coincoin, j’avais fait la meme remarque que toi, …
Cependant, sur un parcours de 103 km, il n’y a pas le “vent” partout, ni même au même moment, …
Le vent, s’il est objectif, n’est pas universel sur une compète, …
Avec 15km/h de brise et 5 km/h de météo, tu peux ponctuellement trouver du 20 à 30 km/h en rafales, …
Pas aussi trivial que ça, malheureusement, …
Pour revenir aux vérités annoncées :
Didier identifie les possibilités pour faire la balise nord en fonction des conditions probables de fin de manche :
Vent Faible + Plafonds Haut
Vent Fort + Plafonds Haut
Vent Faible + Plafonds Bas
Vent Fort + Plafonds Bas
Libre aux pilotes de faire leur vol, …
Pour le coup de lancer une manche dans du vent fort : la manche a été lancée avec une prévision faiblissante et 10/15 km/h de vent à l’ouverture de la fenetre !!!
L’évolution météo a été anticipée : c’est pour cela qu’on fait une longue branche vers le sud !!!
Pour ceux qui croient que le Lachat de Thones etait “évident” : Luc Armant, juste derriere le groupe caron/cazaux, essayera par 3 fois de passer le verrou du lachat !!! 3 fois il s’y cassera les dents. A chaque nouvelle fois, il repart de plus haut et c’est de plus en plus fort, …
Les niveaux 3 sont annoncés vers 17h10, à cet instant, il y a déjà eu 2 secours au moins.
A partir de ce moment, le Pierre Naville et Joel Favre n’ont eu de cesse d’obtenir des informations sur les conditions rencontrées dans les différents endroits.
A 17h20 la manche est stoppée.
Bref, …
La manche a eu lieu en conditions très musclées par endroit et par moment. Pour pouvoir éviter cela il y a juste 2 possibilités :
- avoir des prévisions fiables (impossible par définition)
- améliorer la prise d’information sur les conditions rencontrées.
On aimerait tous être dans l’idéal, on n’est que dans l’améliorable, …
Pour mémoire, les conditions de vol ont été les plus fortes jamais rencontrées en PWC mais déjà été rencontrée, ponctuellement, en cross (sans pression liée au circuit ni aux 99 autres pilotes de la grappe :p)
A mon sens, cela a permis aux pilotes de PWC de mettre à jour leur curseurs et de remettre en cause les mécanismes de remontée d’information.
Il est clair qu’il aura fallu 4 secours et des os brisés pour cela, mais ça c’est déjà du passé 