flottabilité?

En lisant le forum, PF, Ziad, etc… je butte souvent sur des mots dont on ne trouve pas facilement la définition :grrr:
en voici un : flottabilité (Il y a manifestement un abus de langage avec ce mot -rien à voir ici avec Archimède!-, mais le langage est fait pour évoluer…
sur PF pas de fil dédié, mais répertorié 73 fois (surtout dans les essais d’ailes)
Remarque: gros avantage de PF par rapport au CDV : on peut chercher tous les mots, pas seulement ceux des titres de fils
ex dans les 5è et 6è fils
5è: The strong point of the Icon, is the float ability and the climb rate especially in weak conditions (“and” suggère que c’est pas pareil)
6è: Climb rate in very weak conditions (float-ability)… ici au contraire c’est pareil =taux de montée en petites conditions

plus concrètement ça veut dire “capacité à enrouler du zéro+” ?
en quoi ça diffère de “taux de chute mini faible et peu dégradé en virage” ? Y a t il une notion de maniabilité non explicitée? ou autre? :grat:

C’est la capacité à planer.

C’était dans la rubrique “maintenant qu’on en a fini (provisoirement!) avec la pénétration face au vent…” :bang:

donc le taux de chute mini? (point barre…)

Non, ça c’est… Le plané (Glide).
La flottabilité, c’est la capacité à tenir dans du rien… enfin des varios très très faibles, comme si l’aile “flottait” en l’air en quelque sorte… La Mantra 6 est un bon exemple d’aile qui “flotte”.

Ah non !
C’est la capacité à flotter. :mrgreen:
Donc à ne pas couler ? :clown:

Quand je lis ce terme, je pense à capacité à profiter du moindre pet de mouche et virage à plat sans dégrader trop le taux de chute…
Mais bon ça me rassure, ça à l’air flou pour pas mal de monde !

Edit : Man’s a dégainé plus vite !

non la E2 M est top … la S n’est pas terrible et la XS est pire … la M6 c’est pour les amateurs c’est moisi complet en flotabilité

Oui jm7l, c’est ce que disent ceux qui ne savent pas s’en servir :stuck_out_tongue:

Le fait est qu’il y a quelques notions comme ça qui résistent à l’analyse purement scientifique.
Et pourtant ces notions ne disparaissent pas et sont facilement partagées par les pilotes qui essaient de nombreux modèles différents.

Avec certains, tu as le sentiment qu’il est très facile de rester haut, facile de tenir en l’air avec rien, facile de monter dès que la plus petite ascendance est présente : c’est la flottabilité. (et ce n’est pas forcément lié au taux de chute mini)
Avec d’autres, tu as le sentiment de rentrer facilement dans la masse d’air, de “couper” les turbulences, ne ne pas être arrêté dans les dégueulantes, “d’effacer” les brises contraires : c’est la pénétration. (et ce n’est pas forcément lié à une vitesse supérieure)
Et enfin, il y en a qui te donne le sentiment lorsque tu pars en ligne droite de planer à l’infini, de ne jamais descendre, d’allonger sans cesse et de garder toujours une réserve d’énergie :… et ça je ne sais pas comment ça s’appelle (la glisse, le glide ?)

il parait !!! Mr Man’s :stuck_out_tongue: :stuck_out_tongue:

désolé pour le flood … mais on Y aime

Comme Papyon, j’avais déjà demandé mais je ne retrouve plus car l’outil de recherche date du dernier millénaire.
J’ai toujours pas compris, et encore moins après les réponses de ce fil.
En fait ça doit être une expression pour expliquer mieux les trucs abstraits qu’on a du mal a expliquer, une sorte d’échelle de l’indefinissable presque mystique, un peu comme en astronomie une sorte de matière noire ou d’énergie noire : tu mets ce que tu veux derrière le principe est que plus est mieux que moins (enfin à priori). Quand ça flotte c’est plus groove, et si tu utilises le terme quand il faut ça fait beaucoup plus chébran.
Si après ça t’as toujours pas compris et que tu veux pas passer pour un con quand un gars te dis que son aile flotte mieux que la tienne, tu lui réponds “c’est pas faux”.

Alors mon explication (à 2 balles) de la flottabilité.

Tu prends 2 voiles, une A et une D avec le même Tc mini.

Elles décollent en même temps, se placent à Tc mini, et l’air est parfaitement calme. Résultat : elles arrivent en même temps au sol.

2ème vol en conditions turbulentes : la A va poser avant la D.

Pourquoi ? Parce que le cahier des charges de la A, c’est d’amortir la turbulence. Elle va encaisser l’énergie de la turbulence et la dissiper. C’est le principe de l’amortissement, et pour une voile école, on veut un amortissement maximal. L’autre voile va encaisser l’énergie de la turbulence et la restituer, grâce à un profil optimisé, une structure plus rigide et une géométrie étudiée. Le contre-coup de ça, c’est qu’en cas de vrac, elle va restituer beaucoup plus d’énergie, d’où le besoin d’une gestuelle parfaitement adaptée.

Ah ok… Quand je disais la capacité à planer je ne faisais bien sûr pas référence à la finesse, mais à la capacité à “bien planer” dans une masse d’air vivante, comme le fait un bouchon en liège dans un ruisseau par exemple. Donc du coup je me trompe… :canape:

Ah… Du coup ça se rapproche de l’idée que je me faisais de la flottabilité, que j’ai mal exprimé par un simple “plané”, mais que ressentais aussi comme ça, la capacité de l’aile a mieux planer dans du moisi (contrairement a une aile qui flottera pas et tombera comme un caillou).

justement je veux pas lâcher le morceau si vite (on ne se refait pas, mm retraité)

Il faudrait que ceux là (et seulement ceux là) essayent de dire en mots ce qu’ils partagent

Ce qui me gêne dans ton explication c’est la turbulence, qui peut être plus facilement acceptée face au vent-raffaleux, mais plus dure à avaler dans les pets de mouches où on peut juste zéroter. Mais OK que sur des transitoires les 2 ailes auront des comportements différents à l’avantage de la D.

Ben justement, les mots qu’ils utilisent c’est “flottabilité” et “pénétration”. :mrgreen:

Ben, pour moi et les compétiteurs de la génération précédente, on parlait de flottabilité pour les voiles qui avaient une capacité à rester sur la trajectoire la plus porteuse. Cela peut aussi s’appliquer à la capacité à rester dans la zone la + porteuse dans une zone merdique, c’est assez différent du meilleur taux de chute. Cela caractérise un parapente à faible amortissement et engageant légèrement vers là où cela monte ou à l’opposé de là où cela descend.

C’est pas faux.

:mdr:

le “fait” !!?
mais pour “résister”, il faudrait au moins que l’ “analyse purement scientifique” ait commencé !!

quand on voit que les rapports d’homologation sont sujets à caution,
que meme des observations un peu paradoxales sont difficilement caractérisables : http://www.parapentiste.info/forum/ailes-de-loisir/ozone-swift-4-t40012.0.html;msg533614#msg533614
que la neutralité spirale fait toujours débat http://www.parapentiste.info/forum/autres-questions-techniques/neutralite-spirale-facteur-de-charge-etc-t37230.0.html;msg474286#msg474286
que les finesses restent floues ! http://www.parapentiste.info/forum/ailes-de-progression/air-design-vita-t42381.0.html;msg536865#msg536865
et que meme le gonflage est erratique, des fois ca part à droite, des fois à gauche : http://www.parapentiste.info/forum/techniques-de-base-du-pilotage/petite-question-de-gonflage-debat-qcm-t31227.0.html;msg522194#msg522194 :bang:

ca laisse le champ libre à un gentil esotérisme où tout le monde a tort et raison à force de brasser du vent. biroute
ce qui est ridicule, c’est de vouloir traduire ces “sentiments” en des “caractéristiques” fermes et définitives avec un discours pseudo-scientifique pour maquiller le tout.
sainte RFA, priez pour nous :ange:
perso, je ne connais pas d’autre milieu “sportif” où ce genre d’ésotérisme s’est autant développé. est ce que c’est le taux de renouvellement important qui fait que les “anciens” peuvent abuser de l’ignorance/crédulité des nouveaux … ? :grat:

et encore mieux :
“on sait bien que” "c’est pas faux "
:wink: