[quote]Imaginons un poisson dans son bocal. Il nage dans un sens ou dans l’autre, sans problème.
[/quote]
En fait c’est les bases de la physique. Déterminer les référentiel avant tout probleme. (Dans le référentiel train, le poisson ne bouge pas, Dans un référentiel terrestre, le poisson avance à 300km/h, dans un référentiel Galiléen… je m’en rappel encore c’est fou.)
En tout cas merci j’ai encore mieux compris grâce à ceux qui s’emmêlent les pinceaux. (je me posais la même question ce matin dans un thermique bien couché.)
Et encore karma+ pour votre pédago et votre patience.
si il n’y a pas d’air et que tu lève le poisson, rien du tout, les molécules d’eau ne se déplaçant pas.
par contre si tu y plonge un corps qui présente une densité différente, et que tu passe (par exemple) de 300km/h à 0km/h d’un coup, l’eau et le corps ne réagiront pas de la même manière.
si tu y plonge par exemple une bille de plomb, elle sera sujette à se coller contre le bocal par inertie.
la question reste de savoir si on vole avec un “bocal” autour de nous du moment que l’on décolle jusqu’au moment ou l’on atterrit, ou si l’on traverse des masses d’air changeantes qui peuvent influer sur le comportement de la voile. une fois que j’aurai saisi ça, mon cours sera complet.
:dent:
je sais, je suis un peu long à comprendre ! ils doivent se :bang: :mrgreen:
Merci à tous de vos réponse, j’avance un peu dans mon analyse !!!
Pour m’aider un peu plus j’ai relu le chapitre qui parle de ce phénomène dans les visiteurs du ciel (excellent bouquin, quoique un peu pointu par moment). Je ne suis pas sur d’avoir tout compris concernant le changement d’energie cinetique dans le passage vent face/vent cul mais j’ai bien compris l’histoire de repères. “tout est affaire de reperes”.
Chapitre 41.2, le repere du rampant qui enroule à 50m sol et qui pense avoir du mal à serrer ses virage et le repere du planant qui enroule à 3000m (tant qu’on y est !!!) qui lui ne ressent pas de pb particuliers. Cela correspond tout à fait à ce que disait piment piwaille (j’a confondu!! :oops: ) ou parapente samoens.
Surfair . Je ne suis pas sur que la mentor fasse partie des ailes qui se bloquent à partir d’un certain angle, mais ma manière de piloter peut etre. J’ai tendance à etre un peu trop brusque. Je m’soigne docteur parapente samoens mais c’est un traitement de fond…
Cela fait plusieurs fois que je fais des exercices en air calme, ventrale ouverte, de garder un virage 360 tranquille à inclinaison constante. 1 fois installé, c’est régulier, mais pour s’installer dedans j’ai besoin de corriger à la commande, (disons qu’il me faut 1/2 ou 3/4 de tour pour trouver un virage régulier).
Il y a peu j’ai essayé une artic2 et j’ai trouvé que c’est beaucoup plus rapide (moins d’1/2 tour je pense, mais c’etait surtout la sensation que c’était plus facile de l’obtenir) cette aile me pose d’autres problemes mais question virage, j’ai adoré.
En fait je pensais que je n’avais pas la technique pour tourner. Mais finalement je suis en train de me demander si c’est pas plutot mon positionnement en l’air que je doit remettre en cause (suivre plus la dérive par exemple). La prochaine fois, j’essaye d’enrouler les yeux fermé (ouaisouais, j’ferais gaffe quand meme, nosoucis !!).
Sinon, j’aimerais bien parler du gradient de vent, vous savez, la variation de la vitesse du vent en fonction de l’altitude du fait de la friction de l’air sur le sol. lors d’un attero sous fort gradient, on se retrouve en sous-vitesse, et l’aile est bien moins manœuvrable, bref, les symptômes de fraclo.
je pensais à une sorte de gradient lié au phénomène de venturi.
Par exemple, sur de petits sites, entre le vitesse 30 m devant un déco bien alimenté et la vitesse du vent au dessus de ce déco, on peut avoir parfois 10 voire 15km/h de différence. en faisant un demi-tour à 50km/h “vent de cul” (pardonnez-moi l’expression), on peut “théoriquement” perdre 15 km de vitesse en une fraction de seconde, de quoi interdire toute manoeuvrabilité, et causer décro ou vrille à qui insiste trop.
C 'est un phénomène que j’ai souvent connu sur nos sites lorrains, et notamment en bretagne, ce qui m’a valu deux chevilles début avril.
Ensuite, on y croit ou on n’y croit pas, mais d’un stricte point de vue mécanique de vol, c’est tout à fait probable.
hello fraclo,
qu’est ce qui te fait dire que ton virage est verruouillé quand tu es vent arrière?
est ce que ça t’arrive quand tu es haut, loin du relief? non je ne pense pas, comme le dit piwaille c’est que tu trouves en regardant le sol que ton virage par rapport au sol s’ovalise trop vent arrière.
Remarque:
-sur une pente ventée il faut être attentif au gradient le long de la pente qui peut faire que le coté de la voile coté relief peut "s’enfoncer"donc tourner coté relief si le gradient est marqué. je crois que le rique est plus marqué en delta qu’en parapente.
-sur un site de pente faible où il faut enrouler un thermique en le décalant il est préférable d’entamer sa rotation face au vent plutôt que vent arrière.(la brise ayant sur la pente une tendance travers, ex de site :la réunion qui est une plaine inclinée;-))
euh j’ai oublié 2 précisions
1/ :clown: si tu te gauffres les yeux fermés, je nierais voire j’effacerais tout ce que j’ai dis
2/ [sérieux /on] la sécurité ça reste quand même d’avoir les yeux ouvert … un jour où l’autre il faudra que tu éduque ton cerveau à recevoir des infos “contradictoires” et à sélectionner celles que tu veux vraiment prendre en compte.
Je ne suis pas un cador en enroulage de thermique en plaines ventées mais je pense que l’essentiel est de se concentrer sur la relation de base (qui est fausse mais suffisante dans un 1er temps) :
ça monte plus fort, j’élargi le virage
ça monte moins fort, je resserre le virage
(le vario peut t’aider à progresser, yeux ouvert)
Mon petit avis de plaineux: quand enrouler un thermique dans du vent risque de te ramener à la pente si tu n’estimes pas correctement ta dérive ou le gradient de vent, c’est que tu n’es pas assez haut pour enrouler!!! Dans ces configurations-là, je recommanderais de ne pas enrouler mais de faire des huit dans le thermique: pas de branches “vent de cul” avec trajectoires difficilement maitrisables, toujours une possibilité de dégager rapidement le relief, pas de tentation de forcer sur les commandes pour essayer de tourner plus court…
Ce qui me fait dire ca c’est que j’ai l’impression (l’impression hein, parcequ’a force de discussions, je ne suis plus sur de rien :lol: ) que mon cap ne bouge plus, mais pas seulement, je vais préciser 2 points :
-Exemple. Quand je travaille mon thermique, je met 20cm de commande, ce qui me permet de “centrer correctement”. Je passe vent cul, je sens que mon virage s’élargie, pour revenir dedans je force à 40cm de commande et incline un peu plus dans la sellette. Je n’ai pas l’impression que ce passage de 20 à 40 ait un vrai effet sur la trajectoire (cap, inclinaison etc…). J’ai l’impression qu’il ne se passe pas grand chose en fait. En tout cas BEAUCOUP moins que si je passais de 20 à 40 en air calme. Ca ne me parait pas “cohérent”. Mais je suis peut etre trompé !
Mon “enroulage” n’est pas encore très fluide (c’est un faible mot!!!), et je suis pas sur que je ne cumul pas tous ca avec un probleme de virage dynamique dans les mouvements de tangages. En fin d’abatté, il me semble bien que le virage est temporairement moins efficace (vitesse aile<vitesse pilote). Ca me joue peut etre aussi des tours. Mouvement à piquer dans le passage vent cul (peut etre parceque je sort du thermique :grat: ) et je force la commande en fin d’abatée ?
Mais quand meme je pense qu’il faut j’arrive à avoir un pilotage un peu plus fuide (c’est trop haché pour l’instant) pour me permettre de mieux analyse ce qu’il se passe.
Par contre je vais etre beaucoup plus vigilant à cette histoire de “repère”. essayer de garder une commande réguliere et voir ce qu’il se passe. Je n’ai peut etre pas besoin de forcer le virage pour bien centrer !!!
En tout cas merci à tous, meme si je ne trouve pas une solution “miracle”, ca me permet de faire évoluer mon point de vue.
Aujourd’hui c’était tellement calme que je n’ai rien pu faire du tout !!! demain sera mieux peut etre ???
Souvent c’est le contraire qui se passe, tu sorts du thermique, légère abattée, tu veux vite recentrer donc tu déclenches ton virage pendant l’abattée et tu te retrouves en virage dynamique.
M’est avis que si tu sors sous le vent d’un bon thermique tu vas le ressentir, et autrement que par une difficulté à tourner.
Je suppose que tu la sais, mais au cas où: si tu enfonces la commande trop brutalement, l’aile va commencer par tourner très bien, puis elle va revenir à plat et ralentir le virage, par rappel pendulaire. Pour tourner efficacement, il faut accompagner l’accélération du virage à la commande.
Petites questions: en dehors d’un thermique lorsqu’il y a du vent, comment tournes-tu? As-tu aussi l’impression de ne pas tourner avec vent de cul? Et aussi: comment gères-tu ton tangage en thermique?
dans le cas du thermique proche du relief avec du vent, ce qui est le sujet de la discussion, je conseillerais plutôt d’engager le virage avec vigueur, quitte a l’élargir ensuite,
Enroulage pas très fluide, virages timides, encore pas mal de questions sur le pilotage en thermique… Tu as tout de la personne à qui je conseillerais fortement de faire des huit et d’oublier l’enroulage dans du thermique venté près du relief… jusqu’à ce que tu sois vraiment bien à l’aise avec le vent et les thermiques.
Et probablement que ce jour-là, tu te seras rendu compte que dans ces conditions faire des huit est tout aussi efficace et bien plus sécu que d’enrouler!
Mais je ne sais même pas si je t’ai vu un jour enrouler un thermique au raz du relief en vol de plaine, alors que tu es plutôt bon pilote et que tu as l’habitude de gérer la dérive due au vent. :grat:
Tu conviendras comme moi que dans du thermique avec du vent au radada, il vaut mieux faire des huit que des cercles.