Il y a des problème dans tous les sports ou les conditions météo jouent un rôle prépondérant dans la pratique.
En tennis, à roland garros ou à Winbledon, on ne joue pas sous la pluie. Pourtant dans l’absolu on pourrait très bien. Les balles s’alourdiraient un peu, les glissades et les chutes seraient nombreuses… Mais ils ne viendrait pas à l’idée à un organisateur de risquer de blesser leurs champions…
En fait, c’est le même problème lors des compétitions de ski freeride, quand la neige est dégueulasse ou alors quand il y a un gros risque d’avalanche.
On laisse faire, sauf si le risque est jugé vraiment trop grand. Mais bon, y’a tjs un flou entre conditions acceptables ou non acceptables…
C’est pareil sur une manche de coupe du monde de descente VTT, quand la piste est détrempée et complétement boueuse.
Pour moi le parapente, c’est à la fois, de la technique, mais c’est surtout une réflexion en amont pour savoir où je vais aller pour avoir des conditions de vols agréables, avec peu de vent, des thermiques doux, des bons plaf…
En ski c’est pareil, je cherche l’endroit et l’heure, où la neige sera bonne, soit poudreuse, soit juste décaillée comme il faut au printemps.
Quand je vois les mecs faire de la compétition en ski, VTT ou autre, dans des conditions de merde dans lesquelles ils ne seraient jamais aller pratiquer à l’entrainement où pour le plaisir, je suis assez dubitatif.
Le format compétition de la CFD est intéressant, car on optimise tout, notamment les conditions de vols.
Le format compétition façon coupe du monde oblige à concourir dans des conditions qui ne sont parfois pas optimales.
On s’éloigne finalement complétement de ce qui fait l’intérêt de notre sport.
Enfin, après c’est un long débat, pour ou contre la compétition, est-ce qu’on choisi de faire du sport pour gagner ou simplement se faire plaisir…
Pour moi, mais c’est une réflexion purement personnelle, le parapente n’est pas un sport adapté à une pratique en compétition.