Dudek Runfly

[quote=“Charognard,post:275,topic:67832”]

Justement , se poser des questions permet de se responsabiliser en tant que pilote donc c’est plutôt parfait ET aussi difficile .
Oui c’est juste une indication, c’est biensur subjectif car ça va dépendre de multiples facteurs liés au pilote ET non à la voile .

Charognard tu es un expert de ta personne, Dudek n’est pas expert de Charognard car Dudek ne te connait pas , par contre toi tu te connais bien.
Si tu ne te ments pas(ton niveau réel actuel) il est facile de te situer sur ce tableau.

Un exemple: si à 85kg tu hésites entre 14 ou 16 , et bien il faut prendre la 16 :slight_smile:

bye

jérôme

Je répète une question qui est resté sans réponse.

Est-ce que Dudek va proposer une sellette à la hauteur du programme de la Run&Fly ?

Une idée comme ça :
As-tu essayé de poser la question à Dudek?
Parce que peut-être, si ça se trouve et avec un peu de chance ils ont la réponse.

a quoi ça servirait? la ozone va bien…

Le prix JustinBieber, le prix.
Ozone ont leurs prix et Dudek a un autre registre de prix.

Réponse déjà donnée par Jérôme

Ha tiens, c’est pas bête, ça.

Bonjour, j’ aurais une question sur la Rolls Royce Phantom, vous croyez que Rolls Royce a la réponse ?

[quote=“MichM,post:287,topic:67832”]
Il y a de grandes chances, oui !
Il y a peu de chances que tu puisses faire un essai sans montrer patte blanche financièrement, mais tu seras très bien reçu !

Le site de Dudek se contredisait pour les couleurs.
Sur les agencements de couleurs de série, on pouvait voir que les bandelettes de tissu qui tiennent les suspentes étaient blanche peu importe la couleur de l’aile tandis que quand on faisait notre propre choix de couleurs, ça laissait à penser que les bandelettes de tissu prenaient la même couleur que l’aile.

Si vous vous êtes posé la même question que moi, la réponse est que les bandelettes sont blanche sur toutes les sortes de couleurs d’ailes.

Le kit Run&Fly contient: l’aile, un sac de transport, un kit de réparation et un livret.

Pourtant, mon revendeur à posé la question à Dudek et reçu la réponse aujourd’hui.
Dudek lui a dit qu’il n’y avait pas de sellette qui sortirait prochainement et lui a conseillé la Kortel Kruyer 2 qui va bien avec la Run&Fly.

Il avait sûrement une kruyer2 à se débarrasser
Il y a plus léger et plus compacte même chez kortel

et en plus beaucoup plus confortable : Advance Strapless :dent:

Je plussoie vigoureusement
Je m’en suis payé une pour ma skin² et je suis bluffé par son confort !

j’ai une klif de kortel et la aussi c’est étonnant, le premier vol j’ai fait un petit tour st hi/beldonne de 3 heures !!!

Marc Lassalle, est-ce que la tonicité aide quoi que ce soit sur un terrain mauvais ?

Un exemple; https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=286811815316488&id=727004730701235

Aurais-tu encore mis tes suspentes sur ton aile et partir à courir en espérant que les suspentes ne touchent pas le sol.
C’est de ça que je parle quand je dis « faire un gonflage sans pas » !

Décoller d’un endroit difficile et accidenté ne pose pas plus de problème que d’une moquette bien lisse et en pente douce : il suffit de savoir décoller… :mrgreen: … et surtout de bien positionner la voile et les suspentes pour que rien n’accroche une pierre ou autre machin agressif.
Plus c’est accidenté, mieux il faut savoir gérer le dos voile, parce que courir en arrière dans une pente pleine de trous et de pierres me semblerait une très mauvaise idée.
Cette façon de faire impose donc une préparation méticuleuse au sol et d’y mettre du jus dès qu’on sent que la voile va porter, même si cela revient à se jeter dans le trou (de toute manière on décolle) ou de cavaler comme un perdu en sautant de bloc en bloc, déjà allégé par la voile qui commence à porter…
Précision et sang-froid obligatoires, comme dans un slalom.
Il n’est pas indispensable d’être athlétique ni spécialiste du 110m haies ou du 3000m steeple mais il vaut mieux - un avis comme un autre - avoir des chaussures qui tiennent bien le pied.
J’en ai fait quelques uns des décos improbables sur des terrains hostiles, notamment dans les Aravis avec une Ultralite 19. Question portance ce n’est pas ce qui se fait de mieux et question fragilité c’était à l’époque ce qui se faisait de plus fragile. Je n’ai jamais eu le moindre problème (et j’avais plus de 60ans).
Quand on sait décoller, on peut vraiment décoller de n’importe où.
:trinq:

Sagarmatha, tu aurais fait un dos voile dans la vidéo que j’ai donné en exemple à Marc ? :grat:

La tonicité, la proprioception, le dynamisme, l’équilibre, gainage… Tout ça fait partie de la préparation physique. ET oui, c’est très important pour voler en général et sur des terrains accidentés à fortiori !
Quand tout va bien, on a l’impression d’avoir fait un “truc” facile. Mais si par hasard ça ne se passe pas comme prévu, être physiquement préparé peut-être salvateur pour réussir son déco ou pour minimiser les dégâts en cas de chute.
Je pense aussi qu’avoir une bonne préparation physique permet d’appréhender certains décollages ou atterrissages techniques avec plus de tranquillité, moins de stress.

Hmmmm… Mouai… On va mettre ça sur le compte de l’humour ou du :“c’este pas exactement ce que je voulais dire…”.
Rien que parce que le stress est moindre, décoller d’une moquette est forcément moins difficile qu’au milieu d’un pierrier ou dans des buissons épineux.
Et moins difficile = moins stressant

Il me paraît moins dangereux de regarder le gonflage de l’aile, que de regarder l’état du sol où je mets les pieds. Normalement on étudie le parcours à faire en marche arrière avant de gonfler l’aile. Et au moins en face voile, on peut réellement piloter l’aile au sol par demi-aile. Ce qui, comme dans le film ci-dessus, permet de monter l’aile au-dessus des obstacles. Tant que l’aile n’est pas sur la tête ou quasiment, rien ne sert de courir, il faut gonfler avant !

C’est vrai, mais ça améliore la sécurité passive. Personne n’est à l’abri d’une erreur. Dans ce cas, le physique va faire toute la différence entre “Ouf, ça pique un peu” et “P…tin, je me suis luxé l’épaule ou le genou”.
Tu ne penses pas ?

Tu en parles parce que ta condition physique est bonne et que tu n’y penses pas vraiment. Mais c’est flagrant lors de stages entre un gars sportif régulier de 25 ans et un ingénieur de 60 qui comme unique sport vide ses poubelles une fois par semaine dans les containers à 100 m de son habitation. au déco, le premier y va en se disant : “on verra bien” et le second y va en se disant “Faut pas que je m’en mette une”. Avec le second état d’esprit, on ne part pas gagnant.

A+
L

Ce n’était peut-être pas très clair lorsque j’ai écrit qu’il fallait être “tonique” pour les décollages que j’évoquais (Brec de Chambeyron et Chaberton).
La zone de décollage était très pierreuse (avec pas mal de pierres de taille moyenne, mais ce ne sont pas non plus des pierriers avec de gros blocs !) et la pente était assez faible, nécessitant une course d’élan suffisamment rapide pour décoller rapidement.
J’avais fait effectivement :

  • une prévol soignée avec les suspentes regroupées sur la voile;
  • un décollage dos voile en partant du bord de fuite ;
  • dès que la voile était montée au-dessus de la tête, course franche et “tonique” en regardant mes pieds pour ne pas trébucher sur les pierres et pour accélérer la prise en charge et donc le décollage.

Aucun rapport avec le terrain d’où décolle Durogati dans la vidéo indiquée par ton lien évidemment ! :pouce:
Mes décollages avaient lieu sur des zones bien plus confortables et je ne m’appelle pas Durogati…

On sort franchement de l’objet de ce fil qui est consacré à la Dudek Runfly.

:grat:

Marc

@ Charognard
C’est du cinéma, on est là dans les extrêmes chers aux gens de RedBull.
Le gonflage d’Aaron sur la vidéo se situe à un endroit impossible pour les gens normaux, ils sont bien peu à pouvoir décoller ainsi mais on observe qu’Aaron n’est pas seul et qu’il est peut-être un peu aidé.
Moi j’aurais posé mon cul sur le gros caillou et j’aurais tenu sa voile, ce fut sans doute suggéré par son collègue mais cela aurait pourri la vidéo, qui aurait été moins spectaculaire.
Quand on est seul, sur un site pareil et qu’on n’est pas appointé pour tourner une vidéo, il faudrait être cinglé pour tenter de décoller.

J’ai pas mal randonné avec Corinne dans les Aravis et son audace me stupéfiait, j’étais pourtant assez pourvue dans ce domaine… ce qui me valut de cruels déboires et deux vols en EC145. Je l’ai vue décoller à des endroits épouvantables, même sans vent, presque toujours en dos-voile pour être immédiatement en action de pilotage tout en assurant la course d’élan.
Brrrr !
J’étais souvent redescendue à pied pour décoller plus bas à un endroit moins dangereux.
Pourtant, à la Porte des Aravis et au sommet du Lachat de Thônes, elle le “sentait moyen” et j’avais décollé en premier.
Il faut y aller pour comprendre.
J’ai aussi décollé plusieurs fois sur la Tournette, dans les pentes en haut du premier ressaut au-dessus des chalets de l’Aulp de Montmin, avec la Diamir parce que le plan était de décoller en altitude par forte stabilité caniculaire. Sur ce genre de terrain raide, très pierreux et cabossé, avec des rochers et des baragnes susceptibles d’accrocher, il faut être très méticuleux. Un excellent pilote de ma connaissance, biplaceur professionnel, s’y fit très mal et abîma son client : là où une voile standard déjà allongée et très légère va décoller limite, c’est autrement plus compliqué avec un biplace.
Et sur nos décos, il n’y a pas les équipes de RedBull pour tourner une vidéo-choc susceptible d’impressionner les clients.
:trinq: Si vous ne connaissez pas la CORNET (belge) je vous la recommande.