m’emmener faire du base jump à son retour du Salto…le destin en a décidé autrement.
Une petite anecdote à son sujet, en mars 1986, je l’ai eu au tel, cela faisait une semaine qu’il avait bouclé son périple de 4 faces nord en 24 heures (verte, droite, courte, et linceul aux Jorasses avec liaison parapente et delta)
à ma question ça va ?
sa réponse ouais je rouille un peu depuis une semaine. :affraid:
Sinon bonne idée l’aiguille d’Argentière j’y avait pas songé, merci de l’idée

Salut,

L’Aiguille d’Argentière pourrait éventuellement être un projet, pourquoi pas ?

En fait le principal sommet d’où je n’ai pas décollé autour de Chamonix et que je voudrais faire est celui des Dômes de Miage.
J’ai prévu d’y aller à plusieurs reprises, mais cela n’a jamais pu avoir lieu (problèmes de météo).
Je prévois de le faire tranquillement en 3 jours avec nuits aux refuges de Tré la Tête puis des Conscrits, ce qui facilite bien sûr la montée là-haut.

Il faut dire que depuis ma maladie qui m’a empêché de voler d’octobre 2013 à juin 2015, j’ai refait des vols rando en moyenne montagne (certains avec une bonne dénivelée positive comme la Cime de la Condamine au-dessus de Briançon avec 1400 m de D+), mais je n’ai plus fait de vols en haute montagne (avec crampons, piolet…).
Le dernier que j’ai réalisé est justement celui de l’Aiguille de Rochefort le 1er septembre 2013, juste avant ma maladie.

On verra bien au printemps prochain dans quel état physique je serai ! :pouce:

:trinq:

Marc

Les Miage, nous en avions parlé l’an dernier mais cela n’aurait pas pu se faire cette année, ma fille étant devenue veuve fin avril ce qui m’obligea à quitter Planfait.
Saison 2018 foutue.
J’y avais mis un but en juin 2009, du fait que Corinne refusait mordicus de dormir aux Conscrits. Nous étions donc parties du parking des Contamines, à 2h du matin parce qu’elle avait voulu dormir, et cela aurait peut-être encore pu faire mais elle n’avait pas voulu prendre la ferrata, donc nous avions remonté le glacier de Tré la Tête et le but était déjà marqué mais nous avions continué jusqu’à l’attaque, avant de redescendre aux Conscrits, puis aux Contamines via… la ferrata, je l’avais assurée dans la descente. A Tré la Tête, elle n’en pouvait plus et j’avais tout pris sur le dos, ne lui laissant que l’Ultralite 19 et sa bouteille d’eau. Nous étions aux Contamines à 20h30, une sacrée bambée !.. il restait à rentrer à Annecy et j’allais encore bien, je n’avais pas piqué du nez sur la route alors que la demoiselle dormait comme un bébé.

J’avais encore une bonne endurance à l’époque.

Maintenant il y a un pont himalayen pour aller aux Conscrits, ce qui évite la descente sur le glacier et la remontée par la ferrata, on gagne un temps précieux. Au lieu de 4 à 5h, on ne met plus que 3h et une étape à Tré la Tête n’a plus de sens.
Avec ce pont, nous n’aurions pas mis le but en 2009 et cela me donne envie de le laver (le but, pas le pont).
Un beau programme pour la fin juin 2019 :

  • Argentière pour se mettre en jambes (on décolle aux Grands Montets pour se poser juste sous le refuge.
  • Les Miage pour se dauber un peu parce que c’est très long mais on pose aux Contamines… ou à Batistock s’il faut décoller versant Armancette.
  • La Verte, en décollant à l’Aiguille du Midi pour poser sous le Couvercle.
    L’avantage pour nous autres volatiles, c’est qu’on peut ainsi shunter des longues montées en refuge, c’est le porte-monnaie qui se fatigue.
    :trinq: (la brasserie artisanale près de l’atterro de Chamonix a une ambrée pas dégueu)

nous on a aussi le projet dôme de miage, mais en passant par l’arête Metrier

C’est certainement la plus belle façon de monter là-haut, mais je n’ai plus la “caisse” pour ce genre d’itinéraire !
J’aurais dû faire cela il y a 20 ans…

Je vous souhaite de le faire et vous nous raconterez. :pouce:

A ce sujet, voir la vidéo d’Antipodes (Zébulon) sur ce vol :
http://youtu.be/1f_IyJD3bwg

Marc

Monter par l’arête Mettrier est une élégante façon d’éviter les foules de la voie normale, ce n’est pas difficile et c’est moins “bavant”.
L’idée me séduit, alors Marc tu te bottes le cul et tu viens avec moi, tant pis si nous faisons un “horaire anglais”.
Je peux aussi faire la course en solo, le cas échéant, ce qui évite de porter la corde à la montée.
Dans la vidéo, le lascar que Zeb fait décoller ne maîtrise pas du tout son sujet, il y a de l’air donc le gonflage face voile s’impose, c’est si facile de décoller une Ultralite !
:trinq: (j’ai rapporté d’Allemagne une spéciale Oktoberfest pas triste)

Cela pourrait être une idée, mais on verra au printemps prochain dans quel état je serai ; en effet je ne monte plus à la cadence que j’avais avant (avec mes amis alpinistes il nous arrivait de faire de bons chronos à la montée avec nos gros sacs, mais c’était dans une autre vie !).
Il faut que je consulte aussi le topo de l’arête Mettrier (difficulté, dénivelée…).
Je vais regarder cela à l’occasion.
Je mets ce projet dans un coin de la tête et pourquoi pas ?

On verra bien…

:trinq:

Marc

Pas de souci, je ne suis plus moi aussi que l’ombre de ce que je fus, Chamonix-Brévent en 1h20 ou le Mont Blanc depuis le Goûter en 1h1/2, c’est de l’histoire ancienne, à l’époque où je m’attaquais aux horaires de Lachenal (j’ai toujours échoué).
La face N du Triolet en 1h1/2, c’est aussi très loin.
Les 800m/h en peaux de phoque dans la montée à la grande Aiguille Rousse, en faisant la trace, c’est loin, loin, loin…
L’âge m’a rattrapée et le changement de métabolisme lié au changement de régime hormonal m’a alourdie de pas mal de kilos très gênants.
Même les 600m/h que je tenais sans mal à 66ans en 2014 (avec quelques fois 700m/h) me semblent déjà très loin. Maintenant, c’est 400-450m/h à un rythme tranquille, en bavardant, avec moins de 5kg sur le dos.

En fait j’ai tendance à marcher au pas des guides, je peux emmener n’importe qui sans le/la faire souffrir.
Il y a 4 ans, au sommet de ma forme, j’ai emmené au col des Frêtes un pilote qui avait des ennuis cardiaques (il est hélas décédé l’hiver suivant). A aucun moment je ne l’ai laissé se mettre dans le rouge, je lui faisais faire régulièrement des pauses avec exercices respiratoires et nous fîmes un horaire anglais mais je m’en foutais et lui aussi, le principal était qu’il atteignît le col en bon état pour pouvoir profiter de son vol.
Et il était heureux, c’était du bonheur.

J’ai des copains à Planfait bien plus âgés que moi et qui ne marchent plus très bien. Quand ils marchent, c’est avec moi et à leur rythme, ils savent qu’ils iront au bout sans de faire mal.
J’ai emmené beaucoup de gens en haute montagne et je sais que j’aurais été un excellent guide, mais les deux fois où je me suis présentée au concours l’ENSA écartait systématiquement les Parisiens et les Marseillais, même les meilleurs alpinistes dont certains membres du GHM ! Par contre, ils prenaient des brèles qui tombaient dans du IV et qui ne savaient pas cramponner.
Cherchez l’erreur.
L’arête Mettrier en solo, cela me tente bien. Y emmener quelqu’un qui n’est pas bas de plafond, cela me tente encore plus.
:trinq:

A l’ENSA, je me suis moi aussi fait recaler dés l’accompagnateur :fume: moi aussi j’aurai du être un “bon” guide" j’ai eu ma revanche quand en 1998 à mon retour du sommet du Shischa-Pangma un des 14 sommet de + de 8000 (sans porteur ni oxygène) d’être admis au prestigieux GHM au vu de ma liste de course :stuck_out_tongue:

:bravo: :bravo:

Est-ce toi le second pilote à avoir déclaré avoir déjà décollé à plus de 6000 m et si oui à partir d’où ?
Il y a deux réponses actuellement dans le sondage sur ce critère.

Marc

Non même si comme je l’ai noté plus haut j’ai fais un “plouf” de “30” mètres dans le Garwal Indien à plus de 5000, mais pas considéré comme un vol (avec une VS 26 à l’époque) Voilerie Soubeyrat marque française disparue

Cela m’aurait intéressé de savoir qui était l’autre pilote ayant eu l’occasion de voler depuis un décollage situé à plus de 6000 m d’altitude.

J’ai eu cette chance d’être au bon endroit et au bon moment.
Grande pente de neige dégagée en pente douce et régulière et vent quasi nul (à cette altitude en Himalaya c’est très rare).
Comme je l’ai déjà dit, on attendait une légère bouffe de face (5 km/h environ) pour ne pas à avoir à courir trop longtemps.
Un super souvenir… :vol:

J’ai répondu “plus de 6000 m” dans le sondage car le décollage était autour de 6020 m environ.

Marc

Bonjour à tous,

Le sondage que j’ai lancé le 13 septembre est à présent assez ancien et il me semble qu’il est temps de le fermer.
Je le ferai dimanche prochain.

J’avais dans l’idée d’obtenir une estimation de la proportion des pilotes présents sur ce forum qui avaient déjà eu l’occasion d’effectuer un vol en moyenne ou en haute montagne.

Quelques remarques sont nécessaires :

  • Il n’y a que 139 réponses, ce qui est bien sûr trop peu pour tirer des conclusions pertinentes.
  • Je pense qu’il est probable que des pilotes n’ayant jamais volé en montagne n’ont pas répondu, pensant que ce sondage ne les concernait pas, alors que pour évaluer la proportion de ceux qui ont déjà fait des vols en montagne, il faudrait bien sûr que toutes les catégories de pilotes répondent (ce que j’avais expliqué de façon détaillée en lançant ce sondage).
  • Comme l’ont fait remarquer (à juste titre) certains d’entre vous, le sondage (tel que je l’ai rédigé) était un peu biaisé.
    En effet dans mon esprit j’associais vol en altitude et marche à pied (vols rando ou paralpinsime), mais :
    . il existe des vols en haute altitude accessibles par moyens mécaniques (Aiguille du Midi, Grands Montets, téléphérique de La Grave, refuge Torino en Italie, Suisse…) ;
    . il existe sur d’autres continents (Amérique centrale ou du sud en particulier) des lieux de décollage accessibles avec très peu de marche à partir de routes situées en haute altitude ;
    . enfin certains réussissent parfois à monter en vol et atterrir haut en altitude en partant du bas, puis ils redécollent en altitude (exemple du Mont-Blanc par exemple il y a quelques années).
  • Les réponses proposées n’étaient donc pas assez précises (j’aurais dû indiquer, en plus de l’altitude, une phrase du genre “avec au moins une heure de marche à pied pour accéder au décollage”).
  • Mais ce fil a permis de recueillir des témoignages intéressants de vols en montagne réalisés par certains ! :pouce:
  • Certains avaient reproché que je ne ventile pas plus la pratique de ceux qui décollaient toujours à faible altitude (bord de mer, plaine, basse altitude), mais mon sondage ne concernait pas (comme je l’avais expliqué) la pratique habituelle des pilotes, mais l’altitude max d’où ils avaient décollé un jour et il n’y a aucune réponse pour “moins de 1000 m” ; une sous-ventilation de cette catégorie aurait donc bien été inutile.

Je mets en pièce jointe un petit fichier Excel qui récapitule les réponses obtenues à ce jour.
Voici ce qu’on y trouve :

  • aucune réponse pour la réponse “< 1000 m” (tous les pilotes ayant répondu ont donc déjà décollé d’un lieu situé à plus de 1000 m d’altitude, ce qui ne semble pas étonnant) ;
  • 42,4 % ont répondu entre 2 000 et 3 000 m ;
  • 87,8 % ont déjà décollé à plus de 2000 m ;
  • 45,3 % à plus de 3 000 (moyenne montagne) ;
  • 18,7 % à plus de 4 000 m (haut montagne en général, sauf exceptions) ;
  • 8 pilotes ont déjà décollé à plus de 5 000 m (hors d’Europe donc) ;
  • et seulement 2 ont déjà décollé à plus de 6 000 m ;
  • aucun n’a décollé de plus de 7000 m, ce qui reste bien sûr des vols tout à fait exceptionnels et très rarement faits.

Comme le sondage est un peu biaisé (cf. mes remarques ci-dessus) et le nombre de réponses faible, il faut prendre bien sûr ces résultats avec des pincettes ; ils ne sont en effet peut-être pas représentatifs de la réalité de ce que vivent les pilotes présents sur ce forum.

Je laisse le sondage ouvert jusqu’à dimanche soir pour ceux qui voudraient encore y répondre, puis je le fermerai.
Je m’excuse de ne pas avoir été suffisamment précis dans la formulation des réponses possibles.

Ce sondage m’intéressait car tout le monde sait que je pratique à l’occasion des vols en haute montagne (ce sont d’ailleurs les plus beaux que j’ai réalisés dans ma vie de pilote).

Merci à tous ceux qui ont répondu.
Amicalement et bons vols. :vol:

:trinq:

Marc