fermeture en Cage de pilotage

Le Swift

On se doute bien que les ailes cagées ré-ouvrent après une fermeture… Sinon personne ne volerait sous une cage.
Le problème réside plutôt dans le temps de réouverture. En parapente, l’espérience nous apprend que l’action au frein accellère beaucoup les réouvertures. Donc, sans frein, est-ce que les réouvertures ne sont pas plus longues? La vidéo postée en tête de ce fil ne permet pas de conclure, mais n’est pas très rassurante non plus (la réouverture semble plutôt longue à venir). Je me trompe? Un parapente dans la même config (fermeture et maintient du cap) aurait mis autant de temps à réouvrir avec l’action au frein appropriée côté fermé?

JPM

L archaeopterix?
Ruppert Composite / Archaeopteryx 12.03

Norbert

:affraid: lors d’une descente rapide, la technique employée sert effectivement à ne pas emmagasiner d’énergie.

Mais le vol d’une Cage, voile ouverte est au contraire vecteur d’énergie par sa capacité à garder le meilleur profil porteur, ce qui permet aux bons pilotes de faire du vol de gradient.
[/quote]
Aïe ! aïe aïe … pas la tête… C’est vrai que je n’ai pas trop essayé de faire ce qu’il faut pas et que j’en tire du coup des conclusions ALC.

Sur la première vidéo, j’aurais dû envoyer un petit cabré pour réouvrir plus vite… je l’ai pas fait, petite erreur de ma part. :?
Sur la deuxième:
https://vimeo.com/97653567
ça partait un peu en piqué, j’ai cabré et du coup ça a réouvert bien plus vite ! voilà… faut juste faire les gestes qui conviennent .

Bonjour,

Par exemple, lors du gonflage au sol avant le déco, si le parapente part d’un côté, le parapentiste se déplace pour se recentrer sous l’aile. En Cage, c’est l’action sur la cage qui fait revenir l’aile au-dessus du pilote qui ne bouge pas. Je ne sais pas si c’est encore vrai avce les ailes de parapente récentes, mais cet automatisme du parapentiste est très handicapant, car s’il fait pareil avec la cage, le phénomène ne fait que s’accroitre et il est vite emporté.
En parapente, il est rare de décoller dos à la pente quand le vent est soutenu. En cage, c’est quasi impossible car on peut difficilement faire avancer l’aile, il ne faut donc pas se retourner et décoller en arrière, ce qui est à la fois facile et très agréable (attention, il faut impérativement s’assurer que le voie est libre, ou avoir un assistant qui donne le feu vert, car il y a un court instant où on n’a pas de visibilité dans le sens du vol).

IL doit y avoir d’autres automatismes à oublier, mais il ne me vienent pas à l’esprit dans l’instant.

René

Ca va tourner au débat entre cagiste…!!!
Pas d’accord avec toi Zèbre.

L’an dernier, à Ager, je me faisais aspirer pas un nuage dont j’ignorais la nature. Dans le doute, j’ai voulu échapper à l’ascendance.
On commence par les oreilles, ça monte toujours. Grandes Oreilles, ça continue. Alors, oreilles + 3-6 ça, monte encore. Oreilles + 3-6 et piqué de la cage, ça va mieux, mais pour descendre, j’ai dû y aller gaillardement. Hé bien je peux te dire que ça centrifuge, à tel point que je me demandais ce qui allait se passer en sortant des 3-6, car la manoeuvre n’est pas quotidienne (pour moi). Et c’est là aussi la magie de la Cage : sortie sans aucun souci avec une ressource facile à contrôler. Mais la centrifugation m’a un peu effrayé car je n’en suis pas coutumier. J’ai recommencé le lendemain en air un peu plus calme, pour voir, et en y allant tout aussi gaillardement. Pareil, mais par contre ça descend très très vite, il vaut mieux avoir du gaz pour s’amuser à ça. En fait, je n’aime pas vraiment, car il y a un moment où on ne sait plus trop où on est dans l’espace. Je laisse ça aux djeuns, et aux cas impératifs.

René

Pour tout te dire, dans 99% des fermetures que j’ai subies, je n’en ai perçu que le bruit. Le temps de lever la tête et tout était ouvert
Quand à l’action du frein sur une fermeture, c’est une chose qui fait rigoler les cagistes, voilà pourquoi : comment, tirer sur quelque chose qui ne tire rien, peut avoir une action. En effet, quand une demi aile est fermée les freins du côté fermé sont tout mous, ils n’ont aucune action sur l’aile.
Je me trompe?
A moins que ce soit l’action sur le frein opposé à la fermeture qui soit efficace. Là, en freinant, on garde le cap et la demi aile ouverte continue à voler. naturellement la réouverture se produit ensuite. C’est à peu de choses prêt se qui se passe en Cage, où on s’appuie sur la partie de l’aile qui vole, avec comme point intéressant qu’on continue à piloter, avec cette partie portante (tangage et roulis).

René

En me relisant je me rends compte de l’ambiguïté de mon texte, je reformule donc : En cage, il est quasi impossible de décoller face à la pente par vent soutenu, on doit donc décoller en arrière…

Désolé, j’avais cliqué sans relire.

René

Oui. Par exemple, une fermeture, ça peut être aussi symétrique (une fermeture frontale, donc), et alors, dans bien des cas, un coup bref mais ample bien placé sur les freins permet d’aider à la réouverture en contribuant à la remise en forme de l’aile.

Si on raisonne dans un monde idéal, dans ta vidéo au moment où tu fais un arrêt sur image à 14 secondes, l’aile est en train de fermer et le bord de fuite est encore bien en place…
Dans le cas du parapente, un pilote non-surpris et bien éduqué est à ce moment-là en train de descendre profondément la main droite jusqu’à retrouver la tension dans la commande, tout en basculant son poids à gauche dans la sellette : la voile va réouvrir quasi-instantanément et l’ensemble aura subi moins d’un quart de tour de déviation de trajectoire.

Mais je suis bien persuadé qu’un cabré brutal au moment de la fermeture aurait exactement le même effet sous un parapente cagé.

La question du bord de fuite (et donc des freins en parapente) est en effet importante dans le comportement sur fermeture. En effet, on peut considérer qu’une fermeture qui n’affecte pas le bord de fuite n’en est pas vraiment une (c’est souvent le cas en SIV) tellement c’est bénin.
C’est pour ça que le DHV insiste bien sur la manière réellement significative de provoquer les fermetures qui posent problème…

http://www.dhv.de/web/uploads/RTEmagicC_klapperzeichnung_02.jpg.jpg

Collapses which do not fold along the marked lines do not usually include the trailing edge of the canopy. Such collapses are associated with less dynamic reactions and would falsify judgment if used in certification tests.

Bonjour,

Oui d’accord dans ce cas, mais dans le cas relativement fréquent où la fermeture concerne le bout d’aile avec plus ou moins d’ampleur, que peut faire le frein tiré du côté fermé?

Il est certain que dans le cas où le coup de frein renvoie dans l’aile un peu plus de pression, il contribue à la réouverture, mais tirer sur une ficelle qui ne tire rien ne contribue à rien, c’est juste ce que je voulais dire.

René

Ben, ça doit quand même aider sur certaines ailes : sur la mienne par exemple, la réouverture des oreilles (donc “fermeture qui concerne le bout d’aile avec plus ou moins d’ampleur”) est paresseuse, et un coup de frein du coté fermé aide bien à la remise en forme. Ca revient bien au cas que tu cites en renvoyant dans l’aile plus de pression…

http://www.parapentiste.info/forum/autres-discussions/orthographe-t32039.0.html

Moi j’ai rien contre les volatiles en cage, mais y’a pas de raison que je ne les emm*rde pas commes les autres à propos de l’orthographe! :tomate:

karma+
Au temps pour moi.
Je bats mon poulpe!
Avant que de lire ton lien, je voulais diverger sur les accros de l’acro, mais c’est déjà fait, dont acte.
Alors vive l’acro! :bravo: :jump:
et vive l’orthographe!

J’ai vu voler une cage pour la première fois le WE dernier dans les Vosges et j’étais bien content de voir ça. Je suis toujours curieux de pouvoir observer des objets volants que je connais moins.
Comme on en voit pas trop souvent, tout le monde avait les yeux rivés sur l’engin.
Esthétiquement, je ne suis pas fan, mais c’est bien sûr personnel et subjectif.
J’ai vite compris l’avantage en virage de ne pas déformer la voile par des actions de freins.
Comme par hasard, il m’est venu à l’esprit “Et si ça ferme?” et ce post me donne les réponses mais ce qui me gène le plus c’est que j’aurais peur de me prendre la cage dans la tronche en cas de chute.
Sinon, c’était fluide et le pilote se débrouillait très bien dans un vent assez fort.
Ca me tenterais bien d’essayer, mais sans plus, j’aime trop la simplicité de mon sac pour avoir envie de rajouter tout ces tubes à mon matos.

Voir le post de Lafinesse du 15/6 …

Ah mon pauvre… si tu savais le nombre d’instituteurs que j’ai bien involontairement découragés…
Mais dis-moi il me semble bien qu’il n’y a pas de S à comme… comme quoi, hein… :tomate:

:wink: :bu:

On ne va pas relancer les soucis d’orthographe (récurrents) qu’il y a en permanence sur ce forum (c’est inévitable !).
Mais si on veut donner des leçons, il faut alors être sans reproche.
Il y a deux fautes dans la seule phrase que tu as écrite :

  • " commes" s’écrit bien sûr " comme " ;
  • et il faut écrire " …à propos de l’orthographe ! " avec un espace avant le point d’exclamation.

De plus si on veut s’exprimer en français, il faudrait écrire : " mais il n’y a pas de raison que… ".

Sans rancune ! :trinq:

Marc Lassalle