Bien d’accord avec Marc pour ça et aussi pour l’existence de vieux pilotes qui ne se sont jamais cassé (touchons du bois), la chance sans doute pour nous mais on a tous connu des gars dont on s’est dit “le suivant à l’hosto c’est lui” et tôt ou tard…
autonomie... au bout de combien de vols?
Salut
Y’a pas de chiffre
Il doit certainement y avoir des pilotes qui ont fait une matinée de pente école et deux vols encadrés et qui volent seul depuis sans jamais s’être fait mal ou peur.
Mais on pourrait aussi dire JAMAIS ! Dans la mesure où on ne devrait jamais arrêter de progresser de se former d’élargir ses connaissances, …
Cette année je m’étais mis en tête de me mettre sous une aile de freestyle pour des décros et hélicos… Ben y’a encore du taff. Je me sens pas du tout autonome.
Il y a quelques années j’ai été à un recyclage secours. Du coup j’ai été voir des plieurs de l’armée, j’ai téléchargé des notices de pliage, j’ai encadré des soirées de pliage club. Bref au bout de 4 ans, je commence à avoir l’impression de maîtriser le sujet.
Tout ça pour dire que dès qu’on arrête de se former, on régresse ! Alors c’est quoi être autonome ?
A+
L
karma+
ben xav06 avait pris le temps de repréciser le contexte de sa question:
je trouve interessant l’effort de description de thomasB 
et tout le monde est d’accord pour dire que les chiffres ne sont pas absolus.
perso, n’etant pas né a sthil et ayant une culture “montagne” inexistante, je me retrouve assez bien dans ces ordres de grandeur …
et retrospectivement, j’aurais été tres content de lire un truc comme ça à mes debuts, plutot que les “on sait bien que ça dépend” 
[quote=“piment,post:41,topic:57603”]
et (helas) on a aussi tous connu des gars “prudents” / “expérimentés”, dont on n’aurait jamais pensé qu’ils auraient pu se mettre au tas :rando:
la question c’est comment on objective tout ça, pour que les nouveaux pilotes puissent se faire une idée saine et lucide de l’activité.
peut-etre qu’on aura qq avancées d’ici peu … ?
Allez chiche, je vais décrire ma progression… je reprends mon carnet de vol :
4 premiers vol en école.
5ie à 8e vols : premiers ploufs sans encadrement, conditions calmes sur site connu.
9ie vol: 1ier vol rando, encadré école
10e &11e vol vol : 1ier vol thermique encadré école
12e vol : premier décollage sauvage solo en condition calmes, attero connu.
13 e vol : premier vol (thermo)dynamique (1H30)
20e vols : premiers wings et 360 tout seul (pas terrible)
20 à 50e vol : développement de mes compétences dans les thermiques hivernaux.
53e vol : premier gros vol rando
90e vol : le thermique est assimilé, je commence à bien me déplacer dans le bocal
111e vol : exploitatation de thermiques puissant en conditions printanières, plafs, transitions et cheminements
162e vol : premier triangle CFD, 26km
177e vol : premiere extraction en plaine (butte de 60m)
194e et 200e vol : premiers gros cross en plaine, 73km et 88 km
210e vol : vol rando avec analyse météo et exploitation des conditions sur vallée inconnue. (Aston)
220e vol : j’arrive à voir les lignes, je me déplace de manière affirmée et part en cross hors du bocal, avec succès
Le tout en 1 ans, de octobre à octobre.
Ce n’est pas forcément un exemple à suivre. Ca a bien marché pour moi et n’ai eu aucun accident. Heureusement, j’ai pu voler très régulièrement et développer mon pilotage en hivers et au fur et à mesure que le printemps arrivait.
Ben alors je dirais que tant qu’on se pose cette question (Est-ce que je suis capable ? Est-ce que ça va vraiment bien se passer ?) c’est que c’es trop tôt.
je sais c’est très réducteur comme propos et même limite agressif. Mais je crois qu’il faut vraiment le prendre comme ça. Si on hésite, si on a peur. On est pas complètement libre d’esprit et donc pas capable en cas de complication d’être à 100% sur sa “survie”.
Le risque zéro n’existe pas. Mais les facteurs accidentogènes sont entre autre :
- La peur
- L’inconnu
- Le questionnement
- Le manque de confiance en soi
- …
Alors il est certain que lors des premiers grands vols on a forcément un peu de tout ça dans la tête. Mais ce n’est pas pour autant que vous remettez vos capacités en doute. SI c’est le cas. C’est trop tôt.
A+
L
Allez chiche, je vais décrire ma progression… je reprends mon carnet de vol :
4 premiers vol en école.
5ie à 8e vols : premiers ploufs sans encadrement, conditions calmes sur site connu.
9ie vol: 1ier vol rando, encadré école
10e &11e vol vol : 1ier vol thermique encadré école
12e vol : premier décollage sauvage solo en condition calmes, attero connu.
13 e vol : premier vol (thermo)dynamique (1H30)
20e vols : premiers wings et 360 tout seul (pas terrible)
20 à 50e vol : développement de mes compétences dans les thermiques hivernaux.
53e vol : premier gros vol rando
90e vol : le thermique est assimilé, je commence à bien me déplacer dans le bocal
111e vol : exploitatation de thermiques puissant en conditions printanières, plafs, transitions et cheminements
162e vol : premier triangle CFD, 26km
177e vol : premiere extraction en plaine (butte de 60m)
194e et 200e vol : premiers gros cross en plaine, 73km et 88 km
210e vol : vol rando avec analyse météo et exploitation des conditions sur vallée inconnue. (Aston)
220e vol : j’arrive à voir les lignes, je me déplace de manière affirmée et part en cross hors du bocal, avec succèsLe tout en 1 ans, de octobre à octobre.
Ce n’est pas forcément un exemple à suivre. Ca a bien marché pour moi et n’ai eu aucun accident. Heureusement, j’ai pu voler très régulièrement et développer mon pilotage en hivers et au fur et à mesure que le printemps arrivait.
220 vols en 1 ans ??? On vole environ 1 jours sur 2 !
Allez chiche, je vais décrire ma progression… je reprends mon carnet de vol :
4 premiers vol en école.
5ie à 8e vols : premiers ploufs sans encadrement, conditions calmes sur site connu.
9ie vol: 1ier vol rando, encadré école
10e &11e vol vol : 1ier vol thermique encadré école
12e vol : premier décollage sauvage solo en condition calmes, attero connu.
13 e vol : premier vol (thermo)dynamique (1H30)
20e vols : premiers wings et 360 tout seul (pas terrible)
20 à 50e vol : développement de mes compétences dans les thermiques hivernaux.
53e vol : premier gros vol rando
90e vol : le thermique est assimilé, je commence à bien me déplacer dans le bocal
111e vol : exploitatation de thermiques puissant en conditions printanières, plafs, transitions et cheminements
162e vol : premier triangle CFD, 26km
177e vol : premiere extraction en plaine (butte de 60m)
194e et 200e vol : premiers gros cross en plaine, 73km et 88 km
210e vol : vol rando avec analyse météo et exploitation des conditions sur vallée inconnue. (Aston)
220e vol : j’arrive à voir les lignes, je me déplace de manière affirmée et part en cross hors du bocal, avec succèsLe tout en 1 ans, de octobre à octobre.
Ce n’est pas forcément un exemple à suivre. Ca a bien marché pour moi et n’ai eu aucun accident. Heureusement, j’ai pu voler très régulièrement et développer mon pilotage en hivers et au fur et à mesure que le printemps arrivait.

Je suis bluffé, tu dois au moins être prof à la retraite toi ROTFL
Mais comment fais-tu ? :mrgreen:
En tout cas j’avais lu tes récits de cross (ou vidéos) et
respects parce qu’en plaine 88 kms, ce n’est pas donné… 
Petit problème professionnel, je suis au chomage…
Bon bref j’espère retrouver bientot…
Au moins j’en aurais profité pour bien me mettre au parapente 
un peu trop académique pour moi cette approche…
notre activité reposant grandement sur le mental, et donc un élément qui diffère complètement d’un personne à une autre et également selon le moment où tu considères cette personne, j’ai du mal à adhérer à ton échelle proposée, qui est tellement fine d’ailleurs qu’en lisant ça j’ai cru au début que tu nous faisais une blague!
Je suis d’accord, c’est pas très malin d’avoir mis les chiffres comme ça. Il s’agit de ce que moi j’ai osé faire. Sans doute que d’autres l’auront fait plus tôt. D’autres plus tard.
Émotionnellement, même si j’avais le niveau, je ne me serai pas senti à l’aise de décoller en air calme seul en rando avant 200 vols sans confronter mon analyse avec celle des autres. Je suis persuadé que la majorité des pilotes l’auraient sans doute fait. Et puis ça dépend du site aussi.
A voir ça ce matin, je suis d’accord aussi qu’elle est trop fine pour être considérée. Mais dire à quelqu’un qu’il est autonome n’a du coup pas vraiment de sens.
Petit problème professionnel, je suis au chomage…
Bon bref j’espère retrouver bientot…Au moins j’en aurais profité pour bien me mettre au parapente
Bon courage à toi 
L’autonomie en parapente !
Comme je le dis souvent, je suis débutant, bon après +600 vols et 550 h en l’air en deux ans et demi, cela fait sourire 
J’ai emmené deux joyeux plaineux sous des Mantra 6 faire le St Eynard (St Hilaire), Serge était bien à l’aise et m’a suivie, Pat était moins réveillé et s’est posé, cela chahutait un peu. Qui était le plus autonome ? Serge avec 15 ans de vol, Pat avec 20 ans ou moi ?
Ce n’est pas le nombre d’année qui compte à mon sens, mais plus le nombre de vol dans l’année qui permet de se faire une idée de l’autonomie
Entre 10 vols et 250 vols par ans, cela change la donne.
J’ai fait mon premier 100 km une semaine après être arrivé à St Hil tout seul, comme un grand, mais je ne me sens pas vraiment autonome pour autant. Cela dépend de trop de facteurs : météo, aérologie, forme physique et moral. J’aime bien suivre d’autres pilotes plus expérimentés en cross, j’apprends à chaque sortie (merci Juju et Bernard).
Le principal est de se faire plaisir, mon dernier vol dimanche à fait plus de 3h, deux visites au St Eynard avec d’autres voiles sous les nuages qui ne dépassaient la crête, deux points bas… remonté au top, mais c’est la voile qui fait tout, c’était fantastique de voler 
Bon vol,
Jean-Nono
[quote=“choucas,post:46,topic:57603”]
Pas toujours si simple… Il y a aussi ceux qui n’ont jamais assez confiance en eux, qui même quand ils sont totalement capables, voir même capable de bien plus, ils ne pensent pas être capable et remettent leur capacités en question éternellement. Mais une fois en situation ils gèrent très bien. Là où par contre je te rejoins totalement, c’est que ce manque chronique de confiance est un facteur accidentogène important (ça peu causer hésitations, sur réactions, réduction des capacités d’analyse, manque de clairvoyance…).