débuter en spiru18 ?

Oui mais on est tous dans ce cas Sandrine, mes propos sont orientés par ma vision du parapente, comme les tiens, comme ceux de Bigbud qui est aussi influencé par son enthousiasme et sa vision personnelle du vol (même si c’est clair que son expérience et le fait qu’il connaît toutes les facettes du parapente, ça pose son bonhomme :mrgreen: ).

Bref, moi j’ai sans doute réagi par rapport aux quelques exemples que j’ai vus récemment de pilotes débutants qui m’ont paru peut-être s’emballer face à l’engouement pour la mini-voile, et qui hésitaient à acheter une mini plutôt qu’une voile école sans forcément savoir ce qu’ils voulaient faire avec.

J’ai encore l’impression que la mini n’a pas ce côté “complet” du parapente qui permet une progression régulière avec des pratiques variées, mais ce serait intéressant d’avoir des retours de débutants qui commencent par la mini-voile…

Michel, on parlait pas de faire que de la mini, mais de débuter en mini. C’est déjà un peu différent. Mais je devrais même pas te répondre, je parle pas aux paramotoristes! :stuck_out_tongue:

Bon c’etait pas trop dur de decouvrir qui est bigbud … il suffit de fouiller un peu Google.

Donc bonjour Mr bigbud :wink: J’avais deja eu pas mal l’occasion de lire tes posts bien interessants sur divers forums et je me rejouis de tu sois sur le LCDV. En tout cas j’espere que tu n’a pas pris ombrage de ma question … :trinq:

D’ailleurs si j’avais des thune y a longtemps que j’aurais une voile de speed en plus de ma burn. :bang: :bang:

je n’ai peut être pas bien compris le sens de ta phrase.

mais la mini est autant complète que le PP, et au niveau “différent type de pratiques” (qui la concerne) et au niveau “progression”.

comme disait Michel, c’est idem que le vélo:

que tu fasse du bmx ou du DH, c’est toujours du vélo, tu as deux roues un guidon et des freins.
la progression se fera au fur et à mesure sur les deux types de pratique, et tu pourras même mélanger les deux.
sauf que tu seras bien vite limité avec un vélo de DH sur une rampe et pareil avec un bmx en DH.

pareil en mini ou PP, ça vole grâce aux mêmes forces, mais ce sera vite limité en cross avec une mini comme ce sera vite limite en PP pour cheminer comme avec une mini.
mais bon, j’imagine que tu le savais déjà !! :wink:

et tu vas te gaver !! :pouce:

:trinq:

:trinq: encore un addict de plus :mdr:

:ppte: :ppte: :vol: :vol:

Oui et c’est la que les professionnels on a un rôle à jouer. Il est important, à mon avis, d’aider les gens à y voir plus clair dans les différentes activités et les matériels associés. Pour autant, il ne faut pas être catégorique au point de dire (je ne cite personne en particulier) “non il ne faut pas commencer par la mini”. La 1ère question qu’on doit se poser c’est : qu’est ce que je veux faire avec ma voile, vers quoi je veux aller. Il y a plein de façon différentes de voler. Et du coup en fonction de la réponse et bien on ajuste le choix du type d’aile. Dans chaque pratique, il y a des ailes pour débuter, puis se perfectionner etc etc

Oiu, tout à fait d’accord.

Donc … relire le post initial !

voilà, c’est fait !! :wink:

si avec tout ça il n’a pas les réponses à ses questions… :trinq:

Bear n’a pas vraiment dit qu’il souhaitait faire de speed flying. Il semble désirer un parapente pour progresser:

Moi, me semble que le parapente constitue une bonne formation pour la mini-voile. Et permet de passer des heures en l’air dans tous types de conditions, et pas spécialement dans du vent fort ou des thermiques (moyens à) fort. D’où, affinage du pilotage.
Le parapente permet le cross dans des conditions light (plus “gentilles” qu’en mini); parce que même si les minis sont béton, je suis sûr qu’elles restent dangereuses en conditions fortes pour un débutant…

Du coup, quand quelqu’un se demande s’il peut commencer le parapente avec une Spiruline… j’aurais tendance à dire non, ou du moins qu’il risque de se restreindre. Alors que s’il fait l’inverse, il pourra goûter à tout, et sera peut-être mieux préparé au speedflying par la même occasion.

Mais j’avoue, on a tendance à craindre ce qui est nouveau ou ce qu’on ne connaît pas, surtout quand ça avance vite, et qu’on parle de gens qui débutent l’activité…

Bonjour à tous,

Je débute en parapente, j’ai fait un stage découverte de 3 jours dans les Pyrénées cet été (pente école et premiers vols radio-guidés), j’habite sur une île des mers chaudes :slight_smile: où l’on pratique le parapente le long d’une colline de 200m d’altitude en pente de 20° face à la mer et aux alizés.
Pas de thermique, que du vol dynamique.
J’ai acheté une Epsilon 3 d’occasion qui me permet de faire mes premiers petits vols quand le vent n’est pas trop fort.

Ici le vent moyen c’est autour de 10-15 noeuds sur l’eau (20-30 km/h en gros), encore plus au déco au fûr et à mesure que l’on monte sur la colline, ce qui fait qu’on doit attendre les jours de vent faible pour voler.

C’est ce qui m’a amené à considérer les mini-voiles, notamment la Spiruline, 16 ou 18m² pour pouvoir pratiquer plus souvent, même dans les conditions de vent moyen qu’on trouve ici.

Qu’en pensez vous ?

Ben que dans ton cas ta question est on ne peut plus claire et que la mini est jsustifiée!

Hello Xavier,
Peux tu nous dire sur quelle île tu habites en ce moment? (si c’est pas indiscret!)
a+
Bigbud69

C’est un peut comme le para, les gents qui n’ont jamais volé et qui ne connaisse pas le parapente, ont l’impression que c’est engager et il suffit d’essayer pour changer d’avis.
le mieux la 1ere fois c’est de faire un stage pour ce faire une idée du speed et d’en limiter les risques.
en tout cas c’est ce que je ferai, un stage d’1 semaine pour apprendre les bases, surtout qu’un moniteur sera conseiller une voile adapté au pilote.

Oui oui !!! :jump: Et si il y a des vols directs depuis la France :jump: :speedy:

j’ai pas tout lu, la fleme!

mon petit avis, commencer par uen aile comme ca, tu vas vite te faire chier le jour ou ca va tenir et que toitu vas plouffer, tu vas te faire chier niveau vitesse le jour ou tu voles sur une aile normale, et puis les réaction vives sachant qu’au debut on fait pas mal de petites bétises pardonnable avec une aile normale(vitesse et rection moindre)…
a moins d’habiter la dune du pila… ou faire de la rando et ne pas vouloir gouter aux joies d’etre plus haut que les copains, de crosser(meme petit soit-il)

c’est pour moi un super complément, que le jour ou j’ai des tunes je machetes un awak 16 ou truc dans le genre!

Hello,

Personnellement je pense qu’il est tout a fait possible de commencer en mini, voir même de pratiquer exclusivement en mini. Tout dépend des sites ou l’on vole et de ce que l’on cherche (ce qui va souvent de pair).

J’ai l’exemple d’un ami que j’ai amené au parapente. Il est fan de sports de glisse et aussi de sports mécaniques. Pour le parapente il y est allé sérieusement, d’abord avec moi pour les rudiments, puis un stage init, puis encore qq vols avec moi… pour dire qu’il n’a pas juste essayé qu’une fois. Et bien il n’a pas accroché. Trop statique, trop mou pour lui. C’est sur qu’à son niveau de débutant il n’allait pas faire de l’acro et il se rendait bien compte qu’il lui faudrait des années pour avoir le niveau qui corresponde aux sensations qu’il recherche.
Récemment il m’a demandé que je le lance en mini, je pense que là il va tout de suite adorer! c’est tellement bonnn :ppte:
C’est juste du vécu, et on est tous différents.

Sinon pour le début en mini sans passer (ou presque) par le parapente, il est indispensable de commencer bien encadré, avec des pros, et c’est comme tout : il faut en permanence se former et se remettre en question.

Avec une mini on sera souvent amené à voler avec du vent, donc les règles d’usage pour le parapente sont valable et prennent de la force avec celle du vent. Par exemple : estimer et anticiper le renforcement du vent, ne pas se mettre sous le vent d’un obstacle, faire gaffe au gradient de vent, estimer la qualité de l’aérologie (turbulences, rafales, rouleaux…)
Des endroits volables avec peu de vent peuvent devenir mortel avec du vent, voler sous le vent ou dans un rouleau de 40 km/h de vent n’est pas du tout la meme chose que avec 15km/h.
Les minis sont plus solides mais sont loin d’être invulnérables :wink:

Si on ne va pas chercher les ennuis ce sera beaucoup de plaisir de voler et beaucoup de fun !!

flodenhaut

justement, puisque vous en parlez, ou est-il possible de se former, pour ceux que seul le speed flying interesse?
l’idéal serait justement une formation spécifique pour ceux qui veulent voler dans le vent en particulier, non?
cela existe - t-il déjà? (sous forme de stages d’une semaine, ou à la carte)
sinon, serait-ce réalisable?

parce que si au final, il n’y a aucune formation pour voler avec ces petites voiles dans le vent, le passage par la case parapente semble être la seule voie non?

PS: je ne parle pas de speed flying, je sais que des stages existent déjà, je parle de ceux qui veulent voler dans un registre “bord de mer dynamique” sans s’encombrer de ski.

hello Makumba,
Il est tout à fait possible de se former en vol avec une mini voile; Il faut en parler à la structure pro que tu connais. Ce qui se passe c’est que la demande des pilotes devance la proposition des écoles. C’est pour cela que celles ci vont d’abord te proposer ce qu’il connaise c’est à dire du parapente.
Mais un stage de parapente peut être une trés bonne base pour la mini voile. le vol en mini voile ne sera ensuite qu’une adaptation.
je pense qu’il est plus facile de passer du parapente à la mini que l’inverse.
Donc même si tu t’orientes vers la mini voile tu peux te lancer dans un stage parapente tu auras d’excellentes bases (aérologie, météo, réglementation, pilotage,…).

Eddie11,
j’ai lu ton post. Ce que je pourrai reprocher au monde du parapente c’est de se scléroser depuis quelques années maintenant!!, peu de curiosité , toujours le même type de vol dont la consécration est le cross. le cross doit être l’activité en vol libre réalisée par la plus faible partie des pilotes. la majorité des pilotes dans le monde volent en local.

A+
Bigbud69

Semi-flood sur l’activité.
Je ne pense pas qu’on puisse parler de sclérose. La balade aérienne, que ce soit en local ou en distance, prise en tant qu’objectif et plénitude de la vie de pilote sans moteur représente tout un univers à explorer.
Ce qui peut troubler et amener des “frictions” c’est qu’en fait plusieurs monde cohabitent avec des supports techniques similaires. Mais ce sont des activités totalement différentes.
Je pense au paramoteur, au parapente et au speedflying.
Pour rester dans la mise en perspective parapente et mini-voile, il me semble que les deux pratiques répondent à des recherches personnelles séparées. Cela passe par la question de la gestion du stress et de la récompense.
Nous sommes apparemment plus “naturellement” à l’aise dans la gestion de stress très intenses sur des durées courtes. Cela nous viendrait de notre héritage biologique qui nous structurerait ainsi (fuir, riposter, se battre) pour répondre à des situations d’urgence. Cela correspondrait bien à la majorité de l’utilisation de la mini-voile telle que pratiquée actuellement : apprentissage facile, descente rapide des sommets, jeu intense avec le relief, vol dans du vent fort sur de courtes sessions avec manœuvres radicales et repose à côté des copains (surf attitude)… Bref un schéma “je prends mon shoot et je recommence !” . Une sorte d’explosion orgasmique avant retombée de la tension, récupération et réédition. Une attitude évidemment addictive (ce qui n’est un terme ni péjoratif ni négatif, notez-le bien). C’est tout ce qui avait fait le succès du parapente à ses débuts.
Sur un autre versant, avec le parapente classique qui a comme consécration l’avènement des capacités au vol de distance, nous avons une activité de gestion de stress médian à élevé sur de longues périodes. Inutile de dire que pour y arriver il faut faire appel à des moyens détournés ce qui implique forcément une pratique beaucoup plus “intellectuelle” (la non plus, le terme n’est ni positif ni négatif). On se rapprocherait plus des structures mentales de la chasse, avec acquisition de savoir-faires techniques et de terrain, perfectionnement de la théorie, mise en place de stratégies à long terme. Une attitude de quête, beaucoup moins immédiatement gratifiante et beaucoup plus exigeante.
Certaines personnes ne se situent que sur l’un des deux versants, d’autres embrassent tout le domaine (avec plus ou moins de bonheur)… Il en va de même pour les ailes.

Je ne vois vraiment pas où est la sclérose !!! si ce n’est pour critiquer ce qui n’a aucune raison de l’être. Le cross est quand même le sommum de l’activité qui demande de la technique et qui permet de s’ouvrir sur tous les types de vol, de sites … D’autre part, des compèt d’accro ont été organisées, le vol et ski permet de s’amuser en local …

Si on pouvait parler de sclérose, ce serait plutôt justement parmi la majorité des pilotes qui volent en local, puisque tu parles de peu de curiosoté !

Moi aussi, je vole très souvent en local, et je ne vois pas de problème ni dans un cas ni dans l’autre. Pourquoi vouloir toujours trouver des problèmes partout ?!

J’aime bien ton analyse surfair. :pouce:

:prof: Question de point de vue.