en fait j’étais clairement pas a fond dans le vol, et pendant le vol le vent a légèrement tourné, la crete était pas droite mais courbe, et forcement le changement de direction en même temps que j’avançais sur cette crette a fait que je me suis retrouvé sous le vent sans vraiment m’en rendre compte !
c’est surtout le fait que le changement a été progressif qui m’a pas fait remarqué la chose !
je m’en suis rendu compte en regardant la dérive de la trace dans les thermiques !
mais je te l’accorde sur ce coup su j’ai vraiment pas été bon :mrgreen:
Après, le côté au vent/sous l’vent ne dépend pas que du vent météo. Chez nous, les brises dépassent les sommets, ce qui peut de temps en temps créer quelques surprises (bonnes ou mauvaises). Un de mes derniers vol de la saison est passé quasi tout par des faces sud avec du météo de nord ouest, mais comme les brises étaient majoritairement ouest, c’est resté “praticable” sauf à l’approche des plus hauts sommets où il fallait être prudent. Une bonne connaissance du terrain ya rien de mieux.
Moi je trouve que les deux pilotes, sous l’IP6 et la LM5, sont de bons pilotes qui maitrisent bien leur aile (en réponse à chamalot et swaxis ).
L’un des deux a eu plus de c#uilles que l’autre parce qu’il est resté dans le thermique :mrgreen: (il était plus bas aussi).
J’ai eu quelques fois à travailler des thermiques de ce genre là avec ma peak2, je sais que c’est difficile d’être plus propre. :vrac:
Cela reste tout de même très rare, et avec un pilotage approprié on évite 99% des fermetures.
La question que je ne peux tout de même pas m’empêcher de me poser, est ;
Dans le cadre de vol loisirs (soit tous les vols de 99 % des crosseurs et 98 % des compétiteurs) ne serait-il pas plus pertinent d’accepter d’écourter son vol plutôt que d’aller volontairement se mettre dans de telles situations voire pires (ceux dont on ne voit pas les vidéos ?
Si on voyait précisément à quoi ressemble la masse d’air, on y mettrait pas un pied. :mrgreen: Mais dans le doute, des fois que ça se passe bien, on tente quand même. Et puis le défi… c’est le plus motivant !
Facile d’améliorer rapidement et drastiquement la sécurité en parapente, il ‘suffirait’ que tous les pilotes volent avec prudence. Malheureusement, nous jouons souvent avec les limites que ce soit par excès de confiance, ignorance, désir d’épater la galerie ou manque de technique ou de connaissances.
Souvent, jusqu’au moment où tout part en cacahouète le vol se passait plutot bien.
Je comprends ce qui motive ton message mais je ne partage pas toutafé son argumentaire : il est très difficile d’évaluer la limite à laquelle les autres doivent s’arrêter.
Que penser de celui qui cherche à passer la sat alors qu’il maitrise encore mal son décollage (déjà vu) ou de celui qui vient d’avoir sa Qbi et qui attend tout tremblant la bouffe sur un déco foireux, ou bien encore de celui qui se jette derrière les cadors du coin sans aucune connaissance du terrain qui l’attend, ou bien encore de celui qui s’ escrime à gonfler sa voile sur un déco venté à 30-35 et qui continue après 7 ou 8 loupés? Les exemples peuvent se multiplier à l’infini.
D’un autre côté, lequel d’entre nous peut se vanter de ne jamais avoir pris un jour une décision qui allait nous amener dans un domaine dépassant nos compétences?
Chacun est libre de ses choix tant qu’il ne met en danger la sécurité d’autrui.
Sur cette vidéo on voit un gars se prendre une bonne punition sur un choix qui peut être critiquable, libre à lui d’en retenir une éventuelle leçon (et aussi à ceux qui ont vu cette vidéo). Les interprétations de la prise de risque prise par les autres sont aussi très subjectives : perso je vois un type (avec un bon niveau) évoluer dans une aerologie forte mais je ne l’estime pas en danger de mort, sauf peut être juste après le passage de la crête où il chemine proche du relief jusqu’à trouver sa pompe puisqu’il semble se jetter sous le vent à ce moment là. Comme quoi d’une personne à l’autre les perceptions sont bien différentes.
La réponse à la question de Wowo ne peut être qu’individuelle lorsqu’on croit à une société libre.
Peut-être même que poser la question n’a pas de sens.
Il est toujours difficile d’arriver à ne pas plaquer ses propres peurs sur le comportement d’autrui.
Et pas besoin d’aller sous le vent pour prendre des risques.
Je viens de tomber sur cette très belle vidéo (visionner en plein écran). Rien qu’à la voir on peut ressentir l’excitation de la course ! Ils sont nombreux à ne pas apprécier la vie sans ça. http://www.youtube.com/watch?v=89ts9mKUpwg
Ce conseil était donné notamment par Russel Ogden, c’est à dire pas n’importe qui. Son propos était que l’info visuelle était plus rapide que la sensation physique pour détecter une amorce de fermeture. D’après lui, la sensation physique arrivait trop tard. C’était dans une conférence qu’il donnait à des top pilotes niveau PWC sur le pilotage des ailes 2 lignes genre R10/R11. Voir : http://www.youtube.com/watch?v=O8qAzHuvj34
Autre vidéo très instructive sur de la grosse gestion de sketch avec du contrôle visuel dedans : http://www.youtube.com/watch?v=uYAKKCfYpbI .
Vous remarquerez que El maestro Felix ne quitte pas son aile des yeux.
Edit : mise en garde pour les pilotes débutants qui se retrouvent en difficulté : contrairement à ce qu’on voit dans ces vidéos ne cherchez pas forcément à tout contrôler. Pour des pilotes débutants ou moyens non habitués à piloter en situation extrême, le risque du surpilotage lors d’un incident de vol est plus important que celui de laisser l’aile revenir toute seule dans le domaine de vol.
Énorme le bruit du feu… Le bon truc qui te met le stress quand tu t’approche et que tu sais que tu vas te faire tarter. Tu m’étonnes qu’il y ait eu des secours la dedans et qu’ils aient fini par interdire de les utiliser à la fin ces thermiques. Ils avaient pris du +10 là dedans c’est ça?
L’amplitude des actions de felix ferait sortir rapidement sa voile (et bien d’autre moins pointue) du domaine de vol si elles n’étaient pas dans le bon timing.
Comme nous somme pas tous des felix la mise en garde de marcus est tout à fait justifié
Les fermetures qui ne sont pas “évitées” même quand le pilote a de l’expérience provient du fait qu’il n’ose pas faire l’amplitude nécessaire de peur de faire pire que mieux.
En parlant de contrôle visuel on voit dans les premières vidéos du poste, celle avec l’IP6, qu’avant la grosse frontale la vaguelette sur le tissu partant du bord de fuite vers le bord d’attaque.