Pas moi.
Pour faire des comparaisons, il faut que:
-Ce soit en air calme.
-Que ça dure longtemps, par exemple une transition de 5 à 10kms.
-Que ce soit reproductible plusieurs fois.
Ben justement c’est pas en air calme qu’il faut comparer, mais bien dans la turbule ou face au vent ; c’est là que la différence se fait, se voit et s’apprécie.
Car tu peux avoir 2 ailes idem en air calme et significativement différentes dans les autres configurations ; et ce sont ces configurations là qui sont importantes.
C’est une façon de comparer qui, il est vrai est plus proche de l’utilisation quotidienne des voiles.
Mais dans ces conditions, j’ai encore plus de doutes quand à l’égalité de plané entre une R10 et une Aspen 4 (pas sur 200m, mais sur plusieurs kms)
J’ai une XC2, que j’ai resuspentée à 185h, et j’ai 50h du nouveau suspentage : je la trouve assez changée. En mesurant sous tension approximative les anciennes suspentes, il y avait (cumulé sur la longueur) jusqu’à 2 cm par rapport aux cotes constructeur. Je crois que ca rentre largement dans les tolérances, il n’empêche que je la trouve depuis plus rapide (et plus “raide”) et moins chuteuse. C’est à la fois une impression subjective, et un vague constat lors d’un long soaring avec une autre XC2 collègue.
Bref, j’ai l’impression que la reproductibilité n’est pas certaine. Au lieu de publier une mesure, les magazines devraient en publier 30, avec moyenne et surtout écart-type. En plus ça les occuperait et il y aurait moins d’articles pipole.
Le rapport de test est alléchant.
Juste une doute : “fermeture asymétrique à 50%” je suppose qu’on parle de 50% de la demi-aile qui ferme ?
Et une remarque : je n’ai pas l’impression que je laisse à une frontale 3s avant de voir si elle rouvre seule.
Je fais comme pour rouvrir deux oreilles en même temps : grand coup de freins amplement et rapidement (tout en me redressant de trouille et en calant les genous dans les coins). Et je ne sais pas si c’est bien !
Dans l’idée, ca doit renvoyer un peu ce qui reste de pression dans l’aile vers le bord d’attaque pour l’aider à se dérouler ?
Alors quand ils testent une 75%, il n’y aurait que 25% de tissu en ordre de vol ? Ca me parait beaucoup. Faudrait emmener tout un élévateur et un A de l’autre élévateur ?
:affraid: un peu aussi quand meme.
Pour les oreilles, il est plutot conseille de faire ca une oreille apres l’autre … Ca evite de titiller le decro.
Pour les frontales, ca se discute.
Si je puis me permettre, je te suggérerais plutôt de ne pas mettre de frein (surtout avec les nouvelles ailes à jonc) et de mettre de l’appui sellette sur le coté ouvert si c’est une asymétrique (se tenir avec l’avant bras sur l’élévateur peut même suffire), et de laisser l’aile se rouvrir seule (elle sait faire) s’il n’y a pas de cravate (auquel cas utiliser la suspente de stab sans modération).
Tu limites ainsi énormément les risques de surpilotage et d’incidents qui en découlent, ou même de “FRAF” (Fermeture Résultant d’une Action au Frein) si chère à D.Eyraud.
C’est plutôt 75% du Bord d’attaque qui ferme : emmener un seul élévateur suffit largement pour obtenir ce résultat.
Bah après ça dépend de la tête de la voile dans la bascule arrière de la frontale… Si elle est toute belle et qu’on voit nettement qu’elle va revenir proprement, on est d’accord qu’il n’est pas forcément nécessaire de faire quoi que ce soit. Si par contre la voile fait une jolie amorce de boule avec les stab qui passent devant, il est essentiel de mettre une impulsion de commande pour remettre ces plumes sur le côté afin de ne pas sortir avec deux belles cravates. Clairement avec des voiles très allongées, le pilotage de la frontale est très important (et idéalement, le pilotage en amont de la frontale pour l’éviter !).
Mouais, de ma petite expérience, j’ai quand même pris un vrac en Aspen³ que je ne suis pas prêt d’oublier (allongement similaire même un poil moins).
Une asymétrique ¾ d’aile au premier barreau dans des conditions fortes (sous le vent d’un thermique en plaine avec 30-35km/h de mto).
Et ben je me suis préparé a contrer un éventuel départ en autorot mais je n’ai rien eu a contrer du tout,…
Le machin qui est revenu au dessus de ma tête n’avait quasi plus aucune forme et pas d’énergie non plus.
Ensuite ça m’a fait deux joli tours d’hélico sauf que j’ai pas tourné avec, bien twisté donc.
Et pour finir, je me suis retrouvé en parachutale avec une boule (oui, oui, une vraie boule) à -20m/s
Il devait rester 3 ou 4 cellules ouvertes. Les boules je vous dis
La, s’était bien stable,… par contre pour le coté autodémerdant, c’était 0
Sorry pour le flood, c’était juste pour dire que même avec une EnC, y a moyen de se retrouver dans des configurations improbables.
C’est pas faux… c’est le problème des homologations, qui en lieu en air calme… en général, c’est rarement en air calme qu’on se prend un vrac…
M’enfin, dans 95% des cas on va dire, ça s’autodémerde pas trop mal quand même…
T’as fait comment pour t’en sortir ?
Ca c’était bien au siècle dernier quand la mode coutellière ne s’était pas encore emparée de nos joujous.
De nos jours, dès que tu commences à jouer avec des ailes un peu allongées la corde devient tellement réduite que t’as des frontales “Nem” (aussi connues comme “rouleau de printemps” à la belle saison ou “spring roll” du coté de St. André) … évidement on parle ici de vraies frontales, pas de demi-frémissements, et là t’as beau avoir toutes les bonnes intentions du monde vis-à-vis de tes freins, c’est de peu d’utilité; il est au contraire de bon ton d’attendre que ça reprenne un peu d’la gueule et de garder du frein pour l’appliquer au bon moment (quand c’est que ça servira à qu’èt’choz).
Ou alors si tu n’aimes pas la cuisine orientale, faut se cantonner dans les EN A & B. Ainsi vont la mode et le monde.