la classe de voile ça n’a rien à voir, être à l’aise sous un vrai parapente c’est très agréable, ça plane bien, ça monte bien, ça file… c’est pas du tout déraisonnable ni source de grands dangers… Pas besoin de taper des 150 bornes tous les jours pour que ça vaille largement la peine. M@tthieu peut surement en parler, c’est le spécialiste des vols en surplace de 4h sous M6 :ppte:
Pourquoi assimiler de Bonnes Pratiques Sécuritaires à une “pensée unique” ? J’ai déjà du mal à comprendre que tant de contributeurs ici sur le forum font ce rapprochement qui n’a pas lieu d’être. Mais de ta part, te connaissant cela m’étonne d’autant plus.
De Bonnes Pratiques Sécuritaires ne sont les ingrédients exclusifs d’une recette unique et miracle pour assurer notre sécurité, NON ! Elles sont bien plus à considérer commes des trucs et astuce, des modes opératoires très personnels composant un codex encore plus perso que l’on a réfléchi pour soi et que l’on s’applique à soi pour se donner les meilleures garanties de pratique en sécurité.
Une pré-vol peut se faire de différente manière et chacun d’entre nous peut avoir sa méthode, qu’importe pourvu que rien ne soit oublié de ce qui ne doit pas être oublié.
Une météo peut se prédire depuis plein de modèles et/ou sites météo différents, qu’importe pourvu que les prévisions soient consultés et que la prédiction personelle qui en est tirée soit pertinente et… respecté même si elle n’est pas celle que l’on espéré. Pour l’accident de Cuges, on peut se poser la question dans quel esprit BPS, la météo s’est vu consulté, quelles prédictions en ont été tiré et surtout dans quel état d’esprit a été prise la décision de décoller/voler
Ce n’est pas le fait de ne pas savoir faire quelque chose qui nous met en danger. Par contre ne pas savoir ou ne pas vouloir savoir que l’on ne sait pas faire quelque chose, cela risque fort de nous mettre en danger. Et là c’est bien nous et nous seul qui nous mettons en situation de risque faute de nous inscrire dans de Bonnes Pratiques Sécuritaires qui au minimum supposent que nous portions sur nous même un regard critique, pertinent et surtout honnête.
Même si je suis un fervent défenseur des brevets fédéraux et de l’intérêt personelle que l’on peut trouver à s’y confronter même sans aucune ambition derrière (compet, Qbi, qualifs) On ne va pas se leurrer ce n’est pas pour autant que d’obtenir un brevet est une garantie absolue d’avoir le niveau présumé que le dit-brevet représente (et je ne rentrerai pas dans le débat du pourquoi et du comment)
C’est avant et pendant chaque vol et même après l’attero qu’il faut se poser la question ; ai-je pris toutes les informations utiles et ai-je/avais-je le niveau pour ce vol aujourd’hui, dans ces conditions, sur ce site avec mon aile. Et si sur un point ou l’autre on a un doute alors il faut y réfléchir avant d’agir et l’on réfléchi définitivement mieux les pieds au sol et la voile dans le sac.
@ Fbi,
Effectivement, j’ai choisi mon aile en considération non pas des résultats en termes de performances qu’elles pouvait me promettre mais bien pour le plaisir qu’elle m’offrait et dans ce plaisir pour moi, s’intégrer naturellement la confiance qu’elle me procurait quant à mes capacités à la maîtriser dans les conditions aérologiques que je m’autorise et aussi dans ces conditions en cas de sortie de son domaine de vol. Avant de me décider pour elle, j’ai essayé d’autres depuis EN-B jusqu’à EN-D en conditions thermiques voire cross et en exécutant les techniques de descentes rapides et aussi en testant leur capacité au vol lent, mais aussi en provoquant frontales et asymétriques. J’admets que je ne suis pas allé jusqu’à tenter des decro ou vrille. Alors je n’ai que faire de tes doutes sur mes compétences de pilotes, elles me sont suffisantes pour ma pratique et surtout, j’accepte depuis longtemps de les soumettre aux regards critiques d’autres pilotes (experts en pilotage et/ou pédagogie parapente) et d’y réfléchir en tenant compte de leurs avis. Les possibilités existent, je les utilise.
C’est amusant, car tu n’es pas le premier, de vouloir mettre en relation mon éventuel niveau de parapente avec mes convictions que le vol-libre en sécurité (avec plus de sécurité en tous les cas) serait possible. Comme si, préconiser de Bonnes Pratiques Sécuritaires suppose inévitablement d’être mauvais pilote et que le concept même ne serait d’utilité qu’aux mauvais pilotes et qu’à contrario ; que de vrais bons pilotes n’ont qu’à faire de se fixer personellement un code de Bonnes Pratiques Sécuritaires puisqu’ils sont bons… eux.
J’ai beau chercher, je ne vois aucun terme dans mon messages qui semblent ne serait-ce qu’insinuer que je remette ton niveau ou tes compétences en question. (on peut être un top pilote et ne pas crosser régulièrement pour plein de raisons)
Je suis rassuré de voir que ton discours sécuritaire reste ouvert au plaisir de la glisse offert par le matos… tu te démarques du bourrage de mou des revues en ce moment : sans les A, point de salut ! :lol:
Pourquoi assimiler de Bonnes Pratiques Sécuritaires à une “pensée unique” ? J’ai déjà du mal à comprendre que tant de contributeurs ici sur le forum font ce rapprochement qui n’a pas lieu d’être. Mais de ta part, te connaissant cela m’étonne d’autant plus.
De Bonnes Pratiques Sécuritaires ne sont les ingrédients exclusifs d’une recette unique et miracle pour assurer notre sécurité, NON ! Elles sont bien plus à considérer commes des trucs et astuce, des modes opératoires très personnels composant un codex encore plus perso que l’on a réfléchi pour soi et que l’on s’applique à soi pour se donner les meilleures garanties de pratique en sécurité.
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Désolé, mais pour moi c’est ouvrir une porte qui est déjà ouverte.
On parle d’humains et l’humain reste ce qu’il est. C’est la “règle” des 80-20. Pour une majorité ils comprennent et agissent en conséquence. Pour les 20% restant c’est de l’aléatoire.
Je ne veux pas entrer dans un discours fataliste, mais par exemple tu rabâches à un individu/groupe les bonnes pratiques, rabâche encore, montre par A+B, etc… Tous promettent de faire, le font en ta présence les premiers temps puis après quelques saisons, quand tu les revois, se prennent devant toi une bonne “boîte” et en se relevant te disent avec un grand sourire :" oui je sais, je devais…" et vont recommencer le lendemain.
Tu pourras toujours leurs parler de BPS ! Ce sont aussi les mêmes qui ne s’inscriront jamais à une opération du type “voler mieux” et ils vont t’expliquer le pourquoi et le comment.
Avec le temps, j’ai de moins en moins de condescendance envers ceux-là. Arrive ce qui arrive. C’est triste de le dire, mais ça sert à rien de créer des procédures qui ne seront pas suivies, car non contrôlées et si contrôle il y a, quel sera le plaisir de pratiquer dans un carcan uniformisé (j’ai pas dis sécuritaire).
Evidemment il y a des bonnes pratiques, mais ce sont celles librement comprises, acceptées et assumées.
Faisons en priorité passer les messages que l’on connait: techniques de décollage, d’atterrissage, dangers météo, anticipation.
@ Fbi désolé si j’ai mal interprété ce passage de ton post.
@ Guy, je comprends ton point de vue et ton argumentation sur l’humain et sa règle des 80-20 et je suis totalement d’accord sur l’inutilité voire la nocivité d’un “carcan uniformisé” de procédures. Mais justement les Bonnes Pratiques Sécuritaires se veulent tout à fait autre chose. Il n’est pas question d’un code de pratique et universel mais bien de réfléchir chacun individuellement et personellement de ce qui pour lui, sa pratique et ses ambitions fait de Bonnes Pratiques Sécuritaires.
Alors bien sur que certains items comme la prise en compte de la météo et/ou l’aerologie devraient revenir chez tous modulés par les compétences, les capacites et aussi l’expérience de chaque pilote concerné.
Il n’est définitivement pas question de BPS uniques et universelles mais bien plus de réflexions individuelles et très personnelles qui s’inscriraient dans un tout collectif. Un peu comme notre passion en fait ; on vole en tant que seul commandant de bord mais on a besoin les uns des autres pour le faire au mieux et avec le plus de satisfaction (vie associative, sortie de club ou juste entres copains, gestion des recups mais aussi des sites, vols en groupe, CFD et autres compets & manifestations, etc.)
Les BPS sont par nature des pratiques librement comprises, acceptées et assumées car sinon elles ne peuvent fonctionner. Mais il me semble important de parler, de partager à propos pour espérer sensibiliser ceux qui ne le sont pas encore et d’évoluer plus avant emsemble à leurs sujets pour ceux qui comme moi, sommes convaincus de leurs pertinences et efficacités.
Savoir bien décoller, atterrir, gérer nos voiles en vol, interpreter la météo et l’aerologie et bien sûr anticiper sont des elements qui participent à faire d’un rampant un volant mais ils ne suffisent pas pour assurer la meilleure sécurité dans la pratique si ils ne sont pas liés entre eux par une conscience permanente des dangers potentiels qui sont appelés à devenir des risques si par ailleurs il manque la conscience de notre fragilité et de nos incompétences/incapacités du moment.
Po po pooooo, classe !
Faut vite traduire cette idée lumineuse en actions concrètes ! Déconnez pas ceux du fond, c’est terrible, terrrrrible ! y a des morts et tout et tout. Il faut vite nous aider à nous débarrasser de cette dépendance au parapente. Avouez le, c’est une drogue. Te, te, te, c’est une drogue et pis c’est tout, mais c’est normal que tu ne veuilles pas le reconnaître : tu es drogué. Si, si. N’es-tu pas d’une humeur tendue quand cela fait longtemps que tu n’as pas volé ? Ton esprit n’est-il pas anormalement occupé, un peu à tout moment de la journée à penser à voler ? Ne penses-tu pas à voler quand une légère brise te caresse le visage à n’importe quel moment ? Tu vois, tu es drogué. Sache que ce n’est pas grave, que tu peux en sortir, beaucoup l’ont fait d’ailleurs, et on t’y aidera. (ah ben oui, faut encore le préciser ici puisque tout le monde n’est pas un digne héritier des Hygiénistes : la drogue, c’est mal).
Sache que ce n’est pas grave, et qu’on va t’aider à révéler ce dont tu as déjà conscience.
Alors :
Mesure n°1 : Mettre sur tous les décos, et sur tous les aterros, des affiches format publicitaire avec une photo bien trash d’un accident, et écrire dessus en gros “VOLER TUE” (c’est pour ta bonne conscience des risques)
Mesure n°2 (un peu plus tard) : Faire une campagne mettant en évidence le coût important pour la collectivité de la pratique de cette activité marginale (quantifier le coût total des secours, des soins, des conséquences de type arrêt de travail, etc.). Puis faire une campagne de comm’ sur ces thèmes, genre : “Tu sais combien ça coûte une heure d’hélico pour les secours ?”, “tu crois que les urgences n’ont rien d’autres à faire que de s’occuper des conséquences de tes hobbies (irresponsables) ?” (ben oui, c’est vrai ça quand même)
Mesure n°3 (un peu plus tard) : Taxer la pratique. On trouvera bien un prétexte (genre financer participer au coût des secours, ou encore, à l’entretien des voiries que les routes usent), on s’en fout, ce qui compte, c’est qu’il y ait une taxe, d’abord petite, histoire que ça passe et introduire le mécanisme (et la dépendance de ceux qui en touchent la recette). Et au passage, l’Etat en prendra un bout, et les collectivités locales aussi maintenant, car il faut bien compenser les baisses de dotations, et hausse de compétences. (c’est la moindre des choses quand même que de participer financièrement aux conséquences de tes actes).
Ne perdez pas espoir : on sera tous sauvés ! Et le monde sera enfin beau.
Derob
P.S. Et avec ce genre de vision bien culpabilisante et bien agressive individuellement, il est presque impossible d’émettre la moindre objection, puisque “tu te rend compte, y a des enfants qui se retrouvent orphelin ! C’est ça que tu veux ? C’est ça que tu veux ? C’EST CA QUE TU VEUX ??” Bref, c’est tout simplement parfait.
Le 1er mois de 2018 est malheureusement dans la continuité du dernier mois 2017 avec son drame humain en Vol-Libre et malheureusement aussi il confirme mes craintes dont d’aucuns se moquent en laissant des familles en deuil et des orphelins.
Ici le lien pour les dernières statistiques et analyses accident en Vol-Libre loisirs éditées par la FFVL.
La plupart des accidents et surtout parmi les plus graves auraient pu/du être évité avec une compétences qui normalement est dans les capacités de tout pilote ; “le renoncement”
Surtout que la plupart des accidents les moins voire simples incidents auraient pu très certainement finir en drame. À lire ce document, on comprend bien que si la malchance n’existe pas dans la survenue des accidents, heureusement qu’ici ou là, la chance nous sauve parfois les miches. Mais compter sur elle reste dans tous les cas, jouer à la roulette russe.
Penser toujours que ce n’est pas que votre vie que vous risquez de foutre en l’air en ne sachant pas dire non à vos envies et ambitions. Mais que c’est bien aussi de vos proches que gachez avec le vol de trop.
Je comprends ton combat Wowo, et je le respecte. Bon des fois je réduis mes marges… mais tu vois dans la série “fatalité”, vendredi après-midi, jevais tranquillement faire des courses. A un passage clouté, je m’arrête pour aliasser passer des piétons et… un put… de camion de 19 tonnes m’emboutit à l’arrière. Le choc a été si brutal que la BM qui pèse largement ses 1 tonne 6 est projetée à 50 m (photos si tu veux). Je n’ai rien eu et personne n’a été blessé. Il farfouillait dans son téléphone, il n’a même pas freiné. C’est moi qui l’ai stoppé j’aurais pu y passer, j’aurais pu faire un strike avec les piétons.
Tout ça pour dire que OUI la vie est précieuse, OUI mourir dans un accident de parapente ou de voiture est bête mais quand c’est son jour, c’est son jour et quand ce n’est toujours pas son jour, hé bien… je peux aller faire une prière et allumer un n-ième cierge.
La voiture est bonne pour la casse… :bang: :bang:
Je suis allé faire un tour en vélo et le nombre de voitures qui m’ont frôlé, hallucinant.
Bref, on aura beau prendre toutes les précautions possibles dans nos activités, quand c’est l’heure de partir… alors sans jouer à la roulette russe, je trouve que c’est de moins en moins évident de ne pas faire le vol de trop ou de renoncer. Ou alors rester sous la couette (et encore…)
On sait tous que la vie est un danger mortel.
N’empêche que si on peut éviter de faire une connerie (renoncement), cela évite de faire déplacer une “cinquantaine” de personnes (qui vont parfois prendre des risques) pour t’en sortir.
On le remarque souvent, le parapente et une activite d’égoïste.
Salut,
Ce n’est pas la première fois que tu parles de “fatalité” ou de “déterminisme”…
A te lire on a parfois l’impression que d’après toi l’avenir de chacun est écrit d’avance et que l’on n’aurait donc pas de réelle liberté personnelle quant à son déroulement.
Personnellement je trouve un tel raisonnement complètement ahurissant et irrationnel. :grat:
Si mon avenir est écrit à l’avance quelque part, autant que je fasse n’importe quoi puisque que je ne peux pas influer sur les événements futurs, n’est-ce-pas ?
La plupart des religions affirment au contraire que c’est à chacun de faire les choix de sa destinée en toute liberté !
Quant au bouddhisme par exemple (qui est une philosophie et non pas une religion car il n’y a aucune notion de “Dieu”), les réincarnations successives sont justement là pour que l’individu améliore progressivement (par ses choix volontaires) son karma de façon à réussir à finir par échapper à ces réincarnations successives pour aboutir à la “renaissance ultime et définitive”, le nirvana…
Je crois que l’on est un peu hors-sujet du vol libre !
Marc, si je décide dans une seconde de sauter du 3° étage tête la première, on sait tous ce qu’elle deviendra, elle éclatera comme une pastèque en répandant le peu de cervelle que j’ai sur le trottoir. Ange gardien ou pas, Dieu ne pourra pas grand chose pour moi, puisque j’aurais eu le choix, la liberté de faire n’importe quoi.
Il ne faut pas confondre fatalité et destin. Je ne connais pas mon destin, car si je peux l’écrire à chaque seconde dans un sens ou un autre, je ne peux rien faire des événements extérieurs, des impondérables : le gars bourré, l’imprudent, le thermique qui décoiffe…
Donc oui pour moi, quelque chose est écrit quelque part mais on n’en sait rien, ça s’écrit au fur et à mesure que le temps passe.
Il n’y a rien d’ahurissant et d’irrationnel là-dedans, c’est même très rationnel
Oui et non, ce sont les BPS qui vont déterminer dans une certaine mesure, ce que notre vol devrait être. Ensuite il y a une part d’inconnu sur laquelle ni toi ni moi n’avons prise.
Eh bien, le débat prédestination/liberté a longtemps traversé l’église catholique, et en fait il continue. Il a traversé et accompagné les cultures catholiques/protestants.
D’autres religions mettent en avant la notion de “peuple élu”. Bien des cultures/philosophies/modes de vie mettent en œuvre le fatalisme. Ceci est d’ailleurs très souvent renforcé en sous-main par les conservatismes et les pouvoirs en place qui utilisent ces tendances psychologiques pour restreindre l’imaginaire et se maintenir.
Dans le quotidien, on peut aussi souvent constater qu’on a beau se débattre de toutes ses forces, ce qu’on ne souhaitait pas finit par arriver.
Il n’y a pas d’argument rationnel ultime permettant de décider entre fatalité et responsabilité. Ce sont des systèmes de conceptualisation qu’on adopte en étant guidés par nos émotions.
Les impôts, les taxes multiples, les tarifs d’autoroute, les lois liberticides, les décrets imposés…
Influer sur le reste de l’univers n’est pas rationnel, pourtant l’effet papillon existe
On ne va peut-être pas lancer des discussions théologiques sur ce fil ! :grat:
Juste quelques remarques quand même et puis j’arrête.
Je suis de culture catholique et je continue à être d’une façon ou d’une autre imprégné depuis mon enfance par les valeurs du christianisme.
Et elles ne vont justement pas dans le sens d’un quelconque déterminisme, bien au contraire !
Le message chrétien de base est en fait celui-là : “Aime ton prochain comme toi-même”.
C’est-à-dire : c’est à toi de construire ton destin et ton épanouissement personnel passera par ta capacité d’aimer.
L’amour que tu vivras dans ta vie personnelle participe à cet Amour universel qui traverse l’humanité et que certains appellent “Dieu”.
C’est très exactement le contraire d’un fatalisme ou d’un déterminisme.
Là où je vois clairement de la fatalité subie, c’est dans l’indouisme. avec son système de castes et donc de “cases” dans lesquelles sont les gens et dont ils ne peuvent pas sortir.
Si je suis né dans la caste des “intouchables” et que toute la société me méprise et me cantonne dans certains métiers que personne d’autre ne fera (le nettoyage à vie des toilettes des autres par exemple), c’est bien parce “c’est mon destin” et je n’ai donc pas à me révolter devant autant d’injustices.
C’est cette fatalité intégrée dans les esprits qui empêche de fait l’émergence de revendications pour obtenir une meilleure justice sociale et la revendication de droits fondamentaux.
D’où l’explosion des inégalités sociales en Inde (rapide développement économique dont des pans entiers de la société sont exclus), sans véritable opposition organisée et citoyenne pour en atténuer les effets.
Mais à part l’indouisme (qui concerne effectivement des centaines de millions de personnes) je ne vois pas vraiment de fatalisme accepté et intégré, et surtout pas dans les religions chrétiennes (même si, à certains moments de l’Histoire, certains ont voulu mettre cela en avant comme tu le signales justement, mais il s’agit clairement à mes yeux d’un dévoiement du message chrétien).
Je vais m’arrêter là sur ce fil ou bien il faut ouvrir un autre fil de discussion dans la section “flood” !
Mais on est assez loin du vol libre. :grat: