emport du parachute de secours en vol rando?

Moi le choix est vite fait !

Le secours c’est obligatoire !

Du coup pour rester léger je prends pas la voile. Et je vais sauter avec mon secours d’une falaise. :banane:

Faudrait que j’investisse dans un Rogalo d’ailleurs ! Ca rappe un peu avec le rond !

Bon sans déconner, pour répondre à la question
Vol rando avec possibilité de vols thermique, en général je prends ma Kolibri avec secours. Pourquoi ? Je peux porter mes 10kg sans trop de soucis. Au moins je peux voler serein, avec ma précision de pilotage habituelle, mes protection passives (airbag, moussbag, secours)
Vol rando plouf du matin ou hivernal : string sans secours, ca me fait gagner un peu plus de 2,5kg. Pourquoi ? Bah faut avouer que plus c’est léger mieux c’est ! Surtout qu’en général ce genre de randos je fais pas mal de D+ ! Et j’estime que le risque d’avoir besoin du secours dans ce cas est négligeable.

à voir pour moi
si qu’une petite rando ( moins de 1200 de D+ ) avec l’envie de traîner un peu en vol je prends le secours ( 1.4 kg de plus pour mes 78 kgs reste acceptable )
sur des grimpettes plus longues, à voir : suivant l’heure du vol et les conditions espérées etc … mais la je commence à regarder
precision je ne fais que de la rando à vache comme on dit , pas de haute montage avec encordement neige etc … ( dans ce cas pas de secours si je devais en faire )
exemple d’erreur de jeunesse : pour avoir réalisé le même jour le grand replomb le matin 1700 de D+ avec ce pierrier bien suant en haut avec le secours + shooka19 + sellette par super légère … pffffff :grat: mauvaise décision que j’ai payé rapidement
et l’apres midi pour ne pas faire la même erreur sur la dent , j’étais bien content de le laisser et de pouvoir gambader en mode 4x4 ( en spiru 14 et une sellette string sur le dos aidant )
donc au regard des circonstances le choix reste possible

Bonjour,

Je rentre de plusieurs jours de déplacement et je découvre les messages échangés sur ce fil de discussion.
D’abord je signale qu’il y a déjà eu plusieurs sondages au sujet du parachute de secours.

Exemples :

[b]http://www.parapentiste.info/forum/les-sondages/parachute-de-secours-t48330.0.html;msg606019#msg606019

http://www.parapentiste.info/forum/les-sondages/le-secours-et-vous-t33316.0.html;msg426716#msg426716

http://www.parapentiste.info/forum/les-sondages/pour-ou-contre-le-secours-t11438.0.html;msg166289#msg166289

http://www.parapentiste.info/forum/les-sondages/secours-en-vol-t16021.0.html;msg226898#msg226898[/b]

Et il y a eu d’autres fils dédiés également à l’emport ou non d’un secours !

Ont été publiées sur ces fils de discussion de multiples contributions des pilotes expliquant pourquoi ils volaient soit tout le temps avec un secours, soit jamais avec un secours (comme moi et d’autres), soit parfois avec et parfois sans selon les types de vols.
On ne va pas reprendre régulièrement les motivations des uns et des autres sur ce fil ; on peut se reporter à ce qui a déjà été écrit de multiples fois sur d’autres fils.

Par contre je vois deux messages de matthieu974 dont le contenu m’étonne beaucoup et auquel je souhaite répondre.

1er message :

Remarques :

1/ Tu ne comprends donc pas la question initiale, ni les réponses de chacun ! :grat:
Mais on ne comprend pas bien non plus le contenu de ton message !
Exemple : je ne comprends rien à ton histoire de pourcentage : quel pourcentage ? Entre quoi et quoi ?
Tu penses qu’il est sans doute à 1 (donc à 100 %), mais on ne comprend pas de quoi tu parles (nombre de secours tirés sur le nombre d’heures de vol pour l’ensemble des pilotes ? :grat: ).
Si tu veux dire qu’un jour ou l’autre tout pilote aura à tirer son secours en vol (?), va voir les sondages à ce sujet : 90 % des pilotes n’ont jamais tiré leur secours (heureusement) !

2/ Ne pas l’emporter en vol rando mettrait en jeu la sécurité du pilote ?
Depuis 30 ans j’ai réalisé des centaines de vols rando et des dizaines de vols en haute montagne et je n’ai jamais emporté de secours avec moi.
Et je continuerai bien sûr à voler sans !
Je n’ai pas le sentiment de mettre en jeu ma sécurité pour autant et je l’ai déjà expliqué longuement (cf. mes interventions sur les autres fils cités plus haut).
Je ne suis pas suicidaire et il s’agit de mon choix personnel, rien de plus.

2e message :

Remarques :

3/ Tu écris : « mais aucune justification ne doit permettre de sans passer et encore moins parce que tu fais un vol rando ».
Tu ne fais pas de vol rando (cf. ton 1er message) et tu affirmes de façon définitive et absolue qu’il est injustifié d’envisager de s’en passer en vol rando !
Mais le sondage (en haut de ce fil) indique qu’une forte majorité (en fait les 2/3) des pilotes qui ont répondu font parfois des vols rando sans secours :

  • 43 % n’en emportent jamais en vol rando ;
  • et 22 % l’emportent seulement parfois (donc pas tout le temps).
    Tous ces pilotes seraient-ils donc des irresponsables à tes yeux ? Bizarre quand même ne crois-tu pas ?
    Quant à l’expression « encore moins parce que tu fais un vol rando », elle est incompréhensible.
    Le vol rando est sûrement la forme de pratique qui permet justement d’envisager de voler sans le secours alors qu’en acro ou en vols de distance (par exemple) la quasi-totalité (ou même la totalité ?) des pilotes emportent un secours.
    Alors pourquoi le « encore moins » ?

4/ Tu évoques l’accidentologie très mauvaise de cette année.
Quel rapport avec le vol rando ?
A ma connaissance depuis des années je crois savoir qu’il n’y a eu aucun accident grave survenu en vol (situation où le secours peut être utile) lors d’un vol rando ou montagne.
Si on pouvait ne pas faire d’amalgame injustifié…

5/ Tu écris :
« D’ou vient cette absence de prise de conscience en vol rando sur sa sécurité ».
Les pilotes qui effectuent des vols rando ne seraient donc à tes yeux pas conscients des problèmes de sécurité ?
Comment peux-tu affirmer des choses pareilles ?
Il y a plein de facteurs qui contribuent à la sécurité et chaque pilote fait ses choix personnels réfléchis et conscients pour assurer la sienne.
Certains volent en montagne sans casque, sans protection dorsale et sans secours et c’est leur choix personnel vis-à-vis de leur propre sécurité.
De quel droit les juges-tu comme tu le fais ?

6/ Tu écris :
« Et si toi tu n’emporte pas de secours : garde le pour toi, ainsi tu viendra pas influencer un mauvais choix ».
C’est tout simplement ahurissant de lire une phrase pareille sur ce forum !
Celui-ci est justement là pour partager les expériences de chacun.
Il faudrait donc faire de l’autocensure pour ne pas évoquer des choix de pratique qui ne correspondent pas à tes critères ? C’est incroyable de lire cela… :grat:
Je te rappelle que les pilotes qui volent sans secours (dont je fais partie) n’ont jamais affirmé qu’il fallait absolument voler sans et que c’était une mauvaise solution d’en emporter un.
Je n’ai jamais cherché à convaincre qui que ce soit à ce sujet et personne ne cherche à influencer personne.
Nous sommes tous des pilotes responsables de nos choix (que nous n’imposons à personne) et nous demander de nous autocensurer est incompréhensible.
Dans le même ordre d’idées on devrait alors demander aux pilotes qui volent sous des voiles « EN D » ou « CCC » de s’abstenir d’en parler sur le forum puisque cela pourrait influencer des pilotes dans leur choix de voile alors qu’ils n’auraient pas le niveau pour piloter ce genre d’engin ! :pouce:

Conclusion : tu ne pratiques pas le vol rando et tu te permets de donner des consignes définitives et péremptoires sur ce que devraient ou non faire ceux qui pratiquent justement cette activité !
C’est exactement comme si je donnais des conseils ou plutôt des affirmations définitives et absolues à des pilotes d’acro alors que je n’ai aucune connaissance précise de cette pratique.
Je comprendrais tout à fait que tu exprimes le fait qu’à tes yeux il te semble qu’il est préférable d’emporter un secours en vol rando, mais en faire une règle absolue et impérative pour tous comme tu le fais… ? :grat:
Mon sentiment personnel, et donc subjectif, est quand même que le contenu de tes messages est un peu du grand n’importe quoi.

Désolé d’avoir été si long.

A+ Marc

P.S. (hors-sujet) : au-delà des multiples erreurs de frappe et d’orthographe, je vois que tu as écrit « d’avantage » alors que l’on écrit en français cet adverbe « davantage ».
Cette erreur est récurrente et apparaît régulièrement sur le forum (cela a déjà été signalé souvent).
J’ai du mal à comprendre pourquoi on va chercher spécialement l’apostrophe (ce n’est donc pas une simple erreur de frappe) pour la rajouter dans ce mot…

Merci
Accident très grave mais pas mortel , apparemment selon un témoin retour au sol suite à une autorot , gros traumatisme facial et fractures multiples , il commence juste à sortir de 2 semaines de coma
et nous espérons beaucoup pour la suite de son rétablissement …

[quote]exemple d’erreur de jeunesse : pour avoir réalisé le même jour le grand replomb le matin 1700 de D+ avec ce pierrier bien suant en haut avec le secours + shooka19 + sellette par super légère … pffffff hein ? mauvaise décision que j’ai payé rapidement
et l’apres midi pour ne pas faire la même erreur sur la dent , j’étais bien content de le laisser et de pouvoir gambader en mode 4x4 ( en spiru 14 et une sellette string sur le dos aidant )
[/quote]
Leonard (je sais pas mettre le prénom en haut de la citation :oops: )

Cela amène la question : Avez-vous déjà regretté d’avoir emmené ou pas emmené votre secours en vol rando? et quelles ont été les circonstances?

Cela nous permettra peut-être de voir si l’enjeu est juste d’avoir galèré un peu plus à la montée ou si certains se sont fait des frayeurs en vol sans leur seconde chance.

pour faire simple
non jamais de frayeur en vol , juste que tu voles plus serein quoi ( je m’arrange toujours pour voler le matin avant 11h ou le soir (donc très rarement en journée )
franchement j’ai plus regretté ( ou plutot peiné ) à la grimpette , mais je ne peux mettre ca que sur l’emport du secours ou ses 1.5 kg
car pour moi souvent le secours était associé un un sac plus lourd , une sellette plus lourde etc… un ensemble de facteurs donc !
cet été sur st vincent les fort j’ai toujours volé avec
par contre
sellette everest 0.340
sac 0.800
voile 4.3
secours 1.4
donc plus dans les 9 kg sur le dos donc acceptable ( bon un pote en wizz 20 sellette kuyer plus SAK grimpait plus vite et plus léger mais entre lui et moi il n’y avait pas que le sac de plus lourd :mdr: )

Je regrette de l’avoir porté chaque fois que je pose vivant sans m’en être servi !
Je regrette de l’avoir porté, quand je me rends compte dans ma prévol que les sangles dyneema sortent de la poche à secours trop petite.

Plus sérieusement, je ne comprends pas la question.

Tu viens d’y répondre, même si ça te semble évident on est peut être pas tous du même avis sur ces fondamentaux

[quote]Je regrette de l’avoir porté chaque fois que je pose vivant sans m’en être servi !
[/quote]
Par exemple même si je pose sans l’avoir sorti, je ne regrette pas de l’avoir emmené ça m’a permis de voler plus rassuré et le container me sert de porte-instruments.

[quote]Je regrette de l’avoir porté, quand je me rends compte dans ma prévol que les sangles dyneema sortent de la poche à secours trop petite.
[/quote]
c’est un très bon exemple, tu as fait comment?

Il suffit que tu cliques sur le bouton “Citation” (en haut et à droite du message auquel tu veux répondre) et l’en-tête du message en question (avec le nom de l’émetteur, la date et l’heure de l’envoi) apparaît alors automatiquement en haut du message cité.
Tu n’as plus alors qu’à écrire ton message en dehors du message cité (et non pas à l’intérieur comme le font certains…).

:sors:

Marc

J’avais déjà mis mon grain de sel dans la discussion (ou les discussions) sur l’emport du secours en randonnée parapente.
C’est une évidence que marcher “léger” et plus agréable que de se farcir pendant plus de 2heures un sac de 15 kg.
On improvise rarement un vol rando. On se trouve en montagne et donc on se méfie et on anticipe.
Ou sont les risques potentiels:

  • La météo. Si on sait que ça va être foireux on ferait mieux de ne pas prendre un risque à la con pour épater la galerie.
  • Le cheminement pour arriver au déco (combien d’accident en montagne sur les chemins ?).
  • L’exposition du déco (aero et terrain).
  • La fatigue physique et mentale.
  • La technique maîtrisée ou non de décollage. Rajoutons l’euphorie et l’angoisse.
  • Le cheminement en vol. Quand on part en vol rando, le plan de vol n’est pas aléatoire.
  • La technique maîtrisée ou non de l’atterrissage. Parlons d’approche anticipée sur terrains reconnus.
    Donc la question est: faut-il absolument prendre un secours ?
    Si psychologiquement on ne se sent pas bien sans, alors oui, faut pas se poser des questions. Autrement c’est comme porter un casque intégral lors de la finale de Roland Garros au cas où un finaliste envoie sa balle hors du cour.

c’est un très bon exemple, tu as fait comment?
[/quote]
un coup d’opinel pour raccourcir les sangles, deux nœuds différents parce que je me souvenais plus duquel était le plus costaud, depuis je vole toujours comme ça et ça le fait bien

Il y a déjà eu sur ce forum des centaines de messages au sujet de l’emport ou non d’un secours en vol (c’est un sujet récurrent depuis des années).
Il suffit d’aller consulter par exemple les liens que j’ai indiqués dans un message un peu au-dessus (mais il en existe aussi d’autres).

En ce qui concerne ma pratique personnelle, je me suis déjà exprimé à plusieurs reprises sur ce sujet et je ne vais pas recommencer ici.
Voir par exemple mes messages suivants :

http://www.parapentiste.info/forum/les-sondages/parachute-de-secours-t48330.0.html;msg606875#msg606875
http://www.parapentiste.info/forum/les-sondages/parachute-de-secours-t48330.0.html;msg606900#msg606900
http://www.parapentiste.info/forum/les-sondages/parachute-de-secours-t48330.0.html;msg606995#msg606995

:trinq:

Marc

Tu perds ton temps, Marc, et mettant le nez dans leur caca à des lascars qui ne lisent pas les posts, qui écrivent comme des cochons et qui n’iront de toute manière jamais lire tes interventions pédagogiques.
On n’emmène pas un âne à La Mecque.

En Haute-Savoie, il y a eu un préfet pour publier un décret rendant le casque obligatoire en parapente. Des décrets comme ça, qui n’ont force de loi que dans un lieu précis, n’ont pas force de loi devant un tribunal, et quel tribunal nous condamnerait, nous autres qui volons avec un bonnet ou un “double scalp” ?
Vétilles.
Emporter un secours n’est obligatoire qu’en école, même sur pente-école où le risque de de gaufrer est nul, et je vous garantis - pour l’avoir vécu - que c’est d’une incommensurable débilité, surtout quand ce secours est accroché aux maillons.
Insondable connerie des décideurs incompétents.

Je connais d’excellents pilotes, qui volent depuis que le parapente existe, et qui n’ont JAMAIS tiré le secours, sauf exprès en SIV pour apprendre.

En 2000 vols, je n’ai eu qu’une seule fois l’occasion de tirer le secours, sur un sketch en SIV en 2012… mais ce réflexe n’était pas éduqué et j’étais si bas au-dessus du lac qu’il aurait à peine eu le temps de s’ouvrir.
Bilan : 3 vertèbres tassées et 6 semaines de repos.

J’ai fait un stage de G-force en 2013 et j’ai vu des choses terrifiantes : avec 4G en rotation, le secours ventral ne pouvait pas sortir et une fille de mon club ( :bisous: Soraya) dut s’y mettre à deux mains pour tirer la poignée latérale… tout en tournant à une vitesse démentielle.

Exit le secours en ventral, à la fois encombrant, pas pratique et offrant une “sécurité” d’autant plus illusoire qu’il fera atterrir sur le cul, merci pour les vertèbres.

Je fais chaque année la régulation de Planfait pour le RedBull Elements et il me fut demandé en 2012, lors de la 2ème édition, de vérifier que les concurrents avaient bien un secours et non juste un sac factice contenant du plastique-bulles ou une capote gonflée. Cette requête était impossible à appliquer, sauf à ralentir les concurrents, et on ne me l’a pas réitérée depuis.
Cela revenait à reconnaître l’imbécillité évidente d’obliger des pilotes très aguerris à emporter un machin inutile et LOURD sur des vols très courts en air calme, un matin de la mi-septembre.

Je ne suis pas loin de considérer qu’il y a une part d’intégrisme chez certains tenants inconditionnels de l’emport d’un secours en toutes circonstances, ce que je compare ironiquement à l’emport d’une bouée pour passer un pont.
Il y a eu cette année 2017 une accidentologie assez forte, pensées pour John et pour Marie-Christine. Elle, je la connaissais assez bien, c’était une habituée des compètes féminines.
Nous avons tous connu des gens qui se sont cassé la gueule sur des gros vracs, secours ou pas, certains ayant survécu en passant de la voile au fauteuil.

En air calme du matin, sous une voile facile auto-démerdante, que peut-il arriver de fâcheux ? Et quand de surcroît on a un assez bon niveau de pilotage ?
Comme souvent, il faut garder à l’esprit qu’une prévol soigneuse (rituelle, comme dit une monitrice des Grands Espaces) est la meilleure garantie de faire un bon vol en toute sécurité. Pas de maillon qui s’ouvre, pas de suspente coupée par un caillou, pas de boucle de sellette mal fermée, et malgré ça je vérifie toujours une fois de plus, juste avant de lever la voile, que tout est en ordre.
Une fois en l’air il serait trop tard, le vol serait pourri par le stress.

J’ai encore écrit pour le roi de Prusse, comme Marc.

Je ne cherche pas à convaincre quiconque, mon but est seulement de susciter de la réflexion. Mon expérience ne vaut que pour moi et, si je sais m’enrichir de l’expérience des autres, je n’ai pas l’illusion que les autres aient tous la faculté de s’enrichir de la mienne.
Pour autant que j’aie de l’expérience, évidemment.

:trinq: Râââhhhh ! Vivement le printemps§

Pas d’accord avec toi pour le secours ventral…

surtout quand on vole un cocon, ca fait un super porte instrument, la poignée est accessible des 2 mains et on peut lancer dans le même mouvement que la sortie du secours. Donc plus rapide qu’un “sortie et lancé” d’un secours sous cutal.
Sans compter que la poignée est bien visible, là, sous tes yeux, ce qui peux éviter tout un tas de problème du genre : euh elle est ou ma poignée exactement ? mais aussi : oups déploiement accidentel j’ai oublié ma prévol ! (déjà arrivé plusieurs fois a des amis). La tu peux vérifier meme en vol, et si jamais il commence à tomber t’as une chance de rattraper le paquet et te le mettre sur les genoux ! (ca m’est déjà arrivé…)

Et avoir un paquet bien dur sous les fesses ou dans le creux du dos c’est un coup à se faire des verterbres aussi !

Après un secours ventral peut etre relié aux épaules ou aux maillons. Mais bon aux maillons tu dois aussi pouvoir te mettre debout dans ta sellette y’a pas de raison. Là dessus les avis diffère et je ne serai pas catégorique.

Pu**** on se fait chier quand ca vole pas !

Merci quand même pour le retour d’expérience. Y’a toujours bien des gens que ça intéresse :coucou:

[quote]Exit le secours en ventral, à la fois encombrant, pas pratique et offrant une “sécurité” d’autant plus illusoire qu’il fera atterrir sur le cul, merci pour les vertèbres.
[/quote]
Tu fais un raccourci là…

Si ta sellette type rando réversible, est prévue avec des maillons aux épaules (cas des altirando, radical 3, escape 2, ou autre easiness 2 ou woody valley voyager par exemple), que le secours soit en ventral ou en sous-cutal ou autre, ça revient exactement au même !!
Les élévateurs sont reliés aux épaules.

Par contre, là où c’est plus gênant c’est sur les strings sans maillons aux épaules, ou là, il faut ramener les élévateurs sur les maillons de la sellette. C’est d’autant plus merdique, que cela impose normalement l’usage d’un maillon rapide carré (donc à vis), maillons qui accepte cet effort dans les deux axes (celui de la voile et celui des élévateurs). Bon ca reste théorique, ca marche surement aussi avec des maillons alu automatiques… Mais dans le doute…

Je suis d’accord avec vous sur l’aspect psychologique du secours en vol rando. Oui objectivement dans 99% des cas il va être inutile. Sauf que chacun sait que le psychologique en parapente c’est un élément prépondérant.
Ma copine vole qu’en rando, sur des ploufs, mais ne volera pas sans secours car elle se sentirait à poil sans… C’est totalement lié à l’ancrage psychologique du secours qu’elle a toujours eu à l’école, même sur des vols du 100m à l’aigle… (va tirer un secours…)

Moi j’ai du mal à m’en séparer aussi pour des lacunes en matière d’aérologie / météorologie. J’ai parfois l’impression que je maitrise pas tout et qu’on est jamais à l’abri d’une aérologie malsaine ou qui nous surprend… Et du coup ça rassure…

Salut

Ceci m’interpelle. Cas unique ou cela c’est produit plusieurs fois?

Car si un jour je prend le secours en vol rando (qui sera alors plutôt du vol bivouac avec des décollages à des heures tardives) il sera en ventral et probablement fixé aux maillons.
Je connaissais le risque de poser sur le cul dans ce cas de figure.

A+
Eric

Je crois que tout est dit…
"
du mal à t’en séparer…
des lacunes en matière d’aérologie…
maitrise pas tout…
… du coup ça rassure…"

On a souvent parlé de la formation, du renoncement, du coup tu es l’exemple du gars qui se dit si ça merde j’ai un secours. Mais comme tu le dis si bien, proche du sol ton secours au moins il te rassurera :init:
Voilà entre autre raisons qui me font dire que quand on a un doute … y’a pas de doute.

  • Je suis intéressé aussi par des détails sur l’impossibilité de sortir le secours ventral quand on est centrifugé ?

  • Il semble admis par un grand nombre ici que le secours aux maillons principaux ferait poser sur le cul. Personnellement j’accroche mon parapente aux maillons principaux, pas aux épaules, et je pose sur les pieds. Un article de Marc Boyer (il me semble), paru dans parapente mag , contredisait cette idée reçue et m’a convaincu.
    Si quelqu’un l’a sous la main et peut l’afficher ? Merci.

Il me semble que c’est justement le parachute au épaules qui risque de vous faire tomber sur le cul ou le dos quand le parapente au maillons est mal neutralisé et en effet miroir.