:affraid:
Aucune chance avec un pseudo aussi nul! :mrgreen:
Plus sérieusement, mon rêve n’est sûrement pas de me retrouver au sommet de la pyramide, mais bien plutôt d’araser la dite pyramide…
Et pour (re)faire le lien avec la Villeneuve, en sus des cours habituels, nous apprenions aussi l’exercice de la démocratie dite “participative”.
Par exemple, lors des “conseils de classe”, au lieu des traditionnels représentants (profs/parents/élèves) qui n’ont souvent que peu accès à la parole et qu’on “utilise” plutôt comme des rapporteurs, le conseil de classe réunissait TOUT le monde.
Tous les profs, tous les élèves et tous les parents (du moins ceux qui venaient, plutôt nombreux d’ailleurs) se réunissaient, disposés en vague cercle et avec le même droit à la parole pour chacun. Du coup les décisions importantes (ou moins importantes) étaient prises collégialement.
En tant qu’élève on se sentait bien plus “acteur” de notre scolarité.
Bon après c’est sûr que quand on y a goûté, ben on aimerait que ce soit partout comme ça… cruelle désillusion.
Etat des "banlieues", fatalité ou chroniques d'un naufrage souhaité?
Au niveau de la classe bien sûr, au niveau de l’établissement, le fonctionnement était plus “classique”.
Mais c’est déjà énorme.
Pourquoi taxer la plus-value immobilière ? Elle n’en a que le nom ! En effet, si tu achètes un appartement à 100 000 en 2000 et que tu le vendes (si tu y arrives) 130 000 €, tu dois déjà payer 30% de taxes sur une plus-value de 30 000€ alors que l’inflation sur cette période est de 30,275%.
La plus-value est une taxe sur l’inflation, rien d’autre.
Ce qui me choque dans ce genre d’idée, c’est de toujours vouloir taxer le revenu de l’autre. 
Je vis de la location d’appartements que j’achète, que je rénove et que parfois je vends pour pouvoir en acheter d’autre(apport pour le crédit). Pourquoi taxer plus cette activité que la vente de voyages parapentes à l’étranger ?
Enfin, ce n’est absolument pas le manque de taxe sur la plus-value qui est déjà à 30% qui fait monter les prix, mais uniquement l’offre et la demande et accessoirement aussi le prix du foncier et les cout de la construction qui lui-même dépends aussi des normes imposées dans le bâtiment.
Par ailleurs, si tu décourages les promoteurs ou bailleurs par un impôts qualifié de confiscatoire qui va construire pour louer ? Devrons-nous tous aller habiter un HLM ? Un HLM coute beaucoup plus cher qu’une résidence privée même subventionnée par la CAF.
L’état est très très mauvais promoteur et gestionnaire immobilier.
En maintenant presque trente années de location, je n’ai pas encore vu ou rencontré de spéculateurs immobilier. Il faudrait déjà qu’on se mette d’accord sur ce terme. En spéculateur immobilier c’est quelqu’un qui achète pour revendre plus tard sans travaux et avec une plus-value taxée à 30%).
Comment penses-tu faire ce métier ? A parts quelques rares biens avec un emplacement exceptionnel à Paris ou à Lyon, je ne vois pas comment ? Combien sont concernés par la spéculation immobilière ? 10, 20 personnes ? pour quel montant 10 000 000 € ? 100 000 000 € ?
Si tu veux faire baisser les prix de l’immobilier il y a beaucoup plus simple et efficace, il faut obliger les entreprises à s’installer dans le campagne et non à Paris.
Par rapport aux banques, il ne t’as pas échappé que les taux sont historiquement bas. Le mois dernier des taux à 1.12% sur 15 ans permettent aux acheteurs un gain en pouvoir d’achat de 30% par rapports à une dizaine d’année.
Avec un taux à 1.15% explique moi comment une banque s’enrichit alors que les taux d’il y a 17 ans étaient proche de 5% ? :grat:
Les crédit immobiliers ne sont presque plus que des produits d’appel pour les banques et non une source de revenus stables.
Bref en un post, tu as réussi à taper sur les promoteurs et sur les banques.
Moi ma banque je l’aime, ma conseillère, je lui amène même des chocolats pour Noël. 
Je suis née dans “ma” banlieue, j’y ai fait mes études jusqu’à la 3ème et j’ai fait ensuite 3 lycées en 4ans, dans des banlieues comme la mienne jusqu’au bac, puis chez les rupins pour ma prépa… où je me sentais (on me l’y faisait aussi sentir) comme un clodo à Buckingham.
Plus tard, j’ai enseigné à Mantes, c’était tout à fait peinard mais loin, très loin, au point que je pris l’habitude d’y aller en mobylette, je gagnais 1h le matin et 2h le soir par rapport au train.
Puis j’eus un poste à Nanterre (76-78) dans une cité où avaient été relogés les gens de l’immense bidonville sur le terrain duquel fut construite la préfecture. Il y avait quasiment 100% d’Algériens dans le bidonville, kif kif dans la cité et à peu près 75% dans le bahut.
Cela se passait bien, il n’y avait que des braves gens et leurs mômes étaient un peu “faibles” mais très gentils et désireux de s’en sortir par l’ascenseur social. Ces enfants étaient nés dans le bidonville et ils avaient parfaitement conscience de la chance que l’école leur donnait de sortir de leur misère. Je me rappelle entre autres un père (bien peu de pères allaient voir les profs), à peine francophone, qui était balayeur à la Ville et dont le fils était bon en maths et en techno mais très faible en français. Il me disait ce que bien peu de père me dirent plus tard : “je veux que mon fils fasse des études, je ne veux pas qu’il vive comme moi”.
Après un passage à Argenteuil (quartier de la “Dalle”) et à Villeneuve la Garenne, j’ai fini par être nommé dans la commune où j’habite, dans le bahut le plus craignos mais il y avait une direction fantastique, cela marchait du feu de dieu et les emmerdeurs étaient bien circonvenus, tout le monde se serrait les coudes et aucun prof ne demandait de mutation.
Les conditions sociales du quartier se dégradaient de plus en plus, en cause l’affectation des logements HLM par la Préfecture aux gens dont les caractéristiques sociales étaient “difficiles”.
Cela a coïncidé avec la grande vague de “regroupements familiaux” lancée par Mitterrand, qui suivit en plus grand une idée initiée par Giscard. C’est normal de permettre à des gens qui sont venus travailler chez nous de vivre avec femme et enfants, avant ils vivaient comme des rats, solitaires, souvent chez des “marchands de sommeil” à se partager le même plumard avec 2 autres qui faisaient aussi les 3-huit.
Cela a commencé à merder grave au début des années 90.
En 1985, j’ai participé à un “stage” d’alphabétisation avec un groupe de 18 ouvriers licenciés par Citroën quand l’usine de Levallois (qui construisait la “Deuche”) a fermé. Des braves gens qui baragouinaient quelques mots de français et qui - à part deux qui étaient alphabétisés en arabe - ne savaient pas lire et n’avaient jamais tenu un crayon ni un stylo.
Ils ne savaient pas lire mais ils savaient compter, héhéhé… ils savaient très bien lire une fiche de paye, il ne fallait pas les prendre pour des lavedus.
Mes deux collègues rendirent assez vite leurs tabliers et j’assurai les 3 vacations. Ce fut toujours sympa et convivial et les deux qui savaient déjà lire et écrire l’arabe apprirent très vite le français, qu’ils parlaient assez bien.
Je ne les oublierai jamais, messieurs Chakir et Aït Youssef, qui me racontèrent après les cours comment ils avaient vécu toutes ces années de forçats.
M. Aït Youssef vivait seul dans un “foyer”, sa femme et ses enfants étaient à Marrakech et il leur écrivait, il ne rentrait au pays pour les vacances qu’une année sur deux, à cause du coût du voyage. Il leur envoyait sa paye et il ne gardait que le minimum pour survivre. Avec la différence de niveau de vie, il avait pu acheter une épicerie à Marrakech, confiée à sa femme… puis une autre confiée à son frère, ainsi les siens étaient à l’abri du besoin et lui, maintenant licencié, il allait profiter de ce stage pour apprendre à lire et écrire en français (c’est utile au Maroc) et il allait ensuite rentrer au pays pour aider son frère à acquérir lui aussi sa propre épicerie.
Nous étions 3 à “tourner” sur ce stage.
M. Chakir avait fait venir sa femme et ses enfants étaient nés en France, ils seraient donc français à 18ans, ils avaient tous vécu très chichement avec sa petite paye d’OS chez Citroën, une boîte qui payait mal ses ouvriers. Ses enfants étaient allaient à l’école et ne parlaient que français et pour lui l’avenir était sombre : pas question de “rentrer” au pays, où ils étaient perçus comme des étrangers. Le stage ne pourrait que lui permettre d’accéder à une autre formation professionnelle et joindre les deux bouts resterait difficile.
J’aimais beaucoup M. Chakir et à travers son histoire j’ai mieux compris comment fonctionnaient les jeunes dont les parents étaient nés “là-bas”, leurs frustrations, leurs misères, leurs révoltes, leurs dérives pour essayer d’échapper à ce qui leur semblait être une impasse.
Les cités HLM sont pleines de familles comme ça. Ceux qui peuvent les fuir se carapatent vite fait, les autres subissent la loi des clans et des bandes diverses, et nous les profs les prenons en pleine gueule. Après nous, ce sont les flics qui s’en occupent et ils sont moins enclins à l’empathie, bref si nous leurs “tirions les oreilles” au sens figuré, les flics leur tapent sur la gueule.
C’est un énorme problème social, aggravé par la forte natalité dans ces populations. Cela se réglera avec le temps et l’école mais en attendant il y aura eu des générations sacrifiées.
Le même problème s’est produit après la Grande Guerre quand des millions d’Italiens ont débarqué aux Etats Unis. Il leur fallait survivre, dans un pays complètement différent, très xénophobe, et qui n’avait pas de structures sociales à leur portée. On ne s’étonnera évidemment pas que la mafia ait pu prospérer autant. Avant, il y avait eu des millions d’Irlandais qui avaient fui la famine organisée par les Anglais, leur insertion fut moins difficile que celle des Italiens.
En France, nous avions eu aussi beaucoup d’Italiens et cela s’est très bien passé, ainsi qu’avec les Polonais, puis les réfugiés espagnols qui avaient fui le fascisme installé par Franco.
Il y avait en France, depuis très longtemps, des familles algériennes installées depuis des générations, qui n’emmerdaient personne et qui vivaient tranquillement. Cela changea après la guerre d’Algérie et si les adultes s’adaptèrent, il en fut autrement des jeunes.
J’ai parfois tenté de bavarder un peu avec ces jeunes, complètement désinformés et qui croyaient dur comme fer que le FLN avait écrasé l’armée française, alors que c’était évidemment le contraire, ne restait du FLN que la petite unité de Boumediene planquée en Tunisie.
Je n’ai jamais pu leur faire comprendre que l’Histoire était très différente des bobards que leurs familles leur avaient racontés. Ces jeunes-là se sentent en guerre contre nous, parce que “nous nous vengerions sur eux de la défaite de l’armée française”.
C’est lamentable, bien sûr, et il n’y a pas grand chose à y faire. Ceux qui progressent à l’école s’instruisent et comprennent, ceux qui cassent tout et pourrissent la vie de tous dans les écoles ne comprendront que bien plus tard - ou jamais - en étant souvent passés par la case “prison”.
La religion est une autre tare que portent ces jeunes, religion très mal connue et encore plus mal interprétée, et quand ils ont affaire à des imams “radicaux” ils sont tout naturellement prêts à marcher dans leurs pas.
Cela pourrit encore plus les cités, où plus personne ne met les pieds. Ils caillassent même les pompiers, les médecins, ils cassent les écoles, les flics n’y vont plus.
Quand j’étais môme il y avait une “zone” au pont de Bezons, installée sur des terrains vagues, faite de masures et taudis divers, comme chantait Brassens dans “la princesse et le croque-notes”. Quand les flics allaient arrêter un lascar dans cette zone, ils étaient armés jusqu’aux dents et accompagnés par les blindés de la gendarmerie (*).
Le problème à notre époque c’est qu’il n’y a plus de gendarmerie dans les grandes villes pour prêter main forte à la police. Arrêter les criminels chez eux est devenu très dangereux et les flics sont des fonctionnaires ordinaires qui n’ont aucune envie de se faire canarder.
Ainsi se sont formées des zones de non-droit. Habiter là-dedans doit être tout à fait infernal si on n’est pas “de là-bas” et je me rappelle une femme de ménage, à mon bahut, qui tremblait le soir quand elle rentrait chez elle. Et c’était il y a 20ans !
J’ai fini par demander une mutation et à la rentrée 2000 j’ai pris un poste dans un lycée parisien, réputé “difficile”, tout près du périphérique dans un quartier classé ZEP. Je venais de passer 27ans dans des banlieues de plus en plus pourries, j’ai eu l’impression d’être au paradis. Certes il y avait des “connards” mais Paris offre d’autres perspectives que la banlieue et ils étaient moins agressifs.
J’ai quitté le métier en 2004 et cela a certainement très mal évolué depuis mais ce n’est plus mon problème.

iAnecdote.
J’avais des cousins dans cette zone, les Hofmann (la mère de mon arrière grand-mère (1883-1960) était une fille Hofmann). Nous ne les fréquentions pas et mon arrière grand-père (1877-1937) racontait un gag qui le faisait rigoler : rentrant en permission en 1915, avec le cousin Hofmann qui était dans le même bataillon que lui, ils avaient été racolés gare de l’Est par des putes. Mon grand-père avait décliné l’invite mais le cousin, complètement bourré, ne s’était pas rendu compte qu’une des deux putes était sa femme.[/i]
désolé j’ai un peu de retard sur ce fil
Si tu veux, je peux te corriger : il existe déjà des taxes selon les actions que tu achètes. Celà s’appele la taxe sur les trasactions financières (TFF). En fait l’objectif de cette taxe est (était ?) de freiner la spéculation.
Après, faut pas oublier qu’on vie dans une monde ouvert avec parfois des frontières ténues.
- Si je ne peux plus acheter une action X (trop taxée) j’irais acheter une action Y non taxée, au bénéficie du péays qui ne taxe pas. Et du coup à qui va profiter mon épargne ?
- Si une entreprise française doit entrer en bourse, Elle ira sur des plateforme où elle sait qu’elle trouvera des investisseurs plutot que sur le marché Parisien où les investisseurs seront taxés … et du coup à qui vont profiter les dividendes ?
:shock: :affraid:
On ne vit pas franchement dans le même pays 
Le problème c’est justement que l’immobilier est le domaine le plus taxé (impôt et prélèvements sociaux sur les plus values)… et c’est facile de le taxer car contrairement aux actions, l’immobilier ça a du mal à traverser la frontière.
Du coup
- le gars qui investit dans de l’immobilier, s’il se loupe c’est le bouillon assuré (et crois-moi, des montages foireux, j’en ai vu un petit paquet)
- moins d’investisseur => raréfaction de l’offre => hausse des loyers.
Cherchez pas les gars … Si la France est championne du monde des taxes, il ne doit pas rester beaucoup de domaine non taxé :marteau:
Oui tout à fait. C’est pour ça que ça ne peut être que mondial. Et que ça n’existera pas malheureusement.
Tu dis, la TFF s’applique “selon” les actions. Et du coup, elle s’étale de 0 à combien de % de la transaction pour avoir une idée (par rapport à la TVA sur ma baguette de pain ;))?
allé … ma conclusion du jour :
pourquoi voulez vous taxer et encore taxer ?
est-ce que le but n’est pas de rendre les gens un peu plus riche (qu’ils aient de meilleurs revenus) ?
je sais que je vais vous faire sauter au plafond (mais ayez la bonté d’esayer de lire ce que je veux écrire)
Si aujourd’hui la finance rapporte plus que le travail, la solution ne serait elle pas tout simplement de permettre l’accès à cette finance à tout le monde ?
Mais si … tout le monde a une épargne, fut elle minime. Sauf que mise sur de mauvais supports, son pouvoir d’achat diminue alors que bien employée, l’épargne peut devenir un véritable moteur.
Allè, comme je vous sent très dubitaif (pour ne pas duire plus :canape: ) quand le gamin nait, on lui met 50€ sur un livret A. Ces 50€ il ne va pas les toucher avant ses 18 ans …et pourtant on lui place sur un support fait pour travailler à la quinzaine. Vous ne sentez pas comme un problème là ?
Comme le livret A est très disponible, il rapporte moins que l’inflation (mis à part quelques années, c’est le cas depuis la création du livret A).
reste à faire pour vous convaincre (mais je n’ai pas le temps) : un tableau où on regarde un gamin né il y a 20 ans (pour faire simple). Regarder combien le livret A a rapporté depuis 1998 et faire la même chose avec le CAC40 (pour ne pas focaliser une action particulire) GR (parce que quand on investit dans une action, on touche des divendes)
et pour achever la démonstration, on peut aussi convertir tout ça non plus en euro mais en baguettes de pain comme ça vous verrez où est-ce qu’il y a perte de pouvoir d’achat et où il y a épargne.
je sais que je vais vous faire sauter au plafond (mais ayez la bonté d’esayer de lire ce que je veux écrire)
Si aujourd’hui la finance rapporte plus que le travail, la solution ne serait elle pas tout simplement de permettre l’accès à cette finance à tout le monde ?
En fait on en a déjà parlé tous les 2
. Mais juste pour te “provoquer” un peu parce qu’on aime bien ça quand même. La finance n’est-elle pas qu’une conséquence du travail? Y aurait-il de la finance sans travail? Par contre du travail sans finance (telle qu’on la connait débridée et internationale aujourd’hui), je crois que ça a marché. A petite échelle.
Je pense juste que quand la finance rapporte plus et est moins taxée que ce qui la crée, c’est qu’on est allé un peu trop loin!
Et qu’on puisse redistribuer parce qu’on s’enrichit en travaillant, mais qu’on n’ait moins besoin de le faire parce qu’on s’enrichit en spéculant (ce qui est un travail tu me diras), ça me gène un peu. Même si je profite aussi du système. Un peu.
Pfffff, moi je préfère quand même parler de parapente ici 
allé … ma conclusion du jour :
pourquoi voulez vous taxer et encore taxer ?
est-ce que le but n’est pas de rendre les gens un peu plus riche (qu’ils aient de meilleurs revenus) ?
ben non, le but il est pas là. Le but, pour moi, il est de vivre heureux en respectant son prochain et son environnement. Je suis un doux rêveur mais ça me désole que, dès la naissance, il faille penser au pognon, que tout tourne autour de ça.
Pour moi, le rôle de la structure sociale (je ne dis pas l’Etat parce que je ne crois pas en cette structure pour aller dans ce sens), c’est de soutenir les plus faibles, de moduler pour obtenir une structure égalitaire, ou chacun puisse avoir de quoi vivre sans être exploité et sans devoir passer sa vie à se sacrifier.
En fait, je crois que le principal mal de nos sociétés “modernes”, c’est d’avoir cru en l’argent roi, qui n’est en fait le roi que pour une minorité, et une prison à ciel ouvert pour la majorité.
Si dès la naissance tu dois penser au pognon, c’est justement parce que c’est une invention super utiles qui te facilite la vie.
Avant il fallait penser à cultiver, nourrir les animaux, cueillir, construire sa maison etc…
Depuis l’invention du pognon, tu n’as plus qu’une seule chose à faire : en gagner .
ben je préfère cultiver, construire ma maison, cueillir…on est juste pas câblés pareil, un jardin bien garni me procure des émotions, un billet vert aucune.
Essaye de bouffer tes billets, tu vas voir que ça nourri pas le bonhomme

Je vais vous répondre à un peu tous les deux.
J’étais encore un peu sur le fil des gilets jaunes où les gens se plaignent de ne pas boucler les mois … mais c’est vrai que si on peut avoir des besoins supérieurs (dans la pyramide de Maslow) forcément ça n’en est que mieux.
Pareil pour la finance et le travail … dans une société idéale, je suis assez d’accord avec toi : il suffirait d’exprimer un talent et ce talent devrait suffire à vivre. C’est bien ce qui se passait il y a quelques générations de ça : un coordonnier avait le droit d’être moyennement bon gestionnaire, d’être sur un marché limité etc … du moment qu’il mettait du coeur à son ouvrage, il faisait vivre la famille.
… mais notre société n’est plus comme ça. Alors on peut rester rêveur (mais immobile) ou au contraire regarder comment il faut faire pour s’en sortir dans notre société actuelle.
Il parait qu’un idiot qui marche va toujours plus loin qu’un intellectuel assis.
ça tombe bien : je ne suis pas trop bête, j’arrive à voir comment avance le chemin, je marche
…et si je peux aider d’autres à avancer sur ce chemin, je rempli le sommet de ma pyramide de Maslow à moi
Alors on peut rester rêveur (mais immobile) ou au contraire regarder comment il faut faire pour s’en sortir dans notre société actuelle.
oui pire: être rêveur et “travailler” à essayer de changer la société 
Pour en revenir au sujet de ce post, je ne suis pas sûr que la finance triomphante soit une solution pour “régler” le problème des banlieues “ghetto”…
D’autant plus que la finance, en dehors de la partie investissement dans les entreprises, s’apparente plus à un système de Ponzi ou à des paris sur un système de paris.
Comme une grosse bulle devrait éclater d’ici peu, on va certainement encore solliciter les travailleurs pour compenser les pertes de ceux qui jouent sur le néant.
[quote]D’autant plus que la finance, en dehors de la partie investissement dans les entreprises, s’apparente plus à un système de Ponzi ou à des paris sur un système de paris.
[/quote]
Il est alors bien logique que les personnes qui en vivent encourage le plus de monde a y participer …
:affraid: merde le retour de la vengeance des complots :canape:
D’autant plus que la finance, en dehors de la partie investissement dans les entreprises
euh … et c’est quoi pour toi précisément la finance ?
[quote=""]
c’est assez loin de Ponzi :marteau:
ah ben si c’est ça, tout va bien alors, les crises financières ne sont que pure spéculation
[quote=“piwaille,post:58,topic:68445”]
…
…
Tu peux préciser ce que c’est une opération économique ?
Pour moi ta citation se mord la queue…
Pour moi ça donne ça : “La finance (gnagnagna) fourni l’argent nécessaire à la réalisation d’une opération financière.”
Et ça on le sait, merci.