mais euhhh, ça commençait a être marrant … “quoi, qu’ouïs-je, on m’appelle ? …” :sors:
CA doit etre ton paon?! Il est peut etre revenu dans ton jardin ! (j’avais vu la photo dans un poste mais sais plus lequel) :forum: :sors: je file, je m’envole !!!
je ne parlais pas d’essayer les voiles comme un voleur et de te barrer en courant dés que la voile est rendue.
en l’occurence, je parlais surtout d’essayer des voiles en les empruntant à d’autres pilotes!
un jeune du club a par exemple essayé ma bright une après-midi avant d’aller 2 jours après avec son père l’acheter neuve chez le revendeur.
un autre gars du club a essayé à quelques reprises la trango3 d’un autre gars du club et est parti l’acheter neuve aussi sec chez le revendeur.
…
les exemples sont nombreux et ne sont pas forcément à la décharge du vendeur de parapente.
Après, il y a les profiteurs, ceux qui volent toute l’année en voile de prêt, mais je ne parlais pas de ceux-ci.
Ensuite, je connais aussi d’autres personnes qui voulant changer de voiles ont multiplié les vols d’essais, bien sur, ces mecs n’ont pas tous acheté toutes les voiles qu’ils avaient essayé.
Il faut les comprendre.
D’ailleurs dans notre cas de plaineux lorrains, y’a pas photo, les 3/4 achètent dans les deux seuls clubs de revente de l’Est: l’école du markstein et Cumulus, lesquels se partagent sur les marques.
Je voudrais revenir sur:
[quote]Elle défend son travail et ayant été commerciale avant, je la comprends.
Mets toi à sa place, ça représente un cout pour l’entreprise, surtout que c’est un métier passion.
[/quote]
oui et alors?
je connais des commercials chez des concessionnaires, et bah aucun n’a jamais menacé de mettre à la porte un client parceque son objectif était d’acheter la voiture au prix minimum: d’ailleurs, accroches-toi bien: il se trouve que le prix est quasiment tout le temps le facteur décisif de vente pour les bagnoles!!! :affraid:
Il en serait autre chose pour le parapente?
Nous sommes donc tous des gens aisés avec 50 000 d’amortissement sur le compte en permanence?
non, la réalité est autre. et la réalité est que beaucoup d’entre nous privilégions aussi l’aspect financier sur beaucoup d’autres aspects.
Regardes un peu les annonces de para, le credo c’est “mon prix n’est pas cher”… et non pas “ma voile permet de … et est limitée par…”
Tout cas pour dire que certes, on peut être commercial et aimer vendre ce que l’on vend et ne pas pour autant dénigrer les démarches de clients qui ont déjà recu au préalable des tonnes d’informations d’une richesse bien supérieure à ceux que peuvent fournir en 15 minutes de conversation un revendeur de parapente.
attention, je ne dénigre pas le boulot de sandrine, mais j’estime que lire les forums en long en large et en travers en quête d’information comme je l’ai par exemple fait pendant les 6 derniers mois, finir avec 30 rapports de voile rédigés par des personnes ayant volé dessous, avoir conversé avec certaines d’entre elles par MP ou bien directement à l’attéro, ceci en plus de lire les rapports de vols établis par les véritables testeurs de voile professionnels, m’apporte plus que ce que pourra me dire un revendeur en 30 minutes de conversation.
d’une part, je doute que le revendeur ait lui-même essayé toutes les voiles en question qui m’interessent, ensuite son avis sera un 31ème avis que je considérerai au même plan que les 30 autres que j’ai pu avoir par le passé. Je tiendrai compte de son avis bien sûr, mais celui-ci ne sera pas déterminant. c’est tout ce que je veux dire.
une dernière chose, il est vrai que dans l’achat d’une voile, il n’y a pas que les données techniques et que toutes les posséder ne signifie pas pour autant être sur de prendre la bonne décision. par exemple, certaines personnes ont une connaissance incroyable des boom, mercury, IP, et autres guns, mais elles peuvent très bien se surestimer dans le même temps.
Intervient alors une interaction “capacité du pilote/voile”, connaitre celle-ci est primordiale avant tout achat. Mais encore une fois, je doute qu’un revendeur en 1/2 heure de discussion puisse connaître ma façon de voler. S’il s’agissait de mon cas, je considererais que ceux avec qui j’ai partagé 50 heures de vol son plus à même de me faire prendre conscience d’un éventuel décalage entre la voile que je vise et mon niveau réel.
D’abord un “club de revente” je (on) ne sais(t) pas ce que c’est, mais le sujet n’est pas là.
C’était juste pour dire que les 2 que tu cites sont loin d’être les seuls sur le massif, et que d’autres structures revendent d’autres marques.
Dans le reste du message tu affirmes d’autres choses assez péremptoirement, mais bon. :roll:
mea culpa.
en fait, je voulais dire: ce sont à ma connaissance les deux seuls écoles avec lesquels dealent les 4 clubs de Meurthe et Moselle.
Il est vrai que l’on s’éloigne assez rarement du Markstein, et que je ne connais pas l’alsace profonde
Makumba, je te réponds mais ça sera ma dernière intervention sur le sujet…
Relis mon message… je n’ai jamais dit que je mettrais qui que ce soit à la porte sous prétexte qu’il veux acheter sa voile au meilleur prix pour lui :roll:
Je dis et redis, que nous ne vendons pas des PRIX mes des VOILES. Donc encore une fois, si qq’un arrive en me disant “tu me fais combien?” en 1ère question, il aura droit à une remise de pendule à l’heure :
1- parce que c’est tout simplement énervant,
2- parce que c’est tout simplement ridicule (même si on n’a pas de fric) d’acheter une voile parce qu’elle n’est pas chère (à ce compte autant faire les poubelles y en a des gratuites :sors: ),
3- parce que chez nous, lorsqu’on vend une voile, on veut être certain que le pilote sera bien dessous et se fera plaisir
4- parce que nous n’avons pas envie de scier la branche sur laquelle on est assis. Certains sont prêt à vendre sans marge du tout :bang: :bang: Nous on préférera ne pas vendre plutôt que de faire n’importe quoi ! Vous ne pouvez pas vous imaginez le temps que ça prend de vendre une voile (si on fait bien son job…) dans la grande majorité des cas. Et même si c’est un moment agréable (enfin pour moi), la discussion, l’échange etc, pour la société c’est des heures/homme (ou femme :mrgreen: ) donc de l’argent. Pendant que je discute, je ne fais pas autre chose, cqfd !!!
On est tout à fait d’accord la dessus (enfin sauf la fin :roll: )
Alors décortiquons…
1/2 heure de discussion : pour ma part c’est souvent bien plus…
évidemment si le revendeur ne te connait pas il ne peut pas connaitre ta façon de voler mais il y a quand même qq règles de base :roll: je ferai le parallèle avec la voiture (sujet que visiblement tu connais bien). Situation : tu viens d’avoir le permis de conduire, tu te rends chez un concessionnaire pour acheter une voiture. Je doute qu’un pro qui te pose la question de savoir depuis combien de temps et à quelle fréquence tu conduits, te mette une voiture de course entre les mains si tu lui dit que tu viens d’avoir ton permis. Maintenant, si tu ne dis rien, que le pro ne te pose aucune question, ben oui tu pourras repartir avec la voiture de course de tes rêves et te foutre en l’air au 1er carrefour… et ça même s’il t’as fait un super méga prix
Sur ce, amusez vous bien
J’ai parlé du massif vosgien et des environs, pas de l’Alsace.
Quelques noms, liste non exhaustive : Bol d’Air, Ascension’Aile, Looping, Mactwist, Parapentair, Plus6, Pleinair, et pardon à ceux que j’aurais oublié.
Le reste de la discussion ne m’intéresse pas, comparer l’achat d’une voiture et d’un parapente me fait le même effet que comparer l’achat d’un porte-jarretelles et d’un kilo de merlan.
c’est le client lui même qui repartira très vite parce qu’il verra tout de suite qu’il s’est trompé d’endroit s’il veut acheter un PRIX.
Bref, je crois que bon nombre de personnes on bien compris le message que je voulais délivrer ici et c’est bien le plus important !! après on peut jouer sur les mots à n’en plus finir mais personnellement ça ne m’intéresse pas :bang: :bang:
le message est passé Sandrine .
je m’étais visiblement mépris sur ton post.
à part ca, aujourd’hui superbe après midi de vol à saint malo, 4 heures en l’air dans les meilleures conditions possibles :ppte:
un super moniteur d’Ascendance dans les Pyrénées qui a passé l’aprèm avec un équipe de stages init a fait faire un baptême de bi de 15 minutes à ma copine qui était aux anges .
d’ailleurs, j’ai oublié de lui demander son nom, quelqu’un le connaitrait?
il est super bronzé, assez costaud, et il pose en pompant… une idée?
a oui, j’oubliais, il a un bi flyingplanet et les dents de devant assez écartées… tu as une photo (et un mail) de momo pour savoir si c’est bien lui, j’aimerais bien lui envoyer un ptit mail de remerciement
Comment tester une aile ?
Moi j’ai une méthode : je l’achète, puis je m’adapte !
J’ai fais ça 4x, et ça marche !
Je le regretterai peut être un jour, mais bon… :lol:
La Volupté de l’epsilon 6-23
L’une des infortunes des pilotes serait qu’ils viennent à survoler la «Blanche» où gravite l’étrange « tête noire », fille aux attributs angéliques, douée d’une puissance de fascination hallucinogène et diabolique. Cette créature ne se contente pas seulement d’attirer les pilotes par ses célestes charmes mais entretient une sorte d’adoration, surveillée qu’elle était par les « Trois Evèchés ». Elle avait l’obsession de la transparence. Simultanément pour ces paranos de l’air amoureux des femmes et des oiseaux, elle charriait les troubles les plus exotiques… Valeureux guerriers sur leurs voiliers des airs, aspirés par une pulsion de rêve. Là ; la féerie commence, le rideau se lève. A la place des gorges qui s’ouvrent et qui débordent de chaque coté, cet Amant pilote dans son délire mystique y voit la métamorphose céleste d’une orchidée sauvage dévoilée de ses sous- vêtement intimes. Mais la beauté ne se laisse telle pas effleurer à travers le voile de maya ? Des failles qui se pavoisent de leurs franges sourcilières et de leurs oriflammes. Ici une « Clue-bouche » avec ses lèvres sensuelles et ses dents étincelantes. Là un «Dôme-menton» arrondi comme une arabesque. Cet amant pilote rivé sur ses commandes poursuit ainsi par la voie royale la déréliction de la cuisse libertine ; étreignant le paysage de ses émotions ; ordonnant une abondante chevelure, luxure et qui plus est que la brise enveloppe délicatement.
La danse de Shiva…
De là, après tant d’efforts, le pilote monte au dessus de la turbulence dédaléenne, arpente le creux d’un mollet, glisse sur un monticule et aperçoit les troublantes aspérités du jardin des délices qui s’étale à l’horizon dans leurs draperies des grands jours où l’azur déploie ses petits doigts roses. La pente s’offre à lui délicieuse et sismique en quittant la gorge nue. Là , à l’entrebâillement des cuisses qu’il espère hospitalières , il chevauche à toute allure, badin dans le rouge, le sillon central pour venir se raccrocher tant bien que mal aux touffes clairsemées et ruisselantes de « Lure ». Alors sur l’onde majestueuse. L’extase s’installe dans l’absolu de la petite mort.
« Désarmé par les strates, il se prend à admirer la délicieuse turgescence du proscenium »
L’entrée d’une voie apparemment invisible mène tout droit aux effluves parfumées. Mais la pliure se fait plus rebelle encore. Cirque mystérieux que le pilote appelle abysse. Il n’en doute pas une seconde et doit s’orienter, le compas à la main brandissant sa brûlante torche, lançant sa voile, premier découvreur de la caverne.
Oh ! Zarathoustra, l’ivresse, la grande ivresse…
Il s’engouffre avec prudence et scrupule, en ressort pulpeux, trempé dans les ondes volcaniques. La vallée bouge et tressaille. Va t-elle s’ébranler à la manière du « Vésuve ». Mais la voile comme assoiffée, poussée par une puissance décuplée, redouble déjà sa glisse majestueuse. Les derniers lambeaux hyménaux s’épuisent à résister un moment où le congestus s’enfle et s’étale en altitude. Il faut faire vite avant que n’explose par petites gouttes de rosée le musc laiteux et béni. Cime astrale, montagne de lumière sont secoués par l’orage. Alors se produit le dépôt de la substance blanche où suintent les laves séminales de l’étreinte libératrice et humide. Le rêve continu, royal qu’il était, désormais immense et divin. Mais ce n’était qu’un rêve; déjà au crépuscule, le pilote ayant assouvit ses fantasmes adultérins constate que la liberté s’est envolée.
Alors le calvaire durera jusqu’à l’aurore… D. B