j’aime bien ce type de post.
Ceux qui ont des reproches et qui se sont barrés de la ffvl et ceux qui sont pro ffvl s’expriment… et ont les même débats qu’il y a 20 ans…
comment intéresser la jeunesse???
Comment créer du renouvellement???
Par le passé j’ai vomis sur la fédé pendant un certain temps parceque j’avais eu à faire à des sales types dans un ucpa qui donnaient les Qbi à ceux qui les payaient.
Puis qques années sont passées et je me suis retrouvé président de club ffvl :shock:
Ça m’a permis de voir les choses différemment et notamment que dans des régions comme la notre certains sites comme celui de Luc en Diois ne pourraient exister faute, entre autres, de finances.
Pour répondre à la question de Choucas je pense que la plus grande majorité des membres de mon club n’attendent pas grand chose de la fédé et je pense même que ce n’est pas valable que pour les gens de mon club. Une rc, des sites et surtout la défense de leurs intérêts (ce dernier argument étant ce qu’on leur sert pour les motiver à prendre une licence) semble être ‘naïvement’ la réponse la plus adaptée à une question posée 'naïvement '. Mais rien que ça en soit c’est déjà un vaste programme non? Et pi on n’est pas obligé de militer hein, adhérer volontairement c’est déjà un acte.
Qu’il y ait des non adhérents voire des opposants me paraît tout à normale dans un pays dit libre et démocratique. La plus grosse erreur serait de les ignorer, ils participent aussi à l’évolution de notre pratique ou à limiter les pratiques abusives que l’on voit dès qu’un outil n’est confié qu’à une seule organisation… qu’on le veuille ou non.
L’affaire des VNH est symptomatique des dysfonctionnement les plus graves d’une fédération. Pour preuve, nous avons vu des dirigeants bafoués leur devoir de prudence pour satisfaire les désirs du Président.
Alors que cette mesure présentés des dangers relevés par les gens en charge au sein de la fédération des compétitions, les premiers ont décidé, contraire à leur obligations liées au Code Pénal de passer outre.
Alors que la sécurité des pilotes était en jeu, ils ont préféré choisir le confort du président!
Sur le fond et la forme nous avons vu des dirigeants inaptes à leurs fonctions, et capables des pires choses. Alors qu’ils devraient être exemplaires, au moins au niveau des Lois de ce pays, on les a vus plus bas que presque tout…
Je ne connais aucune fédération, dans le monde, qui ait fait pire, et pourtant avec la FIFA, avec les scandales autour du dopage, il y a de quoi être choqués
Péremptoire ? Non il ne me semble pas pas puisque ma phrase commence par “sans doute”. Je n’ai pas commencé avec “c’est certain”, donc c’est me faire un procès d’intentions que de dire que je l’affirme avec “certitude”.
Ais je fait une étude ? “Étude” serait probablement exagéré, mais la récap des accidents mortels et le listing des incidents et accidents disponibles sur le site fédéral + les diverses interventions des cadres techniques nationaux lors du Rasmo cette année, donnent des éléments à propos.
Plus généralement penses-tu toi Hub, que la majorité des incidents/accidents arrivent dans le cadre du strict respect des “regles” (les règles ici étant le terme generique pour ; règlements, règles de l’art, règles d’apprentissages, règles d’usage, règles de bon sens, etc…)
Est-ce qu’il te semble que tenter le vol captif, le décollage et/ou vol dans des conditions définitivement trop fortes ou à minima prévu devenir trop fortes, en arriver à des collision, à des défauts d’accrochage, à ne pas tirer le secours alors que la situation à échappé au contrôle, etc… que cela relève d’une pratique telle que prevue par toutes les règles énumérées plus tôt ?
“sans doute” == “il n’y a pas de doute”. C’est un abus de langage fâcheux que d’utiliser cette expression pour exprimer “peut-être”.
Par ailleurs, ta rhétorique sémantique est de peu d’intérêt. Si le strict respect des règles que tu préconises inclut ce que tu appelles les “règles de bon sens”, alors bon… la “strictitude” a un peu de mal à s’y appliquer et donc, fin du débat pour moi.
La ffcam et le caf, pour une assurance moins cher, ok. Mais qui va gérer les sites et faire le lobbying pour les espaces aériens et parc nationaux ? Pas eux, sûrement…
En tant que fédération délégataire pour le vol libre, la FFVL est la seule structure habilitée à négocier avec les pouvoirs publics (espace aérien, Parcs nationaux et régionaux, etc.).
La FFCAM n’a aucune légitimité pour le faire et elle ne le fait pas (elle n’a d’ailleurs jamais cherché à le faire).
Lorsque je négocie depuis des années avec le Parc des Ecrins je le fais (avec d’autres) en tant que représentant de la FFVL et en aucun cas au nom de la FFCAM (alors que je suis licencié aux deux fédérations).
Pendant un moment il y avait dans l’équipe des référents de la FFVL auprès de ce Parc national le président d’un club alpin français local (connaissant donc bien le massif), qui était aussi licencié FFVL (il est malheureusement décédé accidentellement depuis).
C’est bien au nom de la FFVL (et de la FFVL seulement) qu’il participait aux réunions de travail avec les responsables de ce Parc.
Contrairement à son étymologie, cette locution n’exprime plus aujourd’hui l’absence de doute. Quand on veut réellement exprimer l’absence de doute, on utilise sans aucun doute, ou sans nul doute.[/i]
Pour ce qui est de la sécurité, c’est dommage que la notion même de “respect” (ici des règles qui régissent une pratique sécuritaire du Vol-Libre, quelle qu’elles soient…) provoquent autant d’urticaire et empêche toute discussion à propos.
Vous me direz, c’est idem lorsque l’on parle de sécurité routière.
la je remet une pièce dans la machine mais je ne peux pas être d’accord !
donc quand je pars faire un vol biplace en rando, je suis clairement dans le cadre de la ffvl si mon passagé n’est pas ffcam, car la ffcam n’assure pas les passagé non licencier ffcam.
mais mais c’est clair que pour moi (et pour pas mal d’autre biplaceur que je connais dont certain son be et labelisé ffvl) je ne prend pas un secour pour des raison aussi de securité.
faut faire un choix entre monter leger et etre "en forme au deco et voler avec un secour a 8h du mat dans des condition hyper calme, mon choix est vite fait pour moi.
si je suis ce que tu dis alors l’année prochaine je reste ffcam et je m’assure biplace au vieux campeur par exemple, je trouve ça dommage …
Toute association, délégataire ou non, peut négocier un accord avec les pouvoirs publics, elle en a toute légitimité. Tu confonds allègrement facilité et habilitation! C’est exactement ce que fait l’UFOLEP lorsqu’elle organise une course sur route, elle négocie un accord avec les préfectures, les mairies,…
Tu devrais vérifier plus fréquemment le fond que la forme car cette dernière a bien peu de conséquences. Une affaire de priorités et de hiérarchie.
En tout cas on peut retenir deux pistes intéressantes du message de Christian-Luc :
La formation a besoin d’un saut qualitatif (au moins pour une certaine catégorie de public)
Le savoir-être n’est pas pris en compte (milieu naturel, environnement, attitude, comportement)
Enfin en tout cas, c’est comme ça que moi je traduis ses remarques car ça rejoint de vieilles réflexions personnelles.
Pour répondre de façon plus intéressante sur le fond:
Oui, je crois (il faudrait étudier et classifier les statistiques en ce sens) qu’une vaste majorité des accidents n’est pas due à un non-respect délibéré des règles, fussent-elles élargies aux “règles de bon sens” (sic).
Le plus souvent, je pense qu’il s’agit d’erreurs (d’analyse, de jugement, de réaction aux changements).
Tu crois vraiment qu’il y en a beaucoup qui se mettent en l’air dans des conditions trop fortes pour eux en se disant “je sais que je vais me planter, mais chuis trop rebelle alors fuck le bon sens”? Je ne suis pas dans leur tête, mais j’imagine le dialogue intérieur plutôt comme “Oui, c’est fort, peut-être limite, mais ça va encore.”
Les incantations sur la régulation indispensable et la culpabilisation de ceux qui auraient outrepassé des règles qui ne sont objectives qu’à posteriori n’y changeront jamais rien.
Particulièrement pour le “savoir-être”, mais pour pouvoir en tenir compte, il faudrait arriver aussi à la qualifier et quantifier, ce qui n’est sans doute pas impossible mais encore très compliqué voire très imprécis dans le cadre et des formations et de la pratique. Enfin, je crois.
Justement, on peut supposer au vu des pilotes et des accidents (au moins pour certains) que les compétences pour des analyses très pertinentes étaient là et que très certainement l’analyse disait “non”. Et que pourtant la décision prise n’était pas en lien avec l’analyse (que l’on suppose).
Évidemment que je ne pense pas qu’un pilote se dise : "c’est sur que je vais y laisser mes os mais je le tente quand même car si cela passe, c’est beau (version JBT). Mais il me semble qu’effectivement des pilotes, par méconnaissances et donc mauvaises analyses mais aussi après mauvaises reflexions/décisions après bonnes analyses, vont se mettre dans la me… entraîné par un effet d’auto-persuasion qui est sans doute le propre de l’être humain, capable de nier la réalité pour tenter de vivre le rêve.
Et l’idée n’est évidemment pas de culpabiliser qui que ce soit juste parce qu’il agit tel un humain lambda qu’il est avant d’être un pilote lambda. Mais plutôt de tenter d’éveiller nos conscience à cette faiblesse pour pouvoir au bon moment, celui de la prise de décision, être capable d’en tenir compte.
Curieux que des mots tels que conscience, respect, règles ou encore tiens bienveillance (lu sur un autre fil) provoque tant de rejet. Et pourtant juste pour rester sur “règles”, tout est question de respect de règles pour réussir. La méca-vol, la météo, l’aerologie, le placement dans la masse d’air, etc. Même pour faire du béton, il faut respecter les règles de mélange pour obtenir un bon résultat.
En quoi les règles de bon sens serait différentes d’autres règles ?
règle. Prescription, de l’ordre de la pensée ou de l’action, qui s’impose à quelqu’un dans un cas donné : Les règles de la politesse. Prescription propre à une science, une technique, une activité déterminée et qu’il importe de suivre dans leur étude, leur pratique : Règles juridiques.
Définitions : règle - Dictionnaire de français Larousse www.larousse.fr/dictionnaires/francais/règle/67653
Faut penser que certains ont la tête plus dure que si elle était en béton ou ils préfèrent être bétonnés aux idées nouvelles pour ne pas avoir à se reconnaître à leurs éventuels égarements et faiblesses.
On sait bien que l’immense majorité des vols en biplace, qu’ils soient professionnels ou associatifs, se font avec un secours.
Mais il y a des circonstances pour lesquelles certains pilotes n’en emportent pas et cela correspond à un choix bien clair de leur part :
soaring en bord de mer à faible altitude par rapport au sol ;
vols à la dune du Pilat (ou équivalent) ;
vols rando en moyenne montagne en conditions douces (le matin tôt par exemple) ;
vols en haute montagne (le poids est alors l’ennemi et la sécurité active est directement liée à la fatigue, donc au poids du matériel transporté) ; je ne pense pas que beaucoup de biplaceurs emportent un secours lorsqu’ils vont décoller du mont Blanc avec un passager !
C’est bien pour ces raisons que j’ai voté contre la décision d’obligation du secours en biplace en toutes circonstances lors de la réunion du Comité directeur fédéral qui a voté cette décision.
Il est exact que mon message n’était pas assez précis.
Au niveau local il est tout à fait clair que des associations peuvent négocier telle ou telle autorisation ponctuelle comme celle concernant une course sur route par exemple (l’association de mon quartier en organise une tous les ans et elle négocie directement la sécurité de l’épreuve avec la police municipale).
Je faisais allusion bien sûr aux discussions qui peuvent avoir lieu au niveau national (DGAC pour l’espace aérien par exemple) ou auprès de “grosses” structures officielles du type Parcs nationaux ou Parcs régionaux.
Dans ces cas-là seule la FFVL est habilitée à mener de telles négociations et la FFCAM (à laquelle il était fait allusion) n’a aucune légitimité pour discuter de vol libre avec de telles instances publiques.
D’ailleurs le ministère des Sports ne discute vol libre qu’avec la seule FFVL (parce c’est elle qui a reçu la délégation) et il ne discute pas (pour le vol libre) avec d’autres fédérations (comme la FFCAM), même si elles assurent aussi leurs licenciés pour le vol libre.
C’est ce que je voulais dire dans mon message.
Désolé s’il a été mal interprété (il devait donc être mal rédigé…).
mouaip … mais non (je comprend ce que tu veux dire = “pour la pratique du parapente” mais l’idée induite est finalement fausse = la FFVL n’est pas la seule du tout)
Le problème (vu de mon PC) c’est que la FFVV communique beaucoup mieux et beaucoup plus sur toutes les négociations concernant les espaces aériens, au point que je me demande s’ils ne leur arrive pas de mener plus de réunions que la FFVL (alors que les vélivoles sont beaucoup moins nombreux que les libéristes)
D’autre part, la remarque de Néron et ta réponse induisent un autre biais : la FFVL serait un lobby chargé de représenter les pratiquants et de faire pencher la balance de notre coté. Je me pause régulièrement la question de savoir si la FFVL n’est pas plutôt un représentant de l’état chargé de mettre en oeuvre ses décisions (ex les assurances). Il y a là une dualité de position qui me gène de plus en plus et pour laquelle je soutiens la question du choucas : qu’est-ce qu’on attends de la fédé (vs qui est-elle réellement) ?
il faudrait faire un vrai sondage (représentatif - mais de qui ? pratiquants/licenciés ?) pour voir quelles sont les attentes et mettre en rapport avec les actions (mais comment mesure-t-on les actions ? souvent le plus simple c’est les budgets)
Bien sûr que les réunions avec les pouvoirs publics au sujet de l’espace aérien ne concernent pas que la FFVL (il y a aussi la FFVV, la FFPLUM, etc.), mais c’est la FFVL qui représente le vol libre (parapente et delta) dans ces réunions.
La FFVL n’est évidemment pas la seule fédération à discuter espace aérien avec l’Etat !
Je dois vraiment mal me faire comprendre. :grat:
Je suis désolé si mes messages sont si mal rédigés…
faire tourner la structure FFVL -> 15% (17% si on inclue les dirigeants ventilés plus bas)
donner des conseils techniques (DTNe) -> 13%
parapente -> 7% (dont 6% d’actions dont on ne sait pas trop ce qu’elles sont)
le kite est aussi à 7%
les espaces de pratique -> 2.5%
la sécurité représente 0,4%
les espaces aériens -> 0,1%
(PS : calculs faits à l’arrache, je ne prétend pas que cela soit représentatif ni exhaustif)
ROTFL je ne me permettrait pas de te jeter le moindre gravier (ni même un grain de sable, ni un petit pois ni rien d’autre). Je pense que tu t’exprime largement mieux que la moyenne
Juste je profite de ce fil pour dire que je me sens mieux défendu dans mes intérêts (égoistes de pratiquant) par la fédé des vélivoles que par la FFVL, à la vue des infos que je reçois.