sur un vol très généreux “le plus engagé a mon actif”,
où dans une aérologie globalement montante avec la présence de pétards venus chatouiller tout ça, j’ai pu descendre tranquillement au vario en cherchant puis enroulant les dégueulantes, pour descendre dans du -3 relativement mou, alors qu’un 360 m’aurais très certainement chahuté, que ce soit dans sa mise en œuvre, sa sortie, et peut être même son déroulement s’il avait accroché quelques pétards.
Descendre en parapente
Et le decrochage ?? personne ne parle du decrochage aux freins comme technique de descente rapide ?
Pourtant, pour un debutant, c’est nickel, pas besoin de se demander quelles suspentes prendre, si c’est les A, les B,… il suffit de tirer sur ce qu’on a dans la main et zou !
:mrgreen:
Norbert
Je suis d’accord avec toi.
Et bien calé en marche arrière, on garde un pouvoir de fuite pour quitter l’ascendance!
exactement et on garde bien la vu sur le danger… le cunimb en développement.
Norbert
d’ailleurs en marche arrière, on est à combien en taux de chute?
en marche arriere, le taux de chute est pas top, sans doute entre -1 et -2 m/s (ca vole, ca tombe pas)
donc le mieux est bien sur de decrocher et de ne pas reconstruire l’aile :canape:
Euh… à mon avis c’est bien plus que ça. J’aurais dit vers les -4m/s.
possible, je suis pas un specialiste, juste mon ressenti, on est plutot cool une fois que la marche arriere est calee, ca me donne pas l’impression de descendre aussi fort qu’avec des grandes oreilles accelerees, mais le fait meme de voler dans une configuration peu habituelle doit changer la perception
certains doivent avoir des enregistrements au vario pour preciser tout ca, non?
Et hop, encore un karma+ à Norby, qui sait si bien me faire rigoler tout en restant pertinent.
Pour le score aux pts de karma, il va être difficile de le gratter, le diable !
Il est vrai que se mettre en rotation pour descendre peut conduire à enrouler une ascendance quand elle est assez puissante, cela m’est déjà arrivé quand je n’avais pas de vario pour chercher une dégueulante à enrouler.
Mon plus mauvais souvenir ce fut dans le vol du Mont Blanc. Il y avait un orage sur l’Italie (nous avions été accueillies au sommet par 2 coups de tonnerre) et il fallait foutre le camp rapidos.
Corinne partit la première dans un soupir subreptice de taupe valdotaine timide et - paradoxe étrange - je n’eus plus rien du tout pendant plusieurs (très longues) minutes.
Ce fut génial en l’air… jusqu’à ce que j’avise mon ombre portée sur le Petit Plateau qui reculait : le cunimb italien tirait.
Sans accélérateur, je n’avais qu’une issue : les 360. 4 tours à gauche… je reculais encore. 4 tours à droite et… ouf, j’étais passée sous le courant, la suite du vol fut absolument merveilleuse, sauf le vent de vallée puissant à l’atterro de Chamonix.
Il m’est aussi arrivé à Mieussy de me faire secouer comme une bille dans un sifflet, en me battant pour tenir ma voile ( et l’Artik est très solide !) et en cherchant une dégueulante. Gros OUF quand je trouvai un -3 à enrouler, après ce fut un vol de rêve.
Nous avons tous vécu des trucs comme ça.
C’est parfois dangereux, c’est souvent seulement inconfortable mais c’est toujours un peu stressant.
Je n’ai jamais eu besoin de décrocher et cela ne m’est jamais arrivé accidentellement. En tout cas, quand je revois les vidéos de mes SIV, je trouve qu’on descend assez vite en marche arrière mais on est en vol… le décrochage maintenu doit permettre de descendre très vite mais pour ce que j’en sais ce n’est pas vraiment zen sous le scalp.
A tout hasard, der pour essayer.
En SIV, quand on décroche, le but est de se mettre tout de suite en marche arrière, on ne maintient pas le décrochage. En vol - pour ce que j’en sais - on décroche pour reconstruire la voile quand elle a cravaté ou pour sortir d’une attaque de vrille, c’est donc dans des aérologies moisies et je doute qu’on ait envie de rester longtemps en marche arrière.
C’est pour ça que j’avais voulu étudier la vrille lors de mon dernier SIV, donc faire du décro à chaque vol.
Je ferai un 5ème SIV au printemps 2014 pour mieux connaître la Diamir. Il y aura du stress, comme d’habitude, mais on vole avec beaucoup plus de sérénité quand on sait gérer tout ce qui peut arriver.
En l’air comme en haute montagne ou en mer, c’est l’imprévu qui arrive toujours.
Je préfère de loin quand arrive ce qui est prévu. Salut et fraternité*
Salut
J’ai commis une erreur. Le simple fait de se retrouver en l’air dans ces circonstances prouve l’erreur. Mais laquelle exactement ?
J’ai pas dit qu’ils étaient annoncés…
J’ai passé l’après-midi à regarder spécifiquement ces deux congestus se former, se déformer, … Les pieds au sol, estiment que le risque était trop important. Vers 17 h 00, j’ai estimé que le risque était écarté. Pour moi il n’y avait pas plus de chance ce jour là que les jours précédents de voir se produire ce scénario. Franchement deux congestus, à une vingtaine de kms de nous et séparés par des reliefs…
Mais je me suis quand même fait avoir.
Les faits sont là
A+
Laurent
Apparemment à vous lire , les oreilles accéléré est une technique qui permet un bon taux de chute en continuant a avancer
ce qui permet de fuir la zone d’ascendance max .
J’ai une question ;jusqu’à quel point peut on réduire la surface portante en allant chercher les A extérieur de plus en plus haut ?
1 caisson à droite, 1 caisson à gauche mais pour la enzo 2, il te reste un seul caisson central :canape:
Pour la Enzo, pas besoin des oreilles, tu vas découdre quelques pinces … et tu traverses le cunimb !!!
( et n’oublie pas de les recoudre avant de poser !)
Aïe aïe aïe malheureux !! Lancer un parpain dans la mare comme ça, z’avez pas peur :canape:
Ca dépend des voiles. Il n’y a malheureusement pas de réponse “clé”.
Certaines seront tellement physiques que le pilote dira stop avant la machine… C’est plutôt une bonne nouvelle, parce que l’inverse existe aussi. Il peut arriver que la machine dise stop avant que le pilote ne s’arrête. Dans ce cas, la bonne nouvelle c’est que ça descend toujours, la mauvaise c’est qu’il faut pouvoir faire revoler la voile. C’est pas un truc qu’on apprend alors que le gros noir montre le bout de son nez.
A+
L
Tu cherches les ennuies avec la justice toi :mdr:
:rando:
Je dirais plutôt frontale si tu tire trop sur les A
Je dirais plutôt frontale si tu tire trop sur les A
Là je dirais que c’est quelqu’un qui tire plutôt les élévateurs plutôt que les suspentes… Non je maintien que le risque de parachutale est plus important et surtout plus risqué que la frontale.
A+
L
Et la descente aux “C”, pour les voiles qui le permettent ?
Qui pourrait faire un petit article sur cette technique, pour faire des “C” efficaces et sans danger ?
Merci d’avance.