Sauf que rien n’impose à ces glissières d’être en place. Et que, quand elles ont été escamotées (ou non mises en place), le seul fait de serrer le maillon permet de presser les deux boutons en même temps (ce qui semble avoir été le cas dans cet accident).
Après, j’entends l’argumentation bénéfice/risque qui estime préférable qu’on PUISSE se mettre en position de larguer rapidement, au risque (en cas de mauvaise procédure et/ou manipulation) de larguer intempestivement.
je trouve que l’argument de la vitesse d’action pour le larguage est assez faible.
Le mouvement de larguage avec position de départ “poussoirs protégés par les glissières rouges” est très naturel: un mouvement de glissement vers le haut puis dans la foulée on descend la main et on serre, ça prend je pense 1/2 seconde max…
je confirme , je vole moi aussi sous un ru bi 1 et ils ont repris pour les trims ce qui etait utilisé sur le Bi goden2 , il y avait eu une alerte sécurité de la non compatibilité du type de trims avec ces quick out
a faire très attention, il doit bien y avoir d autres bi qui utilisent cette méthode et cette conception de trims qui d ailleurs sont tres simples à utiliser et bien mieux que d autres je trouve ( cela est purement un avis perso ) , il serait surement arrivé la même chose avec un autre bi qui a le même type de trims
Schmeich, je t’ai pris de vitesse, la FFVL avait en son temps déjà relayé cette info.
Mais le DHV avait aussi lancé une alerte en 2016 suite à un accident avec les mêmes maillons-largeurs lié à un mauvais remontage après nettoyage des doigts de verrouillage.
C’est quand même bizarre, prendre un truc compliqué, en cas de vent fort. Alors qu’il vaudrait mieux ne pas voler en cas de doute !! Surtout en bi.
Quand je pense que le ‘milieu’ crache à boulet rouge sur ‘l’ André rose’ !!!..
On voit venir la suite, c’est sur le vent est un poil fort, mais j’y vais quand même !
Le prochain récit, c’est, ’ j’ai tout cassé, à cause que ce rongtuglu de maillon a pas marché !
Ok, expliques, et s’il te plaît réponds à ces quelques questions en passant:
Ça te dérange pas d’utiliser un outil à la base pas conçu pour cette fonction ? Si je me trompe pas c’est prévu pour très exceptionnellement larguer la voile principale avec un rogalo… je dis pas que c’est ton cas, mais j’en connais bien chez qui l’utilisation est devenu la norme.
Ça te dérange pas d’expliquer aux élèves et/ou sur. les forums, que si t’es pas sûr-e de tout maîtriser de A à Z vaut mieux pas voler, et envisager, qu’un jour, malgré toute ton expérience, tu es besoin d’un outil détourné pour maîtriser ta voile ?
Sur un plan plus ‘‘politique’’ ça te dérange pas de trouver comme protection à un phénomène naturel (vent trop fort pour mon aéronef) une réponse ‘‘technique’’ ?
Tu peux me garantir à 100%, que le jour où tu en auras le plus besoin, il n’y aura aucun soucis? Rappelons que ce jour là tu auras déjà un poil mal évaluer les conditions. Peut être la fatigue, mauvais feeling, qui sait ? Et ce triste jour tu es certain que tu vas bien tout gérer y compris le petit grain de sable dans la mécanique.
Perso je préfère prendre des marges et en une quinzaine d’années de bi et enseignement pro, je ne me suis jamais approché du moment où je pourrais me poser la question d’avoir besoin d’une aide pour maîtriser mon bi (en solo plusieurs fois, faut savoir où on met les pieds !). Je te l’accorde c’est une des raisons (pas la principale probablement), qui fait que je n’ai fait que survivre misérablement dans l’enseignement, pour aujourd’hui malheureusement encore, ne plus exercer !
En gros, j’ai rien contre toi, mais le raisonnement est à mon avis biaisé
Allez, expliques. Je serai ravi de changer d’avis !
On ne parle pas de vent trop fort pour voler.
Les largueurs sont souvent utilisés en bi dans les endroits souvent ventés, pour ne pas se faire traîner une fois posé? Même dans des conditions très volables et pas dangereuses en l’air, l’affalage dans un flux présent est très inconfortable en bi, dépend du passager, et est potentiellement source de blessure ou simplement “le truc” qui te gâche un vol car ça arrive tout à la fin.
Il y a une réponse technique. Ne pas l’utiliser c’est quelque part, ne pas suivre l’obligation de moyens…
Un mauvais montage ou une mauvaise prévol c’est la merde. Ceci dit, avec un maillon classique aussi! On ne a vu, des pas fermés, qui se déforment ou lâchent…
Les quick out sont particulièrement safe et robustes. Pour moi l’ouverture intempestive est impossible, si bien clippés / bien montés. Et ce, même si les protections rouges sont relevées! Cetains volent comme ça d’ailleurs, car dans le stress, sous secours, c’est galère de faire toute la séquence: ergot rouge gauche, ergot rouge droit, presser les déclencheurs simultanément, et rebelote pour l’autre côté de l’aile.
C’est drôle, ce débat me rappelle un peu celui sur l’emport du secours en vol rando.
Chacun essaye de convaincre l’autre alors que c’est une décision et un choix personnel en fonction de sa façon de voir les choses, des conditions de vols choisies, de sa pratique (loisir ou professionnel), etc…
Personnellement je n’ai pas de quick out sur mon bi et je n’ai pas l’intention d’en mettre pour ma pratique actuelle.
(je pourrai toutefois revoir ce choix et en mettre un d’un coté si j’étais amené à faire du soaring en bord de mer par exemple)
Est-ce pour autant que ceux qui en utilisent ont torts ??? Non je ne crois pas, c’est leur choix et il est aussi respectable que le mien.
Salut Ritchie!
Tout dépend du site de pratique, perso le seul endroit où j’ai vu des biplaceurs équipés de maillons largueurs c’est Castejon, la plupart des biplaceurs pro du coin sont des gars très très expérimentés et de redoutables pilotes, s’ils se sont équipés de la sorte c’est qu’ils ont leurs raisons, souvent l’aérologie de Castejon est tout à fait fréquentable en bi pour un bon pilote (et donne un magnifique vol pour le passager). Par contre les 200 derniers mètres sont souvent en brise et ça ronfle, pas trop turbulent mais +/- limite reculer bras hauts.
L’atterro de la piste ULM est immense et bien dégagé, c’est safe si on se place bien par contre une fois posé il ne faut pas s’endormir même en voile solo pour ne pas faire du skijoering derrière la voile alors en bi… la solution des maillons largueurs rajoute de la sécu dans ce genre de site à mon avis.
Sur la plupart des sites ventés les biplaceurs utilisent les maillons largeurs pour éviter de se faire trainer à l’atterrissage. Nul part il n’est noté que cet accessoire est exclusivement destiné au largage en vol.
Chaque pilote est libre de placer ses limites et ses marges, par contre je n’aime pas quand on juge de la pratique des autres avec ses propres limites. Un pilote expérimenté qui vole quotidiennement et qui reste dans une logique de progression aura logiquement des marges plus grande que le pilote occasionnel ou que le biplaceur qui ne vole plus en solo.
Je ne juge pas négativement les pilotes qui décident de ne pas décoller quand c’est un peu fort pour eux, je supporte mal quand ceux ci donnent des leçons et me traite d’inconscient alors que si je décide de voler je suis sur de mon coup et que je respecte mes marges.
Perso je n’utilise pas les Quickout par peur irrationnelle de largage inopiné (c’est pas ce genre de vidéo qui va me rassurer), je double même les maillons écarteur/élévateurs . Sur certains attéro venteux, il m’arrive de regretter le confort du largage d’un élévateur.
Dans mon cas, ça fait double emploie. Au cas où je tirerais le secours je peux larguer, mais je suis pas du tout sur de le faire si l’ensemble secours et bi sont stables et équilibrés.
Et puis ça sert aussi à larguer un côté si la brise est forte en bas. Ca a dû m’arriver 3 ou 4 fois en tout et je trouve ce gadget très sécurisant.
C’est pas parce que je suis dans des conditions limites. Atterrir avec 25 km/h de brise n’a rien de limite. Mais affaler un bi avec un passager assis c’est beaucoup plus confortable avec ce système. Tu vois tu es encore dans le jugement et pourtant il n’y a aucunes raisons.
Encore une fois, c’est pas pour repousser les conditions. C’est par pure confort… T’as un peu de mal à comprendre !
Et oui je suis certain de gérer. Je croise les doigts, mais en 25 ans de pratique, je n’ai JAMAIS blessé un passager. Ceci dit, ça peut arriver un jour. Mais je ne pense pas que ce soit à cause des conditions à l’atterrissage. Je me méfie bien plus des décollages sans vent.
C’est ton point de vue.
Mais penser que tous les biplaceurs qui utilisent ce système le font pour repousser les limite, c’est TRES réducteur, comme je l’ai déjà dit.
Moi j’enseigne encore et je fais peu de biplace (100 à 150 par an en comptant l’hiver. Et je n’ai pas l’impression de me mettre dans le rouge du tout. Le matin, l’après-midi, au printemps, en hiver, …
Bref c’est ton point de vue. Je ne le partage pas.
L’autre solution vu à Millau (je pense qu’elle est encore utilisée, j’espère d’ailleurs vu la configuration des lieux pour la repose à brunas), à val lourron aussi (mais là aussi ça a peut-être changé ? C’est une assistance qui prend les freins, un tri place quoi, parce qu’il faut une vrai compétence et coordination. Mais je trouve ça beaucoup plus sain, même si je ne voudrai jamais y avoir recours.
A castejon, quand t’es limite bras haut, c’est pas safe du tout pour du bi découverte, c’est tout. Il n’y a plus aucune marge (une mini clé et t’es en marche arrière), bon et puis le terrain ulm c’est la seule réchappe à peu près potable.
L’obligation de moyen (laurentgdm si je me trompe pas), c’est exactement l’argument qu’on m’a rabâché pendant mon BE, pour l’andré rose, alors toujours obligé ou pas l’AR ? Je n’ai pas connaissance que le cadre juridique se soit assoupli (mais peut être je me trompe ?)
Bien sûr qu’ils peuvent être utilisées dans d’autre cas, mais pourquoi on t ils été conçus ? Ils ont bien été testé sur des ouvertures multiples ? L’usure des montages/démontage, fréquents et pas exceptionnel ? Et la mise en oeuvre, je suis persuadé que si tu demande à quelques ingénieux de réfléchir au problème spécifique du bi à affaler, tu auras un outil différent, au moins adapté à ce cas spécifique. D’autant plus si plein de biplaces l’utilisent. Pour moi ça n’en reste pas moins une erreur grave de compter sur un maillon pour être safe à l’atterrissage.
Voilà, je me doutais bien que ça ferait polémique, c’est pas bien grave , bon je suis peut être influencé, une des rares mise en oeuvre pas du tout indispensable que j’ai vu, n’a pas marché !
Donc tu ne pratique ni l’une ni l’autre des deux aides au posé, mais tu estimes qu’une est meilleure que l’autre. C’est très objectif !
L’aide c’est bien. Mais comme tu dis, il faut un gars compétent en bas, il faut-être certain de faire un “carreau” sinon on est loin de l’aide et il ne sert à rien et puis je ne connais pas de biplaceur qui ai son aide à chaque vol un peu soutenu en bas.
Moi mes maillons je les ai toujours avec moi.
Et ENCORE UNE FOIS, je ne prends pas ces maillons pour pouvoir voler dans du “un peu plus fort”.
Eh ben si, l’André Rose, plus couramment appelé “système d’affalement” n’est plus obligatoire depuis plusieurs années. Sauf sur les biplaces dont le constructeur le recommande. Et voilà un très bon exemple. Il a fallu que des biplaceurs se fassent piégé avec des sangles qui passent sous les écarteurs pour dire… “Peut-être que comme obligation de moyen c’est pas si top que ça !”
Il y a eu bien plus de soucis avec le système d’affalement qu’avec les maillons largueur.
Mais l’Homme a une mémoire courte quand ça l’arrange.
Oui, je crois qu’on a tous compris : Si on a des maillons largueurs, c’est qu’on vole dans du trop fort !
Mais comme dit Patrick, c’est très désagréable d’être jugé par quelqu’un qu’on ne connait pas et qui ne nous connait pas.
J’ai déjà dis, que je te juge pas, c’est sur le raisonnement que je suis pas d’accord. Moi j’en fais pas une affaire personnelle. Ok, on généralisé pas, mais sur l’AR, on généralisé pas non plus ? C’est même bien pire on le critique sur un mauvais montage, pas sur le fonctionnement Je l’avais dit sur un fil spécifique (et malheureusement dramatique), ce cas est juste impossible avec un montage moyen, et inimaginablle en rajoutant deux boucles scratch !
Bon donc faut pas critiqué chacun-e se débrouille tout-e seul-e (enfin ça dépend du sujet quand même), mais dans ce cas faut pas non plus se plaindre quand un accident survient. Ou un problème, parce qu’après tout l’emport d’un GPS c’est juste au cas où il y aurait un peu de brume en chemin, pas pour braver un interdit ! D’ailleurs obligation de moyens ou pas le gps ?
Ben tu vas rire, mais ça fait des années que je vole avec un GPS en bi. Et pas du tout pour les nuages. Juste pour savoir comment j’avance. A 600 m/sol on ne sait pas toujours comment. Et depuis, mes collègues ont aussi un GPS… Pour les mêmes raisons : a quelle vitesse on avance ? Comment est la masse d’air.
Donc oui, je dirais que c’est un plus. Pas indispensable du tout, mais un plus.
Je ne vois vraiment pas ce que l’André Rose vient faire là-dedans… y’a strictement aucun lien.
Ca pue l’argumentation fallacieuse, ton truc
Non.
D’autres questions?
Sans blague maintenant, tous les systèmes de largage, y compris le base system, c’est génial quand ça marche bien, mais vite catastrophique au moindre dysfonctionnement.
Le risque c’est le produit “probabilité * gravité”. Dans le cas des largueurs la probabilité est extrêmement faible, à condition d’être bien soigneux. Mon avis perso c’est que la proba est meilleure que pour les maillons classiques (qu’on oublie parfois de visser), et ce encore plus si la plupart du temps on ne déconnecte pas l’aile de la sellette.
Je les utilise en acro depuis 8 ans, avec toute ma confiance.
Pas en bi car ça ne correspond pas à ma pratique, mais 2 ou 3 fois en Nouvelle-Zélande j’aurais bien aimé en avoir.
Car, peneAir, on n’a pas toujours quelqu’un de dispo à l’atterro pour choper les freins… même si c’est évidemment plus confo. Et un humain est de toute façon moins fiable qu’un quick out, ça j’en suis sûr .
Tous ces tirs à boulets rouges ne nous disent toujours pas ce qui s’est passé lors de ce tragique accident.
Au font, le bi était-il réellement équipé de quick out?
Si oui, s’agit-il d’un mauvais montage?