Oui donc (comme le laisse entendre Dimitri), on se retrouve dans l’hypothèse que même des remplacement de mousquetons tous les 5 ans/500 heures ne garantissent pas une fiabilité absolue.
Ne devrait-on pas dans ce cas envisager pour pallier à cette fiabilité aléatoire (même si l’occurrence d’incidents reste probablement d’un niveau très faible) de doubler nos attaches “amovibles” avec des mousquetons (principaux) qui travaillent doublés par des mousquetons (secondaires) qui ne sont pas en situation de travail et qui assurent la sécurité (comme en escalade) en cas de rupture des mousquetons principaux.
Une solution serait de n’utiliser que des maillons à fermeture vissée avec là la nécessaire contrainte d’un mode opératoire d’utilisation à respecter scrupuleusement pour en assurer la fiabilité.
Peut-être que les connecteurs pin-look ou quik-look (ortho ?) de Finsterwalder peuvent aussi être une alternative car il ne semble pas être sujet à ces phénomènes de fatigue structurelle lié à l’existence d’un jeu fonctionnel. Là aussi mode-opératoire à respecter.
Ou encore autre solution, les soft-link avec encore un mode opératoire specifique et imperatif fonction du modèle et… il me semble peu d’expérience finalement pour le moment en termes de tenue dans le temps si on veut raisonner à plus grande échelle (en nombres autant en termes d’utilisateurs que de durée d’utilisation en années et heures) dans une utilisation de connecteurs principaux avec glissements et frottements induits par l’usage, aussi variations très nombreuses de charges (les mêmes soucis de possible fatigue structurelle en fait qu’avec les mousquetons)
Ce qui m’apparaît le plus dérangeant dans toute cette histoire c’est que l’initiative en 2019 de tenter de comprendre voire de réfléchir à des solutions soit du fait de bénévoles et que fédérations comme constructeurs font les autruches.


