Durée de vie ridicule des voiles light et semi/light

Ouais, enfin le Gelvenor, faut pas pousser non plus c’est pas forcement la panacée, sinon tout le monde en aurait…

J’ai eu quelques retours, que c’est certe un tissus extremement solide à la porosité et à la déchirure, mais avec une tenu géometrique plutot discutable avec des cas de “ballooning”. Certe les voiles sortent nickel au controle, porosité et resistance, mais avec des caractéristiques de vol bien dégradées.
Pour info, j’ai eu une prymus 2 pendant quelques temps

Ah mais ça fait pas polémique du tout.
Merci pour tes recherches. Je pense que tu as raison. Je n’ai pas eu de réponse de SOL. Mais mon portugais est TRES MAUVAIS :wink:

C’est tout à fait possible

Note : Faut dire que pour les pilotes Brésiliens, c’est quand même bien d’avoir du matos qui dure. Toutes les images que j’ai vues, c’est plutôt abrasif comme terrain.

A+
L

[quote]Note : Faut dire que pour les pilotes Brésiliens, c’est quand même bien d’avoir du matos qui dure. Toutes les images que j’ai vues, c’est plutôt abrasif comme terrain.
[/quote]
Peut-être aussi une logique économique, on essaye de faire du matos durable car les gens n’ont pas un revenu énorme et ne remplace pas leurs ailes aussi souvent qu’un européen.
C’est pour ça aussi qu’on trouve encore des vieux combi VW encore fabriqué là bas…

C’est une autre conception de la consommation.

J’avais souvenir en école de la Sol Prymus qui était juste affreuse à gonfler, lourde, mais qui était surement indestructible !

Le noir emmagasine plus la chaleur. En voile, il est courant de peindre en blanc les mâts et bômes en carbone. C est moins joli qu bel espar en carbone bien brillant mais la differençe de température est énorme

Faux. D’ailleurs une voile en vol est suffisamment bien ventilée pour ne pas chauffer non ?

Les pigments de nos ailes sont en première ligne pour arrêter les UV avant qu’ils n’atteignent l’enduction (qui sur une simple enduction est à l’intérieur de l’aile). Les couleurs qui absorbent le plus les UV sont donc les tissus qui résisteront le mieux à l’usure du au soleil. L’autre option est de refléter les rayons, comme ce fameux tissus aluminé Skywalk qui était super mais trop cher.

Les fabricants savent lesquels durent le plus, mais bon, les couleurs c’est important pour vendre (comme le look d’une voiture plus que ses perf ou autre). Bref… j’avais vu un tableau je sais plus ou, mais grosso modo les couleurs les plus sombres sont les meilleures (Rouge, bleu, noir…), et le blanc je vous fait pas de dessin.

Oui, c’est vrai que bien étalé au soleil le noir est plus chaud que le blanc.
Mais ce n’est pas la chaleur qui abîme les tissus (dans une certaine mesure). C’est l’exposition aux UV.

A+
L

La chaleur doit quand même pas leur faire du bien vu que les constructeurs et les organismes de contrôle nous recommandent “chaudement” de ne pas laisser l’aile cuire dans la voiture :grat:

Les UV sont en dehors du spectre visible. Ça paraît étonnant que les couleurs les influencent. C’est un peu comme dire que le vert stoppe lez rayons X. Les voiles des bateaux sont souvent blanches.
J’avais cru comprendre (grace au CDV) que ce qui faisait la fragilité du blanc c’était surtout la maltraitance qui est faite au tissu lors de sa fabrication.
J’ai eu des voiles de toutes les couleurs, et beaucoup de blanc. Faut pas exagérer qd même, ça se dégrade (la couleur peut devenir un peu terne) mais il faut pas en faire un mythe non plus : on se retrouve pas avec un vieux torchon pourri aussi vite que pourrait le faire croire ce genre de fil.
Et pi les voiles blanches sont bien plus belles que les autres :stuck_out_tongue:

grave! je kiffe le blanc… le seul problème c’est qu’on nous voit mal…

Si je retrouve ce fil en fin de saison je vous ferez un retour sur l’état du tissus de ma GTO2 (couleur blanche, premier vol en mars 2016; 220heures de vol; 3h20 / vol sur deux ans)

ps: 500h avec une voile je trouve que c’est bien. enfin quelqu’un qui rince ses voiles :pouce:

Le site de Mac Para (entre autres) publie les résistances des tissus porcher en fonction des couleurs.

Voici ce tableau.

Comme dit un peu plus bas… Faut pas dramatiser.
Ca me viendrait pas à l’idée de prendre une voile noire (comme les Peak 3 par exemple) Mais plutôt pour des questions de gout.

Par contre j’ai eu un Beta 2 (Advance) avec le BA noir et le vieillissement était bien meilleur que le précédent Beta 2 qui avait une BA rouge. C’est peut-être pas dû à la couleur. Mais moi j’y crois assez.
Et puis pour la chaleur, libre à chacun de laisser son aile griller au soleil. Moi je préfère ranger mes voiles sans traîner. Tout comme j’évite de laisser mon aile dans la voiture au soleil. J’entends par là que ce sont nos comportements de pilotes “paresseux” ou “peu soucieux” de notre matériel qui le fait vieillir plus vite… Pas la couleur.

A+
L

Dorénavant je ne volerai plus qu’à l’ombre et stockerai mon aile au congé :canape:

Salut :coucou:

La GTO 2 est tout en 27 grammes sauf le bord d’attaque en 32 grammes…!
Ça c’est du light…!

Est-ce qu’il y a d’autres retour de parapentistes avec ce genre de conception…?
Porosité… Heures du vol…! Hors d’usage à combien d’heures…!
Même sans citer de marque… Juste pour les copains parapentistes…! :wink:
Merci d’avance…

et à contrario l’excès de maniaquerie est elle aussi nuisible à la préservation du matos

exact, un pliage toujours exactement le même n’est pas forcement bon non plus !!!

Tout a déjà été dit (et sur plusieurs fils même) sur le vieillissement.
Ce qu’on constate (je vais éviter de ressortir les mêmes exemples de l’expérience AD), c’est que certaines voiles “light” vieillissent beaucoup mieux que certaines voiles standard (Superlight et monosurfaces AD, Diamir (semi-light, seul l’intrados est en 27 (29g/m2) sauf sur la version bivouac où l’extrados est concerné), Alpina 2 (tout en 27g/m2 sauf le BA)…). Pourvu que leurs propriétaires en aient pris bien soin.
UV, frottements au sol, humidité et chaleur sont les principaux facteurs de vieillissement connus. Les derniers quand ils sont combinés sont les pires (d’où les histoires de stockage dans les voitures à éviter absolument, surtout si la voile est pliée humide). Et ça, à priori, quelque soit le grammage du tissu.
En hiver entre 2 vols, mieux vaut laisser la voile au froid que dans la maison si elle a été pliée humide et qu’elle ne peut pas être ouverte et séchée.
Forcément, la résistance à la déchirure d’un tissu light est moins élevée que celle d’un tissu standard (attention aux branchages, accrochages sur les cailloux…).
C’est un peu facile d’accuser les seuls constructeurs à concevoir et fabriquer du matériel trop fragile. Il y a une demande (peut-être créée en partie par une mode, pas pour tout le monde quand même). Cette demande est forcément intéressante pour les constructeurs qui y répondent.
Aucun constructeur n’a cependant intérêt à mettre sur le marché du matériel trop fragile (voire dangereux). Vous voyez à quelle vitesse dans notre petit milieu peut être propagée la mauvaise réputation d’un matériel?
Et personne n’est obligé d’acheter une voile light il me semble. A chaque matériel sa pratique. Ou à chaque pratique son matériel.

Note: le titre du fil est quand même un brin provocateur Marvan :wink: . Mais ça pourrait être l’objet d’un sondage: Avez-vous déjà emmené l’une de vos voiles au bout de sa vie? Voile Light: Oui/Non - Voile Semi-Light: Oui/Non - Voile Standard: Oui/Non (semi-light: seul l’intrados est en tissu léger). Si oui, en combien d’heures de vol? -Ou quelque-chose comme ça. Y’a déjà eu ou pas ce type de sondage sur le CDV?

changer de voile quand elle est rincée? ça veut dire voler avec une voile qui est HaSBeEn. Wahoo, la honte!

t’es la honte du ciel mec :bisous:

t’es fou! j’ai pris sur moi… je sais pas combien de temps je vais résister aux appels marketing des constructeurs de planeurs parapentes.

up pour the mikke