il m’est arrivé plusieurs fois en vol que ce soit en soaring ou en thermique de m’apercevoir que je ne respirais plus, j’étais trop contracté, vol pas agréable, mauvaise sensations, pas de la peur ou de l’angoisse a proprement parler mais sensation d’être mal a l’aise, et la quelques respirations profondes et d’un seul coup cela va mieux même si je suis toujours au même endroit et que la masse d’air est toujours la même.
je pense que notre corps et ou notre cerveau est capable d’encaisser une certaine dose de stress et qu’a un moment il tire une sorte de signal d’alarme, pour certains cette alerte est douce et arrive tôt, ils peuvent mettre en marche plus vite des mécanismes de défense qui seront plus efficace car stress moindre, et pour d’autres cette alarme viendra plus tard et plus forte, et la il faudra d’abord lutter pour contrer les effet négatifs du stress avant de lutter pour regagner sa sérénité.
j’ai pris pour habitude régulièrement au cours de mon vol, et surtout après certaines étapes “soaring, grattage de pente, montée thermiques, exercices, …” de passer quelques secondes a être contemplatif, regarder ou je suis et profiter de la vue prendre quelques respirations, en profiter pour boire une ou 2 gorgées, cela a pour effet il me semble de “piéger” le stress en appliquant un signal anti stress avant qu’il n’y en ai besoin et de remettre le compteur de stress a zéro.
puis de brièvement se donner un objectif pour les prochaines minutes " prendre quelques photos, s’entrainer aux wing ou aux 360, réussir enfin a voir l’extrados de cette p***** d’icepeak alors que je n’ai qu’une c (je sait j’ai encore du mal a y arriver mais je ne désespère pas), retrouver un thermique pour grimper plus haut, tenter de voir ce que regarde le crécerelle qui fait du sur place a 1km de là, …" en gros le vol je le construit au fur et a mesure.
dernièrement j’ai suivi un de mes cousins qui allais faire son initiation avec son amie, dans l’école ou j’ai moi même appris, ce qui m’a permis de voir toute l’initiation et la pédagogie, a la fois avec un regard extérieur et le regard de quelqu’un qui pratique, j’ai constaté que si la notion d’appréhension en l’air est prise en compte, la réponse est souvent technique et d’accompagnement radio, certes cela correspond aux besoins d’une grande majorité d’élèves au moins pour le stage, mais certaines personnes ont du mal a gérer sur un vol plusieurs apprentissages, ou plusieurs impératifs nouveaux ou peu connus et vont parfois avoir tendance a rester en phase décollage même après la phase d’approche, en discutant avec certains élèves qui disait avoir du mal pour entamer les exercices, je leurs aient conseillé entre chaque phases du vol de prendre quelques inspirations profonde pour quitter la phase précédente, et se concentrer sur la phase suivante, idem entre les 2 exercices du vols, et visiblement cela a apporté un plus a leur confiance et a leur progression. je pense que c’est un moyen qui peut avoir aussi son intérêt pour un pratiquant averti.
il y a quelques années, dans la même saison j’ai eu “l’opportunité” de faire ma première frontale involontaire “crevette a pus de 70%”, et quelque temps après suite a un déclenchement thermique en phase finale, a quelques m sol j’ai préféré me mettre en parachutale plutôt que de risquer de taper en plein abatée, malheureusement les talons ayant touchés le sol en même temps que l’air bag j’ai eu droit a un tours de reins carabiné, tout cela pour dire qu’après, même si la passion était toujours la, il y avais une appréhension persistante qui m’avais fait perdre énormément d’assurance et ramené mon niveau de pilotage loin en arrière, les compétences était là mais la fluidité, les sensations, le feeling, … étaient restées aux vestiaire, il m’a fallu près d’un an pour récupérer et dépasser le niveau de pilotage et de vol perdu, j’ai toujours gardé la confiance en mon matériel, j’ai toujours su ce que je pouvais lui demander et ce qu’il pouvait accepter même plus car j’ai a ce moment la testé des configurations que je n’avais jamais cherché en vol, mais c’est plus mon pilotage que je redoutais, je volais a peine a 50% de ce que je pouvais faire. pendant un an j’ai revolé dans des conditions de plus en plus fortes, en acceptant de me rapprocher de plus en plus du relief, en cherchant surtout a m redonner confiance en moi, parfois même en me faisant violence pour voler dans des conditions plus fortes que je ne pensait possible a ce moment là bien que sachant qu’elles étaient a mon niveau, aujourd’hui mon niveau est bien au delà que celui que j’avais a l’époque, j’ai gagné en confiance et en maturité, j’ai ouvert le compteur des dizaines de km et celui des 1000m de gain, je sait que j’ai passé une marche, et même s’il n’est pas besoin de se faire une frayeur pour passer une marche, ce sont quand même des appréhensions et des peurs a passer.


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