Ben là le déco est pas sous le vent.
En compète ça decolle pas non plus sous le vent, c’est après que les gars iront éventuellement s’y coller. Enfin ceux qui jouent la gagne (le problème c’est pas les fous, c’est les fous qui les suivent :twisted: )
Par contre, des décos avec grosse brise de pente plus ou moins brassés plus ou moins dans l’axe avec des gonflages/décollages en conséquence, ça j’en ai vu quelques uns et finalement presque tout le monde se met en l’air.
Mais surtout j’ajouterais compet mais pas que 
Chute coupe icare
Celui-ci, je suis étonné que personne n’en parle… A moins qu’il ne compte pas pour les stats, il est espagnol.
Si, on en a parlé un peu, mais y’a moins à en dire, faute d’informations et de vidéo… Rien à voir avec sa nationalité.
A t on des infos sur son lieu de décollage? Après le peu d’infos il était visible de Lumbin, et avait décollé du plateau des petites roches…
Apparement d’ailleurs que les déco Nord, Est et Sud… J’ai vu deux ailes à la dent, mais ça devait pas être lui par ce qu’ils sont allés vers St Naz et j’ai vu une autre aile décoller des pistes… Peut être lui? Sinon je ne vois pas d’où il aurait pu décoller… Il y avait aussi une Alpha 6 ou Epsilon 8 qui trainait dans le coin pendant la demo constructeurs, je ne sais pas d’où il venait lui non plus.
Un article du Docteur LEDOUX écrit en… 1990 - Même causes, même effets 
= RECOMMANDATION #1 =
Ne gonfler qu’en fin de cycle thermique pour se mettre en vol avant le suivant !
= RECOMMANDATION #2 =
Ne jamais lâcher les commandes avant de s’être largement éloigné du sol !
Excellent, Comment minimiser les mines ! merci lafesse on t’a reconnu.
Si vous avez d’autre articles sur le choix du moment du décollage, je suis preneur.
Cette page de Parapente Mag publiée en 1990 résone doublement dans l’histoire de notre sport :
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un des conseils de sécurité les plus pertinents qui ait été publié dans un mag
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le lancement du Cap 444/111 par Didier Favre (le vagabond des Airs) et ses amis Hubert Aupetit (Les Visiteurs du Ciel, Vol Libre) et Xavier Rémond, champion delta reconverti avec succès au parapente
le Cap fonctionnait de la façon suivante : JJJ kms en (J+J+J) jours
Par exemple : réaliser en marche ou vole 555 kms en 15 jours, 777 kms en 21 jours, etc.
Un concept que reprendra vingt ans plus tard la machine Red Bull avec l’XAlps
Très bien cet article… Inconsciemment, ou plutôt non, complètement volontairement, c’est ce que j’ai toujours fait, mais sans réellement savoir que c’était une règle de sauvegarde, déjà décrite plus de 20 ans avant que j’apprenne à voler.
Si on essaye de comprendre un peu plus le truc, je comprends tout à fait que si on part dans la rafale, on se retrouve très vite après dans un moment où il y a moins de brise et donc un moment où l’aile va vouloir abattre pour compenser le manque de vitesse, mais il semble qu’il n’y ait pas que ça. C’est la rafale suivante, qui quand elle arrive sur l’aile déjà en train d’abattre, “l’écrase” par le dessus du point d’arret et la fait fermer? Ou c’est un truc plus complexe qui crée le cisaillement et la fermeture?
Par contre le petit détail qui sauve à mettre en avant dans cet article c’est la vérification au sommet. Évidente et primordiale, maintenant que j’ai lu l’article, mais pas certain que j’y aurais pensé en situation… Pourtant c’est élémentaire.
J’essaie toujours de partir au début du cycle. Déjà ça m’arrange pour le gonflage et ensuite je sais que j’ai le temps de prendre un peu de hauteur voir de partir avec le thermique. Mais cet article explique bien les dangers de partir avec la grosse bouffe.
Ben non justement… Cet article explique qu’il ne faut partir ni au début du cycle ni dans la grosse bouffe, mais bien dans la fin du cycle ou dans le calme entre les deux.
Le problème de partir dans le calme ou fin du cycle, c’est que si tu calcules mal ton coup, tu vas poser… après ça dépend des cycles, s’ils sont longs, rapprochés, intenses etc…
On parle de pentes de 600 m de dénivelé, et de retours de plusieurs accidents. Tu pourrais lire correctement l’article, et après libre à toi d’en faire ce que tu veux 
Dans l’Aube le dénivelé des pentes c’est entre 60 et 120 maxi
puis après cela dépend aussi de la saison…
M@tthieu… on parle ici de grandes pentes, de brise forte, sans vent météo… rien à voir donc avec tes sites à saut de puces où tu voles avec du vent.
Merci Chatmalo, j’aurais du lire plus attentivement. Après les Alpes du sud c’est bon ? 
C’est d’après moi le genre d’information que le tout venant du parapente n’est pas en mesure d’interpréter.
Car ce genre de généralisation s’apprécie au cas par cas en fonction du site, de l’expérience du pilote, du ressenti qu’il a des conditions, etc.
Il est clair que certaines journées (pas si rares), partir en fin de cycle même sur un site de 700m de dénivelé, conduit immanquablement le pilote moyen à être posé 10 minutes plus tard.
A l’inverse, certaines autres journées un pilote expérimenté “sentira” qu’il ne faut pas partir en plein cycle sous peine de s’en mettre une bonne.
Tout cela, quoi qu’en pensent certains mais le réel est le plus fort, ne se traduit pas en recettes aisément transmissibles.
On voit facilement se dessiner sur le forum et en particulier sur les fils destinés à la sécurité, une approche “ingénieuriale” et procédurale de l’activité. Quelque chose de très codifié, disséqué, décortiqué et analysé à l’infini serait sensé nous donner le bon geste bien proportionné en toutes circonstances et nous protéger dans notre pratique.
Pour ce que je vois, ce n’est pas comme ça que ça marche et c’est inadapté à notre milieu ainsi qu’à notre public.
Notre milieu est vivant, évolutif et invisible. Pour s’y mouvoir en harmonie il faut adopter l’attitude qui convient et prendre graduellement de l’expérience avec une approche progressive du matériel, de son cadre de pratique, des sites et des conditions.
Alors on sera à même de faire la différence quel que soit l’endroit,entre une brise irrégulière dangereuse et une brise irrégulière où on devra pour monter, décoller en tout début de cycle.
Pas mieux Triple Seven, qu’est-ce que tu parles bien !! 
Est-ce que c’est vraiment un problème d’aller poser ou est-ce que le vrai problème n’est pas d’aller se fracasser ?
:canape:
Sûr que notre approche personelle de la notion de risque dans notre activite ne peut se voir regie par un code des bonnes reflexions unique et exhaustif, notre activité et l’environnement dans lequel elle se pratique est pour cela bien trop diversifié et évolutif. Pour autant je trouve que cet article est toujours d’actualité même 35 ans plus tard. Il faut juste s’en servir comme base de réflexion et non pas comme régle invariable.
Ce que je trouve intéressant c’est la réaction dans la foulée de M@tthieu (qui honnêtement nous livre sa vision spontanée et qui est certainement celle de nombres d’autres) et qui place en 1ère lecture, le risque de poser prématurément plus haut dans la hiérarchie des choses à eviter que celui de s’en prendre une grosse de claque avec éventuellement un retour planète encore plus rapide et… douloureux.
Wowo, quand on commence la parapente, ce qu’on veut c’est de voler et on fait attention aux conditions : d’abord parce que l’on veut que la voile gonfle correctement (plus facile si ce n’est pas thermique), et on n’a pas envie de se faire arracher au décollage; puis avec l’expérience, on décolle dans des conditions de plus plus en plus fortes (heures, thermiques) mais je pense que chacun a une idée de ce qu’il est capable d’endurer ou pas. Vient l’accident… et comme le dit Paul et l’article “ben je pensais que 'était bon” d’où la nécessité d’avoir les idées claires sur le moment après le décollage (ce dont on n’est pas souvent conscient pensant qu’une fois en l’air on saura gérer). Ca se voit souvent par exemple quand les pilotes disent “c’est plus doux en l’air”.
Après quelques mois et un certain nombre de vols, on se dit qu’on ne va pas ploufer car c’est alors une perte de temps, d’énergie sans compter la remontée (faut quelqu’un en bas ou remonter par ses propres moyens etc…). Mais c’est vrai on ne pense pas à l’accident, je n’y pense jamais car dans ce cas là je crois que je ne ferais plus de parapente. TOUT peut arriver…