CULTURE ET VOL LIBRE = ANATOMIE D'UN CHAOS...

Ils sont longs tes posts, je m’y perd. Parce que j’ai l’impression que tu dis ou penses plutôt, la même chose qu’en 2004. Je n’ai pas l’impression que tu te rendes compte de toute l’énergie que des bénévoles (au seins de clubs, de comités départementaux, de ligue, de la fédé, …) donnent pour faire avancer les choses… Mais pas forcément dans la même direction. L’évolution des stages SIV a justement évolué jusqu’à la voltige. Certains prennent plus de risques que d’autres, mais qui s’en plaint ? Le matériel est plus sûr, mais de là à dire aseptisé, le mot est fort. Beaucoup d’EN C sont des voiles très agréables, sûres et qui parlent.

Tu peux faire un résumer de ton post… Juste les idées ?

A+
L

Que dire de plus sur la mode du light (tissus, suspentes, joncs) qui a conduit à produire des centaines de voiles qui ne verront surement pas deux ou trois propriétaires avant une retraite méritée, comme celles de nos amis de Nervures ?

Comment Xavier et son équipe sont-ils arrivés pendant toutes ces années à faire du light durable : par une parfaite connaissance des matériaux, des tests poussées mais aussi et surtout des choix conservatifs murement réfléchis d’un constructeur responsable

Car tels ont été les profils et les calages qui faisaient que ces Nervures avaient leur meilleure finesse finesse avec un peu de frein, et non bras haut, donnant à ses produits une vitesse très sécurisante en aérologie forte (haute montagne) mais aussi une grande tolérance en incidence - Ce n’est pas un hasard si les Nervures n’ont ps connus les pb de parachutages qui ont frappé d’autres marques !

Il faut répéter qu’une homologation quel qu’elle soit n’est pas un gage de qualité : simplement le procès verbal du respect d’un certain nombre de paramètres considéré par la profession comme un niveau PLANCHER du point de vue de la sécurité en fonction de l’état de l’art à la rédaction des textes (une norme est une chose qui n’est pas pérenne : un produit innovant peut surgir et mettre immédiatement la norme “dans le vent” du point de vue commercial - Exemple avec les Saphir Must passant en “A” alors qu’elles étaient tout…sauf accessibles!)

Cela s’est passé de la même façon quand il s’est agi de faire des parachutes légers
Ceux qui ont cru que cela était facile ont bien fait rigoler un para du CEV qui m’a rapporté les divers profils d’éclatement des jolies coupoles…

Dans le cas des voiles allégées à la va-vite, il est est de même : combien d’échanges à l’amiable de voiles dont les bords d’attaque sont crevés après quelques dizaines de vols, usés par le frottement des joncs :sos: Il n’y a qu’à relire ce que Alexandre PAUX, Nicolas BRENNEUR ou Erwan DIDRICHE ont très bien écrit sur le sujet un peu partout

Rebelote sur les sellettes réversibles : air-bag perforés (nombreuses marques), toiles légères s’usant à vitesse grand-V jusqu’à l’effilochage ou la rupture (Gin), etc.

Mais non, le milieu réclame encore du light… du performant façon XApls

Marketing… Business… Vison à court terme… Piège à c…

Il est édifiant de lire tous les propos critiques et dévalorisants écrits sur Trekking-Parapentes : les Senso “casseraient le marché de l’occasion”, “ne se revendront pas grand chose”, etc.

Le fait technique : manque d’autonomie de jugement des auteurs de ces déclarations
La cause : marketing, lobbying, influence…

Dans les 25 ans passés, le parapente a été un produit couteux, renouvelé à fréquence rapide par ses possesseurs.

SI certains ont peut être intérêt à cela ne change pas, la crise est là comme le droit consumériste et ils vont faire voler rapidement en éclats tous ces freins.

Il est probable que le barycentre économie bouge fortement dans les années à venir, et avec lui des pans de la culture du parapente

Ce n’est pas un post Laurent : c’est une analyse que j’ai écrite en 2000 sur la voltige et la nécessité de donner rapidement un véritable cadre à celle-ci - Ce texte a été publiée par AERIAL à l’automne 2000 (comme écrit dans le titre :wink: )

A chacun de juger si la situation décrite, les prédictions faites à l’époque et les propositions exprimées alors étaient pertinentes

Pour ce que je pouvais en juger quatre années plus tard en 2004 (on suit toujours…) en écrivant “Culture et vol libre… analyse d’un chaos”, c’est que les choses n’avaient pas beaucoup changé

Et il est passé encore pas mal d’eau sous les ponts avant que David EYRAUD ne diffuse son traité de voltige en deux volumes

http://www.parapentiste.info/forum/autres-discussions/nouveaux-livres-sur-le-parapente-t17041.0.html

ou que l’on commence à voir des choses bien illustrées sur ce sujet

http://www.voler.info/media/satetinversion.pdf

Pour être bien clair, observer une situation à un instant “T” n’a d’intérêt que si on peu en tirer des prospectives valables sur ce qui nous attend à l’instant “T+2, 3, 6 ou 10 ANS”

C’est tout l’intérêt de la réflexion et de l’analyse des faits historiques : savoir d’où l’on vient pour comprendre où l’on va

Et réagir à temps si ce futur que l’on nous vend ne nous convient pas !

PS : pour la petite histoire du parapente, c’est là :
http://www.parapentiste.info/forum/competition/des-reines-dechues-des-balles-de-guerre-aujourdhui-enterrees-t33387.0.html;msg428052#msg428052

c’est pas un sondage.
c’est une tribune.

C’est chiant

C’est surtout très pessimiste.
A te lire rien n’a évolué (puisque c’est de ça que tu parles) dans un sens positif… Des voiles aseptisées au lieu d’une formation. Des homologations qui ne servent à rien, du light qui (à part pour Nervures) ne dure pas, voir est dangereux, la voltige qui ne se structure pas assez vite et surtout… Pu…n un business anarchique qui efface l’histoire. Désolé, je résume volontairement de manière exagérée.

Alors voici mon point de vue.
Pour rassurer tous ceux qui régulièrement lisent le forum et ne pratique pas le parapente depuis plus de 20 ans…
Le parapente c’était bien avant. Mais c’est aussi très bien aujourd’hui.

Pour comparer à un domaine sportif plus vaste. Les skis droits c’était toute une époque, un style, … Les paraboliques ont apporté la facilité. On pourrait leur reprocher de un accidentologie plus traumatisante, un afflu de monde sur les pistes, … Mais on peut aussi dire que malgré quantité d’inventions inutiles et destinées à un pure commerce. Globalement le ski a évolué dans le sens du pratiquant.
Toujours selon moi (j’ai commencé en 89 et enseigné dès 93, je suis pas aussi connaisseurs que certains, mais j’estime avoir connu une part de l’histoire du parapente), Les évolutions, qu’elles soient matérielles,pédagogiques, … vont dans le sens des pratiquants. Car ce sont eux qui font vivre l’activité.
Pas de vente de matériel, pas de constructeurs, pas d’enseignants, pas de fédé, pas de (autant) de sites.

Si c’est une analyse Paul, je la trouve faussée par … un manque de prosac :wink:

A+
L

Que dire de plus oui ?

Qu’on a aussi écrit que plus c’est light plus c’est fragile. Que la X’Alps ça ne sert à rien, mais que ça fait rêver pas mal de monde. Que les parapentistes préfèrent un sac de 4 kgs qu’un sac de 6 à 8 kgs. Que…

Pour ce qui est des joncs, de l’usure du matériel “courant”, pas light, mais plus léger qu’avant. Il est vrai qu’il s’inscrit dans une tendance. Mais aller de l’avant a toujours été le jeu des constructeurs, sinon on voleraient encore tous en Asterion. Des erreurs ont été faites, il y en aura encore.

Enfin pour les normes, il est clair qu’il y a un problème de lisibilité. Mais en fait il y en a toujours eu un. L’exemple de la saphir Must est bon. Que dire de la Carrera aujourd’hui ou de la Delta 2 ? Toutes deux mériteraient en un certain sens d’être classé une catégorie au dessus… Mais au rythme où elle peut, la FFVL communique sur cette problématique.

Enfin j’imagine qu’on ne sera jamais d’accord sur l’image que nous avons du présent lorsque nous le comparons au passé. Je suis très content de l’avoir vécu. Mais je suis aussi très content de l’évolution de ces 20 dernières années. Et plutôt que de me retourner avec regret sur certains moments pénibles de ma vie, je préfère me redresser vers un avenir que j’espère toujours meilleur.

A+
L

Manque de vols Laurent…Manque de vols… comme nous tous… :wink:

Mais aussi la boule au ventre en pensant aux copains gravement blessés ou disparus :cry:

Pour situer l’implication du bon soldat fédéral que je fus avant d’entrer dans la “contestation” : 17 ans président des Ailes du Mourtis, 4 ans au bureau de la LMPVL, 6 ans de travail dans l’ombre de la CTCS…

Et je n’arrête pas de chercher et promouvoir des actions correctives,
quitte à noircir le trait pour infléchir l’opinion du quorum - oui… j’assume ! -

Car, comme en sport moto (mon autre passion), je supporte mal que l’on puisse affirmer que les vieux pilotes sont des… miraculés ! Je m’effraie d’avoir mes “marques” dans les services de neurochirurgie du CHU de Toulouse… Trop… beaucoup trop de visites à des potes - Sans parler de lieux de calme et de paix, souvent entourés de cyprès…

Peut-être le hasard… peut-être pas… mais JE CONSTATE que la fréquence de mes visites a brutalement remonté ces trois dernières années et concernent des pilotes très expérimentés.

Que ce passe-t-il ? OUI la formation a remarquablement évolué ces dix dernières années OUI entre autres grâce à la voltige qui a fait voler en éclats des poncifs usés mais aussi et surtout à l’implication de quelques personnes compétentes et dévoués à la cause du parapente (pas seulement des pilotes d’acro)

Actuellement - et c’est là ou j’ai le plus évolué dans mes réflexions depuis 2004 - je pencherais pour incriminer en 1er lieu le matériel et ce que j’ai nommé des “comportements à tiroirs” et la perturbation du continuum des comportements aux bornes du domaine de vol <j’ai idée sur comment le démontrer - à suivre>

Je cherche… je cherche… Nous devons TOUS chercher, sans trêve, ni excès de satisfaction face aux progrès accomplis

De l’alpinisme, nous avons hérité la culture de la VIGILANCE & de la SOLIDARITÉ

Il faut les promouvoir et les encourager sans cesse, et là nous nous rejoignons, n’est-ce pas ?

Salut

Tu ne peux pas justifier tous tes écrits uniquement par une accidentologie (parfois tragique) autour de toi ?.

Aller dans le sens de la sécurité par tous les moyens, tu as raison. 100 % raison. Je vois tes efforts.
Mais c’est quelque chose qu’on ne peut pas faire tout seul. Et personnellement je suivrais plus facilement quelqu’un qui positive sur l’avenir que quelqu’un qui critique le présent. C’est mon point de vue.

A+
L

Je ne suis heureusement pas seul et -contrairement à ce que tu sembles penser- j’ai promu le parapente sans cesse dans la vie publique pendant près de 20 ans, animant des projets importants, accueillant les élus locaux et régionaux, montant des manifestations publiques, animant expo, offices du tourisme, marchés en plein air, como de vacances, maisons de retraite, mettant en place des synergies avec le ski, le vol à voile, etc.

Mais ça, c’est à l’extérieur

Dans la communauté des pilotes, je me suis astreint à tenir un autre discours… histoire d’équilibrer la balance. Car des enthousiastes, on n’en manque heureusement pas dans le vol libre… même si le turn-over y est parfois rapide ! <Peut-être aussi parce que passé 50 ans il est plus facile de d’incarner un vieux c… grincheux : on n’est plus dans un rôle de composition :wink: >

Il faut des deux Laurent : un bon équilibre entre ces deux types de personnalité dans le parapente aide à faire avancer les choses dans la bonne direction

Même si la barre grince parfois un peu…

L’accidentologie ne justifie rien, surtout pas l’ignorance et bien sûr encore moins l’indifférence

Elle motive l’action, comme l’adversité la réaction

Si ce sondage peut sembler à certains partir en “cacahouète”, je suis personnellement très content de nos discussions avec Laurent que je respecte - tout le monde l’aura compris - autant en tant que pilote passionné qu’en tant que professionnel impliqué, ouvert et compétent

Pas de hasard d’ailleurs si nous nous sommes tous deux pris d’affection pour un même oiseau bionique :bisous: !

Nous touchons bien du doigt le partage, le débat et la réflexion qui font la culture du parapente

La pensée unique, c’est la négation de la culture

Nous sommes donc bien dans le sujet et j’espère que ceux que cela intéresse prendrons le temps de lire pour construire et/ou conforter leurs propres convictions

de quand date cette citation ? – je n’ose meme pas demander de qui elle est.
j’imagine quand même que c’est 50m vertical du relief :init:
est-ce que les 50m c’est pour l’ouverture du secours ?
bref, ca me semble un peu extreme comme vision :coucou:

Ça date de relativement peu d’années, de mémoire je dirais moins de 5 ans, mais le temps passe de plus en plus vite…

C’est pas un discours bien consensuel pour écrire sous de belles photos dans des magazines au papier glacé, mais ça sert à bien faire comprendre.

Lorsque tu voles en aérologie thermique, tu peux être confronté à des phénomènes très localisés et intenses qui sont parfois si brutaux et soudains que tu n’as pas pu les anticiper et qui peuvent te provoquer une frontale massive… J’ajoute qu’il ne faut pas rêver, ce n’est pas le phénomène de fermeture à lui seul qui est en cause, c’est bien la violence de certains cisaillements, même sous un deltaplane tu peux partir en tumbling.

Pour récupérer une frontale en air agité (ou une énorme asymétrique), tu es susceptible d’avoir besoin de ces 50 mètres de marge. Ou bien en effet tu sais immédiatement que tu ne vas pas être capable d’y arriver et tu jettes le secours qui est lui aussi susceptible d’avoir besoin de ces 50 mètres.
Il est clair que ce qui font le choix de ne pas avoir ces marges se mettent en danger.

Le contrepoint, une citation, toujours de mémoire, de John Pendry je crois, il y a 20 ans :
" Lorsque je vole sous le vent, j’essaie de le faire à moins de 2 mètres du relief car on se fait moins mal si on tombe de deux mètres de haut que de cinquante !"

Je pense que le parapente se forge ça petite culture tout doucement. j’ai donc mis “autre”.

Preuve en est la littérature fourni de ce forum, les “petites phrases” qui nous restent dans un coin de la tete.
karma+

l’a t-elle jamais été … ?

mais sur le fond, évidemment, on aimerait que cet idéal ne se dissolve pas dans la bétise/ignorance de certains …
heureusement, on a, quand meme, aussi, des exemples très positifs, et pour tous les gouts …
pour ne reprendre que les derniers en date …
http://www.parapentiste.info/forum/videos/val-vous-emmene-t34051.0.html
http://www.parapentiste.info/forum/videos/biplace-avec-ma-fille-t34281.0.html

(…)

pour etre honnete, je commence à être d’accord avec ca, mais c’est quand meme un peu honteux qu’il faille des années pour s’imprégner de l’opacité ambiante :bang:
et en gros, pour qqun qui vient voler 2 ou 3 fois par an sur un site vaguement connu, c’est juste inatteignable.

causes connues ne veut pas dire cacher la réalité. on parle toujours de l’inadéquation pilote/aile/conditions … quelqu’un a-t-il vu un quelconque début de description de ca? le pifometre a ses limites.
tu as tj des gars à qui il faut répéter de respecter les priorités, de pas poser sur le cul et de pas poser en 3-6, et qui te répondent "bah pourquoi … ? "

et causes connues ne veut pas dire ne ren faire pour y remédier.

quand tu vois encore que meme des top guns ne s’attachent pas … !

faudrait peut etre penser à rajouter des panneaux et sensibiliser (encore plus) les regulateurs au probleme, les fabriquants, … les pratiquants, encore et encore …
http://www.parapentiste.info/forum/autres-questions-techniques/oubli-daccrochage-passager-trouver-lidee-du-siecle-t33502.0.html

bref, faire circuler l’info ne peut être que positif pour l’activité.
effectivement en souhaitant qu’il n y ait pas besoin de la gendarmerie ou du BEA, ni meme du daubé, pour ca.

Rappel, c’est de la FFPLUM elle-même, c’est pas moi qui l’ai inventé.

C’est à dire ? (pas compris)

Tout à fait exact.
A mon sens, il y a inadéquation entre la réalité des pratiques d’une forte proportion des parapentiste et la communication qui leur est destinée.
En gros, comme tu le dis aussi, il faudrait multiplier par un facteur important l’effort de communication. Il faudrait y consacrer des moyens sans commune mesure avec les moyens actuels. Et sans garantie de résultats car ça n’irait pas dans le sens de ce que souhaite l’opinion publique parapentiste. Il faut énormément d’énergie pour ramer à contre-courant.

En ce qui concerne les problématiques diverses des personnes volant moins de 15 h par an (1/3 des parapentistes ?), les solutions existent. Ils gagneraient beaucoup à reconsidérer leur pratique et à ne voler qu’en école, encadrés, deux semaines par an et sans acheter leur propre matériel. Pourquoi vouloir à tout prix se déclarer autonome dans une activité extrêmement frustrante tant que l’on n’a pas atteint un niveau conséquent ?

J’en ai vu un excellent début il y a longtemps je ne sais plus où, par Nervures : l’aisance technique et psychologique pour un pilote à engager un virage franc et maîtrisé en secteur aérologique très turbulent est un bon indicateur de l’adéquation homme/machine/conditions.

Je suis à peu près certain que dans leur cas l’information n’est pas en cause mais que c’est plutôt la problématique de surcharge cognitive et émotionnelle.

[quote=“Triple Seven France,post:38,topic:49506”]

En ce qui concerne les problématiques diverses des personnes volant moins de 15 h par an (1/3 des parapentistes ?), les solutions existent. Ils gagneraient beaucoup à reconsidérer leur pratique et à ne voler qu’en école, encadrés, deux semaines par an et sans acheter leur propre matériel. Pourquoi vouloir à tout prix se déclarer autonome dans une activité extrêmement frustrante tant que l’on n’a pas atteint un niveau conséquent ?

j’ai un peu de mal a entendre mettre une limite “15h de vol par an” tu n’a rien a faire en autonome sous une aile,
certes au pieds de la dent de crolles ou a samoens, si tu n’a pas tes 15 h de vol dans l’année c’est que tu est dilettante,
mais il y a d’autres coins ou réussir a faire une heure de vol a chaque sortie est une gageure,
et ces pilotes qui sortent des qu’ils le peuvent, qui font des bornes pour 20 mn 1/3 heure de vol en exploitant le moindre pet de mouche, entre le boulot la famille et la météo, qui sont content d’avoir leur 15-20h qui connaissent bien leur site leur matériel, et savent ne pas se mettre dans le rouge, leur annoncer comme ça qu’ils ne sont rien, voir tout juste bons a répéter les tours de manège téléguidés par un moniteur, a mon sens c’est soit du foutage de gueule, soit du mépris.

Effectivement, en conditions musclées, on voit qui connait bien sa voile est serre bien le noyau.
Autres exemple en conditions a priori plus laminaires sur un site proche de chez moi (Pyla) - vus à plusieurs reprises :

  • reculade par peur d’utiliser l’accélérateur, alors que c’est un élément fondamental pour voler en soaring sur un site venté
  • refus de priorité car vole sous un gun en bas de fourchette et a la trouille de se prendre un sillage
  • départ en vrille consécutif à une exploitation malheureuse des basses vitesses sous une voile chatouilleuse