Tout est un éternel recommencement : aujourd’hui, le débat s’est reporté sur l’allongement -même si ce critère ne peut suffire à lui seul à définir l’accessibilité d’une aile- us égards aux risques de cravatte, à la gestion de l’aile au sol, etc.
Un aile allongée mais présentant un profil d’épaisseur relative importante (18 ou 19 %), centré en avant (facilitant un montage en trois lignes et fortement lobée, pourrait présenter un allongement projeté inférieur à une aile de la catégorie inférieure, lui donnant une stabilité supérieure à cette aile plus “accessible” en tangage commen roulis, tout en pouvant être neutre voire tendance instable spirale du fait de ce même lobe associés à des profils porteurs à haute incidence en plume (comme un kite).
Inversement, une aile présentant un profil moins épais (16 ou 17 %), présentant un allongement projeté relativement plus important pour la même envergure (à plat donc) montée en quatre lignes (école A. Paux!) peut s’avérer tout aussi manoeuvrante et efficace en ascendance tout en restant parfaitement stable spirale.
La leçon de tout ceci est que l’offre en matîère de parapente est plus riche que ce que le marketing veut bien nous le laisser le croire
Qu’il n’existe pas non pas une seule voie mais plusieurs en matière de conception et donc de comportements dans une même classe d’homologation
Nous tendons à l’oublier
Comme nous tendons à effacer de notre conscience toutes les adaptations, parfois imperceptibles, parfois moins, que avons du apporter à notre pilotage pour “coller” à chacune de nos nouvelles acquisitions