emport du parachute de secours en vol rando?

On peut très bien faire du vol rando avec du matériel “classique”.
Le gain de poids le plus évident lorsque l’on ne possède qu’une seule voile, c’est d’acheter une sellette légère : cela coûte moins cher que d’acheter une seconde voile. :pouce:

J’ai longtemps volé en montagne avec les seules voiles que j’avais et qui étaient des voiles classiques de site et j’avais alors deux sellettes : une classique et une légère.

Exemple (parmi beaucoup d’autres) : lorsque je suis monté à l’Aiguille Verte pour décoller du sommet en juin 2000 (il y a donc 17 ans déjà), j’avais avec moi une Ambre de Windtech (poids de la voile : 6,5 kg (!) et une sellette Altiplume de Sup’Air (poids : 1,2 kg), sans compter les vêtements, le casque, la combinaison, le vario, la radio, la nourriture et le matériel d’alpinisme.
Autres exemples :

  • vol sous le Dôme des Ecrins en 2003 avec cette Ambre : voir mon avatar à côté de mes messages ;
  • je suis monté en 1994 au sommet du Mont-Blanc, et j’en ai décollé, avec une ITV Météor Gold qui n’était pas une voile particulièrement légère.

Je n’ai bien sûr plus la forme physique que j’avais alors, mais il ne faut pas renoncer aux vols rando si on n’a pas de matériel light spécifique montagne.
Celui-ci est un plus bien sûr, mais on faisait déjà du vol rando avant que ce matériel apparaisse sur le marché.

Marc

Je pense quand même que la mode du matériel ultralight correspond à un type de pratique particulier.

Pour le vol rando conventionnel, sur des grimpettes jusqu’à 1000/1200m de dénivelé (c’est finalement une bonne moyenne, car on a rarement bien plus entre le sommet et le plus haut parking dans nos massifs qui culmine à 3000m), du matériel light sans être extrême être un bon compromis. Une sellette reversible, une aile montagne, le secours pour qui veut assurer une sécurité optimale… Il faudra ajouter le litre d’eau, la veste, les gants, le casque, la radio si on est en groupe, le smartphone, l’appareil photo…
Dans cette configuration je randonne avec un package de 7/8kilos et ça reste acceptable. Y compris pour une nana. On prend fatalement un peu plus son temps à la montée que lorsqu’on est en randonnée à la demi journée avec un petit sac de 20l.

Je n’ai encore pas décidé de partir sur du matériel plus radical. Je n’en voit pas l’intérêt. Pourquoi sacrifierais-je ma sécurité (secours light et airbag) et mon confort en vol pour gagner 3 kilos et au mieux 10 minutes de marche sur une randonnée de 2h00… Je suis pas à ca prêt.
On voit la même chose en ski de rando avec l’allégement toujours plus important du matériel. Souvent malheureusement au détriment d’une bonne skiabilité. Le matériel trop léger sous le pied ne permet pas d’attaquer sereinement comme avec du matos de rando-freeride, certes plus lourd, mais nettement plus stable surtout en neige un peu lourde.

Pour moi le matos radical : sellette string et voile très light ou monosurface, sans secours est intéressant pour l’alpiniste qui voudra décoller après une course en montagne (voir les balades de Julien Irili, Liv Sansoz…). Ou alors pour le gars très fort physiquement qui peut se permettre de se faire en mode “course à pied” la Dent de Crolles depuis Lumbin, 1800m de D+ en moins de 3h. Il aura alors intérêt à s’alléger au maximum.

Pour le randonneur à voile du dimanche que je suis, un package classique me semble plus approprié et je suis plus serein avec.

:+1:

:trinq:
Erreur classique Marc, desole. (mon ordinateur americain ne me permet pas de faire les accents par ailleurs).

Hello,

Je partage l’avis et la pratique de Marc, même si mes vols rando ont été très rares cette année … :frowning:
Mon matériel c’est PI 2 (23), sellette Easiness 2 avec l’airbag, mais sans secours pour l’instant, et tout ce qu’il faut pour s’équiper (y compris radio parfois), se vêtir, s’hydrater, et satisfaire ma gourmandise … et j’arrive à 6 / 7 kg.

A+

Je viens de peser mon sac que j’avais la semaine dernière: 3,6 kg.
La voile (ultralite4) et son sac
La sellette thin red light
le sac à dos
un petit vario sonore (pour enrouler les dégueulantes…)
une paire de gants
et je crois une ou deux barres de céréales.
Pas de parachute de secours.

“thin red line” et non “light”.
Pas trouvé comment modifier mon message.

Bonjour
Je ne fais pas de vol rando mais la sécurité en parapente est importante, alors je me permet de donner mon avis.
Je ne comprends pas ta question et ni les réponses de chacun (justifier vraiment votre choix)

Vol rando, vol bocal, cross, plouf cela reste du parapente.
La FFVL a imposé le secours en école, c’est une bonne chose, mais pourquoi ?
Vol en condition calme (plouf), voile école, élève débutant n’ayant pas la priorité dans sa formation d’apprendre à tirer le secours ou ayant fait un stage de parachutisme, risque supplémentaire pour l’élève débutant de tirer la poignée.
C’est tout simplement parce qu’il existe un outil d’ultime recours en cas de besoin et c’est uniquement le secours.

On n’est jamais à l’abris d’un problème mécanique (clé, déchirure, cravate), d’une mauvaise rencontre (oiseau, delta, parapente, rouleau …), et … quelque le matériel.
En quoi le vol rando pourrait éliminer ce genre de risque, même en condition calme, avec des décos souvent scabreux et encombrés.

Il me semble que le parachute de secours devient négligeable en dessous d’ouverture d’une hauteur sol….
Considérez vous qu’en vol rando vous rester à 50m sol tout le vol ?
Après c’est prendre ou non un risque sur sa sécu.
Du reste je dirais qu’en vol rando, vu l’effort de la montée, vu la volonté de décoller ou non selon les conditions découvertes au décollage, tu va prendre d’avantage de risque.

A t on idée du nombre de secours tiré sur la totalité du nombre d’heure de vol de parapente sur l’ensemble des pilotes (exception de la voltige)
J’imagine un pourcentage proche de 1, et tout le monde espère le 0%.
Alors avec un tel pourcentage pourquoi s’encombrer et dépenser plus dans un achat qui j’espère ne servira jamais.

En quoi le vol rando empêche de réfléchir intelligemment ?

Donc : Comment faire pour gagner du poids sans mettre en jeu sa sécurité ?
Je fais ce constat en trail : les coureurs recherchent le light dans tout, mais il court avec montre GPS cardio, portable (smartphone) écouteur, le grirgi qui va bien, la gopro, des tonnes de gels poluants, des batons …

Pour avis perso le vol rando reste pour moi monter à un déco par un moyen naturel (écologique) et prendre du plaisir dans son activité sans limitation de dénivelé et ni de km.
Mon frère me parlait d’un très bon pilote dans les Pyrénées qui montait en vélo avec sa voile, faisait son vol et remontait en courant chercher son vélo.
Certains font des plouf, d’autre traverse un massif sur plusieurs jours.
Mais prennent ils des risques sur leur sécu ?

Salut.
De quelle sellette parles-tu? J’ai grosso le même matériel que toi sauf la sellette une delight 2 de 3600 gr si je rajoute le vario , le casque sirocco de 200 gr , une doudoune , cagoule, gants, sac de portage de 900 gr .bref sur la balance j’arrive à un total un peu en dessous de 11kg et je rajoute la flotte 1a 2 litres suivant la saison …donc assez loin des 7.5kg dont tu parles. . :grat:

Hello Nairolf, je me suis melange les pinceaux dans le nom de la sellette:

Mentor 4 light = 3.8kg.
sellette strike = 2.1kg
secours carre independance = 1kg.
sac supair trek= 0.350kg
casque meteor3 = 0.235kg.
= 7.5kg

si on rajoute une doudoune de 200 grammes et la chaussette Le Tube de 200 grammes egalement, et pour finir les incertitudes depoids , on arrive vers les 7.5kg ou allez je te donne 8kg ou 8.5kg :wink:

Quoi qu’il en soit le poids total est bien plus léger que ce que j’avais pu avoir pour l’airtour en 2013 (environ 11kg + eau)

J’avoue que je ne comprend pas ton message… Pour ou contre le secours ?

Quand je vole avec ma skin2 et sellette réversible ozo, pas de secours. Une pâte de fruit, 0,5 litre d’eau, de quoi me couvrir pour le vol et un casque. Souvent pour un vol balistique mais s’il y a un thermique, pourquoi pas…

Quand je pense crosser car les conditions semblent bonnes, je prend mon cocon avec le secours. Le matos reste assez léger et je me limite à 1000m D+ environ.

Après chacun fait comme il veut. Je prend toujours mon appareil photo parce que j’aime ramener de belles images. L’important est juste d’assumer son choix et sa prise de risque.

Salut Neron
Ma position est simple, le secours n’est pas obligatoire, mais aucune justification ne doit permettre de sans passer et encore moins parce que tu fais un vol rando.
Il y a eu des posts sur le nombre de mort en parapente cette année, sur la sécurité en parapente …
Et maintenant on se demande si oui ou non j’emporte un secours en vol rando.
D’ou vient cette absence de prise de conscience en vol rando sur sa sécurité.

Flyin Matmute vient poser une question ou il attend des réponses allant dans son sens : J’ai mal au dos, c’est lourd, je voudrais m’en passé …

Même si tu peux dire en quoi cela me regarde.

Le premier conseil qu’on devrait écrire c’est :
“Et mec c’est ta vie que tu joue maintenant. Emporte un secours, ton excuse elle est bidon”.
Après le mec fait ce qu’il veut, mais sans influence.

Et si toi tu n’emporte pas de secours : garde le pour toi, ainsi tu viendra pas influencer un mauvais choix.
Car je me répète Flyin vient chercher une réponse le réconfortant.

Tu sembles faire les questions et les réponses.
La liberté est ce qu’elle est (heureusement) et ce n’est pas le “secours” qui fait la sécurité: ce n’est qu’un “outils” mis à disposition.

Salut

J’ai un peu de temps donc j’amène ma pierre.

Je fais peu de vol rando mais je le fais sans secours. Pour moi c’est le plaisir de l’effort (rapide) en montagne avec la possibilité de ne pas redescendre à pied. Donc vol rando le matin tôt avec un petit dénivelé (700 à 900 m) pour monter en 2h. Décollage avant 10 h (et si possible avant sans me lever à 5h du matin).
Ces vols randos se font sur des “spots” connus et je ne le fait jamais seul.

Pour que cela soit un plaisir il faut que le sac soit léger et le fait d’arriver en bonne forme en haut permet d’assumer un décollage correct (et aux heures de mes décollages c’est du dos voile et il faut cavaler sec).

Comme je ne fais pas souvent de vol rando je n’ai pas investi dans une voile spécifique, j’utilise ma veille voile, une hook1 de 5,8 kg. J’ai acheté pour ces vols une kairn avec son sac réversible air bag. Autant vous dire que ma hook (taille M) rentre au chausse pied dans ce sac. Rien d’autre n’y rentre. Ni eau, ni bouffe, ni casque et encore moins le secours.

L’eau va dans les poches extérieure, le casque va dessus le sac avec un tee-shirt sec, la bouffe se réduit à 2 barres de céréales. Le sac doit peser entre 8 et 9 kg.

Le casque me semble plus pertinent en terme de sécurité. Il est un peu lourd, plus de 600 g, mais dans la course au décollage je peux tomber et à l’atterrissage je peux aussi avoir un problème.

L’air bag de mon sac sellette me rassurait jusqu’à ce que l’on me dise que pour qu’il soit efficace il fallait qu’il soit vide hors il ne l’est pas (sac à voile, bâtons et tee-shirt mouillé). Pour cet hiver si je fais du vol rando, plus d’air bag et un sac plus grand pour y rajouter bouffe et affaires de rechange (départ plus tardif vol à la mi-journée probablement).

Donc pour moi le parachute de secours c’est lourd et ça prend de la place.

En vol rando sur des fléchettes de 1000 m à 10 h du matin ça ne sert à rien (je ne vais pas faire de fermeture et je ne cherche pas trop à prolonger le vol, j’ai un autre équipement bien plus confortable pour ça). je ne serais pas seul au décollage, mais il n’y aura pas foule non plus (peu de risque de collision).

Qu’est-ce qui reste? Une mauvaise prévol et donc une cravate ou une clé? Un mousqueton mal fermé? Une défaillance complète du matériel (voile qui se déchire)?

Je ne retient que la mauvaise prévol mais le risque me semble faible de faire une cravate en dos voile sans vent (mais c’est possible après avoir loupé un ou deux décollage) et la clé.

Après chacun voit midi à sa porte et doit prendre ses responsabilités. Le fait de poser la question de prendre ou pas le parachute de secours sur un forum est d’entendre tous les arguments pour et LES contres (on ne pense pas à tout) et de faire son choix.

A+ et bons vols

Je rejoints totalement Guy67, la liberté nous est donné (encore) de choisir si on veut ou pas emporter un secours en vol solo et hors compétition. Et comme il le dit fort à propos, le secours n’est qu’un “outil” de plus mis à notre disposition pour ameliorer notre sécurité, de même que ; less chaussure, la protection dorsale de la sellette, le choix de l’aile, les previsions météo, la formation, etc. En aucun cas, le secours fait notre sécurité.

Ce qui fait ou pas notre sécurité c’est notre reflexion et capacité à faire les bons choix et prendre les bonnes decisions. Autant pour ce qui de voler que pour comment être équipé pour.

Perso je ne fais pas vol rando stricto sensu mais il m’arrive de partir voler sur un site à soaring de 150 m ou il faut monter à pied et j’utilise pour cela une sellette fusion équipé de son dos airbag réversible avec soit mon Artic 2 ou ma Sigma 9 et je n’ai pour ni craintes ni mauvaise conscience par rapport à mes prises de position rapport à la sécurité, pourquoi ? Parce que j’adapte ma pratique alors en fonction de la situation ; je sais qu’il me manque un “outli” de sécurité qui peut être ma “dernière” chance en cas de rupture matériel, collision et sortie incontrôlé(able) du domaine de vol. Donc je soigne particulièrement (bien que je m’applique toujours) ma pré-vol, j’évite la promiscuité en vol même si j’ai la “priorité” et je fais bien attention de ne pas me mettre dans des conditions aerologiques ou des fermetures massives (et même moins massives voire juste fermetures) sont à craindre.

Le parachute de secours n’a pas toujours fait partie des “outils” sécurité en vol-libre et en aviation non plus, on ne monte pas dans l’appareil que avec un secours sur le dos.

La sécurité est et restera avant tout lié à nos reflexions et decisions plutôt qu’à toute considération matérielle même si ce(lui) qui peut le plus peut le moins.

Alors oui, le secours est un plus, il peut même être le dernier recours (c’est ainsi qu’il est prévu) mais en cas c’est lui qui “fait” la sécurité à la place du pilote.

Une collision avec un aigle ? :mdr:

www.youtube.com/watch?v=FXV7v3rw918

Toutafé et il ne suffit pas d’en avoir un encore faut il s’en servir quand on en a vraiment besoin , combien d’accident aurait pu se terminer moins tragiquement si le secours avait été tiré ? Encore récemment quelque un de ma famille. … :cry:

:shock: :cry:

salut Matthieu974,

je m’appelle Mathilde, je suis une fille et non je n’ai pas lancé ce sondage pour obtenir des “réponses allant dans [m]on sens : J’ai mal au dos, c’est lourd, je voudrais m’en passer …” ou seulement “chercher une réponse [m]e réconfortant.”

Mon message s’adressait aux pilotes pratiquant régulièrement le vol rando et le paralpinisme afin de connnaitre leur pratique concernant l’emport du parachute de secours. Tu commences ton premier post en disant que tu n’en fais pas mais tu donnes ton avis quand meme. Juste que là tout va bien, mais ton message est difficile à comprendre, on s’interroge, tu clarifies alors le fond de ta pensée avec un deuxième post:

je reprends donc point par point ta position :
1/ “le secours n’est pas obligatoire”
= je peux donc m’en passer

2/mais aucune justification ne doit permettre de sans passer
=non, non, non absolument pas, tu ne peux pas t’en passer :grat:

3/et encore moins parce que tu fais un vol rando.
=le pire du pire que tu pouvais envisager (?)

je voudrais éviter de faire du mauvais esprit donc je dirais juste que j’ai posté ce sondage pour alimenter ma réflexion, connaitre l’expérience des uns et des autres, la confronter à ma propre perception des choses pour prendre une décision qui soit mienne. Je te remercie pour ton avis éclairant,

bonne journée,

Mathilde

PS : @nairolf, toutes mes sincères condoléances pour ta perte.

karma+

En effet, si le critère est de ne faire aucune impasse sur les éléments de sécurité, alors je fais du vol rando avec un airbag, un casque, une radio, des boucles automatiques, etc… Et là, on ne parle plus de +1kg !

J’adhère à l’idée de s’économiser en portant du matériel léger. Il est d’ailleurs caractéristique de voir qu’une majorité de pilotes conseille d’abord d’alléger sa sellette plutôt que sa voile puisque c’est là qu’est le plus gros gain en poids. Et ceci conduit naturellement à adopter les sellettes string proposées par les constructeurs, donc moins de protection passive. Matthieu de Quillacq prétend même qu’on perd plus d’énergie à porter de l’eau qu’à avoir soif :grat:

Pour faire le lien avec le livret édité par la fédé sur le facteur humain, il ressort que la sécurité est meilleure si on est en bonne forme. Certains renoncent à voler quand ils ne sont pas en pleine forme. Le poids du sac en rando vol y contribue.