Exigences pratiques pour les brevets.

Salut

Moi j’ai mes convictions. Vos arguments ne m’ont pas convaincus.

Si tu peux voler avec une Sigma, tu pourras surement gérer tous les bis qui existent. Tu pourras aussi te concentrer sur autre chose que sur l’aile lors de tes premières compets. OK Tu peux être très bon et n’avoir volé qu’avec des ailes écoles. Mais quand on met un système en place, on essaye de coller au plus grand nombre sans pouvoir pour autant plaire à tout le monde. Ca vous pouvez comprendre je pense.

A+
L

Une erreur de ma part dans mon post précédent ou j’ai mis une fois en italique dans la citation, une fois en gras dans ma reflexion à propos, me laisse penser que pour être compréhensible je ferai bien de remettre en parallèle les deux ci-après :

[quote]…
Et puis si on a pas de B+ ou de C, le jour de l’exam on emprunte celle d’un collègue (ou on en profite pour faire un essai dans l’école en question) et puis c’est réglé si c’est ce qui est attendu par l’examinateur.
[/quote]
C’est bien cela que je trouve très dérangeant

@ Laurent,

Après oui, tu as raison, dans votre Ligue c’est vous Équipe de formation Ligue et votre RRF qui décidait comme vous l’entendez et c’est bien normal. Cela n’empêche pas que l’on puisse en discuter même sans espoir de rallier. La aussi, rien d’étonnant ; ou a t-on déjà vu que des “responsables” qui viennent de mettre quelque chose en place accepterait facilement et rapidement de revisiter leur copie. :canape:

Enfin j’espère que tu arrives ou du moins essayes aussi à comprendre ceux qui pense différemment.

Ah absolument tu me connais je pense.
Mais là ça tourne en rond. Les arguments sont les mêmes. Seules les tournures changent. Donc c’est qu’on a fait le tour.

A+
L

J’en doutais pas, c’était juste une réponse du berger à la bergère rapport à ta dernière phrase de ton post d’avant.

Et tu as raison, on tourne en rond, chacun avec ses “convictions” sans nouveaux argumentaires pour aborder différemment la question.

Bonne journée,

Je suis un exemple du contraire - mais peut-être que ça ne vaut plus parce que c’était il y a 20 ans.
J’ai passé le brevet de pilote et le BPC en 1994. Je n’avais dans l’idée ni de faire de la compète, ni de faire du biplace. Tout ça je l’ai fait bien plus tard : compète en 1997 et 1998, qualif biplace en 2000.

En fait, j’ai passé le brevet pour une raison simple : j’avais une occasion de le passer et comme ça c’était fait pour le cas où…

Et sincèrement, j’engage tous les pilotes qui ont un minimum de temps pour potasser de passer ces brevets : c’est une bonne occasion de se poser tout un tas de questions auxquelles on ne songe pas plus que ça sur la mécavol, l’aérologie, la réglementation aérienne, le milieu associatif dans lequel nous évoluons… Bref, c’est un temps de formation de pilote. Et ce n’est pas parce que notre fédé ne le rend pas obligatoire qu’il faut s’en passer.

J’ai pas dis que c’était efficace, j’ai dit que c’était évident. Et on vole avec autre chose parce que c’est d’un chiant en l’air… Ça mord rien, ça accélère pas, ça flotte pas… Mais quand c’est baston, tu mets un chouille de contact et tu attends que ça passe donc c’est rassurant.

Comme dit Laurent, le passage du BPC essaie de coller au profil type du parapentiste : celui qui veut faire de la compète ou QBi. Alors effectivement, il y a ceux qui viennent dire qu’ils l’ont fait uniquement pour situer leur niveau. Mais il me semble que c’est une infime minorité… Et pour ceux qui veulent tester leur niveau, il me semble qu’un stage SIV et/ou cross, c’est nettement plus formateur que de se pointer sur une pente école avec une A et faire le bouchon sur 15 km…

EN même temps, le BPC est apparu en 94. C’était une mode à l’époque.

A+
L

En même temps, il suffisait de déclarer un vol de 15 bornes pour l’avoir. Un aller retour octeville antifer avec une A et les mains dans les poches, et hop…confirmé.
Mais j’ai cru comprendre que maintenant, suffit d’aller au bar et hop…
:sors:

Allé… je vais
1° Vous faire réviser vos classiques : Finesse 10, gain de 500 m, 15 kms, … C’est fini. Ca c’était au début des années 2000
2° vous faire bondir une dernière fois : C’est le formateur/jury qui décide soit du parcours s’il organise un vol de perf, soit décide s’il valide vos traces ou non.

Donc un AR Octeville - Antifer, y’a peu de chances que ça passe. Même avec une EN D :mdr:

Ben alors si maintenant il faut se mettre en l’air pour avoir le BPC, on a pas le cul sorti des ronces :canape:

Idem Aime-P

La mise en place des formations d’accompagnateur de club a été une initiative remarquable pour structurer un peu la vie des clubs. L’obtention de la QPC a été instaurée comme un prérequis pour y accéder.

Idem avec la qualif animateur de club dont la qualif accompagnateur a été le prérequis

Ces formations ont été de mon point de vue un indicateur autrement plus significatif de la vitalité et de la maturite d’un club que le nombre de Qbi, de licences compé ou autres témoins de :fume: performance en cross ou en acro

C’est aussi un choix assumé en termes de priorités us égards au temps que l’on peut accorder à l’activité, en tant que simple pilote comme en tant que dirigeant de club, et de réfléchir à ce que l’on peut apporter au vol libre qui nous apporte tant

Je partage l’idée générale : un pilote qui prétend au niveau BPC doit être capable de piloter sans souci plusieurs ailes de niveau A ou B et ne pas être dépendant d’une seule voile (ou plutôt de sa voile habituelle qu’elle soit A ou B). De la même façon qu’il doit être capable d’adapter sa pratique aux conditions du jour, il doit aussi être en mesure d’utiliser une autre voile que son aile habituelle (dès lors qu’on reste dans les catégories A, B).

Par ailleurs et comme le souligne Aime-P, on peut passer le BPC juste pour se confirmer son niveau, ou pour l’équivalence IPPI5 indispensable pour voler dans certains pays voisins, sans jamais avoir pour objectif ni la Qbi ni la compétition. On peut aussi le passer juste pour être admis dans les stages cross filles de la FFVL, ou à certains rando-vol même amicaux.

Actuellement une Zunzun, et j’envisage de changer - après l’examen, pour ne pas passer cet examen avec une voile que je ne connais pas - pour une B+ ou une Goose de chez Little Cloud.

Désolé pour mes courts commentaires. Je ne suis pas un spécialiste de la longue prose, mais je vais essayer :grat:
.

Ca ce serait associer une qualification à un niveau de matériel !
Pour le BPC on demande:

  • Analyse & mental,
  • Cadre de pratique
  • Technique
    et pour le valider: maitrise au sol, maitrise en l’air, gestion sécurité, performance.
    Rien que tu ne connais pas. Nul part est demandé d’utiliser un type de matériel (et c’est sage de l’avoir fait).
    Lorsque l’on passe une épreuve (sportive ou autre) on utilise le matériel que l’on connait (autrement on augmente les chances de se “planter”).
    Alors pourquoi se priver d’un matériel “facile” à maitriser ? Serait-ce honteux ?
    C’est quoi une “A” par rapport à une “B”, et alors plus loin une “B-” par rapport à une “B+” (l’homologation est-elle différente ?) …
    Tout ça pour dire que si un prétendant au BPC vole avec une “A” et est capable de faire de la “performance”, il n’y a pas de raison de le sous-évaluer (bien au contraire).
    Question pilotage, il y a des pilotes plus sages que d’autres et qui ne veulent pas se mettre dans des conditions et configurations hasardeuses (analyse et connaissance de soi) et choisissent un matériel en adéquation. Serait-ce de mauvais pilotes ? Alors pourquoi n’aurait-il pas accès au BPC ?
    Note: Pour les voiles de début/progression/etc., certaines peuvent avoir des réactions assez surprenantes … ça tu as déjà dû t’en apercevoir.

Imaginons les conséquences directes …
A ma connaissance le BPC n’est qu’une porte d’entrée aux différentes qualifications fédérales. J’ai vu dans les différents commentaires que l’on associait BPC et qualif Bi.
Pour le biplace il y a une préformation puis la formation. Donc on se doit de former des “newby” et non de regarder si ils savent déjà utiliser un biplace (c’est le principe d’une formation). Alors dire qu’un Bi est “A, B, C” ne doit pas être un motif: on forme un pilote à une activité nouvelle.
J’ai le souvenir récent d’un formateur me demandant si une de mes connaissance avait le niveau pour entamer sa préfo. Les critères n’étaient pas la performance mais de savoir si il était capable de décoller et d’atterrir proprement/correctement pour éviter de se faire éjecter dés la préformation … (saine question par ailleurs).

Ce qui m’amène a dire que si on associe un type d’homologation de voile pour passer un brevet et d’ouvrir la “boîte de Pandore”. Voudrait-on
à court terme installer un système type usine à gaz avec par exemple: BI avec voile “A”, BP avec voile “B”, SIV avec voile “C” pour le BPC, etc., on ne ferait pas mieux. Mais que se passera t-il avec l’évolution des homologations déjà que les “C” deviennent des “B”; On parle même de A+ dans certaines littératures (germanique). Et que dire des différents comportements des ailes d’une même catégorie ! En parlant des “germains”, leurs réglementations sont bien plus dures & contraignantes que celles des “latins”, et si j’ai bons souvenirs (merci de commenter svp), leurs brevets sont associées aux sites pratiqués et voile/assurance …
Pour moi, un bon BPC et quelqu’un ayant, une bonne technique et une bonne analyse. Dans l’analyse il y a aussi l’adéquation pilote/matériel et l’honnêteté envers soit-même.

Non, la formation bi ne forme pas un pilote à voler, ni à gonfler sa voile ou poser, la plus grande partie concerne la prise en charge du passager, le reste doit être acquis d’ou la préfo.
En bi-place non seulement on descend d’un cran au niveau technique et en plus on se doit de prendre des marges, il n’est donc pas idiot , pour prétendre à utiliser un bi en B de voler régulièrement avec une voile d’un niveau supérieur.

Comment passer d’une simple question à la dénonciation d’un complot qui aurait pour but de durcir les règles ? , voir le fil ci-dessus.

Bonjour à tous,
J’ai entendu dire dans un couloir de vent sur un déco que des critères avaient récemment été mis en place pour la validation de la partie pratique du BPC.
Parmi ces critères, il y aurait la déclaration d’une trace CFD valide depuis plus d’un an.
Est-ce juste un bruit de couloir ? Si tel n’est pas le cas, est-ce que c’est effectif et à prendre au sens strict ?
Dans mon cas, je vole depuis 6 ans uniquement sur site parce je ne veux pas me prendre la tête avec les récup., je fais mes plaf. régulièrement, j’ai bien quitté le bocal quelques fois mais sans faire de déclaration à la CFD.
Est-ce que qu’un moniteur agréé de mon club qui me connait bien peut me valider la pratique du BPC ?

C’est pas obligatoire. Mais ça peut-être un choix (commun entre formateur et candidat) pour valider la partie performance. Il ne faut pas le voir comme une contrainte en plus, mais au contraire comme une méthode de plus pour valider la partie performance.

Maintenant en te lisant… Le vol de performance c’est pas 100 km, mais c’est quand même sortir franchement des vols classiques de site. Pour ceux qui connaissent, un Mieussy - Samoens, c’est vraiment le minimum !

A+
L

Merci pour ta réponse Laurent.
Est-ce que 40 km en plaine est suffisant concernant la partie vol de performance?

Il me semble oui.
EN génétra 40 km en plaine, ça demande de monter, de transiter, de réfléchir, … Bref ça annonce une compétence en termes de performances.

A+
L

L’excuse de la recup est la plus souvent utilisée pour justifier que l’on ne coupe pas le cordon :wink:
vu qu’une trace cfd c’est 15km, tu devrais pouvoir répondre tout seul à ta question
pour rappel ci-joint la grille de reference