Bonnes Pratiques Sécuritaires (BPS) qu'en pensez vous ?

C’est sur… c’est connu… ce sont les touristes qui volent le plus dans les zones les plus propices à la pratiques, les gens du cru ne font que les regarder. ROTFL

C’est sur… c’est connu… c’est bien là tout le problème de la sécurité, utiliser les bons mots plutôt que les bonnes réflexions. ROTFL

Nota ; je trouve cela dans tous les cas plus interressant et distrayant de converser avec vous pour débloquer ma boite MP plutôt que de poster pour rien dans le fil dédié.

:trinq:

Edit : je ne vais pas faire mon Papyon et laisse à qui veut (à lui par ex.) aller lire ma réponse à son post sur le fil des BPS SIGR. (CQFD : Edit-bis)
:trinq:

ne pas répondre … surtout ne pas répondre …
do not feed the troll

zut … raté

Dans les “Mecque” à parapente (Annecy, Pyla etc.), certainement, oui.

On va prendre un exemple tout bête: les parisiens!
Combien de licenciés? Combien d’heures de vol en région parisienne?

Donc après m’avoir accuser de préjuger que le lieu de l’accident est le lieu de pratique habituel de l’accidenté, tu arrives à préjuger de la pratique des parisiens ? Fort… très fort ! :mrgreen:

Note quand même que dans l’analyse faite par les cadres fédéraux la grande majorité des accidents et même les plus graves arrivent bien sur les sites “habituels” des accidentés. Ce qui, je te l’accorde, ne nous dit pas si l’accidenté habite au pied du site ou pas.

Ce qu’il faut retenir me semble t-il ; c’est que ce ne sont ni le niveau intrinsèque de compétence des pilotes, ni même le niveau “présumé” d’exigences de leurs ailes, qui expliquent les accidents mais que ce sont surtout les conditions aérologiques du moment et la décision des pilotes d’aller s’y confronter qui reviennent dans les commentaires voire enquêtes.

Personnellement je ne crois pas que cela peut se voir déterminer par l’habitat des pilotes et sinon vous arrivez à penser cela, à vous convaincre de cela, alors là… il me semble évident que les préjugés ne sont pas de mon fait. :shock:

Très intéressant exemple de comment peut-être fonctionne une partie des pilotes accidentés :
Ils pensent savoir ce qu’ils devraient faire ou pas faire et pourtant… il font le contraire. :bang:

Vraiment intéressant, merci pour l’enseignement. :pouce:

pfff
Allez moi je laisse tomber.

c’est toujours mieux que de tomber, n’est-t’il pas ? :forum:

Tu déformes mes propos :wink:

De mon coté j’ai voté “J’ai pris conscience de leur bien-fondé et m’y applique depuis quelques temps.”
Par ailleurs je viens initialement du vol moteur et ULM (BB petit navion et Licence ULM). J’ai toujours été surpris du laxisme de la formation en parapente comparée à celle pour piloter des navions.

Le parapente est trop accessible, on veut trop le faire comme une activité anodine (entre la piscine, les courses et le boulot et bobonne) alors que c’est une pratique à risque à pratiquer uniquement quand on est dispo (et physiquement et mentalement).

La notion de risque de l’activité et la prévention des risques devrait être un module bien plus important du brevet initial.

Avant d’être lâché en avion j’avais fait des atterissages d’urgence et des atteros par vent fort de travers pour voir ce que ca fait si on se fait piéger par une variation brutale de la météo mal anticipée.

Ce qui m’a choqué le plus ce n’est pas tant mon propre accident. Je sais que j’en suis la cause. Ca a été débrieffé en 2015 ici pour laisser une trace.

Par contre j’ai été choqué quand j’ai vu un moniteur plutôt axé sur la sécurité se planter avec un passager en vol bi pro.
Les raisons de l’accident étaient dans le facteur humain. Saison pourrie, chiffre d’affaire pas à la hauteur. Arrive l’hiver, un groupe de touristes aisés qui veulent faire pleins de bi. 2 moniteurs se partagent le boulot. Meteo vraiment pourrie. Ils renoncent à faire voler le groupe. Mais 2 grandes gueules du groupe de clients disent, “nous si on veut voler mais si c’est court on veut des sensations”.
2 vols courts avec des gros wings. Un se passe bien l’autre non. 2 blessés sérieux le moniteur bi placeur pro et son passager.

Voilà ce que c’est le parapente aujourd’hui du coté des pro (de certains, je ne généralise pas).

Donc comment faire confiance sur l’enseignement de la sécurité à des pros qui en arrivent là ?

Je n’avais pas lu encore le rapport sur les accidents. Mais l’exposition à des conditions trop fortes y compris en situations encadrées y est citée.
Le coté consumériste : j’y suis je veux voler à tout prix MAINTENANT, LA.

Je reprends, avec en tête de fortement augmenter mes marges et de m’inscrire dans un cadre de BPS :wink:

…moi aussi j’ai connu l’aviation légère , passé mon 1er degré en 1965/66 :vol: …puis est arrivé le temps de l’armée , quelques années plus tard re école en aéroclub…ben l’ambiance bois et toile n’était plus aussi sympa , et le tout sécurité à étouffé l’activité avec des procédures et plans de vols chiants :grrr2: beaucoup sont partis rejoindre l’ULM… qui commence lui aussi à partir en “vrille” sécuritaire . … Attention avec le parapente à ne pas tomber dans cet engrenage…car ça serra la fin du vol libre , enfin ce n’est que mon avis et …bien sur je le partage .
Cordialement . Pierrot . :stuck_out_tongue:

Organisons une battue pour débusquer les pros sécurité pro enfoncement dans le fond de la gorge et reprenons possession de notre sport. :marteau:

Ben pour ma part l’idee de parler BPS et cpie sur cette activité est justement de pouvoir la pratiquer la plus sereinement possible, et donc de se faire le plus plaisir possible en vol.
Le pb du forum public est comme toujours, que l’info peut etre recuperee par le peu de personnes mal intentionnees qui nous pourrissent la societe pour nous laisser les miettes, enfin c’est un autre debat…
L’autre pb qui cause des differences de points de vue aussi est la difference de niveau entre les pratiquants, qui peuvent expliquer que certaines interventions peuvent en lasser certains qd elles vont etre tres profitables a d’autre.
Perso j’ai bcp appris sur ce forum, et si ca ne remplace pas les vols, ni un encadrement ´pro’ en live, c’est qd meme une sacrée mine d’infos et un très bon complement je trouve.

Après l’article dans PP-Mag de Cyril Marck (qui a créer un peu de polémique), puis celui de la CST de la fédé dans le N°99 de Vol-Passion, voici maintenant un article de Jean-Michel Ara-Somohano suite à la conférence sur la sécurité tenue par Jean-Marc Ardhuin CTN lors du Flying Light (public de + de 200 pilotes).
On trouve cet article intéressant intitulé "CRI D’ALARME" dans le PP+ N°456 tout juste sorti en kioske.

Quelques extraits ;

[…] dites-vous bien qu’un pilote polytraumatisé ne se remet pas tout seul et sans séquelles. Il entraine tous ses proches dans la spirale.
[…] L’accidentologie, c’est donc bien le pilote, ses erreurs et ses comportements.[…]

"[i][…] Tels sont les faits, dégageant des carences récurrentes mais parfaitement évitables

  • Les marges de sécurité régressent à tous les niveaux de pratiques… […]
  • L’information et la formation sont insuffisantes, […]
    - La plus grande cause identifiée de l’accidentologie est une inadéquation entre le niveau de pilotage et les conditions de vol ! 60 % des accidents graves et décès ont lieu en conditions très fortes à violentes.
  • La séquence d’utilisation du parachute de secours est défaillante. […][/i]"

[…]Pour tout pilote qui assistera impuissant au départ d’amis au fil des ans, la situation devient insupportable. […]

[…] Chiffres catastrophiques, scénarios récurrents, problèmes de formation, immaturité de comportements (je veux, je veux* (cf, encart spécifique à propos)), incapacité voire répugnance à situer ses compétence et son niveau… […] […] des solutions existent et sont accessibles, plus que jamais, pour tout individu désireux de progresser.

on peut se rappeler quelques passages forts dans Vol-Passion N°99 :

[…] Nous ne progresserons que si chacun s’interroge individuellement, même si certaines réponses doivent être prises en charge collectivement[…]

"[…] sachons aujourd’hui développer notre pratique de façon apaisée en changeant collectivement l’approche de notre sport et faire de tous nos vols de vrais moments de plaisir.

Bonne lecture des deux articles en version complète pour ceux que cela intéresse.

Perso, il me semble que toutes ces interventions de Pilotes dont la légitimité ne peut pas donner lieu à doute, démontrent que la question des Bonnes Pratiques Sécuritaires est d’actualité et que c’est mieux et plus positif d’en parler plutôt que d’en arriver à s’intéresser aux mauvaises pratiques qui auront malheureusement conduit à l’accident.

:trinq:

interdiction du vol quand drapeau rouge,
interdiction des DHV, heu des C et des D,
interdiction des vols en dehors des stades de vol libre,
des maîtres nageurs volants au déco et à l’atterro,
obligation de déclarer qu’on va voler,
recyclages des compétences tout des dix vols ou tout les mois,
création d’un permis à point pour voler.

voici un cadre aux BPS, c’est bien wowo non?

C’est pour ton bien Blabair, c’est pour ton bien…

Un accident malheureusement mortel débriefé par JC (Marseille Parapente).
http://lacadiereparapente.eklablog.com/analyse-accident-mortel-a-cuges-a135544578
Intéressant de se demander quelle réaction on aurait eue en rencontrant une telle situation (3 réactions de pilotes différentes dans ce cas, 2 qui fonctionnent, pas les plus évidentes). Au delà des “BPS” dont il serait simple de conclure, assis dans son canapé, qu’elles nous auraient fait ne pas décoller. Facile.
Commentaires intéressants aussi des Rapaces d’Azur.
Navré pour les proches et la famille.

Je n’ai pas la même conclusion de JC avec un vent annoncé à 24/50 km/h dans la couche convective même en plaine ça reste du vol très engagé.
Ma conclusion c’est que ce n’était pas volable.

D’abord, encore une fois, une pensée pour la malheureuse victime et ses proches (car il n’y a pas de victime sans proches durement et durablement impactés) :frowning:

Ensuite saluons le club “LA CADIERE PARAPENTE” et J-C pour leur démarche courageuse de publier l’analyse détaillé de cet accident mortel. On peut espérer que ce travail de réflexions et transparence puisse servir la collectivité toute entière en évitant à d’autres pilotes de se retrouver déjà dans de pareilles circonstances aérologiques et sinon à minima de les faire réfléchir pour tenter de gérer différemment la situation.

Après et si on veut nous même réflechir à cet accident, il me vient quelques réflexions :
D’un, je pense comme Brandi qu’au vu des prévis météo et des annonces balises aller voler sur ce site à ce moment là n’était sans doute pas la bonne idée et ce n’est pas parce que au déco cela semble “décollable” qu’en l’air cela soit vraiment volable. On voit si on regarde l’annonces balise de la Sainte Baume que le coup de vent le plus fort se situe une 1/2 heure avant l’accident…
Maintenant personnellement je ne vois pas que JC ait vraiment écrit autre chose ; Même si dans ses conclusions il met bien en cause pour la survenue de l’accident, le mauvais usage de l’accélérateur. Il rajoute en gras que l’observation et le respect de l’aérologie aurait évité à ces pilotes de se mettre dans cette situation à l’issue dramatique, d’ailleurs à la page 19 c’est bien la plaque aérologie qui est désignée comme celle qui aurait pu éviter l’accident.

[quote][i] Debriefing accident mortel du 07/12/2017
VIII - CONCLUSION
CONCLUSION :
Des éléments et témoignages recueillis, il semble que
l’origine de l’accident mortel survenu à CUGES LES PINS le 07/12/2017
provient principalement d’une utilisation inappropriée de l’accélérateur
près du relief, dans des rafales de vent survenues soudainement.

Une analyse plus profonde des conditions météorologiques et
aérologiques auraient peut-être pu évité aux pilotes de se retrouver dans
cette situation tragique.

Il apparaît intéressant d’envisager une installation bridée de l’accélérateur
chez les jeunes pilotes autonomes ou ceux non formés à leur utilisation[/i].
[/quote]
On peut aussi s’interroger sur le “niveau”, d’expérience et de compétences mais aussi de capacité à gérer son stress, de la victime (il n’y a là ni valeur de jugement et encore moins de critiques, uniquement une interrogation en vue de comprendre)

BP depuis 2014, BPC depuis décembre 2016, accidenté assez sérieusement en juillet 2017 en se posant vent de cul, usage maladroit de l’accélérateur qui le conduit à l’accident…

Je crois sincèrement et sans souhaiter avec cela lancer une polémique mais uniquement nous faire questionner sur combien de fois nous même nous nous mettons dans des situations à très forts risque et comment on pourrait l’éviter si on s’appliquait à vouloir voler dans un esprit de Bonnes Pratiques Sécuritaires. Qu’ici elles ont fait défaut à l’ensemble du groupe et je dis cela sans leur jeter l’opprobre, conscient que tous il nous arrive de réfléchir plus avec nos envies qu’avec notre réflexion.

Nous sommes tous, quelqu’un d’important pour nos proches. Pensez y, ne soyez pas égoïste.

Edit : Un article très intéressant d’un pilote du club publié juste avant Noël et qui me semble totalement aller dans le sens des Bonnes Pratiques Sécuritaires (BPS) et Stratégies Individuelles de la Gestion des Risques (SIGR)
http://lacadiereparapente.eklablog.com/securite-a134588550

Très intéressant aussi les commentaires mis par les inscrits du Blog de Cadiere Parapente autant suite à l’article ci-dessus qu’après l’analyse de l’accident par JC. Visiblement un club ou la “Sécurité” se veut un sujet d’actualité pris au sérieux et leur passé récent l’explique facilement. Si seulement de telles démarches pouvaient voir jour dans tous les clubs de Vol-Libre et si possible sans que d’accident arrive pour leur donner raison.

C’est quoi un “esprit de BPS” ? Cela semblerait s’approcher de la “pensée unique” pour accéder au bonheur ?
Là, je ne te suis pas. Etre vivant (volant ou autre) n’est il pas d’apprendre, de décider, de faire, d’assumer et de transmettre… le tout sur la longueur du temps.

ouep et les chantres des acronymes pourraient ptêt commencer par montrer l’exemple
un parmi d’autres : wowo, t’es sûr d’avoir besoin d’une sigma pour les vols que tu fais ? tu crosses assez souvent au delà de 100-120 bornes pour que ça se justifie ?