Décollage twisté

)

ce faire mal ne fait jamais progresser la technique, si ce n’est celle pour remplir les papiers de la Sécu.

Choucas à raison, si tu te poses autant de questions avec autant d’incohérence c’est que tu es loin de faire le compte niveau théorie mais aussi pratique. jouer dans des rafales à 35 c’est faisable, mais ça ne s’improvise pas.
ensuite même sur un stade de foot tu peux traverser le terrain sans toucher Terre, meme “si tu ne veux pas décoller”.

La volonté ça fait pas tout non plus.

Sinon pour revenir au fil :
Choucas à encore raison, c’est quoi la question de base? karma+
je rajoute mon avis perso:
Si vous avez peur de vous faire arracher, c’est que c’est peut être trop fort pour vous…
[/quote]
Des fois la peur est irrationnelle et le meilleur moyen de la combattre est d’aller au charbon voir ce qu’il en est vraiment.
Je n’ai jamais dit que j’étais irréprochable au niveau théorique et pratique sinon je n’aurais pas posé la question…
L’histoire de la vitesse de la voile, ce n’est pas moi qui en ai parlé… Je ne pensais vraiment pas que ma voile était en cause…
Je n’ai pas improvisé, j’avais déjà fait du gonflage dans du 18-22 (environ) sur cette même pente cette semaine. Je voulais voler samedi. Suis allé à Saint Martin, ai renoncé et me suis dit autant gonfler, il fait beau. J’ai fait ça petit à petit… Pas plus compliqué que ça. Choucas ou pas. J’ai gonflé à Legzira et c’était légèrement plus fort (mais moins rafaleux).

J’ai aussi regardé des vidéos ce matin. J’ai vu un gars utiliser les C+D par exemple…

Merci pour l’info technique de vitesse !
Pour la mini euh non… Elle est commandée pour voler dans le vent plus fort :wink: notamment !

Je vais me f@ire l’@voc@t du di@ble et défendre m@tthieu…
Dans mes premières questions ici en 2008, j’étais comme lui tout fou, tout feu, tout flamme…
J’ai appris avec le temps et heureusement sans bobo qu’il faut passer des étapes “psychologiques” dans la progression. Le rythme n’est pas le même pour les uns et les autres et n’est pas forcément non plus lié au nombre de vol ni à l’âge, mais aux personnes elles même.

A un moment donné il faut passer le cap du décollage dans du fort car pour tenir sur certaines crêtes à soaring ou en bord de mer, il faut du vent quand même et donc il faut apprendre à un moment donné à décoller dans du 25km/h et ca n’a rien à voir avec décoller dans du 10 ou 15 km/h (15 km/h devenant fort pour un débutant ou même pour certains pilotes centenaires (en vols bien sur) ).

Ensuite, si il y avait des rafales à 30, oui en l’air c’est pas gênant, ca se gère, mais au déco c’est autre chose, donc il faut attendre que la rafale passe et décoller dans un moment plus calme ce qu’avaient du faire les autres, tu l’as dis toi même ils avaient décollé plus tôt et plus bas.

Avant de passer à une étape supérieur, il faut savoir gérer à 100% les étapes précédentes…

Si tu utilises google search tu trouveras une “réponse” sur le chant du vario … à ta question qui n’est pas la bonne question.

edit : rien en fait

karma+

Au début, j’avais comme objectif de faire mon premier cross de 200 bornes au bout de 2 ans… J’ai appris qu’il me faudrait plutôt 10 ans pour cela compte tenu de mes contraintes socio-professionnelles. Depuis que j’ai intégré ca, je suis plus serein et me pose moins de questions (même s’il y en a). Et au final je me suis rendu compte qu’une majorité de pilotes avaient aussi les mêmes contraintes de temps que moi et que les saisons de 15 à 20h de vols sont au final courantes et plus courantes qu’on pense même…

J’en écrit beaucoup des conneries mais celle là j’avoue elle est pas mal ROTFL

sinon je juge pas la fougue de M@tthieu, moi même je suis un no-life depuis que je pratique le parapente, je ne juge pas sa pratique : il fait ce qu’il veut de son ligament croisé (c’est pour rester dans le fil:le déco twissté de M@tthieu)
moi, ce qui me gène, comme souligné au dessus c’est le discours.
La progression sans progressivité ça existe pas. La progession c’est comme une montagne et en parapente, la pente est raide et longue, parsemé d’embuche et d’a-pic faites sans assurance.

Quelles que soient les conditions, le fait de sortir la voile du coffre est déjà dangereux…on peut se faire mal… C’est inhérent à cette activité ! Plus que de sortir une canette ou un vélo (quoique…). Ce qui m’énerve vraiment c’est ce discours sans arrêt sécuritaire inutile car quand on voit quelles sont les vidéos et les posts les plus commentés ce sont celles d’incidents ou d’accidents que ce soit YouTube ou ce forum (par exemple la fermeture au décollage au Maroc). Vous êtes la plupart des voyeurs et des donneurs de leçons. Ca ne marche pas avec moi. Plus vous me faites peur avec vos discours dits sécurisants, moins j’ai confiance en moi et plus j’ai peur, plus je suis tendu et plus je fais de conneries. On m’a conseillé de faire du gonflage, j’en fais. Si tout se passe bien à 20, j’essaie plus fort. Logique. C’est comme ça que je fonctionne et quand ça coince je le demande pourquoi d’où ma question. Maintenant si comme je ne sais qui, on parle de la pêche au gros (post totalement inutile), je ne vois pas où est le côté pédagogique des interventions… Quand je volaus dans du gros on le disait inconscient et là je fais du gonflage pour m’habituer à des conditions de plus en plus fortes et on me dit de laisser le sac dans la voiture alors que d’autres (plus aguerris) volent. On edt sur quelle planète ? Du coup j’aurais mieux fait de décoller tranquillement d’en bas et d’essayer de tenir pour voler dans les rafales de 30… Non ?
Donc ma question initiale était “comment détwister une fois décollé sans déséquilibrer la voile ?” simple pour ded pros parfaits comme vous non ?
Mon debriefing nécessairement incomplet est que j’avais les bras suffisamment hauts pour qu’il y ait en face voile assez de portance car j’avais trop tendance à trop freiner la voile. Donc décollage. Après je dois certainement être plus doux avec les commandes pour ne pas provoquer de roulis mais pas évident en détwistant car je force plus d’un côté que de l’autre pour me remettre dans le bon sens. Vous savez les donneurs de leçons et critiqueurs, si vous en avez marre, ne répondez surtout pas. Tout le monde ne s’en portera que mieux !
Un petit conseil pédagogique pour les donneurs de leçons : quand un étudiant ne réussit pas un exercice ou ne réussit pas à comprendre, je pars de “qu’est-ce que tu as compris ? Qu’est-ce que tu croyais avoir compris ?” on fait l’état des connaissances et je propose des solutions et remèdes. Après libre à la personne de suivre ou pas. Mais en aucun cas je ne lui dis de changer de matière ou de se remettre zn question sur sa capacité à (me) comprendre. Je pars du principe que s’il y a eu travail régulier selon une méthode bien claire de l’étudiant, c’est à moi à me remettre en question si les résultats ne suivent pas. Voilà.
Je sais pertinemment que dans les conditions de vent de samedi je devais m’en sortir mieux que ce que cela a été. Après si tous les pilotes aguerris n’avaient pas sorti leur voile, je me serais abstenu mais ils étaient en l’air.

Matthieu, quand du gonfles en pente face au vent, tu es par définition dans une ascendance, pour peu que le vent soit bien orienté, puisque le vent remonte la pente. Tu vas donc monter dans cette ascendance dynamique si le vent est assez fort pour cela. Et si en plus la vitesse du vent dépasse la vitesse de ton aile, tu vas reculer (par rapport au sol). C’est pourquoi il faut une aile “rapide”. En tous cas plus rapide que le vent, et prendre une marge !

Petit ajout : se faire arracher et reculer, c’est déjà “pas mal”… Mais si en plus, faute de maitrise, tu te retrouves autrement que face au vent… :affraid:

Comme dit plus haut (mais lis-tu seulement les réponses?), il n’y a pas à forcer pour détwister d’un demi-tour. Au contraire, il faut une action du pilote (un appui sur les élévateurs) pour rester twisté. Sinon, le simple poids et l’écartement des suspentes font que ça détwiste tout seul.
Il suffit d’attendre 1 ou 2 secondes (ça tombe bien, pendant ce temps tu t’éloignes du relief et ton aile atteint son bon régime de vol), en pilotant le cap toujours face voile, et éviter les gestes parasites pendant le détwistage (mains aux poulies, dans le doute, comme toujours…)

Evidemment si tu paniques et que tu gigotes dans tous les sens en tirant sur tout ce que tu as dans les mains (les commandes de frein), ben tu te retrouves le cul par terre et éventuellement sur une table d’op.

ben twisté ou pas, ta voile tu la pilotes toujours avec les memes principes: freins et appuis sellette. Sauf que twisté ton cerveau doit inverser les choses…
si tu as twisté “axé”, et donc ne fais pas d’appuis latéraux et des coups de freins intempestifs, tu détwisteras naturellemment qq instants après que tes pieds aient quitté le sol. Et là c’est mieux d’etre gainé pour ne pas amplifier les mouvements avec tes membres qui partent dans tous les sens.
Par contre si pendant le twist ou le dé-twist tu agis malencontreusement sur une des commandes ou fait des appuis sellettes d’un coté, là il ya toutes les chances que ça parte encore plus en couille…

edit: grillé par Hub

Comme tu sors d’une séquence de montée de voile face-voile, pendant laquelle tu as normalement piloté cette montée, ton cerveau est déjà câblé dans le bon sens pour ça. Tu continues juste à piloter ta voile face-voile pendant qu’elle commence à voler et à t’éloigner du relief, stou.

(A force que je répète tout ça, ça va finir par se voir que je me suis fait arracher twisté une paire de fois… :canape: )

Tu tournes les épaules en gardant tête et bassin fixe. Le mouvement de rotation des épaules suffit à engager le détwistage (si il n’y a qu’un tour). C’est naturel de détwister, donc il faut juste enclencher le mouvement de rotation.

En balançoire, t’as du jouer quand t’étais môme à te twister sur la balançoire… comment tu te détwistais ? Ca se fait tout seul. Pareil en parapente.

@ M@tthieu:
Si tu décolles twisté c’est pas grave ça vole quand même et ça détwiste tout seul si tu gardes ET ton cap ET ton calme. Ton poids va faire tout tout seul pense juste à piloter et t’éloigner des obstacles et du relief
Dès que ta voile est au dessus de ta tête, ça vole …et faut faire gaffe.

Si tu veux éviter de te faire arracher quand tu fais du gonflage par vent fort, faut surtout pas bouriner sur les avants et planter un coup de frein: ressource assurée puis arrachage et frontale dans la foulée: boum par terre

Y a de bonne chance en plus que le vent soit plus fort en haut qu’en bas d’une pente: regarde dans le manuel de vol libre ce que c’est que le gradient et la compression

Maintenant si tu veux tester un truc quand ça ronfle un peu en pente école, entraine toi à lever ta voile sans toucher les avants : juste les freins en mains tu te penches EN AVANT dans ta sellette le cul bien au fond, et tu donnes l’impulsion avec les fesses tu verras ta voile monter bien plus calmement que quand tu tires sur les A (quand tu tires sur les A, c’est comme si tu accélères)

Pour avancer quand c’est fort, te contentes pas d’appuyer sur la ventrale, faut aussi bien du poids dans la sellette pour donner de la vitesse, donc plie les jambes…

@ux autres:
Si M@tthieu est très “nature” et plus que complêtement barge, c’est pas un mytho :Il a juste besoin de conseil et d’accompagnement: Faut l’accueillir dans un de vos club de Parigots-Têtes de veau et prendre soin de lui (prévoir une camisole quand même), vous verrez que c’est un charmant compagnon, l’a juste un défaut: il a peur de rien mais il est génial pour nous brancher des filles (Ah Yuki…)
Bises à tous

[quote]j’avais trop tendance à trop freiner la voile. Donc décollage.
[/quote]
donc décrochage peut être aussi.

certes dans certaines conditions il est possible de décoller avec du 25/30km/h
certes certains sites demandent ce type de vent pour être vraiment exploitables
mais il ne faut surtout pas oublier qu’a ce niveau la on commence a atteindre les limites du domaine de vol des parapentes et sur certains sites on les a largement dépassés,
il faut aussi savoir qu’un km/h de plus quand on est a 10 km/h de vent cela ne fait pas grande différence, par contre passer de 25 a 26 km/h c’est un apport d’énergie bien plus conséquent

pour mathieux, avant de te poser la question de la meilleur technique pour ne pas se faire arracher twisté, ou pour se détwister rapidement, il serais plus utile que tu commence par raisonner en terme de placement sur le déco, de visualisation de l’écoulement de l’air en fonction du relief et des obstacles, de la manière dont tu va prendre en compte cet écoulement dans la levée de l’aile et le passage de l’effet spi.
dit toi aussi que ce n’est pas parce que tu a passé sans problème du 20kmh sur un terrain de foot que tu peut t’attaquer a du 25 sur un deco avec cassure.

ensuite bien plus que la vitesse instantanée du vent il faut prendre en compte les rafales, leurs intervalle temporel ainsi que l’écart de vitesse entre le creux et le pic de la rafale,
il est beaucoup plus sain de voler par un vent 25/28 km/h que par un 15/25km/h

ensuite au delà de la vitesse affichée par une aile il y a aussi sa capacité a pénétrer dans la masse d’air, alors que des ailes de ena a enc ont des plages de vitesses relativement proche , leurs comportement dans la masse d’air est totalement différend, les enc pouvant se permettre d’approcher plus près des limites des vitesse maxi, car moins sensibles aux brusques variation de vitesse de vent, mais cela ne veut pas dire qu’il faut se précipiter sur une enc pour pouvoir voler tranquillement dans de la baston, car si tu est limite dans la gestion d’une ena c’est que tu sera dépassé par la gestion d’une enc

en ce qui concerne se faire arracher, si tu a déjà fait une tentative, prend bien note du lieu ou l’aile t’a reposé, et du temps que cela t’a pris, en effet il faut que tu soit capable d’anticiper et la distance et le tempo, et si cela dépasse ta capacité c’est que c’est trop fort.
quand tu te fait arracher, twisté ou pas, n’oublie pas que l’aile est souvent plus près du décrochage que de la frontale donc il faut donner de la vitesse a l’aile, on voit souvent sur les sites des pilotes se faire arracher et ballotter tant qu’ils sont en l’air a s’accrocher aux freins, puis une fois baqués au sol les mains au niveau des oreilles la voile se place au dessus d’eux nikel a attendre le bon vouloir du pilote, qui a alors la réaction d’avoir peur de se faire trainer et ne trouve rien de mieux que de freiner ce qui remet l’aile sur l’arrière avec plus de force et c’est reparti pour une nouvelle couleur de sellette voir un refaçonnage de déco, alors que s’il avais juste piloté son aile en attendant la petite bouffe suivante l’aile l’aurais gentiment soulevé et il serais parti comme si de rien n’était, mais bien entendu ceci ne s’apprend pas sur un décollage ni en une fois sur un terrain, c’est un apprentissage progressif.
ensuite quelque soit le déco que tu fait twisté ou pas, la priorité est, reste, et sera toujours au pilotage et au cap, une aile avec un demi twist vole très bien et se pilote très bien c’est d’ailleurs ce qui se passe quand on fait un gonflage face voile, si cela ne devait pas pouvoir se piloter on ne s’en servirais pas pour gonfler l’aile, ensuite pour se détwister, hé bien le plus simple est de commencer a tester la manœuvre sans l’aile sur la tête, il suffit de suspendre la sellette sous une branche avec 2 sangles légèrement écartée de faire le nombre de tour de twist que tu veut, lâcher tout et attendre voir ce qui se passera, très vite et sans faire le moindre mouvement la sellette se mettra a tourner dans le bon sens pour se stabiliser en position de vol normal, par contre commencer a faire des moulinés ou autres au mieux est inefficace voir risque même de contrer le détwistage, en vol c’est pareil, si au départ tu n’a pas de mouvement risquant d’amplifier le twist, ne fait rien, l’aile va te remettre dans le sens de la marche, concentre toi plutôt sur le cap et le pilotage a la rigueur, et dans la mesure ou tu a bien identifier le sens dans lequel tu va détwister tourne la tête de ce coté cela permettra de toujours avoir un visuel vers ton cap.

enfin si tu veut des exercice pour apprendre le gonflage en vent fort ou pas, un bon exercice, a commencer sur un terrain plat avec peu de vent puis augmenter la vitesse du vent puis l’inclinaison de la pente, c’est de faire du gonflage, lever la voile, la tenir au dessus de la tête le plus longtemps possible sans la regarder, être capable de rester immobile, de s’assoir, de se coucher, de se relever, de twister dans les 2 sens, de faire du slalom entre des obstacles, de monter ou descendre d’obstacles, de pouvoir contrôler précisément sa montée et sa descente en soulageant ou augmentant la tension, une fois que tu aura un bonne maitrise de tout ça ainsi que des décollages avec des forces de vents inférieurs tu devrais pouvoir commencer a aborder les décollages par vent soutenus puis forts.
hé oui le parapente est un sport a maturation lente.

@ M@thieu,

Si tu relis tout le fil, de nombreux post te donnent des réponses à ta question. Ne t’arrête pas au coté parfois taquin des certains de ces posts et essayes juste de visualiser ta façon de faire et ce que les uns et les autres t’apportent comme réponse.

Globalement, tu as déjà les réponses dans tes propres posts.

Donc (tu me rectifiera si jamais je m’égares) ;
Le vent est plutôt fort.
Au départ tu ne souhaites que gonfler face-voile et non pas décoller.
Pourtant tu te fais arracher du sol.
Tu te retrouve 2 X en l’air toujours en face-voile (donc avec ce que l’on appelle un demi tour de twist) OU est ce que tu te retrouves en l’air 2 X twisté (là, sincèrement je ne vois pas comment c’est possible car même en se retournant du mauvais coté, cela ne donne qu’un tour complet de twist, bref un twist)
En vol sur la pente-école (à ras du sol) tu cherche (instinctivement ou de façon réfléchie ?) à dé-twister en forçant l’action à-contrario de laisser faire tout seul.
Tu te dé-twiste mais l’aile a un mouvement de roulis et décroche dans la foulée. Tu finis sur le dos.

Mets la suite de ce que je raconte dans le contexte et l’acceptation que j’essaye sincèrement de répondre à ta question et rien de plus. Après je n’ai fait aucune école de pédagogie pour être forcement capable de faire de mes explications une explication pédagogique.

Si tu te fais arracher, c’est que pour le moment ta gestuelle de gonflage n’est pas encore assez fine et précise pour te permettre de gérer la venue de ton aile au-dessus de ta tête sans provoquer du fait d’une (certainement) temporisation exagérée après une montée (certainement) trop énergique dans un flux (certainement) trop fort POUR LE MOMENT dans ta progression technique.

Car certainement alors que ton aile n’avait pas encore réussi à prendre son meilleur régime de vol, tu as dû dans ta tentative de dé-twisté donné du frein. Plus d’un coté que de l’autre, pourquoi le roulis. Trop de frein dans tous les cas puisque tu t’es retrouvé sur le dos après… avoir décroché.

Alors effectivement cette amélioration de la finesse de ta gestuelle et de tes ressentis ne peut se régler que par l’entrainement. Peut-être est-il préférable de procéder à cet entrainement sous le regard d’un enseignant dont la spécialité est l’apprentissage du décollage par vent fort.
Tu progresserais plus vite et plus surement car comme l’a dit quelqu’un ; la moindre blessure ne fera que te ralentir dans ta progression. Mais passons si cette solution ne rentre pas dans ta philosophie et revenons à ta question initiale ;

Eh ben, j’aurais tendance à dire (d’autres l’ont dit plus avant dans ce fil) Le mieux est de rester calme dans sa sellette, de laisser voler et la tension dans les élévateurs provoquera le dé-twistage, éventuellement, on peut initier ce dé-twistage par un léger mouvement de rotation initié par un balancé des jambes. Surtout en phase de décollage (qui pour moi dure du moment ou les pieds quittent le sol et celui ou l’on a au minimum 50 m de gaz) la priorité N°1 après le cap est le régime de vol. Donc éviter de freiner l’aile. Tu as consciemment ou inconsciemment pris appui sur tes commande est provoqué d’abord le roulis du fait d’une dissymétrie et finalement le décrochage en les tirant trop loin. Il faut beaucoup d’expérience/d’entrainement pour gérer sa gestuelle dans un moment de stress comme un arrachage twisté dans du vent fort, tu n’as et ce n’est pas une critique juste un constat pas encore ce niveau d’expérience/d’entrainement. C’est principalement ce que les uns et les autres essayent de te faire passer comme message. Il n’y a rien de méchant en cela.

Tu le dis toi-même les pilotes en l’air sont des pilotes plus aguerris. Il ont su gérer leur décollage et leur vol et … atterrissage. Tu seras certainement un jour un de ces pilotes aguerris qui serviront d’exemple aux nouveaux venus mais seulement et seulement si… tu ne te blesse pas sérieusement avant. C’est ce que l’absolue majorité des intervenants sur ce forum te souhaite même si il ne le font peut-être pas avec les mots et arguments auxquels tu serais plus perméables.

Je te souhaite de longs vols et longtemps,

Attention, si j’ai bien suivi tes posts, tu a une mini-voile en commande. Prends note que si elle va certainement plus facile dans des exercices de travail au sol dans du vent fort, elle se montrera définitivement plus exigeante, moins tolérantes à une gestuelle approximative dès que tes pieds auront quittés le sol dans le même vent fort.

Les derniers post ont répondu au twist, je vais te répondre sur le poids.

Par vent fort:
Au sol les petits poids sont désavantagés, même si la charge alaire une fois décollé est la même la répartition portance/poids au sol pendant le gonflage est différente.
je n’ai rien pour appuyer mes dires c’est juste empirique.
Une A est désavantagé, hormis quelques kilomètreurs de moins, la voile est plus cabreuse , le centre de gravité est reculé ce qui te tire plus qu’une voile perf.

En ce qui concerne le gonflage , la limite à partir de laquelle il n’est pas possible de tenir la voile c’est 30km/h sachant qu’a cette force la moindre pente te fait décoller.