emport du parachute de secours en vol rando?

Il n’y a pas vraiment eu d’essais poussés pour savoir si la configuration “secours aux maillons” est bien, très bien ou dangereuse.
L’expérience est faite par des retours sur le terrains.

Personnellement, je suis persuadé qu’un secours ventral sur les maillons principaux :

  • Ca fonctionne très bien
  • Ca ne couche pas le pilote en arrière
  • N’empêche pas plus qu’un autre secours de tirer en cas de rotation rapide et donc de centrifugation
  • Fonctionne même à 100m/sol (si pas en vrille à plat ou en chute libre)

Et non je n’ai pas fait d’étude poussée. Pas plus que les détracteurs du secours en ventral

A+
L

C’est exact. Enfin c’est comme ça que je vois les choses.

Et comme aujourd’hui les secours sont de plus en plus petits, le risque d’effet miroir est de plus en plus important. Faut pas oublier de le dire ça !
Le light c’est bien, mais on ne fait pas d’omelette sans casser des oeufs. Et une des solutions pour réduire le poids, c’est de réduire la surface des secours

A+
L

On ne peut pas dire ça comme ça. Certains constructeurs à un moment donné ont radicalement réduit les surfaces. Avec en effet des résultats très négatifs en utilisation. Mais je pense qu’on est revenu de cette tendance et tu as actuellement beaucoup de parachutes légers ou ultra-légers avec des surfaces classiques.

Ben si on peut le dire comme ça. Je ne suis pas entrain de dire : “c’est inadmissible, ça craint, …”
Mais jusqu’en 2000 environ, les secours faisaient entre 30 et 40 m2. Actuellement, les grands secours font 30 m2. Alors on est aussi d’accord que les secours ont bien évolués en temps d’ouverture, stabilité et même taux de chute. MAIS, ils est clair que les secours modernes sont plus petits que les secours des années 2000

A+
L

Avec du placement produit dedans :
http://gingliders.com/parachutes-de-secours/yeti-cross/
https://www.independence.aero/fr/produits/secours/parachute-carre-ultra-cross.html
https://docs.wixstatic.com/ugd/345f3b_26ac67e241b142c29abcd3b4803e8913.pdf
https://docs.wixstatic.com/ugd/345f3b_79f5e2ed945644a59ef54b3e625720fb.pdf

Quand on est centrifugé, le poids augmente terriblement, semon la relation p = mg où m est la masse, p le poids et g la constante de gravitation. Quand on encaisse 4G, le poids du machin est multiplié par 4 et s’il pèse 2kg au repos cela en fait 8 à extraire.
La position en ventral, avec les bras eux aussi centrifugés et 4 fois plus lourds, rend l’extraction très difficile voire impossible si on n’a pas des bras et des épaules d’hercule.
Bref il vaut mieux piloter en amont ou avoir une poignée de secours latérale.
Dans cette configuration, l’extraction du secours n’est pas forcément évidente, surtout avec un bras LOURD.
Il ne faut pas oublier non plus l’extrême inconfort physique d’une rotation rapide, avec un stress pas possible et le risque d’attraper le voile noir… et là, adieu Berthe, on va par terre.

Il ne faut pas me parler d’un secours en ventral, même si cela peut fonctionner en dehors d’une rotation.
Ne perdons pas de vue qu’on ne sait jamais quel type de sketch on va affronter en vol. Si une autorot est très facile à enrayer, c’est autre chose dans le cas d’une violente attaque oblique sur un départ en vrille, la sortie est évidente quand on a appris à le faire en SIV, et il faut avoir des sensations et des réflexes éduqués.
J’ai ainsi encaissé une violente attaque oblique au Brévent, pas loin du relief, en attrapant un coup de canon à +7,4 (dixit le vario) sur une demi-voile, l’autre chopant la dégueulante périphérique. La Diamir n’est pas réputée “gentille” dans ce genre de vrac mais j’y étais si bien habituée que j’ai gardé le contrôle de la voile avec un très bref passage par le décrochage, comme sur une sortie d’hélico.
Avec moins d’informations transmises par la voile et la sellette, le vrac aurait pu dégénérer très vite.
Ouf !
C’est une des raisons pour lesquelles Seïko fait faire systématiquement une poignée-contact lors de chaque vol SIV, c’est la seule façon d’éduquer le réflexe d’aller chercher la poignée où elle est sans tâtonner.
J’ai appris des choses intéressantes lors de mon SIV avec Seïko fin octobre.

Pour aller un peu dans le sens des accros du secours, j’avoue sans honte ne pas me sentir aussi bien en sellette-string sans secours, disons que je me sens vulnérable, un peu comme quand on fait de la moto en tongs et T-shirt.

Ce n’est pas parce qu’on est vulnérable qu’on va se casser la gueule, c’est évident, disons simplement qu’en conditions calmes du matin le risque est à peu près nul de rencontrer une aérologie moisie et qu’il devient nul si on sait piloter sa voile correctement.

J’écrivais plus haut avoir fait un peu plus de 400 vols-rando, tous (sauf les tout premiers) en sellette-string et AUCUN avec secours. Je n’ai jamais rencontré d’aérologie moisie, sauf dans le vol du Mont Blanc en septembre 2009 à cause d’un cunimb sur l’Italie qui me faisait reculer. J’avais alors engagé un 360 à gauche sur 4 tours, puis 4 autres à droite. Une fois passée sous le courant aspiré, cela avait été un vol grandiose.

J’ai décollé l’an dernier à l’Aiguille du Midi avec la Diamir et immédiatement constaté que le stab gauche s’était pris dans les suspentes hautes. La Diamir vole très bien avec une cravate, moyennant un petit contre-sellette, je l’avais déjà expérimenté. Le stress était passé très vite et j’avais fait un vol de 34min contre 36 en configuration normale.
Une fois de plus, j’avais loué les immenses qualités de la Diamir.

Ce fut mon seul incident de vol en configuration rando, bien bénin.

Les gens qui la ramènent avec une expérience très sommaire de ce type de vol en ont parfaitement le droit, la passion pour notre activité fait souvent tomber dans ce petit travers. Leur expérience reste recevable, évidemment, mais il faut quand même relativiser.
Quant à Corinne, qui ne fait que du vol-rando et qui a même fait pas loin de 250 vols avec son chien, elle n’a JAMAIS emporté de secours.

J’invite donc les fanas du secours à monter avec moi un matin au col des Frêtes, au sud des Dents de Lanfon. Je leur prêterai une sellette-string et ils constateront très vite l’absurdité qu’il y aurait à trimballer un machin inutile qui ne servira jamais. Il me semble nettement plus positif de piloter avec encore plus de concentration, si possible.
C’est un peu comme quand on grimpe en 1er de cordée, la difficulté des passages est la même mais il faut évidemment avoir le geste encore plus sûr qu’en moulinette, une erreur pouvant se payer cash. 20ans d’escalade en tête de cordée et une seule chute (à Buis les Baronnies), en solo avec auto-assurance. Pas de bobo, j’étais repartie avec le couteau entre les dents.

Un autre argument (je n’en manque décidément pas) est qu’il serait aberrant de démonter le secours de la sellette standard rien que pour faire un vol-rando, pour le remonter ensuite, et refaire ça tous les jours serait encore plus idiot. Il faudrait alors investir dans un 2ème secours rien que pour la rando !
On nagerait en pleine absurdité.

Bon, je pense avoir tout dit, passons à des sujets plus intéressants.
:trinq:

:stuck_out_tongue: Salut Viviane, ça fait plaisir de te trouver en forme alors que l’hiver ne fait encore poindre son nez et que ta caravane te manque certainement déjà (la notre aussi est dans son hangar en attendant des jours meilleurs) :soleil:

Avec des copains on est passé sur le G-Force trainer en 2013, tu étais présente en spectatrice lors de cette session. Effectivement le seul du groupe qui a eu un souci d’extraction et déjà à 2,5 g, ce fut le copain équipé d’un secours en ventral. MAIS… il faut remarquer que sa lenteur d’extraction était moins dû aux “g” qu’à son stress. Il n’était déjà pas le plus jeune ni le plus aguerri et pas en top forme après une petite nuit suivi de 8 h de route et quelques mois de santé compliqué derrière lui… D’ailleurs les extractions se sont améliorées au fur et à mesure de la progression en force centifuge vers les 4 g.

En quoi le ventral induirait, lié à la rotation, une difficulté en plus rapport à un sous-cutal ou dorsal ? Au contraire… suivant le sens de rotation, là ou le ventral est toujours au millieu pour le choix du bras qui va le tirer ou du sens du jeté, un dorsal ou un sous-cutal ne laisse pas de choix. Pire le sous-cutal peut justement du fait d’une rotation à droite être tiré/poussé vers le fond de son tiroir par la force centrifuge.

Après je te rejoint, je trouve aussi qu’en ventral le secours est moins pratique tant que l’on n’a pas à le sortir, plus de manipulations, plus de contrôle, etc.

Pour ma part et au vu de ma forme physique et de mon envie de souffrir… si je devais faire vraiment du vol rando avec du gros dénivelé, je m’équiperai de matos léger à commencer par la sellette et ce ne serait pas pour m’encombrer d’un secours. Je préférerai, convaincu que c’est bien plus fiable qu’un secours pour ma sécurité, me montrer très raisonnable sur le choix de mon aile et… des conditions dans lesquelles décoller et voler.

:canape:

Pour revenir au sujet d’une autre façon…

Comme Marc, j’ai volé pendant de longues années sans secours. Ça ne se faisait pas quand j ai débuté en 1988, et j’ai continué comme ça ensuite. Avec une sellette minimaliste, sur site, en vol rando, partout.

Première alerte vers 2014, quand à l’issue de wing mal maîtrisés, je pars en sketchs jusqu’au sol. La neige amorti ma chute, et je décide d’acheter un airbag pour ma sellette nervure fusion… sac airbag réversible cela va de soi pour continuer les vols rando léger.

Seconde alerte à planfait en 2015. Je prépare ma voile trop vite en fin de journée pour décoller avant que le vent ne passe cul. Je gonfle et m’elance sans trop regarder ma voile. Aussitôt en l’air , impilotable, je finis aux arbres avant la falaise. Je découvre que mon accélérateur passait derrière une suspecte D ! Heureux d’être dans l’arbre plutôt qu’en vol. Je réalise que si les arbres ne m’avait pas arrêté, sans secours, je faisais un carton. Je décide donc de m’equiper, 27 ans après mes débuts.

Ce secours, d’abord placé dans une poche ventrale avec les élévateurs sur les maillons principaux pour ne le mettre que lors des vols sur site, je le mettrai ensuite dans le cocon de ma fusion. Et je garde la sellette ozo et la skin pour les vols montagne sans secours, en gardant à l’esprit l’importance de la prevol…

Bon un peu de biomécanique. Imaginons un bras de levier genre bras quasi tendu pour saisir une poignée de secours en latéral. Puis imaginons un autre bras de levier disons bras à l’équerre pour saisir une poignée de secours en ventral.
A ton avis lequel des deux demande le plus de force pour extraire le secours… :stuck_out_tongue: et je dis cela sans parler de la force centrifuge et tes savants calculs.
Le secours ventral a cet avantage d’être visible et plus proche du corps. Et faire une poignée témoin c’est la meilleure solution pour être témoin d’une cascade d’incident. On parle des inconvénients du ventral qui … impose de le vérifier :affraid: de s’en occuper :x d’y faire attention :bang: mais en quoi est-ce plus contraignant que ce secours en latéral qu’on fini par oublier tant il est là insidieux. :shock:
J’ai eu un secours en ventral, je dispose désormais d’un secours plus “conventionnel” en latéral et je regrette de ne pas pouvoir profiter de cette double possibilité de le tirer soit main droite soit main gauche.
J’aime bien ta vision concernant la rando et je partage cet avis. On ne part pas en rando chargé juste au cas ou. Je ne serais pas aussi brutal que toi pour dire que c’est con ou stupide ou je ne sais quel mot encore plus vindicatif.
Je me plais à croire que chacun va faire son expérience pour se faire son idée et trouver son utilisation. :roll:
Ce qui m’importe plus c’est de savoir pourquoi on emporte un secours, comment on conçoit de devoir s’en servir et si on pense savoir s’en servir :coucou:

L’info m’intéresse, je ne savais pas que la Fusion avec cocon autorisait un secours autre que ventral.

C’est à cause de cette obligation d’avoir le secours en ventral que je n’avais pas acheté la Fusion en 2013, dans laquelle j’étais merveilleusement bien et qui s’accordait parfaitement avec la Diamir.

Pour rebondir sur un autre post :
Quand on extrait un secours latéral, on descend la main le long du corps pour attraper la poignée, qu’on va tirer vers le haut pour sortir le bazar, avant de le jeter le plus loin qu’on peut.
C’est ce geste qu’on fait lors d’une poignée-témoin, c’est celui que nous faisions sur le G-force. Aller tâtonner dans l’air au hasard n’aurait aucun avenir, le bras étant devenu trop lourd pour rester contrôlable.
Dans ce genre de plan (le gros vrac) il ne faut pas perdre la moindre seconde.

On est très loin du vol-rando, les copains !

Bref je ne suis plus du tout casse-cou comme dans ma jeunesse, j’ai même fortement tendance à couillemolliser ( :mrgreen: ) en conditions fortes, bien que maîtrisant très bien ma Diamir. La U-Turn, plus petite (21m²) est au moins aussi exigeante en pilotage que la Diamir, sinon plus, je ne prendrai jamais le risque de me mettre dans le rouge avec ce joujou.
Je n’ai pourtant JAMAIS volé en rando avec secours, pas plus sous la U-Turn depuis 2014 (et parfois avec la Diamir) que sous l’Awak 18 en 2011-2012, et l’Awak n’était pas une aimable brouette sage et bien amortie comme la Yéti ou l’Ultralite.
Dingue l’Ancienne ? Non, pas du tout, seulement réaliste.
:trinq:

Ce n’est pas relevant Viviane, suivant le sens de rotation/centrifugation ton bras va ou être plaqué vers l’intérieur ou tiré vers l’extérieur et dans tous les cas une gêne existe aussi avec un sous-cutal. Alors qu’avec un ventral, surtout si aussi on s’applique à faire régulièrement des poignées témoins, on suit sa ventrale depuis le maillon d’élévateur et ce aussi bien avec la main gauche que droite (stop à la discrimination des gauchers…)

Non en toute sincérité je ne peux pas aller dans ton sens sur ce point. Après perso je préfère le sous-cutal au ventral pour des raisons de commodités ou plutôt simplicité d’usage tant que l’on n’en a pas besoin.

:trinq:

Et on n’en a pas besoin en vol rando. :mrgreen:

Ceux qui pensent dur comme fer qu’il faut toujours emporter ce machin encombrant, lourd et totalement inutile feraient mieux, à mon sens, de s’interroger sur leurs capacités psychologiques à voler sous un parapente en air calme.

Ce n’est pas parce qu’on décolle sur de l’herbe plus ou moins haute ou sur des cailloux que le vol va être dangereux. Si on fait une prévol soignée, on n’a jamais de souci.

Quand j’ai débuté, lors de mes divers stages en 2007 et 2008, je n’avais pas de secours et presque personne n’en emportait. Depuis, des gugusses ont déclaré que par précaution il fallait toujours en avoir un à disposition, même sur pente-école… et il y a maintenant des gens qui se prennent le chou à cause de cette connerie.
Un jour, d’autres gugusses décideront de rendre la ceinture de “sécurité” obligatoire sur les motos, les vélos, les patins à roulettes, les skis, les fauteuils d’invalides, les landaus et j’en passe.
La profondeur de la connerie humaine est insondable.
Ce n’est pas une raison pour plonger dans ce puits sans fond, même avec un parachute de secours.
:trinq:

https://vimeo.com/7642224

Un secours ancré aux épaules ça te mets automatiquement en position debout lorsque l’aile est neutralisée. Ça a tendance à te tirer sur le dos si l’aile est en effet miroir.
Un secours ancré aux maillons principaux te laisse dans la position de départ dans ta sellette. Donc à toi de te relever si tu es assis. Ce n’est pas très indiqué si tu voles allongé car tu as des chances d’arriver au sol sur le dos.
A chacun de faire son choix en examinant toutes les situations. Et en considérant, selon sa personnalité, soit le cas le plus probable soit le cas le pire.

Une autre vidéo d’illustration, vue de l’intérieur (à partir de 1:10) :
http://www.youtube.com/watch?v=Sa_jyQCv9Pc
https://www.youtube.com/watch?v=Sa_jyQCv9Pc

Oui Viviane, tu as raison !
Totalement, complétement, absolument !
Je me rappelle même qu’un 1912 lorsque tu as fais le K2 en vol rando (même que tu étais montée au camp de base avec ta moto de course!) tu n’avais pas de secours ! C’est dire qu’en même combien tu as raison !

Mais moi comme psychologiquement je ne suis pas au point, que j’aime bien porter des choses inutiles et lourdes et que…(je te laissé compléter)…je vais continuer à prendre mon secours en vol rando…
Respire, zen, fume un truc qui détend…va pas nous faire TOC comme je ne sais plus qui sur une histoire de certification de voile :slight_smile:

nouvel essai : https://vimeo.com/7642224

Salut,

Mais personne n’a jamais affirmé ici qu’il ne fallait pas prendre de secours en vol rando !
Sagarmatha, moi et d’autres, nous expliquons tranquillement pourquoi nous ne prenons jamais de secours lors de nos vols en montagne et chacun fait bien évidemment comme il veut !

Remarques :

1/ J’ai été membre pendant 8 ans du Comité directeur de la FFVL et membre de la commission fédérale “Technique et Sécurité” qui s’occupe justement, en particulier, de l’accidentologie.
A ma connaissance il n’y a jamais eu (?) d’accident grave en vol rando ou en haute montagne dû à une absence de secours, alors qu’il y a des centaines d’accidents par an, dont plusieurs dizaines de graves, voire très graves.

2/ Ces discussions suivent en particulier les messages de matthieu974 qui affirmait sur ce fil, de façon péremptoire et définitive, qu’il était irresponsable pour un pilote de ne pas emporter un secours en vol rando, alors que lui-même ne pratique pas le vol rando !
Il demandait même que les pilotes volant sans secours s’autocensurent et n’interviennent pas sur ce forum.
Mais il n’intervient plus sur ce fil !
Alors je demande à matthieu974 : lis-tu toujours ce fil ? Que penses-tu des interventions diverses qui ont succédé à tes messages ? Te rends-tu compte que tes affirmations définitives et péremptoires pour tous n’avaient aucune justification ? Parle-nous un peu de ton ressenti à présent qu’un certain nombre d’entre nous ont expliqué tranquillement qu’ils volent toujours en vol rando sans emporter de secours et sans mettre en péril (à leurs yeux) leur sécurité personnelle ?
Il y a beaucoup plus de chances de se faire mal, voire très mal, en vol sur site dans des conditions “toniques” ou “foireuses” qu’en vol rando en conditions calmes…
matthieu974, on aimerait avoir ton avis puisque toute cette discussion a été engagée à la suite de tes messages !

:trinq:

Marc

Non, toi tu expliques pourquoi tu ne prends pas de secours, Sagarmatha explique pourquoi ceux qui prennent un secours ont tort.
C’est différent.
Dans les differents échanges sur le secours, je n’ai jamais porté un quelconque jugement sur ceux qui volent sans secours.
Cela s’appelle le respect de la décision de chacun…notion que ne semble pas connaitre Sagarmatha.

Hé non, mec, je ne dis pas que les gus qui emportent un secours en vol rando ont tort, je dis seulement que je trouve ça extrêmement con complètement aberrant et j’argumente.
Ce qui ne signifie pas que ce soit extrêmement con ni complètement aberrant, même si les arguments de mes contradicteurs ne tiennent pas bien debout.

Je suis une vieille anar et je n’irai jamais dire que ceux qui adhèrent à un parti ont tort, ils en ont parfaitement le droit mais moi je n’ai jamais adhéré à un parti ni à un syndicat qui m’auraient acceptée pour membre, ni à une quelconque idéologie.
C’est mon côté marxiste, au sens de Groucho Marx évidemment.

J’ai horreur de l’eau mais j’admets parfaitement que plein de gens aiment faire trempette.
J’ai horreur des foules mais j’admets que des gens aiment retrouver sur des plages l’ambiance concentrationnaire du métro.

Il ne faut pas me lire en diagonale, au risque de commettre des contresens, voire des non-sens. Mon style irrite certains - c’est leur droit - mais ce n’est pas à mon âge qu’il changera. Chaque mot est pesé, chaque post est corrigé, amélioré, fignolé même, j’écris pour ceux qui savent me lire et pour édifier ceux qui recherchent de l’information et des retours d’expérience.
Et quand des gens me disent apprécier ma prose, cela me fait plaisir.
:trinq:

Oui c’est clair !

Ca par exemple c’est une manière de dire que ton point de vue est le bon et que celui des autres est “extrêmement con” pour reprendre tes termes.
Sinon tu aurais écrit : “Moi je n’utilise pas de secours pour telle ou telle raison”

Et cette petite différence est justement :

:trinq:
A+
L