Tu perds ton temps, Marc, et mettant le nez dans leur caca à des lascars qui ne lisent pas les posts, qui écrivent comme des cochons et qui n’iront de toute manière jamais lire tes interventions pédagogiques.
On n’emmène pas un âne à La Mecque.
En Haute-Savoie, il y a eu un préfet pour publier un décret rendant le casque obligatoire en parapente. Des décrets comme ça, qui n’ont force de loi que dans un lieu précis, n’ont pas force de loi devant un tribunal, et quel tribunal nous condamnerait, nous autres qui volons avec un bonnet ou un “double scalp” ?
Vétilles.
Emporter un secours n’est obligatoire qu’en école, même sur pente-école où le risque de de gaufrer est nul, et je vous garantis - pour l’avoir vécu - que c’est d’une incommensurable débilité, surtout quand ce secours est accroché aux maillons.
Insondable connerie des décideurs incompétents.
Je connais d’excellents pilotes, qui volent depuis que le parapente existe, et qui n’ont JAMAIS tiré le secours, sauf exprès en SIV pour apprendre.
En 2000 vols, je n’ai eu qu’une seule fois l’occasion de tirer le secours, sur un sketch en SIV en 2012… mais ce réflexe n’était pas éduqué et j’étais si bas au-dessus du lac qu’il aurait à peine eu le temps de s’ouvrir.
Bilan : 3 vertèbres tassées et 6 semaines de repos.
J’ai fait un stage de G-force en 2013 et j’ai vu des choses terrifiantes : avec 4G en rotation, le secours ventral ne pouvait pas sortir et une fille de mon club (
Soraya) dut s’y mettre à deux mains pour tirer la poignée latérale… tout en tournant à une vitesse démentielle.
Exit le secours en ventral, à la fois encombrant, pas pratique et offrant une “sécurité” d’autant plus illusoire qu’il fera atterrir sur le cul, merci pour les vertèbres.
Je fais chaque année la régulation de Planfait pour le RedBull Elements et il me fut demandé en 2012, lors de la 2ème édition, de vérifier que les concurrents avaient bien un secours et non juste un sac factice contenant du plastique-bulles ou une capote gonflée. Cette requête était impossible à appliquer, sauf à ralentir les concurrents, et on ne me l’a pas réitérée depuis.
Cela revenait à reconnaître l’imbécillité évidente d’obliger des pilotes très aguerris à emporter un machin inutile et LOURD sur des vols très courts en air calme, un matin de la mi-septembre.
Je ne suis pas loin de considérer qu’il y a une part d’intégrisme chez certains tenants inconditionnels de l’emport d’un secours en toutes circonstances, ce que je compare ironiquement à l’emport d’une bouée pour passer un pont.
Il y a eu cette année 2017 une accidentologie assez forte, pensées pour John et pour Marie-Christine. Elle, je la connaissais assez bien, c’était une habituée des compètes féminines.
Nous avons tous connu des gens qui se sont cassé la gueule sur des gros vracs, secours ou pas, certains ayant survécu en passant de la voile au fauteuil.
En air calme du matin, sous une voile facile auto-démerdante, que peut-il arriver de fâcheux ? Et quand de surcroît on a un assez bon niveau de pilotage ?
Comme souvent, il faut garder à l’esprit qu’une prévol soigneuse (rituelle, comme dit une monitrice des Grands Espaces) est la meilleure garantie de faire un bon vol en toute sécurité. Pas de maillon qui s’ouvre, pas de suspente coupée par un caillou, pas de boucle de sellette mal fermée, et malgré ça je vérifie toujours une fois de plus, juste avant de lever la voile, que tout est en ordre.
Une fois en l’air il serait trop tard, le vol serait pourri par le stress.
J’ai encore écrit pour le roi de Prusse, comme Marc.
Je ne cherche pas à convaincre quiconque, mon but est seulement de susciter de la réflexion. Mon expérience ne vaut que pour moi et, si je sais m’enrichir de l’expérience des autres, je n’ai pas l’illusion que les autres aient tous la faculté de s’enrichir de la mienne.
Pour autant que j’aie de l’expérience, évidemment.
Râââhhhh ! Vivement le printemps§