Vincent,
Il semble que tu n’as pas lu ce qu’écrit Ledoux
Le conseil est de ne pas décoller dans le cycle thermique
Deux exemples que tu connais :
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avant celui-ci : le Planot d’Arbas où observer 100 m en dessous les signes avants-coureurs de l’arrivée du thermique permet de gonfler et de décoller tranquillement, même s’il faut courir un peu, avant de pénétrer dans le thermique;
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après le passage du thermique : Pan, Castejon, Peyragudes, etc.
Plus généralement toutes les grandes pales qui génèrent des thermiques puissants voire des dusts qui sont une source inépuisable d’accidents au déco depuis les débuts du parapente
Quand au prétendu décalage entre la “réalité” du vol et une approche réfléchie fondée sur l’observation et l’analyse , cela relève d’idées préconçues telles que les prônaient les fervents défenseurs d’une approche intuitive, de l’ approche globale" et de l’apprentissage par essai-erreur, attitudes qui ont fait tant de victimes dans tous les sports engagés
Car tout le monde n’a pas eu la chance d’en réchapper
Car cela implique essentiellement l’entrainement d’une pratique quasi quotidienne pour s’inscrire dans un apprentissage sur le tas que la majorité des pratiquants ne peuvent pas se permettre, du fait d’obligations familiales (c’est un choix, je te l’accorde, que de faire et elever des enfants alors que l’ont ne pourrait faire que voler) et professionnelles (il faut vraiment de la tune pour pratiquer ce foutu sport quand on a une famille à faire vivre et des crédits à payer - Bientôt des mono-surfaces “sécu-béton” à moins de 1000 euros - Mais est-ce bien ce que veulent les revendeurs ? Je ne crois pas car alors les marges s’évanouiraient…)
Des adeptes de ces méthodes, j’en ai connu comme toi
Peu volent encore et la majorité souffrent de séquelles dues à un ou plusieurs accidents
Est-ce un hasard en effet si ce sont les mêmes qui ont été réfractaires aux protections dorsales (leur argument : “moi je pose jamais sur le cul !”)
Comme il l’avaient été auparavant vis-à-vis du port du casque (“c’est la jambes qui tapent en premier , pas la tête, du c… !” ) ou de l’emport d’un parachute de secours (“Merd… le jour où l’on me démontrera qu’il faut prendre un parachute, alors j’arrêterai le parapente !”) ?
Je ne le crois pas
Nier l’apport d’une démarche raisonnée sous le prétexte qu’elle contraint à réfléchir et serait associée à un renoncement à la spontanéité et au plaisir du vol est une attitude hédoniste qui est un choix défendable dans la sphère personnelle
Mais pas au niveau communautaire où notre objectif doit être de :
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prévenir tout ce qui peut l’être,
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fonder une expérience restituable, dont le partage est seul à même d’éviter la reconduction à l’infini des situations les plus dangereuses

:canape: :sors:
et pas de cross facile du coup :mrgreen:
si Jean Nono est pas en l’air avec nous, pas de longs cross possible.

