Dé-cravatter, qui peut expliquer la technique

petite précision, il me semble qu’il est aussi important de tirer que de relâcher sur ton stab pour decravater et faut pas hésiter à y aller comme un bourrin clairement ! sans oublier de lâcher ta commande :mrgreen:

Un truc pour trouver rapidement la suspente de stab si elle n’est pas différenciée, c’est que c’est la plus fine de toutes les suspentes basses.

D’ailleurs, j’ai toujours un pied à coulisse dans la poche latérale de ma sellette en cas d’urgence. On n’est jamais assez prudent. :sors:

les amorces de vrilles marche plutôt bien aussi, et c’est moins engagé qu’un décro, qui est très facile a faire avec l’oreillette au dessus d’un lac.
La suspente du stabilo ca marche mais c’est pas le plus rapide, en plus faut bien dosé le contre, pendant qu’on est concentré sur la cravate, souvent compensé le contre sellette, par de la commande inconsciemment, gare au partage en vrille involontaire (déja fait une amorce de vrille comme ca)
la cravatte heureusement ca arrive que très rarement, et ne concerne pas les voiles de faible allongement en conditions de vol normal.

Avec une mauvaise préparation et un controle deficient, toutes les voiles peuvent être concernées par une cravate au décollage même les moins allongées.

Testez le fait de tirer amplement sur la suspente de stabilo, vous constaterez que cela n’engage que très peu de rotation.

en revanche une cravate ça tire fort, et au déco ça laisse peu de marge, donc s’éloigner du relief en priorité.

Tout à fait !

Ca m’est arrivé il y a un mois, mega frontale, qui rouvre en attaque oblique avec un gros tier d’aile cravaté à gauche, en faisant un tirage monstre (rien à voir avec une fermeture d’1/3 ou même d’une demi-aile).

J’ai tenté de contrer, mais impossible de garder le cap, beaucoup trop de tirage à gauche, j’étais déjà très freiné à droite et au delà ça aurait pu décrocher (et je n’ai vraiment aucune expérience sur le sujet). J’ai quand même réussi à obtenir une autorot stabilisée à -4.

Après j’ai tenté de pomper plusieurs fois, sans effet (pas évident quand on essaie en même temps d’empêcher l’autorot d’aller trop vite), et c’est en tirant la suspente rouge du stab que j’ai fini par me tirer d’affaire (le sketch a commencé à 150m sol et ça a du se finir vers 60m / sol. Mais là aussi c’est pas si simple à faire quand on doit en même temps gérer une autorot !

Après en avoir discuté avec d’autres, il paraît que le bon geste consiste à faire une pompe très ample du coté cravaté (le plus possible, toute l’amplitude du bras), mais très rapide, en relevant aussitôt. Ou fermer la demi-aile cravatée en tirant les A si la cravate est vers l’avant.
Le secours, j’y ai pensé, mais comme l’autorot était encore gérable (descente à -4) et le terrain en dessous à peu près correct (savane en pente + arbustes) , je me suis dit que ça valait le coup de tenter de rouvrir !

Bon, ça a été mon seul sketch ici en 10 ans de vol, et un bon rappel à l’ordre, vu que je n’aurais jamais du essayer d’enrouler pour retrouver ma voiture au déco alors que le vent météo commençait à rentrer et qu’il y avait des barbules assez déchiquetées au dessus.
Il suffisait de poser tranquille sur le terrain de secours en bas et d’arrêter les frais au plus vite.
Par contre, et c’est étonnant, bien que sans aucune expérience en SIV (le dernier que j’avais fait remontait à 6 ans, sous une bionic avec laquelle on pouvait pratiquement lire le journal pendant toutes les manoeuvres) et encore moins en sketchs, j’étais complètement tranquille durant tout ce bazar, juste appliqué ce que je savais en théorique…mais ça m’a motivé pour faire un SIV au plus vite avec mon omega, histoire de mieux gérer une autre fois !

À lire tout ce fil et expérience faite, on lance rarement le secours … à tort ?

Ma première cravate (double) :

http://soyeuse.free.fr/2012/05/31/gag-2.jpg

Quand on a du gaz et qu’on est loin du relief, il n’y a pas 36 solutions :
1 - on décroche la voile pour la mettre en marche arrière et donc sortir les cravates.
2 - on la reconstruit et on sort du décrochage.
Cela consomme de l’altitude et si on est trop bas c’est SECOURS.
Si on est trop bas pour faire secours, cela fait SPROTCH. Pas glop du tout mes frères !
Si on est au-dessus du lac et qu’il y a un bateau pour récupérer, c’est déjà moins craignos.

Bref il faut éviter de prendre des cravates, donc être au niveau de pilotage requis par la voile quand l’aérologie devient vraiment très moisie. Quand c’est en SIV (la photo) et que tout a merdé, on n’est pas forcément promis au petit jardin sur le ventre.

http://soyeuse.free.fr/2012/05/31/gag-3.jpg

Bons vols à tous*

C’est pas de la cravatte ça c’est du noeud pap … :mrgreen:

Alors là, bravo Viviane ! :bravo:

J’ai jamais vu un binze pareil dans une voile. :mdr:

je pense qu’effectivement l’option “secours” n’est pas câblée pareil chez tous les pilotes. peut être une question d’éducation aussi :grat:
En tout cas , avec des copains nous avons souvent fait le constat que nous essayions de piloter jusqu’à l’impact sans jamais penser à tirer le pépin (sauf une fois pour moi, mais je n’avais vraiment plus aucun moyen de pilotage = parapente en torche … véritablement)

Ca explique le choix des couleurs du poisson Nemo!

:canape:

:bravo: :bravo: :trinq: :mdr:

La manip pour le reproduire est la suivante :
1 - Lâcher les freins et faire une traction sur les C3+stab, pour voir ce que cela donne.
2 - Au moment où la voile décroche, regarder avec désespoir les poignées foutre le camp lors su shoot énorme qui suit.
3 - Observer benoîtement la frontale qui suit le shoot et la voile qui s’enroule en “rouleau de printemps”, toujours sans pouvoir récupérer les freins, hors de portée.
4 - Observer les deux demi-voiles qui cravatent. A ce moment-là, c’est encore sauvable si on a 200m de gaz pour décrocher, mais avec 30m sans les freins c’est coton.
5 - Se dire que les deux tours de twist qui suivent, lors du rappel pendulaire, aggravent la situation.
6 - Penser avec angoisse que le bain est inévitable, premier bain en eau douce depuis les épreuves du bac en 1965 (hormis dans ma baignoire).
7 - A aucun moment envisager de tirer le secours : aussi bas au-dessus de l’eau, il aurait peu de chances de s’ouvrir.
8 - Maudire ces n… de d… de p… de twists à la c… qui vont m’empêcher de sortir de la sellette.
9 - Prendre le bain et maintenir l’apnée en attendant le bateau.
10 - Me traiter de grosse conne.

L’Artik est géniale mais c’est quand même une voile étrange. Je me suis fait ch… pire qu’affreux pour la décrocher, cela partait en vrac, en vrille, et 4 fois je n’y suis pas arrivée du tout. Il faut des bras et une vieille dame est un peu dépourvue de ce côté-là.
J’ai aussi essayé de la décrocher en tangage, avec un freinage puissant maintenu : bernique !
Par contre, elle décroche toute seule et violemment en tirant les D centraux ou les C3. Ne surtout pas lâcher les freins dans ces exercices à la c…!

Bons vols à tous*

(Je me demande si je ne vais pas mettre la vidéo du sketch en ligne)

Elle shoot jusqu’où ? Moyen de finir dedans ? :affraid: :affraid: :affraid:

Tu peux tomber dans n importe quelle voile si tu relaches les freins dans la bascule arriere d un decro … meme avec une EN-A.

Je sais bien, c’est une de mes peurs :affraid:

Pour les lecteurs, moi y compris, ça serait sympa de décortiquer la bascule arrière, histoire de préciser “quand il faut faire quoi” :shock:

Merci d’avance

la bascule arrière: c’est le rappel pendulaire, pour remonter les main faut attendre que la voile soit au dessus de la tête et non derrière.
tout est temporisable, mais ca demande de l’entraînement.

Je sais que je me répète (autre fil de discussion sur mon sketch), mais j’étais en décro (cisaillement) avec la voile au dessus de la tête (je dis bien décro et non parachutale). Je n’osais pas prendre la porte de sortie car j’avais peur du shoot :vrac: Bref, je corrigeais bêtement la remise en vol. Autrement dit, une voile qui ne vole plus, mais qui est au dessus de la tête, peut-elle être lâchée (je veux dire bras hauts d’un coup), sans risques “d’overshoot”.