À Albi je connais les http://waggaclubparapente.fr/ qui le font
Norbert
Et le CDVL du Lot aussi, pas loin de Toulouse, mais beaucoup de demande pour les sessions de l’école associative et un tantinet de grogne de certains pros (mais pas tous, certains jouent le jeu et sont même intervenants sur des thématiques spécifiques en renfort des moniteurs fédéraux).
En revanche c’est normal que tu ne trouves pas trop d’info, les écoles associatives n’ont pas le droit de faire de “pub” pour leurs stages. Ils ont de toute façon une grande demande de la part des membres du/des clubs partie prenante, notamment en vue de passer le BP.
Maintenant que j’ai eu le temps de lire, je peux intervenir en sachant de quoi ça parle (mieux non ?) 
Pour moi le parapente (au même titre que moultes autres activités aeronautiques ou pas) est un sport qui ne peut pas être pris à la légère.
Personnellement, j’étais un peu dans le même cas de figure: une grosse envie mais pas un rond à mettre là dedans après avoir acheté la voiture (fallait bien faire un choix :? ).
Du coup, ça fait environ un an que je met tous les mois de côté mais que j’ai toujours pas attaqué. J’ai du rogner entre autre sur le logement, j’ai pris un tout petit appart en colloc mais donc avec un petit loyer, puis bien sûr la bouffe histoire que ça rentre. Mais du coup maintenant j’ai de quoi me payer 10 jours de stage + voile + license :ppte:
Comme je n’ai pas encore volé cet avis n’est peut-être pas des plus éclairés mais je trouve ça dommage d’enchaîner les stages sans pouvoir pratiquer en dehors quand on veut, ne pas pouvoir progresser en dehors des stages, etc…
Je tenais donc à pouvoir m’acheter ma voile dès la fin de mes stages, et c’est chose faite :jump:
Bien sûr pour moi c’est sûrement plus facile que pour ta copine: je suis étudiant en alternance à Saint-Etienne donc je ne paye pas d’impôts, les loyers sont bien en dessous de la moyenne à Sainté, j’ai les APL, etc…
Mais je penses (facile à dire) que ça vaut la peine de prendre le temps de faire les choses correctement.
Après comme je le disais plus haut une fois que l’investissement de départ est fait c’est comme un suppositoire: ça pique les fesses au début puis après on est quand même content de s’en soigné (formé correctement dans le cas du parapente).
Autre petit conseil: scruter les occasions !!!
Je viens d’acheter une voile + sellette à un prix dérisoire parce-que le gars baissait les prix de plus en plus à force de ne pas la vendre (comme disait triple seven). Mais par contre ça fait 3 semaines que matin midi et soir je scrute la section vente, leboncoin, paratroc, parapentiste.com et tous les sites des écoles susceptibles de revendre du matos pour ne pas manquer LA bonne affaire.
Vu la taille du pavé je vais peut-être m’arrêter là, je pourrais en parler un moment comme j’ai eu les mêmes problèmes…
La suite dans le prochain épisode
Effectivement, je lis dans le compte-rendu de l’AG du CDVL du Lot qui vient se tenir :

Merci Stepson et Norby. Je fais suivre tout ça à la copine.
karma+ Norby, tu m’as encore fait rigoler, j’adore tes traits d’esprit (je ne dirai pas “tes saillies” pour éviter des ricanements graveleux).
NON.
On peut adhérer à un club sans avoir le brevet initial et même sans pratiquer le parapente de quelque manière que ce soit. D’ailleurs, quand on commence un stage init, il faut prendre une licence élève et qui la délivre ? Un club, évidemment, auquel on aura adhéré à travers l’école.
C’est comme ça que les Chamois Volants drainent un grand nombre le licenciés à travers les écoles du bassin d’Annecy, une vielle Parisienne qui écrit beaucoup ici a suivi ce cursus et c’est un peu naturel quand on “habite” à Planfait 7 mois de l’année.
Avec une licence élève on a juste le droit de voler en école. Si on veut voler seul, il faut prendre une licence volant et pour cela débourser quelques picaillons pour l’extension de licence.
Un stage init coûte entre 500 et 600€, prêt du matériel inclus évidemment.
On trouve sur le marché une abondance de voiles pas chères et pas rincées mais qui ont déjà bien vécu, ce sera parfait pour débuter. Une sellette d’occasion ne coûte pas grand chose non plus (toutes les écoles en ont en stock) et ce qui est le plus onéreux c’est le secours, cela ne s’use pas vite et c’est difficile à trouver en occasion. Pour faire du gonflage on n’a pas besoin de secours, de même qu’on peut s’en passer sans souci si on fait des petits ploufs en air calme et si on ne vole pas en école.
Pour un stage perf il en faut un, c’est une obligation légale. Les écoles en prêtent souvent, comme quand on essaye une sellette et qu’on ne va pas pour autant démonter le secours de notre sellette ordinaire.
D’ici à ce qu’un débutant aille voler dans des aérologies ou avec des voiles l’exposant à des vracs, et pire à l’utilisation d’un secours, il s’écoulera un certain temps, le temps par exemple d’apprendre à voler en autonomie et de se refaire quelques éconocroques.
Cependant il n’en est pas du parapente comme du ski et les loueurs de voiles sont assez espacés. C’est facile à comprendre.
Quand on est équipé et autonome, le parapente ne revient pas cher du tout, ce n’est pas plus onéreux que l’escalade ou le ski de randonnée.
Hors le renouvellement du matériel, les postes budgétaires les plus importants sont les déplacements et le bar de l’atterro.
Salut et fraternité*
désolé de me mettre en porte a faux, mais
toutes les écoles ne sont pas associées a des clubs, il me semble même que c’est plus l’exception que le généralité,
de même les école ont l’entière possibilité de délivrer des licence élèves, ce qui est légalement loin d’être le cas pour les club “un élève doit être encadré par des personnes qualifiées ce qui n’est pas possible dans tous les clubs”
il existe des écoles qui proposent des stages init pour moins de 500€, il suffit de se renseigner
pour stepson, aux dernières nouvelles que j’ai eu, l’école du cdvl du lot ne serais réservée qu’aux lotois et sous certaines conditions
Et quand bien même l’école est associé à un club, c’était dans mon cas, une adhésion factice (disons plutôt “purement administrative”) : je n’ai jamais reçu aucune info du club dont j’étais censé faire partie, et à vrai dire, j’ai mis moins de temps à oublier que j’étais rattaché à ce club qu’à l’encre utilisé pour remplir le formulaire de stage le premier jour de stage n’a mis à sécher.
Dans mon club, la possession du brevet init est obligatoire pour s’inscrire. C’est peut-être dû à sa croissance exponentielle, ou c’est une pratique courante, je ne sais pas, mais je connais au moins une personne à qui il a été refusé l’adhésion pour cette raison.
OK, mme POB, le stage init coûte dans les 500€, et si on n’achète pas son matos après, on a volé 4 ou 5 jours et c’est fini. Et on est bon pour recommencer la même chose l’année suivante. C’est pour ça que les formules des clubs formateurs (comme ceux que j’ai pu cité précédemment) sont intéressantes pour débuter tu paies environ ce prix, mais pour toute l’année et le club te prête le matos. Je voulais éviter de citer une structure en particulier, mais ce sera plus simple avec un exemple : http://www.grandvol.com/cmsms/index.php?page=tarifs-2
Je trouve ces formules parfaites pour commencer sans cracher 2000€ en quelques semaines. Malheureusement, c’est un peu loin de Toulouse pour la copine 
(@)Stephb24 merci pour la précision sur le cdvl du lot. Il serait intéressant de connaître les conditions…
Les bières, parapente ou pas, on les boit, c’est un budget à part 
Je connais des gens qui ne volent qu’une semaine par an, pendant leurs vacances d’été et après d’âpres négociations avec madame.
Certains ne volent qu’avec une école, qui prête donc le matériel. Si on considère l’investissement, ce n’est pas forcément une mauvaise formule.
D’autres volent en autonomie, avec leur matériel perso. Là aussi ce n’est pas forcément une mauvaise formule.
J’ai comme ça un copain de Bretagne qui vole bien (
Gé si tu me lis) et qui a volé avec toutes mes voiles avant de finir par en négocier une, avec un autre de mes copains qui la vendait. Il ne vole pas beaucoup plus pour autant mais au moins il ne dépend plus de personne.
C’est important.
L’avantage d’avoir son propre matos, même quand on vole très peu, c’est de pouvoir jouer au sol quand les conditions le permettent, donc de progresser et ce d’autant plus qu’on rencontre des gens plus expérimentés qui ne sont pas avares de conseils techniques.
A mon sens, investir dans une voile d’occasion, d’un modèle qui n’est plus au catalogue du constructeur, donc pas chère, est un plan excellent. On y perdra très peu et elle fera de l’usage autant qu’une voile plus récente. Quand on débute ou qu’on vole très peu, que demander de mieux ?
Salut et fraternité*
Etant lotois et devant faire partie des premières sessions l’année dernière (snif, annulé pour cause de “mutation” sur paris et pas possible de me libérer aux dates des stages), les conditions sont grosso modo être licencié volant d’un des clubs du CDVL, déjà le niveau initial validé dans une école, c’est de l’accompagnement jusqu’au BP / BPC mais pas de la formation initiale. A vérifier car je n’ai pas revolé dans le secteur depuis quelques mois maintenant.
Les sites de vols peuvent être variable (du massif central aux Pyrénées, pas forcément des sites lotois, selon la météo et les objectifs du DTE), il faut donc être assez dispo car selon la météo, le lieu ou la date des stages peut bouger.
C’est moins pratique qu’un stage chez un pro qui a lieu de façon quasi certaine à la date et à l’endroit choisi. C’est par contre un peu moins cher et surtout super stimulant / émulant, car tu te retrouves avec des pilotes des sites que tu fréquentes habituellement qui veulent aussi passer les brevets et ca donne un peu plus de convivialité, que ce soit lors du stage ou par la suite sur les décos.
Apres voler peu en parapente, je trouve ça dangereux…
J’ai fait pas mal d’avion et de planeurs, et il y avait un nb d’heures de vol mini a faire sinon c’etait retour par la case évaluation.
Deja ce nb d’heures mini était insuffisant pour voler sereinement et en securité pour pas mal mais bon…
En parapente, je trouve que c’est encore plus exigeant, meme si on a aucune limite de vol ou d’heure imposée.
C’est a dire que pour moi il faut effectivement plus “heures mini” en parapente qu’en avion ou planeur pour être serein.
C’est franchement un truc que je dis aux personnes qui me demandent et qui veulent s’y mettre. Ok c’est moins contraignant qu’en planeur car on a pas toute la logistique qui va avec par ex et on a pas a passer toute la journée au terrain, mais par contre faut s’y suivre bcp plus et avoir une certaine assiduité (on voit tout de suite ceux qui sont plus à l’aise au début des beaux jours parcequ’ils ont fait ne serait-ce que quelques plouf pendant l’univers que les autres, tout de suite un peu rouillé et maladroit les 1ers vols) .
Pas de pb pour moi pour celui qui vient en école faire 1 semaine ou 2 par an avec le matos de l’école, pour passer des vacances de la sorte.
Par contre, le gars qui investi dans une voile et qui vole tout seul une poignée de vol par an se met en danger.
Bien sur c’est a moduler : tout dépend du niveau du gars, des conditions dans lesquels il vole et de l’exigence de son matos, mais j’en vois qui cumulent les facteurs de risque ! (genre je vole pas souvent, sous une voile un peu technique et quand ça envoie… on en connait tous)
Alors c’est un peu HS, mais pas tant que ca, je pense que si on veut vraiment se mettre au parapente, ce qui fut mon cas il y a pas longtemps, au delà de la formation et de son cout, faut quand meme avoir une certaine disponibilité de vol des qu’on veut voler de ses propres ailes, ça implique avoir vite son propre matos, et c’est a prendre en compte dans l’investissement argent et temps… tout çà a évidement un cout
Norbert
J’aurais un avis un peu moins tranche que norby, bien plus que le manque de vol, c’est la mauvaise appreciaton des conditions et surtout de son niveau, en effet on voit des pilotes qui a la reprise au printemps savent decoller tot ou attendre des conditions plus calme pour se mettre en l’air, et d’autres qui bien qu’etant present regulierement sur site n’ont aucune analyse meteo.
L’avantage d’avoir son materiel est de se donner l’opportunite de se trouver un terrain plat ou en legere pente pour faire du gonflage qui permet a la fois de se confronter a la meteo, mais aussi de garder en main les sensations de l’aile.
C’est pour ça que j’ai les jetons quand je vois au déco (où il merde), puis en l’air, mon pote Pasdoué avec sa Jedi, totalement inconscient de son inadaptation à cette voile, “facile” mais rapide et exigeante en pilotage.
Il progresse, certes… mais avec plus de 300 vols il n’est pas encore au niveau où j’étais en sortie d’init, et je n’étais pas la meilleure de mon stage, loin de là !
Lui expliquer les choses ne sert à rien parce qu’il est fermé.
Pour lui, le parapente aura un coût énorme, sa vie, le jour où la baraka l’abandonnera. Il ne reste plus qu’à prier mais ça je ne sais pas faire. :ange:
Salut et fraternité*
Le forum est un peu trop chaud à mon goût cet hiver et je n’ai pas très envie de rentrer dans une polémique (même si ce fil est tiède par rapport à d’autres
), du coup, comme je ne suis pas très d’accord avec la formulation de pas mal de choses que tu as écrites (je dis ça en toute amitié) sur le positionnement des clubs-écoles, des moniteurs fédéraux et du rôle des écoles (et des associations), je te propose d’en rediscuter de vive voix ; d’autant plus que pas mal d’infos que tu cites plus haut, tu les tiens d’une (ou plusieurs) discussion(s) avec moi il me semble.
Je réagis juste sur ta phrase que je cite plus haut. Dans notre club (le mien et le tien, vu que c’est le même), on encourage les gens à finir leur formation en école et à arriver au niveau du brevet initial avant de venir voler avec nous, mais à ma connaissance on n’a jamais interdit à qui que ce soit de nous rejoindre (brevet ou non). Je suis curieux de savoir à qui tu penses pour clarifier la chose. En revanche, quand quelqu’un arrive au club en nous disant qu’il ou elle n’a pas le brevet initial, ma première réaction (ou celle des gens qui accueillent en général les nouveaux) est de lui expliquer amicalement que nous ne sommes pas un club école, donc que chaque pilote du club doit être autonome et donc qu’il est pertinent de finir sa formation en école avant de venir s’inscrire (Cf. la définition du niveau correspondant au brevet initial). C’est le niveau qui importe, pas le tampon. Il y a des vieux pilotes qui n’ont jamais passé leurs brevets et qui volent parmi nous, on ne les exclut pas pour autant. Faut juste remettre les choses en perspective.
OK Manu, j’ai écrit trop vite : le brevet init n’est pas obligatoire pour s’inscrire dans notre club (qui a une très bonne activité, j’en suis vraiment satisfait, je précise au passage). D’ailleurs, tu es bien mieux placé que moi pour le savoir. Néanmoins, comme tu le dis, il est nécessaire d’être “autonome” dans notre club comme dans beaucoup je pense, notion qui même si elle est précisée dans le carnet de vol reste floue. Et c’est encore plus flou si elle est auto-évaluée : certains penseront être autonome alors qu’ils sont vraiment limites, alors que d’autres avec un meilleur niveau mais beaucoup moins de confiance ne penseront pas l’être ; on a tous des exemples de tels personnes en tête.
Pour revenir au sujet tel qu’il a été déterré (tout en haut de la page 3 de ce fil), la solution des clubs-écoles me semble excellente si on veut commencer sans avoir à débourser près de 2000euros en quelques mois et que l’on n’a pas un pote moniteur ou monitrice. Malheureusement, il faut avoir ce genre de structure dans son coin, et elle semble très rare. Était-elle plus répandue avant ? Les “vieux” dont Manu parle ont-ils été formés de cette façon ?
Allez, pour le dire avec le vocabulaire qui va bien, appelons ça “démocratisation de l’activité” : le gars ou la fille, pas cadre, qui a vu un reportage à la télé, sur internet, ou des parapentes dans le ciel pendant les vacances ou encore à qui il a été offert un biplace pour son anniversaire, et qui rêve de s’y mettre. C’est clair que le coût d’entrée actuelle est rédhibitoire pour la plupart. D’ailleurs, on voit de temps en temps passer sur ce forum, quelques post de nouveaux demandant des conseils d’achat de matos ou les récurrentes discussions sur les vieilles voiles, voire les rincées pour gonfler ; je le prends comme un signe de problème de budget.
Ceci dit, veux-t-on démocratiser l’activité ? Ca fera plein de monde au déco ça ! C’est un peu le même problème pour le golf. Bon, moi j’adore voler et j’aurais tendance à vouloir qu’un maximum de monde qui veut y goûter le puisse. Tiens, je serais curieux de savoir si dans les instances de la fédé à tous les niveaux, il y a des réflexions sur le sujet, et s’il y en a, quelles sont les actions. Vu que le nombre de licenciés baisse, ça posera peut-être la question si ce n’est pas déjà fait.
ouais, en meme temps, 600 euros pour un stage, c’est le budget annuel d’un petit fumeur de clope, ou encore le prix de 10 g de coke…donc si tu arretes de fumer, ou que tu arretes la coke (ou que tu en vend un peu plus), le parapente est a portee de bourse :sors:
plus serieusement, mon club, dans lequel j’ai ete forme a partir de zero, ne souhaite plus encadrer des debutants avant le stage initiation en ecole, trop de pression sur l’insructeur, moins de temps a consacrer pour treuiller les autres membres… par contre, accompagner apres ce stage, no problem, donc ca reste une super occasion de se mettre au vol libre sans trop debourser (avec le matos club)
Vraiment d’un petit fumeur de clopes alors… parcequ’un fumeur à 1 paquet par jour à presque 7€ le paquet ça fait 7 * 365 = 2555 € aujourd’hui ! 
J’espere que ta copine fume pas sinon elle va se faire tirer les oreilles ! :twisted:
Norbert
la question de l’autonomie a déjà été évoquée dans un post dédié,
il faut juste bien prendre en compte que l’autonomie n’est pas une balise posée quelque part ou avant tu est une bille et après tu est un dieu
il faut bien prendre en compte que c’est l’autonomie vis a vis de certains éléments qui tournent pas mal autour de l’adéquation du pilote avec son matériel et le milieu dans lequel il va évoluer, ainsi que sa capacité a évaluer correctement cette adéquation.
c’est pourquoi on peut dire que la plupart des pilotes qui sortent d’initiation sont autonomes “pour faire du gonflage et reprendre les bases de la formation” puis ils seront autonome pour les bases de la pente école puis enfin pour accéder au vols sur sites.
il ne faut pas considérer l’initiation comme une fin en soi, de même a mon avis enchainer 2 stage ce n’est pas init + perf mais init + init bis
le stage d’initiation est là pour te donner les bases de la formation, au même titre qu’un cour de musique te donnera les bases pour t’apprendre a jouer du violon, mais ce n’est pas parque tu sait poser tes mains au bon endroit que tu saura en jouer sans que cela ressemble a un cri de chat qu’on égorge, pour le parapente c’est pareille, il faut bien apprendre les bases mais surtout faire des gammes en commençant par le bas et augmenter progressivement l’engagement en fonction de son évolution.
en ce qui concerne la formation des anciens, les tous premiers se sont appris tout seuls, puis entre amis,
ça marche “dans un certains nombre de cas”,
on voit ceux qui se sont bien sorti de l’écrémoire on voit moins ceux qui sont passés au travers, mais on en ressent encore leurs effets au travers de la réputation de sport casse cou qui nous suit.
le tournant a été la prise de conscience de la nécessité pour les encadrants d’avoir un solide bagage tant en pratique qu’en théorie, ainsi qu’une certaine faculté a le transmettre, et là tous les clubs ne sont pas a la même enseigne car il faut parmi ses membres un pilote qui puisse réunir tout ça, avec en plus le temps et la volonté de le faire.
il faut aussi se souvenir que ce pilote de club prend les mêmes risques qu’un moniteur d’école sans pouvoir être rémunéré,
de même qu’en principe un pilote qui n’est pas accompagnateur club ne devrais pas avoir a donner des conseils a un pilote débutant,
ce qui fait que la plupart des pilotes sont coincé entre l’obligation morale de chercher a faire progresser les pilotes débutants pour leurs sécurité, et entre le risque légal qu’entraine le conseil donné.
tous les clubs ne font pas “l’effort” d’emmener leurs pilotes vers l’accompagnateur club, il n’en ont ou se donnent pas la possibilité, que ce soit en terme de pilote disponible ou de financement.
qu’un club ne prenne pas en charge l’initiation des pilotes est logique, il n’a pas vocation a offrir une formation a quelqu’un de passage au détriment des autres pilotes du club
par contre encourager financièrement les pilotes a se former est salutaire car cela rentre dans le cadre de la pérennisation et de la sécurité, et la quasi totalité des départements ont des budgets a allouer a ce type d’actions
donc oui au départ le parapente a un coût non négligeable mais si on veut prendre le parallèle avec la musique, quelqu’un qui veut apprendre le piano ou l’orgue dépensera plus en cours sur une année que pour un stage de parapente, de même s’il veut progresser il est indispensable qu’il ai a domicile un instrument pour s’exercer, et a mon avis question coût il n’a rien a envier au parapente.
de la même manière quelqu’un qui se lance dans d’autres activités sportive avec du matériel mis en place par le club, va par sa licence et sa cotisation club payer ce dit matériel, certes le coût sera dilué mais il sera réel, et le matériel ne lui appartient pas.
concernant les ailes dites “gonflage ou pour la dune” il y a eu aussi pas mal de post la dessus,
certes il est toujours possible de tomber sur la perle rare “donnée, en état et correspondant a ton niveau” mais comme partout, si c’est trop beau pour être vrai
c’est que c’est trop beau pour être vrai!!!
et si on le répète a tout bout de champs c’est que l’on est trop souvent confronté a ces cas,
entre les ailes qui ne sont plus aptes au vols mais qui sont vendus pour faire de la dune car tout le monde le sait a la dune cela ne vole pas et le sable est plus confortable qu’un filet de trapèze volant en cas de vrac
les ailes qui sont décalées au point que le pilote qui la vend se fait peur a chaque vol mais qui sont assez bonnes pour entrainer des débutants
des anciennes ailes compètes qui ont des performances inférieurs a des ailes initiations actuelles qui sont sensées s’être assagies avec le temps “mais de toute manière cela fait longtemps que je ne l’utilise plus car je me suis fait peur avec et que maintenant je vole sous une aile plus calme et performante”
il ne faut pas oublier que si on veut certifier a l’achat qu’une aile est bonne pour le vol, il faut lui faire passer un contrôle “compter entre 90 et 200€” et que par définition si le vendeur veut retirer un minimum de la vente il faut que celle ci soit supérieur a ce coût il ne faut donc pas espérer trouver des ailes en état de vol a moins de 150€ et généralement a ce prix là la personne cherche a s’en débarrasser.
question coût des ailes de début a l’heure actuelle je suis persuadé qu’il serais possible de sortir une A ou une B neuve aux alentours de 1500€, il suffirait de partir sur des matériaux et des conceptions pas trop techniques avec dans l’optique de miser plus sur la solidité et la durée dans le temps que sur quelques pouiémes de performance en plus “a raison de matériaux plus cher et de suspentes plus fines” je reste même persuadé qu’en terme de performance elle n’aurais pas a rougir en comparaison des autres, voir même étant plus facile a utiliser a 100% pour un pilote lambda lui offrirais de meilleurs vols, mais tant que les pilotes demandent de la perf a tout prix et que les constructeurs ne communique que là dessus on restera sur un vélo du ciel version course au lieu d’un vtc grand public
donc oui, le parapente a un coût, surtout au début de la pratique, mais ensuite il est possible entre le covoiturage, les réductions et autres promotions lors de fin de séries sur les ailes et le matériel, et en tenant longtemps sont matériel tant qu’il est volable “ou en la jouant comme pour les voitures neuves, a changer d’aile tous les ans en ayant juste qu’a ajouter le différentiel entre la décote et le prix du neuf” de diminuer fortement sur la durée le coût du parapente qui au final pourra se classer comme une activité de pleine nature au coût moyen abordable.
non, elle fume pas, mais en coke, ca me coute un bras :sors:
serieusement, je plussoie a ce que viens de dire Steph, c’est plein de bon sens
Pas “c’était”: C’est toujours d’actualité.

Il y a peut être moyen de faire au moins cher, à condition de connaitre des gens qui te donneront des conseils/exercices à faire et d’avoir une pente école à proximité.
1/ Tu achètes une voile et une selette à pas cher, parmis les modèles démodés il y en a des voiles bon marché
2/ Tu manges de la pente école avec tes amis qui t’aideront et te corrigeront, et surtout qui te diront si les conditions du jour sont bonnes ou foireuses
3/ Tu fais des mini vols
Avec ça, tu as déjà “gagné” un stage init, et tu maitriseras à fond le gonflage sur du plat ou de la petite pente.
Je connais quelques personnes qui ont fait cette démarche et ça a bien fonctionné