Bonjour Vincent,
une réponse par l’exemple :)…
On peut estimer la portance d’une aile, ou d’un profil, en additionnant les petits éléments de force développés par la pression locale en chaque petit morceau du profil sur tout son pourtour (du bord d’attaque au bord de fuite, à l’intrados et à l’extrados). Je crois que c’est dans le pdf d’après 
ci-joint deux visualisations qui montrent la répartition de pression sur un profil “classique” NACA2412 à 7° d’incidence.
la première montre deux courbes de Cp (coefficient de pression) à l’extrados (Cp négatifs) et à l’intrados (Cp positifs).
la seconde montre la même répartition sur le pourtour du profil.
la répartition classiquement citée 2/3 pour l’extrados et 1/3 pour l’intrados est une approximation pour faire sentir que la portance vient majoritairement de l’extrados pour les régimes classiques de vol.
Après, sur un parapente, on pourrait se poser la question de savoir comment une surpression à l’intrados ne “dégonfle” pas l’aile en forçant le tissu vers l’intérieur. Simplement parce que cette surpression, si elle existe, et toujours inférieure à la pression interne (voir sur les courbes de Cp : le Cp d’intrados est toujours inférieur à 1 sauf à un seul endroit !).
Le seul endroit où la pression d’intrados est égale à la pression dynamique (pression d’arrêt, Cp=1) est l’entrée d’air du parapente, pour peu qu’elle soit bien placée. C’est elle qui fixe la pression interne, qui est donc toujours supérieure à la pression externe appliquée par l’écoulement sur l’intrados. C’est pour ça qu’un intrados est toujours “gonflé” sauf cas très particuliers, même en présence d’une surpression externe.
j’espère avoir répondu, n’hésites pas si autres questions 
Olivier


