Ma première idée fût d’immédiatement tirer le secour.
Mais bon, la configuration était stable et je devais avoir dans les 500m de gaz.
Et puis la plaine, c’est cool, t’as pas de relief a surveiller !
J’ai d’abord saisi les élévateurs et gesticulé pour sortir les tours de twist et c’est sorti facilement, déjà encourageant.
J’ai ensuite essayé de voir de quel coté se trouvait la partie encore ‘’ouverte ‘’ et j’ai sollicité cette demi aile à la commande.
Et ça a commencé a s’ouvrir, lentement mais sûrement (la video commence a ce moment).
Plus qu’une grosse cravate a sortir de l’autre coté et j’étais sauvé.
Enfin,… si on veut, parce que les 20 secondes de descente ont consommé pas mal de gaz.
Etant assez bas et en arrière du décollage, il n’y a que de la forêt bien dense.
J’avais le choix entre l’arbrissage ou repousser le barreau pour sortir ‘’par devant’’.
Et j’ai choisi cette option là et c’est passé.
Par contre, il n’y a plus aucune aile qui a décollé après cet incident,…
Juste un mot sur les conditions car je ne pense pas que j’aurais décollé au moment ou j’ai vraqué.
J’étais déjà en vol depuis une bonne heure et les conditions se sont rapidement renforcées, surtout en vent météo.
Ensuite et ben, il y avait de l’activité, comme l’atteste le gros noir dans la video, ça n’a pas arrangé les choses.
Mais c’était une journée a gros potentiel pour la douzaine de pilotes qui ont quittés le site ce jour là,…
oh c’est petit ça Marc :mrgreen:
mais plus sérieusement, une aérologie comme celle-ci c’est un peu mon cauchemard, le vent fort et rafaleux, le ciel noir et chargé, tout le monde qui veut descendre, le sketch… brrrr :affraid:
Slt Yvan.
Je n’ai pas le plaisir de te connaitre.
Je trouve tes commentaires assez hallucinants.
Mais peut-être est-ce lié au fait que l’on ne communique pas sur un forum comme dans la vraie vie.
Après avoir vu la vidéo et le vent mesuré 30-35 km/h :
“sous le vent … avec 30-35km/h de mto”
“avec une EnC, y a moyen de se retrouver dans des configurations improbables.”
“pour le coté autodémerdant, c’était 0”
Je me met à la place du parapentiste, qui sort d’une B Gentille genre Golden et qui te lis !!!
Crois tu vraiment que la voile y est pour quelque chose ?
:grat:
Allez… je le recopie une dernière fois juste pour le plaisir :
“sous le vent … avec 30-35km/h de mto”
En tout cas, vous avez grillé une belle cartouche ! :oops:
En fait Ivan revenait à la crête bien accéléré, la masse d’air était bien active (bien noire). C’est sur que dans ces conditions faut pas soliciter beaucoup ton aile pour qu’elle parte en couille. Ce qu’Ivan voulait souligner ici c’est qu’après le vrac, ça n’a pas rouvert tout gentiment, il a du agir pour s’en sortir, il n’a pas pu se contenter de regarder l’aile se démerder.
Ce n’est pas le fait de se prendre un vrac qui est surprenant ici, mais la façon dont ça peut rapidement empirer et là je suis bien d’accord avec lui il ne faut pas nécessairement voler sous une EN-D pour que ça tourne au vinaigre.
Dernière petite chose, ce que vous voyez ici, ce n’est que la fin du sketch, avant ça il est vachement bien tombé du ciel.
Dans le cas d’Yvan c’est plus la gestion de frontale, c’est une boule et il était twisté. (Au passage il m’est presque tombé dessus!!!.) moi je voulais savoir s’il y avait une façon de faire réouvir sa voile plus vite par une action de pilotage. Dans les quelques frontales que j’ai eu mon pilotage est de faire bras haut et d’éventuellement de m’accrocher au élévateurs pour eviter un twist, puis agir en fonction de la réouverture( tempo en cas de shoot et gestion de cap, action stab si cravate)et en cocon de replier les jambes.
Le coup de frein je suis un peu etoné, pour moi les freins sont complètement détendus lors d’une frontale, alors à moins de mettre les mains sous les fesses, mais là on va plus vers une gestion avec un décro et mar de securité, c’est plus le même niveau de pilotage.!!
Dans le cas d’Yvan, à part pas décoller, je vois pas ce que tu peux gérer !
Imagine sous un noir, t’as du +/-20m/s à quelques mètres près.
Qu’est-ce que tu veux gérer :grat: ?
Ce n’est plus toi qui décide, mais mère nature.
Mmmmmmh, je crois pas qu’on puisse fiablement juger l’état de la masse d’air simplement en regardant une vidéo de 30 secondes, Limonade. Déjà qu’en vrai depuis le sol c’est pas toujours évident. Ici en plus la luminosité est trompeuse et tu vois à peine quelques branches bouger dans le vent.
Comme Ivan le dit plus haut, ce jour là il y a des pilotes qui s’extraient et font de belles distances.
C’est marrant quand même : ça part d’un gars qui dit qu’il ne faut pas toujours compter sur le coté anti-démerdant des CEN-C et ça se termine par “fallait pas décoller”.
@Ben, je vois que tu as compris où je voulais en venir. Merci d’avoir répondu à ma place
@Michel_C: désolé de t’être quasi tombé dessus, je le ferai plus. Mais bon c’était un accident non intentionnel
@Limonade: j’avoue que j’ai écris ces qlq mots avec un brin d’auto-dérision. Aucune aile n’aurait pu résister a ce vrac, ce que je voulais mettre en exergue, c’est la notion ‘auto-démerdante’ d’une aile En C.
Ce qui est aussi remarquable, c’est qu’on était sûrement une vingtaine a avoir décollé ce jour là, on a été surpris par l’évolution rapide des conditions, mais je suis le seul a avoir vraqué de la sorte, les autres n’ont même pas souffert d’un clignement de bout de plume,… sans ce vrac, on se serait juste dit que ça avait été fort par moments dans la journée et on aurait de nouveau halluciné en voyant les distances faites par certains. Alors que là tout les lecteurs me prennent pour un trompe la mort.
Bon allez, arrêtons de flooder et revenons à l’Aspen4!
Avec elle, j’aurais pas dû pousser aussi fort, puisqu’elle monte à 50km/h au premier barreau (sans dégrader).
Les autres Aspen, le vol vent dans le pif, ça n’a jamais été trop leur fort.
C’est de la balle celle-ci, je vous le dit!
Encore qlq semaines de patience avant de tester la bête :mdr:
Sur le manuel il est écrit:
“Vol en conditions turbulentes:
En vol en turbulences sévères, une pression légère sur les deux freins stabilisera la voile. Voler avec un peu de freins aide aussi à empêcher les fermetures et permet d’obtenir un meilleur retour d’information de votre aile et de comprendre comment les turbulences affectent son comportement. Une réaction adaptée aux mouvements de l’aile grâce aux freins et au transfert de poids dans la sellette est connue sous le nom de “pilotage actif”. Un pilote qui montre de bonnes capacités de pilotage actif diminuera de façon significative le nombre et la gravité des fermetures qu’il ou elle rencontrera.”
C’est ce que je fait, je croyais ma façon de piloter démodée.
Il me semblait qu’avec les voiles modernes il ne fallait pas mettre du tout de frein en turbulence car ça rend le profil plus instable. Il fallait freiner seulement quand on pense que la voile n’est pas loin de la fermeture.
Alors l’Aspen 4 est-elle différente des autres voiles actuelles à ce point là?
Ce qui est noté là ne me parait pas incompatible avec mon expérience accumulée, les échanges avec d’autres pilotes etc… Tout dépend du régime de vol dont on parle. Ici on parle de turbulences sévères et j’en déduit que nous ne sommes pas en régime de vol accéléré (ont est pas en PWC et le public visé n’est certainement pas majoritairement du style à pousser le barreau en “turbulences sévères”).
En régime accéléré, les Gradients ont un léger effet réflexe, mais en régime normal je pense qu’il est très modéré, du moins rien que ne rende l’utilisation des commande rédhibitoire. Perso, dans ces conditions je vole tjs “au contact” avec, comme on dit, 500gr de tensions. Si tu vole les mains dans les poulies, tu perds cette info.
En vol accéléré par contre, utiliser les freins est à éviter. C’est contre productif, rend le profil plus instable (justement par annulation de l’effet réflex et aussi car on rend le profil plus creux, donc un poil plus “bougeotte” en tangage.) Le mieux est de voler aux “C”, ce qui permet de rester au contact, de donner une “tempo” si requis en cas de tangage “un peu marqué”, tt en gardant l’effet du réflexe.
Perso, my 2 cents. Donc ce que dit le manuel ne me choque pas et me semble en phase avec mon expérience perso et celle que nous partageons entre pilotes.
Daccord avec toi Oli.
Avec ma XC2, je vole au contact (peut-être même moins que 500g) dès que je suis sur la défensive.
Comme tu dis ça permet de mieux sentir mais aussi plus rapidement.
Et ça permet d’augmenter le freinage si l’aile attaque (les élévateurs avancent et ton bras reste sur place, donc ça tire sur les freins.)
Info toute fraîche de ce matin (reçue à 10h20 pour être exact), la taille 24 a été lancée en fabrication série ce jour (confirmant ainsi l’homologation complète pour cette taille). Il n’y a plus qu’à attendre la livraison des premiers exemplaires…