Cela se fait parfois, il y a même certains DE qui passent la gestion de la manche à une autre personne, et se mettent en l’air pour juger des conditions.
?
Du concret pour étayer ce chiffre ?
Répartition géographique des sites et des répartition géographique des pratiquants c’est pas la même chose quand même.
Je parle bien des pratiquants et non des sites Michel. J’avais trouvé ce chiffre sur le net quand je faisais des recherches pour un projet que je menais l’an passé. J’essaierai de te retrouver la source.
Pas de regret d’etre alle bosse today
C’est interessant tout ce qui se dit ici meme s’il faut faire un peu de tri!
Je crois que pour l’an prochain la solution que la PWC etudie c’est un bouton sur le live tracking sur lequel tu appuis pour signaler niveau 3 et ce sera “anonyme” vis a vis des autres pilotes.
Ainsi l’organisation peut voir ou ca coince, a quelle altitude, pour quels pilotes etc…
Ca me semble etre la bonne strategie dans les coins ou la couverture GSM est bonne (ce qui est pas forcement le cas de tous les coins pourris!)
T’as raison, tu m’as convaincu, l’argumentation par l’absurde a toujours cet effet imparable sur moi.
D’ailleurs comme on peut pas empêcher la pluie de tomber, je propose qu’on empêche pas le grand prix de monaco d’être organisé sans couper la circulation.
Ayons confiance dans les voitures et dans la responsabilité individuelle des pilotes et des usagers de la route… et bien sur,que les meilleurs survivent!
Je ne pense pas que 50% des pratiquants volent ailleurs qu’en montagne, ça se saurait.
Bref, là n’est pas le problème.
Je persiste et je signe, même si on peut voler à + de 20 km:h, je dis que ça commence à faire beaucoup.
Bien sure, tout le monde aura un exemple où ça le fait et donc (ce qui est faut) ça craint pas de le faire.
A partir de 20 km/h, les rouleaux derrière les montagnes, les lignes d’arbres, les maisons, les dunes (pour ceux qui reculent) ça commence à secouer.
Si je vais à la dune du P, je volerai certainement à 25km/h, mais il s’agit là d’un cas particulier.
A Planf, au delà de 20, ça commence à être dur, même si les cadors s’en sortent mieux. :oops:
Après, c’est du vol libre, chacun fait ce qu’il veut.
Mais j’ai l’impression que dire que ça vole avec du vent qui décorne les bœufs, c’est un moyen de dire " Je suis un cadors, moi je sais le faire".
J’ai l’impression de revivre les discussions sur ce forum après l’interdiction des VNH !
Comme bien souvent il est plus aisé de revenir sur l’arbitrage après le match que d’arbitrer soi-même …
Pour en revenir à la PWC de Talloires, voici quelques informations qui peuvent peut-être nuancer certaines des affirmations énoncées plus haut.
La météo était claire : le vent encore présent le matin devait faiblir.
Aussi le DE, Joël Favre assisté du comité de pilotes (dont Jean-Marc Caron, Yann Martail, Hausi Bollinger, excusez du peu !) propose aux pilotes le parcours qui consiste à descendre au sud avant de revenir contre le vent, avec plusieurs options de cheminements sur cette branche retour.
Aucun des pilotes, les meilleurs mondiaux, n’émet de réserve au moment du briefing.
Avec les ouvreurs je confirme qu’il y a encore de 10 à 15 km/h de vent au sommet des dents de Lanfon.
Le fond de l’air est frais, les thermiques sont “toniques”, pas encore structurés, et attendre le start en grappe devrait être assez désagréable.
Au Roc des Boeufs, le vent est présent et il n’est pas simple de se maintenir car il est encore tôt, le soleil n’éclaire pas encore franchement les faces ouest.
Sur ce dernier point, les choses devraient s’améliorer plus tard lors du passage des compétiteurs.
Personnellement les conditions ne me plaisent pas et je décide de rentrer à Planfait.
Sur le retour je traverse des zones pénibles et d’autres sans véritables problèmes.
Je précise que devant moi, au RdB, il y avait un petit groupe de stagiaires cross des Passagers du Vent, et que ces derniers reviendront du Trélot sans problème.
Dans le même esprit, quand on regarde les parcours CFD de cette journée, on voit que des parcours dans le secteur Bauges - Bornes, tel le beau FAI d’Arnaud Baumy, ont été réalisés (sous des voiles qui ne sont pas des guns).
Cela démontre que les conditions pouvaient être très différentes à quelques kms de distance, selon les reliefs.
Impossible donc de juger à travers ce qui se passait au même moment à Marlens par exemple.
Les compétiteurs sont partis. Au sol, Jo Favre est dans les Bauges et Pierre Naville au pied des dents de Lanfon.
Je crois qu’on peut dire que ces 2 là sont très expérimentés et qu’il connaissent parfaitement le secteur.
Ils observent et entendent les niveaux annoncés par les compétiteurs.
Je ne reviens pas sur ce qui a été dit sur ce point, et indéniablement et pour de multiples raisons, la difficulté qu’ont les pilotes a annoncer un niveau 3.
Il faut ajouter 2 paramètres qui ont encore augmenté la difficulté.
la proximité des autres voiles. Se faire branler tout seul n’est pas évident, mais le faire au milieu de plusieurs voiles dans la même situation doit être assez stressant.
s’écarter de la ligne droite, faire un détour, est peu souvent payant du point de vue du classement.
Alors on suit la flêche du GPS et on se retrouve tanqué bas sur le Chabert, en grappe et bien sous le vent du RdB. On se fait donner et on sait pourquoi.
En cross, on aurait vraisemblablement choisi de passer par le Colombier pour refaire de l’altitude et raccrocher les falaises menant au Charbon.
Pour finir, je pense que faire de la compétition ne dispense pas de conserver un jugement personnel.
C’est tout à l’honneur de Yann Martail de renoncer parce qu’il pense ne plus être en sécurité à l’endroit où il se trouve.
A quelques kms de là, à une autre altitude, et au même moment d’autres pilotes n’avaient certainement pas le même sentiment.
T’as pas compris, l’idée c’était pas de raisonner par l’absurde pour dire qu’il ne faut surtout rien faire, mais juste de souligner que vouloir “interdire le risque en parapente” sans apporter aucune solution concrète, ça n’avance à peu près à rien.
Perso, ça me plaît bien les suggestions comme le bouton “niveau 3” du livetracking, ou l’analyse du tracking par le DE quand le réseau le permet.
Là c’est moi qui comprend pas. Ni ce que tu veux dire, ni l’utilité de ton post (si ce n’est remarquer qu’on te dérange d’une manière ou d’une autre…).
On voit que le monde de la compet gagne en maturité…
Constructeurs qui font rentrer des VNH au chausse pied en EN D, organisateurs qui lancent des manches par vent fort, compétiteurs qui pour la plupart débranchent le cerveau…
On entrechoque hardiment la liberté de voler avec la (fumeuse) responsabilté collective ou encore le plaisir de la compet et du vol avec la responsabilté individuelle.
Bref, une grosse maitrise de la situation dans notre petit monde
Vous inquietez pas je faisais juste passer, je referme la porte en sortant (des fois que ça fasse moins d’air :mrgreen: )
Franchement, de dire qu’au delà de 20kmh (ou 25 ou 30, on peut en discuter), on lance pas les compet’, ça pose quoi comme problème?
Les sponsors vont râler, les organisateurs aussi, les compétiteurs y seront de leur poche… et alors? Quand t’es dans le monde du parapente tu sais que tu ne contrôle pas tout et tu l’acceptes… ou alors tu ne participes pas.
Pour quoi il n’en serait pas de même pour l’élite mondiale???
Parce que là, si y a un grave soucis cette semaine a Annecy, après ce qui s’est déjà passé cette année, on risque de se retrouver chez claire chazal, et après les choses vont vite, très vite…