flood : Saint hilaire du touvet : accident samedi 02/05/2015

On pourrait méditer sur la façon de mettre sur les atterros un distributeur automatique de coups de pieds au cul, dans certains cas c’est bien plus formateur que des longs discours :mrgreen:

Je suis qd même impressionné par les chiffres transmis par Marc, pfiou, c’est pas un peu dangereux le biplace? :canape:

je confirme ce point , une responsable du développement écolo du pays Voironnais a fait les même recherche et me l’avait appris , drôle de la voir expliquer ça à une directrice d’école incrédule :wink:

en ski j’en ai fracassé un et je ne sors pas sans , mais je tombe 5 a 6 fois pas jours en faisant des bêtises
en vélo seulement en vtt , jamais en ville … cela me retient de prendre les escalier en vélo en allant au boulot :slight_smile:

Je sais pas. Faudrait savoir combien de vols biplace ont lieu chaque année, pour rapporter à ce nombre le nombre d’accidents graves (15-20).
Si c’est 20.000, ça veut dire “une chance sur 1000”. C’est à dire que si Mme Michu fait un vol par jour pendant 3 ans, elle aura statistiquement 1 accident grave. C’est sans doute beaucoup (perso, je trouve).
Si c’est 200.000, faut faire un biplace par jour pendant 30 ans pour être une victime statistique. Sans doute beaucoup plus “acceptable” (en moyenne, hein, c’est évidemment un drame à chaque fois pour les victimes individuelles et leur entourage). En tous cas, en ligne en ordre de grandeur avec pas mal d’autres activités de la vie quotidienne (traverser la rue, rouler en voiture…).

la durée de vie d un piéton sur autoroute est je crois d environ 15 16 minutes et combien marchent sur autoroute ? c’est un peu hors sujet mais :sors:

Je me souviens d’une fois où j’étais tombé en panne d’essence sur l’autoroute (inattention de ma part + 44 km entre 2 stations !).
J’avais été pris en stop jusqu’à la station d’essence suivante, puis jusqu’à la sortie suivante.
J’avais traversé l’autoroute (en passant au-dessus) que j’ai reprise dans l’autre sens, stop à nouveau et dépose en face de ma voiture située de l’autre côté.

La traversée en courant de l’autoroute avec mon bidon d’essence à la main (surtout ne pas tomber, ne pas trébucher !) est un grand souvenir ! (franchement ce n’est vraiment pas à conseiller…).
Quand j’y repense :grrr: (mais j’étais jeune et inconscient…).

Je pense qu’il y a prescription maintenant !

Marc Lassalle

Mon ptit doigt me dit qu’il vaut mieux fuir ce genre de comparaisons. Pas plus tard qu’hier j’ai entendu ds je ne sais quelle emission qu’il y a environ 100 millions de déplacements auto par jour en france soit 36,5 milliards par an.
Mon ptit doigt me dit aussi que nous ferions moins les malins en terme de stat si nous faisions 36 milliards de vols annuels.

Y a-t-il déjà eu une estimation (à la louche bien sûr) du nombre total de vols en parapente effectués chaque année en France ?
Personnellement je n’en ai vraiment aucune idée…

Si quelqu’un a des infos à ce sujet…

Marc Lassalle

sauf que statistiquement elle peut aussi passer à côté

c’est pas grand chose mais il y a déjà une piste la http://www.parapentiste.info/forum/les-sondages/combien-dheures-par-an-tu-voles-t37208.0.html
Vraiment, est il nécessaire de chercher à comparer avec d’autres activités? A mon avis c’est une erreur. Notre activité est engagée…point. Vous pourrez tordre les statistiques dans tous les sens, les évidences n’en ressortiront que mieux. Voir aussi http://www.parapentiste.info/forum/incidents-accidents-de-parapente/etude-comparative-sur-les-accidents-des-sports-de-montagne-t38671.0.html

Concernant les chiffres fournis par Marc:
Peut être est il nécessaire de rappeler qu’ils indiquent des blessés PASSAGERS. On peut en déduire que ces derniers ont remis leurs vies en toute confiance entre les mains de gens au moins formés et dont les compétences ont été validées et reconnues pour les uns et/ou pros pour les autres.
On peut faire l’autruche, mais pour moi 15 passagers blessés graves/an en moyenne…ben je m’attendais pas à ça.

@ Plumocum, salut !

Perso, j’estime que notre activité est engagée que si nous le voulons bien. Marc l’avait très bien dit quelques posts plus tôt ; si en solo chaque pilote est en droit de choisir son degré d’engagement, en biplace la question ne devrait pas se poser. La priorité du pilote devant, avant toute autre considération (même plaisir ou envies du passager) d’assurer la sécurité maximale de son passager et son retour au sol en bonne santé. Si on ne peut pas s’imaginer, pratiquer le biplace “touristique” (ou tour de manège, si vous préférez) autrement que dans cet état d’esprit de bon père de famille, alors sans doute il ne devrait même pas exister.

Si on disait à chaque passager avant de lui mettre la sellette : “La mon gars, on va risquer sévère notre vie, faut savoir que chaque année on compte une vingtaine d’accidents graves voire mortelles en parapente biplace”. Vous pensez que combien accepterait de faire un pas de plus dans la pente d’envol ?

Bonne soirée,

Bien sûr. Mais d’autres auront leur accident grave statistique au premier vol.

C’est pour ça que ce serait intéressant de jauger le risque statistique, comparé sans émotion au risque d’autres activités de la vie quotidienne (trajet domicile-boulot), moins quotidiennes et plus connotées dangereuses (faire le passager sur une moto, tiens, ça ressemble dans le genre je mets ma vie entre les mains d’un pilote supposé formé, et j’ai bien conscience qu’un accident peut rapidement devenir grave), voire connotées “sports extrêmes” (ex: saut à l’élastique, canyoning, ski de rando).

Mme Michu prend-elle 100x plus de risques à se mettre dans une sellette passager qu’à se laisser attacher à un sandow et pousser d’un pont ou à faire une sortie ski de rando accompagnée d’un guide breveté?

Ne lui doit-on pas cette information, à Mme Michu?

S’il y a bien une activité réputée “à risques” qui est en fait sans aucun danger, c’est le saut à l’élastique !
Il y a des milliers de sauts de ce type par an en France et il n’y a eu jusqu’à présent aucun accident (je dis bien “0”) dans cette activité (impressionnante certes, mais absolument sans aucun danger).

Les seuls accidents (extrêmement rares) ont eu lieu dans des conditions de pratique absolument incompatibles avec l’activité :

  • corde de montagne attachée à un pare-chocs de voiture !
  • accumulation d’énergie au sol et remontée violente contre une grue (décès de la femme de P. Vallençant) : c’était du grand n’importe quoi absolument irresponsable !

On peut aussi se taper la main violemment avec un piolet et en déduire qu’un piolet est un objet dangereux puisqu’on peut se faire mal avec !

A+ Marc Lassalle

J’ai bien dit “connotées” avec des guillemets, dans l’esprit de Mme Michu.

Petite précision : j’ai donné les chiffres concernant les conséquences pour les passagers lors des accidents en biplace déclarés à la fédération, mais je ne peux pas donner les chiffres correspondants pour les pilotes.

En effet, telle qu’est effectuée actuellement l’extraction de la base accidents fédérale, les passagers sont bien identifiés en tant que tels, mais les pilotes sont intégrés (et donc “noyés”) dans les statistiques “pratiquants” mélangeant à la fois les pilotes solo et les pilotes biplace.

J’ai déjà fait savoir qu’il serait utile de connaitre les conséquences (blessures légères ou graves, décès) pour les pilotes biplace dans le cadre d’un accident déclaré.
Cela permettrait de savoir si dans un accident en biplace, c’est plutôt le pilote ou le passager qui est atteint le plus gravement.
On pourrait aussi ventiler les statistiques entre pilotes pro et pilotes non pro : les accidents ont-ils en général la même typologie ou bien ont-ils des caractéristiques différentes ?

Je fais partie d’un petit groupe de travail qui vient de se constituer au sein de la commission “Technique et Sécurité” pour travailler sur l’accidentologie (pour ce qui est de l’exploitation de la base accidents).
On va essayer d’améliorer l’exploitation de cette base, en particulier pour l’analyse des accidents en biplace…

Marc Lassalle

@ Marc,

Désolé d’avoir à te contredire, MAIS… Il y a une vingtaine d’années, dans une fête foraine en Lorraine, à Farebersviller pour être précis, il se produisit un accident mortel lors dun saut à l’élastique. Les circonstances exactes ne me reviennent pas en mémoire pour le moment mais je me rappelle qu’au procès qui s’ensuivit, le jugement mis en cause le forain et sa “légèreté” dans la prise en compte des risques.

Bonne nuit,

Bonsoir,

Je pense qu’il s’agit justement de l’accident mortel que j’ai cité dans mon message.

Ce n’était pas un “véritable” saut à l’élastique (pour lequel on se jette du haut d’un pont ou d’une grue).
Si c’est bien l’accident auquel j’ai fait allusion (et la fête foraine semble le confirmer), on a installé l’élastique en haut d’une grue, puis on l’a attaché à une personne qui se trouvait au sol (c’était la femme du guide P. Vallençant).
Cette personne a été retenue au sol par plusieurs “gros bras” pendant qu’on tendait l’élastique par en haut (du sommet de la grue).
Puis on a lâché cette femme ; l’énergie accumulée a été suffisante pour la projeter contre la barre de la grue et elle est décédée.

Ceux qui avaient organisé cette stupidité ont plaidé qu’ils croyaient que la personne ne pourrait jamais percuter la grue avec la tension brutale de l’élastique.
Il suffit de mettre un élastique entouré autour d’un doigt, d’accrocher un petit caillou au bout de l’élastique, de tirer vers le bas l’élastique et de le lâcher.
Il est évident qu’en tirant suffisamment l’élastique le caillou va percuter le doigt.

L’inverse n’est pas vrai : si on saute d’un pont, vu la déperdition d’énergie pendant la chute, il est impossible de remonter jusqu’au pont (pour cela il faudrait partir du pont avec une vitesse initiale forte vers le bas, alors que l’on saute avec une vitesse verticale nulle au départ).

Ce n’était pas un saut à l’élastique, c’était de la pure stupidité inconsciente :grrr:

S’il s’agit bien de cet accident, ce n’est pas contradictoire avec mon message.

Marc Lassalle

Google dit, en fait lesoir.be:

[quote]Un habitant de Farebersviller (Moselle) a fait une chute de 50 mètres, dimanche, en pratiquant le saut en élastique à la fête du village. Une grue de 55 mètres permettait aux amateurs de sensations fortes de s’élancer dans le vide, les pieds attachés à un gros élastique. Celui auquel s’était attaché le jeune homme s’est rompu. (AP.)
[/quote]

Il suffit de taper “accident saut à l’élastique” dans Google pour voir qu’il y a eu plus que trois accidents mortels même si ces derniers sont plutôt rares.

Ok je n’étais pas au courant de ces accidents…
Mais qu’un élastique rompe est vraiment très surprenant.
Ils sont en effet conçus pour supporter plus de 1000 sauts et les consignes sont très strictes : il faut les détruire tous les 100 sauts.
A moins que certains, pour faire des économies (en effet ces élastiques coûtent cher), les utilisent beaucoup plus longtemps qu’il n’est prévu de le faire.

Tout ceci nous éloigne du vol libre et il faut peut-être arrêter ce hors-sujet.

:trinq:

Marc Lassalle