Bonnes Pratiques Sécuritaires (BPS) qu'en pensez vous ?

Que le bandit se plante bourré de nuit, non ça ne me dérangerait pas (quoique je souhaite bien qu’il ne se fracassera pas le jour où, malgré son grand âge et le fait qu’il se couche tôt, il devait décider de voler de nuit avec une bonne biture). En revanche, qu’il espère en voir d’autres tenter le coup, ça me désole.

Et le rapport avec l’interdiction progressive du tabac, c’est le même rapport qu’il peut y avoir dans les interventions du “jeu de fil en image”: ça s’appelle une similitude:

Certains d’entre vous ici s’offusquent du fait que les “BPS” seraient un frein au fun du vol libre sous prétexte que c’est chiant quoi tout ce verbiage à la papa qui nous mène tout droit vers un monde sans saveur;

De même que beaucoup s’offusquaient il y a quelques années de se voir retirer l’inaliénable liberté de fumer un bon gros cigare en fin de resto: oh là là qu’est ce qu’il va être triste et chiant ce monde où je ne pourrais plus fumer ma clope au cinéma;

Dans les deux cas, on pousse des cris d’orfraie sous prétexte que la vie deviendrait insipide si …

Ce que je constate c’est que les fumeurs retrouvent le goût à table sans cigarette, et je ce que je me demande c’est si des “BPS” ne nous donnerait pas plus de plaisir à voler ?

Prendre des risques, oui, mais avant ça il me semble qu’il y a la réflexion (Action de réfléchir, d’arrêter sa pensée sur quelque chose pour l’examiner en détail).

Celui qui se lance la nuit bien bourré, il prend un risque et sa pensée est hélas un peu obscurcie; je crois pas qu’il fasse avancer l’humanité.

Celui qui met son cul sur une fusée après plusieurs années d’études, d’entrainement, avec le support d’équipes qui ont aussi tourné le problème dans tous les sens, élaboré des procédures et des contraintes, il prend aussi un risque, mais ça fait avancer l’espèce.

Pas sûr que Le bandit parlait des mecs qui ont mis leur cul dans une fusée. Juste les premiers qui se sont balancé depuis les pentes de montagnes avec des parachutes. Et ça serait étonnant qu’ils viennent nous confesser qu’ils l’ont fait pour une autre raison que celle de s’amuser. Les types qui gravissent les plus hauts sommets sans oxygène prennent aussi des risques, ils ne font pas avancer non plus l’humanité, ils ne le font pas non plus pour se tuer, ils courent juste après l’ivresse et alors quoi il faudrait les conspuer parce qu’ils prennent des risques inconsidérés pour leur vie et en plus inutiles à l’humanité?

C’est là que tu te trompes :
Je ne dis pas que j’espère en voir, je dis qu’en voir me donne de l’espérance, il y a nuance !!!

En gros, lorsque l’être humain n’agira plus que par raison, je serai totalement désespéré … (et lui aussi, d’ailleurs !)

Ps : beaucoup de gens (très raisonnables) pensent que voler en parapente ne fait pas progresser l’humanité d’un pouce … et certains pensent la même chose des fusées !

Il se raconte que le parapente est né avec les recherches de David Barish à la NASA:
Il n’y aurait pas eu de recherche sur le retour au sol des capsules Apollo, il n’y aurait (peut-être) jamais eu de parapente
Et vice-versa …

Oups mes excuses 777 :tomate: je voulais dire pas d’abus de modestie (et non de fausse modestie qui, elle, est toujours un abus)

Petite remarque : Triple Seven a envoyé pour le moment 777 messages cette année sur le forum ! :pouce:
Cela s’appelle une coïncidence sympa.
Bonjour à lui. :coucou:

:sors:

Marc

Hahaha Marc, ça fait tu longtemps que tu l’attend celle là ? :sors:

Et toi Marc, malgré une forme olympique qui t’assurera, haut la main, le titre 2017, tu n’arriveras pas à autant de messages en 2017 que de vols en 30 ans
Il y a du laisser aller! Doit mieux faire en 2018… Tous mes voeux :sors:

Il suffit que je poste 19 messages (en plus de celui-ci) d’ici dimanche soir pour y arriver ! :pouce:
En effet j’en suis à 1098 messages en 2017 pour 1117 vols en 30,4 ans.
Mais tu as raison, cela n’arrivera pas…

Et je pense que je serai moins bavard en 2018 (c’est une résolution que je dois prendre pour la nouvelle année).
On est un peu hors-sujet !

:sors:

Marc

@ Drums, en pensant et mieux encore en agissant ainsi, pour ma part tu t’inscrit bien dans une Bonne Pratique Sécuritaire. J’en finis par penser que c’est vraiment le terme et/ou l’acronyme qui t’est par trop rébarbatif mais que dans le fond tu es totalement partisan(e) d’une bonne pratique sécuritaire. Autant par le fait de te laisser le temps pour arriver à l’autonomie, que par celui de considérer positivement l’idée de retourner de temps à autres en école pour progresser académiquement ou encore l’idée d’accepter de te soumettre au regard critique (mais constructif bien sûr) d’un pilote plus expérimenté et dans la sagesse duquel tu as confiance.

Tu bloque sur ma liste mais elle ne se voulait que l’exemple de ma vision et de ma discipline à laquelle j’essaye de m’obliger (Et bien sûr qu’il m’arrive d’avoir des loupés). Avec les quelques lignes plus haut, plus celles ou tu expliquais ta pratique dans ton 1er post sur ce fil. Tu a dressé (en partie ?) ton inventaire de tes BPS. Ce n’est pas tant la forme qu’elles prennent que le fond de réflexion qui les animent qui font de nos pratiques de bonnes pratiques sécuritaires.

D’ailleurs en lisant un post de Vincent (il me semble) je trouve qu’effectivement parler de Bonnes Pratiques (BP) serait mieux, tant est que si nos pratiques sont vraiment bonnes, elles devraient être sécuritaire par nature. Car visiblement l’utilisation seulement d’un terme comme “sécuritaire” insulte visiblement l’esprit anar de certains, à croire qu’ils se sont à l’occasion fait rosser par des BPS crS.

D’un autre coté c’est bien que des contradicteurs existent, sans eux le débat serait moins animé et sans doute moins suivis et surtout moins riches. Car leur opposition motive d’autres convaincus que le parapente n’a pas comme finalité de se faire, de donner leurs visions de comment on pourrait imaginer pratiquer sans forcément se mettre en situations de risques.

Et là, qu’importe comme ils souhaitent/pensent appeler leurs visions de" Bonnes Pratiques" ; Si d’autres peuvent se les approprier et s’en servir pour voler avec moins de risques, c’est tout bénéfice pour tous.

:trinq:

Tout le monde connaît mon sens de la synthèse, aussi je dirai que dans un sport à risques, il est toujours risqué de prendre des risques parce qu’on risque fort de ne définitivement plus pouvoir en prendre.
Et réciproquement.
-----[i][b]
Avant le parapente j’ai pratiqué le rugby (je jouais 3/4 aile et je ne me suis jamais fait mal), puis le ski “à donf”, avec un goût prononcé pour la descente mais c’était vraiment trop dangereux à cause de trop d’aléas, j’ai arrêté assez vite (admirez l’oxymore). Après ce fut l’alpinisme, avec un très bon niveau et beaucoup d’engagement, risques maîtrisés - que je croyais - jusqu’au jour où la cordée que nous rattrapions nous a balancé un tombereau de pierres. Nous avons survécu mais j’ai bien senti le coup de faux me couper un poil du nez qui dépassait. Cela me coûta une phalange et il me fallut un an pour guérir et retrouver mon niveau d’avant, avant de progresser à nouveau… et de ne plus JAMAIS m’engager dans une voie où il y avait déjà du monde.

Après, je me suis lancée dans la compète moto sur circuit, en petites cylindrées (question de budget) et en pilotant à la limite, avec des angles invraisemblables et des freinages saignants, je me suis vautrée quelques fois, sans jamais me faire mal. Les bonnes pratiques, sur un circuit, cela n’existait pas : quand un lascar bouchonnait avec des trajectoires à la con et un pilotage de c’hallouf, on le poussait à la faute pour lui faire faire un tout-droit ou l’envoyer jardiner les bordures.
C’est un monde violent et sans pitié mais j’étais connu (pas de E, à l’époque j’étais garçon) pour mon “fair play”. Ce n’est pas comme ça qu’on fait beaucoup de podiums.[/b][/i]

Maintenant je vole depuis 10ans et j’ai gardé mon “fair play” d’antan, tout en observant des pratiques à risques mais du moment qu’on n’impose pas ce risque aux autres cela ne me dérange pas. Ce qui me dérange, ce sont les égoïstes plus ou moins incompétents qui se foutent de leur environnement et qui font courir des risques à d’autres, pas forcément très compétents.
Si vous avez déjà réussi à expliquer à un égoïste pourquoi sa pratique est dangereuse, écrivez-moi, vous avez gagné.

On a en l’air la même problématique que sur la route et on est en danger quand on perd de vue que l’AUTRE peut vous envoyer au tapis n’importe quand. Cette disposition d’esprit est un acte d’auto-défense qui conduit à toujours anticiper ce qui peut se produire afin que cela ne se produise jamais. Bref il ne faut jamais faire confiance aux autres quand on ne les connaît pas… tout en restant vigilant quand on les connaît.
C’est une des raisons qui me font marquer mes voiles (une autre étant certainement d’ordre narcissique).
Ce n’est pas moi qui mettrai quelqu’un en danger par un comportement égoïste ou irresponsable, ces deux adjectifs étant quasiment synonymes en parapente.

Il y a souvent beaucoup de monde à Planfait, dans un bocal très petit (en gros 400m en largeur et 100m en altitude). J’attends que cela se décante en faisant la régulation du décollage et une fois en l’air j’exploite la faculté qu’a ma petite Diamir de monter dans des soupirs de taupes amoureuses. Une fois au-dessus du paquet, on a l’esprit plus libre.

C’est encore plus stressant à Montlambert quand il y a un monde fou dans la combe du Charvet et que cela ne sort pas, il faut des nerfs d’acier pour continuer à se battre là-dedans.
Quand il n’y a rien à faire pour monter, l’appel de la bière se fait pressant.

En régulant le décollage de Planfait, il arrive souvent que j’évite à des gens peu ou pas compétents de se mettre en l’air dans des conditions qu’ils ne sauront pas gérer. Les “bons” s’extraient très vite et la régulation, qui diminue le temps d’attente et fluidifie le décollage, contribue aussi à la sécurité de tous, tout en évitant qu’ils se retrouvent trop nombreux dans un bocal trop petit.

Je suis à Planfait toute la saison, je ne suis pas à un vol près… et quand je sais que c’est hyper-stable et que cela ne volera pas, je laisse les plouffeurs plouffer et je fais comme les copains : nous montons décoller en altitude au-dessus de l’inversion, ce qui est toujours pénible avec le barda.
De toute manière, on finit toujours par :trinq:

Merci « Sagarmata » d’avoir indiquée le terme anticipation. C’est certainement le maître mot de l’histoire avec évidemment du bon sens …

mon expérience en la matière:
le terme sécurité (et a fortiori “sécuritaire”) est grillé dans le milieu.
au mots “sécurité” la moitié des pilotes se ferment comme des huitres. Il faut faire avec, plutôt que d’essayer d’ouvrir les huitres, j’ai banni le mot sécurité et tous ses dérivés de mon discours.
Je préfère parler de “gestion des risques”.
Avantage : c’est vachement plus valorisant/intéressant de gérer les risques pour un pilote que de se plier à des mesures sécuritaires…

C’est aussi à mon avis plus cohérent, proche de la réalité et efficace.
Il vaut mieux aussi je crois pointer les risques, que les pratiques à risques (ou les « bonnes » pratiques). Dire par exemple « ceux qui ne font pas attention pendant la prevol risque de se tuer en oubliant de s’attacher » est à mon avis moins efficace que de dire « oublier de s’attacher est un risque réel et mortel en parapente ». Dans le premier cas on se dira la plupart du temps de bonne foi « oui mais moi, je fais attention ». Le deuxième cas est une vérité, quelque soit le contexte, l’individu etc…

Je crois aussi qu’il est important d’établir sans tergiverser que, oui, le parapente est une activité quoi qu’il arrive dangereuse, en tout cas beaucoup plus dangereuse que beaucoup beaucoup d’autres activités sportives ou de loisirs. Le « mais non c’est pas dangereux, il suffit de pas faire le con» qu’on entend tout le temps servi par à peu près tout le monde quand un non pratiquant pose la question, c’est du pipeau. Voler en parapente c’est dangereux. A partir de là, à chacun e prendre ses responsabilité et les mesures qui conviennent en âme et conscience.

Et, c’est un peu hors sujet, mais il serait pas mal de savoir si le nombre d’accidents est effectivement disproportionné par rapport à la nature de l’activité elle même. Et à partir de quel moment devient-il peut-être “contre-nature” de vouloir encore en diminuer les risques. Le problème étant que je ne vois pas bien quel outil de mesure nous permettrait de savoir ça…

Effectivement, il faut bien en convenir, il y a des mots qui dérangent et c’est déjà intéressant en soi quand on réfléchit sur un sujet comme celui de la sécurité/gestion des risques en Vol-Libre. Ce n’est pas quelque chose d’absolument nouveau dans mon expérience professionnelle et associative même si quelque part je ne m’y fais pas. Question de caractère, d’éducation, d’expérience de vie professionnelle ? Que sais-je, est-ce que ceux que ces expressions dérangent, savent-ils vraiment pourquoi ? Donc déjà ce fil, j’espère, m’aide(ra) à mieux en parler de ce sujet “sécurité” qui me passionne.

Alors oui ! le parapente est une activité de pleine-nature qui présente ou peut présenter tout un panel de dangers potentiels. Pour autant je suis intiment persuadé que c’est le pilote et lui seul qui dans la majorité des cas, transforme les dangers quel qu’ils soient en risques. Pour imager un exemple tiré d’un autre fil ou un contributeur m’avait justement expliqué la nuance qui existe entre danger et risque ; un lion dans sa cage est un animal dangereux pour tous, le dompteur en fait un risque pour lui en pénétrant dans la cage, il peut augmenter cette prise de risque en tournant par exemple le dos à l’animal dangereux et/ou en faire un risque pour d’autre en ne fermant pas la porte d’accès à la cage.

Un autre exemple, le travail de mineur ; un travail dangereux sans aucun doute. Pourtant un mêtier ou la très (très) grande majorité des accident n’arrivaient pas du fait de phénomènes naturels impondérable mais bien du fait d’erreurs humaines liées parfois à une prise en compte insuffisante des dangers connus (inconscience ?) rarement liées à un manque de connaissance de ces risques (incompétence ?) et le plus souvent même si pour des raisons “humaines” cela se voyait minimisé, liées à une recherche de “facilités” pour gagner cinq minutes, s’épargner un effort, réaliser une performance, etc. Quel serait le terme le plus pertinent pour désigner ce comportement ?

Il semble normal, je pense, que pour tous il serait inacceptable que la société accepte que dans le monde professionnel, les gens puissent travailler visà-vis de la sécurité collective mais aussi individuelle/personnelle avec la philosophie :

Ou dans la vie de tous les jours dans la circulation routière, ou dans les loisirs telle la chasse, etc.

Enfin à la question de savoir si le nombre d’accidents est effectivement disproportionné par rapport à la nature de l’activité elle même. Il est évident que là cela relève de la sensibilité de chacun. Comme par exemple, pour ce qui est de la questions à propos de la mobilité douce et l’écologie en générale. Là ou l’un trouve qu’il n’y a pas de mal à rouler en grosse cylindrée pour son plaisir et que c’est du pipi de chat en comparaison de la pollution générée par l’industrie, l’autre va crier au scandale et à la destruction irresponsable de la nature de par une façon de vivre égoïste.

Moi perso, j’aime bien et je les approuve les expressions telles celles de la prévention routière dans le style “si on aime quelqu’un, on le retient” ou “on est tous qu’elqu’un d’important pour nos proches”. D’autres vont les trouver ridicules et niaises. Ils devraient peut-être en parler avec leurs proches (compagne/compagnon, enfants, parents, amis,…) pour connaitre leur appréciations à propos. Ou encore ils devraient une fois parler avec des personnes qui ont perdu des êtres proches dans des accidents ou si c’est la nature qui a tué, elle ne l’a fait que parce que le victimes ont eu une approche trop “légère” des dangers potentiels de l’activité, une gestion des risque trop imprégnée par l’idée qu’ils étaient totalement dans le cadre “prendre ses responsabilités et les mesures qui conviennent en âme et conscience

Alors peut-être que je suis totalement à coté de la plaque avec ma vision du parapente, je ne sais pas. Ce que je sais, c’est que j’ai vu des copains se faire très mal pour avoir pris leurs responsabilités et les mesures qui conviennent en âme et conscience et si dans le temps qui me reste à voleter dans l’activité, je peux arriver à éviter à ne serait ce qu’un pilote de se faire mal. Je pourrai m’offrir une médaille pour avoir réalisé une vraie performance valorisante pour moi dans l’activité qui m’aura passionné.

:trinq:

Mais donnez lui sa médaille qu’on en finisse ! :sors:

:coucou: Tu n’as pas bien lu, j’y mets la condition d’avoir su/pu épargner à un pilote de se faire mal.

Bien sûr, on peut imaginer que pour certains pilotes du fofo, j’ai déjà réussi (momentanément) car le temps qu’ils passent ici pour me répondre ou tenter d’ironiser à mon propos, ils ne le passent pas à prendre des risques en parapente. Mais bon comme je ne suis pas convaincu de pouvoir ainsi les tenir éloignés de leurs possibles destins douloureux (puisqu’on sait que le parapente est risqué et qu’il à rien d’autre à faire que de compter ne pas rencontrer “Pas de Chance”) Je ne veux/peux pas envisager mériter pour cela une médaille, pas même en chocolat (pourtant j’aime le chocolat) :mdr:

Bref, je continuerai à défendre mon idée que même les activités de loisirs les plus dangereuses (ce que le parapente n’est quand même pas) peuvent aussi se pratiquer en mettant toutes les “chances” de son coté pour ne pas les vivre de façon très risquée. :canape:

Puisque visiblement, tu as l’humilité de te prendre non seulement pour Jésus-Christ notre sauveur, mais aussi Dieu le père (d’ailleurs, une église, que dis-je, une cathédrale sera sûrement érigée en ton honneur sur ce fameux déco en République Tchèque …), je vais te répondre le plus clairement possible.

Tu t’imagines (modestement) qu’avec tes litanies (au sens strict du terme !) interminables entrecoupées de salamalecs auprès des intervenants qui te paraissent les plus respectables pour améliorer ton image auprès des autres, tu vas révolutionner la sécurité dans notre activité.
Il faut pour cela tout d’abord une légitimité (que tu n’as pas), des compétences (que je cherche encore) et une certaine humilité (dont j’ai déjà parlé plus haut …).
L’autre technique, c’est celle des témoins de Jéhovah à qui plus personne n’ose ouvrir parce qu’ils finissent clairement par nous casser les couilles avec leur discours simpliste, insipide et répétitif.
Mon opinion personnelle, et je ne demande à personne de la partager (mais vu ton post précédent, je me permets simplement de te répondre), c’est que tu as malheureusement choisi la deuxième technique.

Tout ce que tu t’imagines inventer existe déjà. D’ailleurs, nul doute que si j’effectue ma prévol avant de voler, c’est grâce à toi, et si un jour je me plante en parapente, c’est parce que je n’aurai pas écouté les conseils pompeux que tu disperses à foison … en enfonçant bien évidemment des portes déjà grandes ouvertes.

Oui, la mort, c’est mal !!! (tu devrais te présenter au concours de Miss France …)

Et c’est pour cela que je ne suis pas opposé à écouter les conseils de tout intervenant qui utiliserait la première technique (tu sais : légitimité, compétences, humilité …) pour favoriser une prise de conscience vis à vis de la sécurité (collective ou pas, on s’en fout), mais je resterai fermement opposé à toute action visant à nous l’imposer, ce qui tendrait inévitablement à une restriction de cette merveilleuse activité (en suivant le principe élémentaire qui régule de plus en plus nos démocraties modernes : le nivellement par le bas).

Ma sécurité passe d’abord par moi, et non pas par un hurluberlu tournant en boucle et qui prend tous les parapentistes pour des imbéciles en s’imaginant qu’ils n’ont pas la grande sagesse dont lui seul sait faire preuve pour se donner une bonne raison de ne pas pratiquer son loisir favori.

Je sais que je ne suis pas un pilote de chasse, et je n’ai aucune envie d’en être un car le parapente est pour moi tout d’abord un loisir qui ne doit pas nécessiter un DEA en aérologie.
J’accepte les risques que je prends car c’est non seulement la source de mon plaisir personnel, mais aussi un outil de progression qui m’a permis de vivre des moments inoubliables.
Ce sont mes choix et ma responsabilité.
Je n’ai donc pas besoin que quelqu’un que je considère comme incompétent (au moins vis à vis de ma pratique) vienne rabâcher à longueur de journée (et de post sur un forum que j’apprécie malgré cela) sa catéchèse pré-mâchée.

Oui, on peut pratiquer le parapente en mettant toutes les chances de son côté … c’est d’ailleurs ce que font tous les pilotes que j’ai pu croiser ! (et même sans doute certains de ceux qui ne sont plus là pour le dire)
C’est une évidence puisque c’est un poncif de plus venant de ta part, vu que mettre toutes les chances de son côté ne veut strictement rien dire.

Et pour finir, ça n’est pas la sécurité qui me dérange, ce sont les gens qui tiennent absolument à vouloir l’imposer aux autres. La philanthropie est rarement à l’origine de leur motivation …

Waouh, la charge !
Tagada tagada tagada, taïaut, montjoie et ventre saint-gris, on fonce par Toutatis ! Cela me fait penser à Robert 1et d’Artois à Courtrai le 11 juillet 1302.
Voilà ce qui s’appelle un discours testiculaire, mordious, tant il y a dedans d’agressivité de mâle frustré.
Cela me fait rigoler, évidemment.
Ne te bile pas, Wowo, chacun a le droit de s’exprimer et même d’agresser les autres en prétendant les rouler dans le pipi, ce que faisant ils se roulent eux-mêmes dans le leur. L’insulte est le degré zéro du débat et à l’opposé de toute argumentation.
Reste serein, une charge comme ça ne se refuse pas, on peut même y puiser ici ou là de quoi réfléchir.
Cela ira mieux l’an prochain.
:trinq: