Alpyr écrit : [quote]Pour ce qui est des différences entre végétaux et animaux, beaucoup d’études scientifiques actuelles (à la mode ?) tendraient à nous montrer qu’il n’y en a pas vraiment. Dans le règne de la vie, je ne vois aucune justification à tuer inutilement même s’il ne s’agit “que” des plantes.
[/quote]
Un système nerveux central est nécessaire à la sensation, de la douleur et de ses nuances et soulagements en particulier, à l’apprentissage de son évitement, et probablement au “projet d’avenir” (aussi modeste et de court terme fut-il) et à la peur de mourir qui va avec.
Pour ma part c’est sur cette base que je préfère de très loin manger des végétaux, des moules, des huitres (voire des escargots) plutôt que des poules, des anchois, des éléphants, des crevettes, des souris, des vaches, du beurre, des calamars, des chats, des homo sapiens, des loups… Quoique, concernant des chats, des loups, et beaucoup d’homo-sapiens, l’effet de les manger serait de diminuer le tort fait à beaucoup d’animaux.
Au fait : une espèce ne vit pas ni ne souffre ni ne jouit ni n’a peur, c’est confondre des individus avec cette abstraction rarement pertinente qu’est la notion d’espèce et qui n’existe pas vraiment. Nos origines (c’est à dire l’évolution) contredisent toute notion rigide d’espèce : je descends de bactéries. Et par exemple contrairement à ce qu’on s’acharne à vous prétendre par idéologie forcenée, certains descendants d’ânes et de juments sont fertiles à leur tour et sont en train de produire de nouvelles formes d’individus reproductibles en évolution.
Et concernant notre sujet initial, en effet comme quelque autres je trouve la chasse beaucoup moins problématique pour les animaux que l’élevage (fut-il laitier) et l’abattoir.
Pour autant je ne vois aucune excuse à un humain d’aujourd’hui pour être chasseur, moins encore pour s’en vanter ! Et moins encore pour en faire un argument d’abus de pouvoir et de priorité sur le non-chasseur !