A tous les parapentistes de la première heure, les anciens, ceux qui ont commencé à voler alors qu’internet ou les balises n’existaient pas, vous faisiez comment pour choisir un site, un jour ?
Beaucoup de parawaiting je suppose ?
On a de la chance en 2018… 
C'était comment avant ?
C’était comment avant ? ON ETAIT JEUNE 
Vraiment ?
Grilled by Pascoq.
Ha ha!!! :mdr:
C’était mieux avant! :canape:
Peut-être qu’on n’était pas dans une attitude de consommation immédiate obligatoire. Avant. Donc on volait là où on était, on prenait ce qu’on avait, et on était content!
Et puis y’avait pas de portables ni d’internet, mais tu pouvais appeler le centre météo de St Martin d’Hères, météo montagne (pour les Grenoblois), et les infos étaient pas si pourries.
Et éventuellement, tu regardais par la fenêtre. 
Pour les sites, les deltas avaient bien défriché les décos possibles, et accessibles facilement.
Pour la montagne il fallait déjà marcher, donc on était tous plus ou moins passé dans le coin où on voulait tenter le coup.
Avec une bonne météo, la reco d’un attero possible, la prise en compte du vent de vallée ou d’un renforcement éventuel et go…
Exemple : En 93, je suis monté au sommet du Gd Arc avec un pote et mon père qui faisait la récupération et avec une radio. Déco en E, le plan de départ était de poser vers Aiton sur des champs immenses bouffés maintenant par l’autoroute.
Après le déco il fallait passer l’arène SE vers le col de Bosmont, ce que le pote a oublié bien et il a filé vers St Paul et Feissons sur Isère. Juste eu le temps de le prévenir que nous passerions le prendre sur la route de la Tarentaise, et je file vers le Petit Arc pour tenter de basculer vers Albertville et remonter le plus possible le Grésivaudan. Mais non gros contre de N, posé à Aiton comme prévu au début, récup Papa et go jusqu’à Feissons pour le 3ème.
Je n’ai pas l’impression qu’il y a eu beaucoup de changement depuis cette époque, malgré tous ces moyens électroniques. Les distances sont juste un peu plus longues, les perfs des voiles permettent de rester en l’air mais on est toujours dépendant des autres pour la récup.
T’as raison, on appelait la météo au téléphone ( je crois que le service existe toujours, il y avait une partie fixe au numéro et le n° du département ensuite si je me souviens bien) et on tentait. Bon, c’est vrai qu’il y avait du déchet…Mais dans la catégorie des prévisions fiables, je me souviens de J-Claude (Bétemps) qui disait aux gars qui lui demandaient si ça allait voler:" Si ça va voler? J’te l’dirai au déco!"
J-Claude si tu nous lit…
Dans les temps anciens, ils faisaient avec ce qu’ils avaient… et il y avait beaucoup d’accidents.
Mon père était ambulancier dans cette autre époque et passait son temps à aller chercher des parapentistes au site le plus proche.
[quote=“M113,post:1,topic:65811”]
A tous les parapentistes de la première heure, les anciens, ceux qui ont commencé à voler alors qu’internet ou les balises n’existaient pas, vous faisiez comment pour choisir un site, un jour ?
Beaucoup de parawaiting je suppose ?
Beaucoup plus de ratés si on y allait vraiment au blaire, mais il existait un numéro de tel(payant) avec des prévisions locales et un bulletin très complet à partir de 9h le matin fait à partir de sondages .
Il donnait la force et la direction du vent à différentes hauteur,indiquait la convection et son évolution ,le point de rosée, l’isotherme,les couches d’inversion s’il y en avait et à quelle température , à quelle heure elles devaient péter et surtout les risques d’orage.
Avant le portable il fallait trouver une cabine téléphonique pour le point météo du matin si on était en vadrouille, mais ça marchait pas mal au niveau fiabilité.
Les cross étaient aussi plus modestes et moins fréquents à l’époque et effectués le plus souvent dans le grand bocal , on se mettait sur la fréquence de la fédé pour avoir les balises locales pendant le vol.
Passer 50 bornes était un exploit, seuls les Bouilloux et quelques autres faisaient des vols de 6 ou 7 h.Les meilleurs étaient ceux qui savaient analyser en réel l’aérologie, les montagneux et les anciens deltistes.
Tout ça pour dire qu’effectivement "c’était pas mieux avant "pour voler en para, surtout en ce qui concerne le cross.
Je ne te suis pas bien sur ce point. :grat:
J’ai eu la chance de réaliser des centaines de vols en montagne (rando en moyenne montagne ou haute montagne) et je n’ai jamais eu besoin des autres pour une quelconque récupération !
Il y a divers scénarios possibles :
- en général on cherche à atterrir à proximité de l’endroit où on a laissé sa voiture (exemples parmi tant d’autres : Pré de Mme Carle en décollant des Ecrins, Chamonix en décollant du Mont-Blanc ou du Dôme du Goûter…) ;
- sinon il y a des transports en commun (train du Fayet à Chamonix par exemple après un vol du Mont-Blanc du Tacul jusqu’au Fayet avec la voiture à Chamonix) ;
- et il y a aussi le stop qui marche très bien (jamais eu de problème de ce côté-là ; exemple : remontée au Pré de Mme Carle après un atterro à Vallouise, toujours depuis les Ecrins !).
Alors ta phrase “mais on est toujours dépendant des autres pour la récup.” n’évoque rien pour moi ! 

Marc
comme dit plus haut on avait pas internet mais il y avait météo France par téléphone ou (minitel
) et ça donnait déjà pas mal d’info !
Dominique B (et beaucoup d’autres) : faites attention à ne pas mettre vos propres commentaires à l’intérieur d’un message que vous citez.
Cela devient en effet illisible !
Et dès que vous voyez cette erreur dans le message envoyé, vous avez largement le temps de corriger l’erreur de mise en page (bouton “Modifier” en haut et à droite du message !).
Merci d’avance.
Marc
Absolument !
On prenait la météo au téléphone et on partait en montagne avec la voile lorsque les conditions étaient annoncées bonnes.
Nous avons fait pendant toutes ces années de multiples vols (et pratiquement pas de “buts”…) avec ces informations. 
Marc
Oui.
Et comme on prenait la météo à plusieurs en général, le brainstorming était en général suffisamment efficace pour pas se tromper.
Ah et puis on regardait par la fenêtre plutôt que les webcam
A+
L
Juste question d’observation du ciel, un chouïa de jugeote, une pincée d’expérience (montagne), l’almanach local, et surtout le plaisir d’y aller (prendre un décision).
En fait souvent il suffit souvent d’ouvrir ses volets et de regarder…
c’est comme ça que j ai commencé! faire le numero puis vite appuyer sur le 3… bulletin montagne :mdr:
on volait beaucoup plus en local!
je dirais-même que c’est l’info de base indispensable à corréler avec toutes les autres.
cf. aussi: http://blog.mentalpilote.com/2016/04/05/instruments-efficaces-dangers/
Ces temps-ci, de retour en France, j’ouvre les volets, regarde par la fenêtre et…me recouche. C’est pas encore cette semaine que ça va voler… Finalement vous avez peut-être raison, pas besoin d’internet et d’abonnement à des sites de prévisions pour savoir que ça ne volera pas :sors:
Plus sérieusement, c’était plus dangereux non à l’époque pour le vent en altitude par exemple. Les vols non dans le bocal. Et puis tout le monde n’habite pas à 10 km d’un déco… :fume:
matthieu, tu es un boulimique! t’inquiète, le printemps se rapproche ROTFL
Blabair, c’est quoi la différence entre accroc, boulimique et passionné ? 
Je ne vais pas me plaindre non plus…