Moi aussi, je serai Luc Armant. Pas pour savoir voler comme lui (faut pas rêver), mais pour tenter d’approcher son détachement, son humilité et sa sérénité.
un MP m’a été envoyé, pour que je précise un point sur mon dernier post.
je me cite personnellement, moi même. :clown:
[quote]je décolle du MANS (194ft) je règle (une petite molette à tourner) un des alti sur 200ft. dans la petite fenêtre apparait la pression de cet endroit, à cette hauteur.
ou bien, la tour de contrôle est ouverte et elle me donne (entre autre) la pression, que j’affiche dans la petite fenêtre, l’aiguille de l’altimètre doit aller sur 200ft.
[/quote]
quand fait un grand parcours au QNH on doit re-régler la pression (en vol) selon les indications des contrôleurs aériens. (tour de contrôle, aérodrome, AFIS etc. etc.)
tu pars d’un endroit ou le temps est médiocre, et tu vas a 300km ou il fait beau: la pression ne sera pas la même sur le trajet. donc il faut régler l’alti pour être sur de respecter une zone.
autre citation.
[quote](qui vole avec 2 alti barométrique en libre?)
[/quote]
moi j’ai un petit vario brauniger IQ ALTO qui a deux alti dedans ALT1 et ALT2 réglable selon mon bon plaisir
j’ai calé le premier sur le QNH.
et le deuxième je le met sur zéro mètre au décollage.
moi débutant, moi content content quand ça affiche “+100m” :ppte:
Le zéro du terrain, c’est le QFE, qui permet de connaitre l’altitude vrai au-dessus du terrain pour faire l’approche et le tour de piste. On atterrit avec le QFE et non le QNH qui lui sert pour le vol en avion ou planeur.
L’altitude des GPS à une précision de ± 100m, jamais utiliser en vol, car trop floue, de toute façon le GPS est une aide mais pas un instrument principal en avion et planeur…
Pour le parapente, tu n’as pas le choix, le vario-GPS à son imprécision et il est sage de prendre des marges…
D’un côté nous avons Luc, qui fait un vol à 300 points, qui fait une légère faute en mordant dans un espace interdit, ce qui entraîne l’invalidation du vol, mais il le vit avec bonne humeur : c’est le héros du jour !
De l’autre côté, nous avons Laurent, qui fait un petit vol à 30 points, qui respecte tous les espaces aériens rencontrés mais qui se fait invalider son vol au début sans raison, puis parce qu’il s’est rebellé et qui s’insurge contre ça :
“ boooooouh le mauvais qui fait des vols moisis et qui râle, il devrait prendre modèle sur Luc qui n’en fait pas 6 caisses quand il se fait invalider un vol !”
Il faudrait voir à pas mettre la charrue avant les bœufs : Laurent il ne se fait pas invalider son vol. On lui demande d’abord des précisions (alors qu’on l’a déjà prévenu lors d’une précédente déclaration déjà bien trop évasive). Il le prend mal et insulte le validateur (et nous rajoute un commentaire “super” drôle : j’ai aussi pas violé la CRT d’Annecy, la TMA de Paris… Il contacte aussi Yves Bernard qui gère la CFD pour en remettre une couche et son vol est invalidé (remarquez qu’il avait été prévenu lors de la précédente déclaration que s’il restait évasif, son vol serait invalidé).
A ce propos d’ailleurs, vous pourrez trouver des vols invalidés alors qu’il n’y a aucune infraction : un pilote met RAS alors qu’il chemine par exemple dans une zone activable sans préciser le statut. Le vol est mis en attente de validation et le pilote est contacté pour apporter plus de précisions. Si il n’y a pas de réponse, il est relancé par email (une ou deux fois). Sans aucune réponse, le vol est invalidé… Ça me semble logique et fair play au sens où le pilote a trouvé le chemin de son ordinateur pour déclarer sa trace mais n’a ensuite pas daigné répondre aux demandes répétées de précisions. Au final ce genre de cas de figure se présente de temps en temps et consomme pas mal de temps alors qu’en premier lieu, si le pilote avait rempli correctement la case espaces aériens, la déclaration aurait été traitée instantanément.
Ce qui me gène, c’est pas la validité ou non du vol, c’est de voir plusieurs personnes dire “c’est un petit vol, pourquoi tu gesticules autant pour si peu ? Prend modèle sur Luc, il est dans la même situation que toi une situation qui n’a rien à voir, pour un vol qui vaut 10 fois plus de points, et il est admirable de sérénité zen !”
Bah tu auras beau caler ton vario au sol ou via les infos de la tour, ce n’est pas pour autant qu’il sera juste en l’air, on n’évolue jamais dans l’atmosphère standard sur laquelle les altis baro sont calibrés.
Ceci dit, je t’accorde que ma formulation était bancale et peu précise.
Bon je voulais plus intervenir mais si tu me cites, tu devrais relire ce que j’ai écrit: à aucun moment je n’ai dit que ça ne valait pas le coup parce que c’était un petit vol. Je trouvais juste excessif de faire tout ce barouf et de donner des leçons de réglementation aux validateurs CFD pour un vol invalidé (dans des circonstances visiblement pas bien claires) et après avoir insulté le validateur (même si celui-ci a peut-être aussi fait une erreur, ça peut arriver…).
Et l’exemple de Luc c’était pas pour la distance réalisée mais pour le message clair et complet (et honnête) sur les zones pénétrées et évitées.
Et pis franchement, je viens de relire le message de Frigo, et enfumer tout le monde en écrivant que le vol a été invalidé à tort, alors qu’il s’agissait juste d’une demande de précisions, c’est quand même limite. Je pense que ça nous est tous arrivé de prendre l’habitude d’écrire RAS dans ce champ et d’avoir une remarque ou une demande de précisions, sans pour autant insulter le type qui fait ça (dans un but pédagogique, et pas pour emmerder le pilote).
Exact.
Le parapentiste “normal” dispose seulement d’un alti classique et éventuellement d’un GPS.
Il règle généralement son alti de sorte qu’il lui indique la bonne altitude du déco, l’altitude réelle, du moins celles des cartes. En quelque sorte, un réglage QFE. Mais attention, la pression et la température varie en cours de journée déréglant notre appareil.
Le GPS donne une altitude satellitaire pour un géoïde. Et même avec une précision de 10cm, pour une indication de 0m on se noyera dans certains endroits du globe et dans d’autres nous serons bien au dessus de la mer, car la Terre est cabossée.
De souvenir 3500AMSL est une indication QNH, donc une altitude “réelle”, comme celle d’un obstacle physique.
Malheureusement, lors de nos longs vols, que ce soit en durée, ou en temps, notre calage QNH ne va plus être valable, d’autant + que la T° a tendance à augmenter,
En conséquence, sur nos appareils, la valeur de cette limite varie avec la pression du jour.
Comme nous volons plutôt par des conditions météos avec une pression > au 1013hpa, le GPS sur-estime (fréquemment) notre altitude réel par rapport aux altitudes QNE! C’est bien quand on vole sous une zone, mais pas quand on survole une CTR.
Comme les gens qui crossent décollent tôt, la température ambiante va augmenter en milieu de journée et leur alti va aussi sur-estimer leur altitude de vol, la pression peut aussi varier.
Technique comme explication, mais ça devient plus clair, pour un néophyte comme moi. :oops: Bon je suis pas sûr d’utiliser tout ça pour mon prochain vol!
Je retourne faire le vol de Luc, j’ai mis la sellette devant l’ordinateur! :init:
Tant que les altitudes de planchers ou plafonds des zone à respecter est en alt AMSL, c’est assez facile à respecter… pour les zones ou le plancher ou plafond est en niveau de vol c’est légèrement flottant mais ça ne va pas chercher bien loin… 28 pieds par hecto pascal soit 8,5m…
C même pas un tour de spirale…
Dans le doute sur la pression du jour, considérez qu’elle est à 1013 et vous ne serez pas loin du compte…